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2020 Roman inédit de Léo Beaulieu Chapitre 17 Deuxième partie Chapitre 17 Deuxième partie.

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2 2020 Roman inédit de Léo Beaulieu Chapitre 17 Deuxième partie Chapitre 17 Deuxième partie

3 Naïve comme pas une, elle ignore ce qui attend chacune des filles après la soirée. – Alors, quoi donc ? Pourquoi paraissez-vous ennuyé de me renseigner ? – Bien, voici… Je vous fais remarquer qu’il y a ici, autant d’hommes d’âges variés que de jeunes filles comme vous… Vous l’avez observé, n’est-ce pas ? Innocente devant cette insinuation pourtant assez claire, elle fait un signe de tête signifiant qu’elle a compris mais… cherchant à en savoir davantage, elle demande encore. – Et puis ? Passablement embarrassé, le jeune homme ajoute… avec prudence : – Donc, à la fin de la veillée… des couples se formeront et partiront vers les chambres à l’étage. Oh, diable que j’ai de la difficulté à vous avouer tout ça ! Le visage du serveur devient soudainement rouge de gêne… – N’êtes-vous donc pas de celles-là…, les filles de Goldberg ?

4 Sournoisement, elle demande : – Quoi ? Que dites-vous ? Les filles de Goldberg ? puis, insidieusement : – Jamais entendu parler de ça ! Sûr de lui, il ajoute : – Ah, non ? Mais, c’est un secret de polichinelle ! Très connu de tous ici dans le quartier, mademoiselle ! Vous ne le savez donc pas ? Ça m’étonne vraiment ! – Mais non, pas du tout, je vous assure ! renchérit-elle hypocritement… s’étant pourtant bien reconnue dans ce rôle. – Alors vous me prenez pour une fille d’un genre douteux, c’est ça ? Vous avez bien dit : Les filles de Goldberg ? Eh bien, d’où prenez-vous ça ? - Mademoi… Édith, si vous me le permettez… loin de moi la pensée de vous confondre avec une de ces filles qui demeurent dans ce manoir et qui posent en petite tenue pour les invités du propriétaire. C’est que je ne comprends pas pourquoi vous êtes ici si vous n’êtes pas membre de ce réseau… rien de plus, Édith… je vous l’assure… je ne vous juge pas… mais pas du tout !

5 Faisant mine d’être offusquée : – Ah bon ? Alors… maintenant on parle d’un réseau ? Ah ça, c’est le comble ! Je vous en prie, Jason, dites-moi enfin ce que vous savez. Ça me semble important que j’en sois informée. N’hésitez pas, dites- moi tout, s’il vous plaît. Vous n’avez pas idée à quel point vous me rendrez service. Oui, vraiment, cessez de tourner en rond et expliquez- vous ! – Je vous le dis, Édith, vous l’aurez voulu ! Vous souhaitez vraiment tout savoir ? Pour ça, il faudrait absolument sortir d’ici ! Je ne peux pas vous dévoiler ces informations, même à l’écart de cette cohorte d’invités. Ce serait trop imprudent, croyez-moi. Si vous voulez toutefois être prévenue des desseins de votre patron, accompagnez- moi ! Nous irons dans un petit resto sympa et nous en discuterons à l’abri de tous. D’accord ? et d’ajouter avec un léger sourire moqueur… – Je suis même persuadé que, vous aussi, vous avez des choses à raconter, n’est-ce pas ?

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7 Avec l’habileté de fille débrouillarde qu’elle est devenue par la force des événements, feignant ne pas avoir entendu cette dernière remarque… – Oh, mais vous accompagner ne sera pas une sinécure, vous savez. Il y a ce « géant » noir que vous voyez là-bas, au fond de la pièce qui épie mes moindres gestes. Il faudrait trouver un moyen pour détourner son attention ! Ouffff ! Comment y arriver de manière adéquate, sans attirer le moindre soupçon ? Voilà toute la question ! – Écoutez Édith, moi je peux intervenir facilement. Je n’ai qu’à retourner à la cuisine, déclencher le disjoncteur de l’alimentation électrique de la maison, et en retirer les fusibles. La noirceur ainsi installée dans toutes les pièces de cet étage aura pour effet évident de créer la cohue chez les invités. C’est alors que vous ne disposerez que de quinze à vingt minutes pour sortir. Donc, avant que le concierge du manoir trouve des fusibles et rétablisse le courant électrique, vous aurez suffisamment de temps pour récupérer vos effets personnels et de vous évader. Ça vous convient, ce stratagème ?

8 – Hum ! Ça pourrait vraiment fonctionner, selon vous ? Et vous, Jason, où serez-vous donc afin que je vous trouve sans perte de temps ? – Ne craignez rien pour moi, Édith… Depuis le temps…, je connais tous les recoins et les issues du manoir… Je vous attendrai tout près de la grille d’entrée du château avec ma moto. Surtout, n’oubliez pas : habillez-vous en conséquence… c’est froid en ce temps-ci de l’année et en moto, encore davantage ! – J’veux bien vous… te suivre Jason, mais avant, je dois récupérer ce qu’on me doit. C’est la gouvernante qui détient mon livret de banque. Il me faudra user de beaucoup de diplomatie pour négocier ce qui me revient… sans créer de problèmes. Ce ne sera peut-être pas chose facile. Enfin, cette somme est à moi et je ferai tout pour qu’elle me l’accorde sur-le-champ. Depuis que je suis ici, j’ai amassé pas mal d’argent et je n’ai aucunement l’intention de l’abandonner ! Par ces quelques mots, elle exprime ouvertement qu’elle en connaissait beaucoup plus qu’elle ne le laissait supposer.

9 En effet, elle est arrivée chez Goldberg, comme une indigente, « rien dans les mains, rien dans les poches » comme on dit, et pourrait, grâce à ses efforts, repartir mieux nantie… – Ouais ! … Pour ça, il faut convenir que tu auras besoin d’un peu plus de temps…, puis dans la noirceur, ça ne sera pas facile ! Et, pensif durant quelques secondes… – Écoute-moi bien, Édith ! Pour être effectivement en mesure d’avoir tout le temps qu’il nous faut, je vais saboter le disjoncteur pour qu’il ne soit pas récupérable avant demain, dimanche ! Ce laps de temps nous sera profitable, tu sais, parce qu’avant qu’ils aient repéré la source et évalué l’étendue des dommages et par la suite, tenté de joindre un électricien un jour de week-end…, des heures infiniment utiles à la réussite de notre plan s’écouleront ! – Et toi Jason ? Qu’est-ce qui t’arrivera ? Si, par malheur, ils découvrent que tu es dans le coup… alors, tu es cuit ! Tu auras le « diable » Goldberg à tes fesses ! Es-tu bien sûr de vouloir t’engager dans cette perspective pour me rendre service ? Rien ne t’y oblige tu sais. Je ne voudrais pas que tu regrettes ton geste qui risque de te coûter cet emploi. Tu en as besoin pour tes études…

10 – Ne crains pas pour moi, Édith ! Et, incroyablement, tout comme si les deux tourtereaux se connaissaient depuis très longtemps, d’un même élan, ils s’enlacent tendrement. Quoiqu’un peu surpris, Jason accepte bien volontiers les avances de la jeune fille qui l’embrasse langoureusement… étant conquise par cette rencontre aussi spontanée que sincère. Ce jeune homme représente pour elle un autre moyen sûr et efficace d’échapper à l’emprise de Goldberg. L’évasion sera-t-elle une réussite sans obstacles ? Serons-nous témoins d’une autre étape tumultueuse de la vie de notre chère héroïne ? Fin du Chapitre 17 - À suivre…

11 20 Tous droits réservés 2006 Photos : Pierrette Beaulieu Pièce musicale : Bach Pachelbel Canon D Majeur Photos : Pierrette Beaulieu Pièce musicale : Bach Pachelbel Canon D Majeur


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