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Le Développement Durable au sein des entreprises et des institutions

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Présentation au sujet: "Le Développement Durable au sein des entreprises et des institutions"— Transcription de la présentation:

1 Le Développement Durable au sein des entreprises et des institutions
Le point de vue Marketing - Le commerce équitable

2 1ère partie : Marketing et Développement Durable
1/ Développement Durable et Entreprise Les 3 axes : économique, social, environnemental Pourquoi les entreprises s’engagent ? Comment s’engager ? Les parties prenantes 2/ Quelques exemples concrets Dans les domaines de la gouvernance, l’économique, le social, l’environnemental, le sociétal. 3/ Le Marketing au service d’une stratégie de DD préalables Définitions du marketing éthique Le marketing du DD Le consommateur citoyen Le marketing-mix EDC avril 2007

3 La définition du Développement Durable
Gro Harlem Bruntland économique environnemental 1992 RIO Sommet de la Terre « Créer de la richesse en consommant moins d’environnement et en contribuant au progrès social » social DD S’engager dans le DD, c’est une opportunité de différenciation et de compétitivité. S’engager, c’est donner de la cohérence à ses actions. Ce n’est pas la juxtaposition d’actions de chaque domaine, mais des actions transversales qui permettent d’établir un cercle vertueux entre ces 3 pôles EDC avril 2007

4 Le DD source de performance pour l’entreprise
Economique Progrès Environnemental Social EDC avril 2007

5 Pourquoi les entreprises s’engagent ?
Le contexte force l’émergence de pratiques plus responsables « La maison brûle et nous regardons ailleurs… » « Quand on est au fond du trou, on commence par arrêter de creuser » Les entreprises n’ont pas le choix ! EDC avril 2007

6 L’impact des activités humaines dépasse la capacité de la planète
EDC avril 2007

7 Une prise de conscience planétaire des problèmes humains et sociaux
                                        EDC avril 2007

8 Une vigilance de l’opinion et des citoyens- consommateurs
EDC avril 2007

9 Consommer moins ou consommer mieux ?…
                                                                                                                                                                 EDC avril 2007

10 Consommer moins ou consommer mieux ?…
                                                                                                                                                                 EDC avril 2007

11 Consommer moins ou consommer mieux ?…
                                                                                                                                                                 EDC avril 2007

12 Le consommateur citoyen
37% des consommateurs français se disent prêts à acheter un produit 5 à 10% plus cher, si l’entreprise est engagée dans la défense de l’environnement (opinionway, déc 2006) 81% des Français se disent prêts à acheter en priorité des produits certifiés respectueux de l’environnement (opinionway, 2006) 41% des Français seraient potentiellement des investisseurs responsables (opinion way 2006) (25% selon Ethicity & Novethic, 2005) 66% des consommateurs déclarent que les garanties écologiques d’un produit les incitent personnellement à acheter un produit (Credoc, 2005) EDC avril 2007

13 Le consommateur citoyen
52% des ménages considèrent que l’étiquette-énergie a eu une influence sur leur choix lors de l’achat d’électroménager (Ademe, 2006) 65% des Français privilégient les marques qui ont une véritable éthique (+15 points vs 2005) (Ethicity, mars 2006) 77% des Français considèrent que consommer responsable, c’est consommer « mieux » (produits labellisés, certifiés éthiques, source de moins de pollution) (Ethicity, mars 2006) 84% des Français disent choisir des produits respectueux de l’environnement (vs 80% en 2005). Ils sont surtout nettement plus à le faire régulièrement (31% vs 19% en 2005) (Ethicity, mars 2006) EDC avril 2007

14 …Mais des achats citoyens encore hésitants
Arbitrage au moment de l’achat entre Le prix La qualité du produit Son image Etude IPSOS-Max Havelaar réalisée depuis 2000 : Forte notoriété du commerce équitable (75%), notamment chez les plus jeunes, les CSP + et les diplômes + Augmentation des actes d’achat : 48% ont acheté un produit Max Havelaar (71% + 13 points chez les femmes, 66% + 13 points chez les habitants des grandes villes, 63% +20 points chez les personnes âgées, 54% +13 points chez les peu diplômés) Augmentation de la fréquence d’achat : 50% déclarent acheter des produits Max Havelaar au moins 1 fois par mois. EDC avril 2007

15 Courbe d’adoption des innovations
Le marché actuel % acheteurs Majorité précoce 34% Majorité tardive 34% Adopteurs précoces 13.5% Retardataires 16% Innovateurs 2.5% temps EDC avril 2007

16 Une pression croissante des pouvoirs publics et des investisseurs
                                                                                                                                                          EDC avril 2007

17 De nouvelles attentes des candidats à l’emploi
                                                                                                                                                                                               EDC avril 2007

18 Les entreprises doivent rendre des comptes
EDC avril 2007

19 Les 3 dimensions convergent vers plus de performance mesurée
Les 3 piliers du DD sont valorisés au même niveau : recherche d’une meilleure performance économique. Les 2 dimensions sociales et environnementales visent à améliorer la performance économique C’est une source de rentabilité. EDC avril 2007

20 Communiquer sur l’intérêt économique de la démarche
Entreprises « éthiques » Entreprises classiques EDC avril 2007

21 Les motivations des entreprises pour s’engager
                                                             Entreprises pionnières avec vision Approche stratégique Entreprises motivées par les parts de marché des concurrents Entreprises engagées dans de nouvelles normes Entreprises suiveuses contraintes par des pressions Approche technique loi loi loi loi loi EDC avril 2007

22 Les motivations des entreprises pour s’engager
Enquête AFCI auprès de 100 PME Juin 2006 EDC avril 2007

23 Les résultats constatés
Enquête AFCI auprès de 100 PME Juin 2006 EDC avril 2007

24 Prendre position sur un enjeu c’est affirmer une vision et se différencier pendant un temps
                                                             Pionnier => Imité => Réglementation EDC avril 2007

25 …Quitte à provoquer au départ !
                                                                                                                          EDC avril 2007

26 Comment s’engager dans une démarche de développement durable ?
« La sérénité d’accepter ce qui ne peut être changé Le courage de changer ce qui peut l’être La sagesse pour distinguer l’un de l’autre » Sœur Emmanuelle EDC avril 2007

27 Comprendre les enjeux du Développement Durable pour l’activité de l’entreprise
                                                             EDC avril 2007

28 Est-ce une source de performance économique par l’innovation ?
EDC avril 2007

29 2/ Quelques exemples concrets…
Dans le domaine de la gouvernance : Les valeurs de l’entreprise sont-elles affichées et partagées avec les salariés? EX : SERDA, PME de 25 pers. à Paris spécialisée dans les systèmes d’information documentaire : Responsabilité : promouvoir la prise d’initiative Solidarité : en interne : entraide entre collègues, avec les fournisseurs : paiements anticipés Loyauté : confidentialité Respect de l’homme : non discrimination, droit à l’erreur, favoriser la curiosité, dire ce qu’on fait et faire ce qu’on dit S’enrichir des regards extérieurs Ex : MTTM , PME de 350 pers. à St Nazaire spécialisée dans la logistique portuaire Les nouveaux embauchés font un rapport d’étonnement Des audits thématiques ou une révision coopérative permettent une fois par an aux salariés de proposer des améliorations Intervention d’anthropologue, chercheurs, universitaires en entreprises Engagement dans des associations, Création d’un comité stratégique avec des personnes extérieures à l’entreprise EDC avril 2007

30 Dans le domaine économique :
Les clients parties prenantes Ex: Mécanalu, PME parisienne de 22 salariés spécialisée dans les cloisons métalliques Création d’un groupe de clients partenaires : attentes sur les services, testeurs de nouveaux produits Existe-t-il un code de conduite envers les clients ? Le Dirigeant participe-t-il à des organismes professionnels ? Y a-t-il une démarche qualité vis à vis des clients ? Comment est traitée la non-satisfaction des clients ? Les fournisseurs sont-ils pris en compte ? Ex : les laboratoires Boiron et la culture des plantes, préservant la bio-diversité Les critères sociaux et environnementaux sont-ils pris en compte dans le choix des fournisseurs ? Quid des conditions de travail des sous-traitants ? Organise-t-on des rencontres et des négociations annuelles avec les fournisseurs Favorise-t-on une solidarité coopérative avec des fournisseurs locaux ? EDC avril 2007

31 Dans le domaine social :
Les salariés parties prenantes Ex: Peduzzi, PME à Epinal de 120 salariés spécialisée dans le gros oeuvre La délégation aux collaborateurs est formalisée, avec des domaines d’action et des montants délégués Des groupes de collaborateurs volontaires sont organisés pour proposer des améliorations dans tous domaines Le projet stratégique est formalisé et le plan d’actions est partagé avec le comité de direction Ex Galvatlantique à la Rochelle, 49 personnes : Projet Atmosphère : réalisé avec les salariés, pour garantir la sécurité de toutes les personnes présentes dans l’entreprise par chaque salarié Tri des déchets avec incitation aux clients et fournisseurs Formations favorisant l’employabilité des personnes Ex Hydro-applications à la Rochelle, 28 salariés : renforcer les compétences Formations à l’informatique et au commercial de ses collaborateurs Mise en place de la qualité avec tutorat des plus anciens pour former des jeunes en contrat de qualification, Communication à tous d’un tableau des compétences et polyvalences : permet de mesurer l’impact des formations EDC avril 2007

32 Dans le domaine sociétal:
Ex Alain Gavand Consultant, cabinet de ressources humaines : mettre le candidat au centre de l’entreprise : Mise en place d’indicateurs de satisfaction auprès des candidats, même non retenus Actions correctrices quand le taux est < à 80% Choix de fournisseurs locaux L’engagement associatif des collaborateurs est favorisé Mise à disposition du matériel ou des locaux Politique de diversité dans le recrutement des collaborateurs Participation à des missions d’information auprès des jeunes, des écoles et des associations EDC avril 2007

33 Dans le domaine environnemental :
Les économies d’énergie, de papier, d’eau l’architecture écologique Le recyclage des produits consommés La diminution des émissions de CO2 ou de gaz à effet de serre L’analyse du cycle de vie des produits fabriqués (éco-conception) L’analyse des risques encourus par ceux qui fabriquent, transportent ou consomment les produits EDC avril 2007

34 Exemple de diagnostic Partie prenante : environnement naturel
Niveau Stratégie : Société de production comme société de services, l'entreprise a-t-elle effectué une analyse de ses impacts directs et indirects sur l'environnement (système de production, choix des fournisseurs, usage des produits, recyclage des produits,)? oui/non L’enjeu est il : très important/moins important Le niveau est-il satisfaisant/moins satisfaisant Si oui : comment est-elle exprimée ? Quels en sont les points déterminants ? L'entreprise a-t-elle mis en place un système de management de l environnement (analyse des impacts, information des salariés, suivi des réglementations, définition d'objectifs, contrôle et reporting, information des clients, ) ? EDC avril 2007

35 Partie prenante : environnement naturel
Niveau mise en oeuvre : L’entreprise a-t-elle effectué une analyse des impacts en impliquant les parties prenantes internes (collaborateurs, médecine du travail, représentants du personnel) et externes (clients, riverains, pouvoirs publics, territoire) de l entreprise oui/non L’enjeu est il : très important/moins important Le niveau est-il satisfaisant/moins satisfaisant Si oui : comment est-elle exprimée ? Quels en sont les points déterminants ? L'entreprise prend-elle en compte les impacts environnementaux (ressources naturelles, consommation d’énergie, recyclage, ) dès la conception des produits et services (éco-conception) ? EDC avril 2007

36 Partie prenante : environnement naturel
Niveau mise en oeuvre : L'entreprise a-t-elle affecté des ressources humaines et financières à la gestion de l'environnement L’entreprise a-t-elle mis en oeuvre un plan d’information et de formation vis-à-vis des salariés ? L'entreprise s’est-elle fixé des objectifs en matière de réduction de ses impacts? environnementaux ? En ce qui concerne les impacts environnementaux liés au système de production et aux produits et services, la réglementation est-elle connue ? L’ entreprise est-elle conforme à la loi ou se positionne-t-elle au-delà ? EDC avril 2007

37 Les motivations des entreprises pour s’engager
Les différents types de stratégie: Vision éthique Recherche de performance ou de responsabilité globale Anticipation des risques Réglementation Anticipation des opportunités Demande du marché EDC avril 2007

38 La notion de « parties prenantes »
La finalité de l’entreprise n’est plus uniquement de satisfaire les actionnaires, mais d’atteindre un équilibre équitable entre les différents groupes de personnes impliqués dans l’entreprise : Salariés, Clients, Fournisseurs, Etat, collectivités locales, Société, Etc… EDC avril 2007

39 3/ Le marketing au service d’une stratégie de DD
Perspective de développement des ventes et de fidélisation de la clientèle Nouvelle approche éthique de la relation au consommateur Efficacité en terme de valorisation d’image et donc d’efficacité économique EDC avril 2007

40 Le Marketing éthique - préalables
S’inscrit dans une démarche stratégique globale de l’entreprise. Ne peut pas être une démarche isolée du Marketing Ne peut pas être une démarche de communication externe uniquement. Le DD porte des valeurs fortes Doit d’abord être une démarche de sensibilisation et de communication interne pour que les salariés s’approprient les valeurs de DD Nécessité d’aboutir à des actions cohérentes entre les valeurs portées en interne et valorisées en externe Les nombreuses certifications Qualité mises en œuvre dans les entreprises sont souvent un gage d’attention au client. EDC avril 2007

41 Marketing éthique : 2 définitions
Pratiquer le marketing en appliquant les principes fondamentaux du Développement Durable. Utiliser les techniques du Marketing pour mettre en valeur des choix de comportements éthiques mis en œuvre dans l’entreprise. Agir simultanément sur les 2 leviers EDC avril 2007

42 Le marketing du DD S’inscrit dans une démarche stratégique globale de l’entreprise, et se décline en stratégie marketing, comme tous les autres domaines de l’entreprise. Une démarche globale de l’entreprise peut éventuellement être initiée à partir d’une analyse du Département Marketing, de la demande des clients et d’une attente du marché. Le Développement Durable peut être une stratégie de différenciation par rapport à la concurrence, mais par pour longtemps: on tend vers une consommation « verte » banalisée. Avantage du premier entrant Meilleure crédibilité vis à vis des consommateurs EDC avril 2007

43 Le consommateur citoyen
Des dérives médiatisées Les consommateurs sont préoccupés par la qualité des produits alimentaires : Maladie de la vache folle Dioxine du poulet Listériose Grippe aviaire etc… Etude du CREDOC : 51% des Français sont inquiets des risques liés à la consommation de produits alimentaires ¼ des Français déclarent avoir déjà pratiqué le boycott pour une raison éthique EDC avril 2007

44 Le marketing-mix revisité
La conception d’un produit : Adaptation d’un produit ou d’un service existant Par exemple : choix d’une matière première différente, moins polluante ou moins consommatrice d’énergie Utilisation du produit moins polluante, notamment par le packaging Investissements limités au moment de la production Tremplin de lancement via la notoriété déjà acquise pour le produit Investissement publicitaire plus limité EDC avril 2007

45 L’éco-conception L’éco-conception vise à intégrer les problématiques environnementales dans la conception des produits ou services. Vision globale ayant pour but de maîtriser et optimiser les effets sur l’environnement d’un produit (liés à la production, l’utilisation et l’élimination), Elle prend en compte l’ensemble des étapes du cycle de vie du produit, du « berceau à la tombe ». Cette approche définit ainsi un produit conçu de façon à limiter ses consommations de ressources naturelles, optimiser ses impacts sur l’environnement et sur la santé humaine tout au long de son cycle de vie. EDC avril 2007

46 L’écolabel L’hôtellerie Ex : les Orangeries à Poitiers
1er hôtel Français à obtenir l’écolabel européen Restauré aux normes HQE Economies d’énergie Arrosage la nuit, récupération des eaux de pluie Repas Bio, produits locaux Serviettes de toilette en bambou Distributeurs de produits de toilette Produits d’entretien bio Sensibilisation des clients au DD EDC avril 2007

47 La politique de prix Adhésion aux principes du commerce équitable : politique d’achat et de vente raisonnée : prix un peu plus élevé mais justifié par un partage équitable. Prix équivalents à la concurrence, mais accompagné d’une communication sur l’engagement éthique. Prix plus élevés que la concurrence : pour certains consommateurs, c’est un acte d’engagement de payer plus cher des produits écologiques. Ne jamais pratiquer des prix moins chers que la concurrence : décrédibilise la qualité EDC avril 2007

48 La politique de distribution
Intérêt de plus en plus grand de la grande distribution pour les produits équitables (Monoprix précurseur) Quelques réseaux spécialisés : magasins Biocoop par exemple Des salons spécialisés (Terre naturelle, salons du bio, salons de l’habitat) Une distribution de plus en plus intégrée aux réseaux de distribution habituels de l’entreprise. EDC avril 2007

49 Communication pédagogique et transparente
En externe Communiquer sur les engagements économiques, sociaux et environnementaux Indicateurs de mesure Actions d’amélioration Dialoguer en transparence Vis à vis des parties prenantes Sensibiliser et informer Organiser L’écoute – enquêtes, panels, etc EDC avril 2007

50 Le rapport de Performance Globale
                                                                                                                          EDC avril 2007

51 Communication interne
Carnet de route des actions Tableau de bord des indicateurs Le sens de l’action L’implication des collaborateurs EDC avril 2007

52 Conclusion 1ère partie S’engager dans le DD, c’est une démarche stratégique, Elle ne peut pas être initiée uniquement par le Marketing, Mais elle a des incidences sur la stratégie Marketing : En particulier : Eco-conception, Communication transparente. EDC avril 2007

53 2ème partie : Le Commerce équitable
1. Points de repères sur le commerce équitable 2. Un marché qui sort de la confidentialité 3. Les circuits de distribution 4. Les garanties et les labels " Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu'à sa famille une existence conforme à la dignité humaine. " Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, 1948, Article 23, alinéa 3 EDC avril 2007

54 Commerce équitable                            1/POINTS DE REPERES SUR LE COMMERCE EQUITABLE 3 principes : une relation commerciale équilibrée l’accompagnement des organisations de producteurs et de travailleurs engagées dans la démarche l’information et la sensibilisation du public au commerce équitable (Définition accord AFNOR janvier 2006) EDC avril 2007

55 Le défi du Commerce équitable
assurer une juste rémunération du travail des producteurs et artisans les plus défavorisés, leur permettant de satisfaire leurs besoins élémentaires, garantir le respect des droits fondamentaux des personnes, instaurer des relations durables entre partenaires économiques, favoriser la préservation de l’environnement, proposer aux consommateurs des produits de qualité. EDC avril 2007

56 Quelques définitions …
Commerce équitable Concerne principalement les échanges Nord/Sud Commerce éthique Respect des droits de l’homme (droits du travail) Commerce solidaire Principalement flux nationaux Organisations de solidarité (réinsertion) Commerce alternatif Rassemble commerce équitable et éthique Définition « historique du CE) EDC avril 2007

57 Petit historique… ème conférence des Nations Unies – « traid aid » ère boutique « magasins du monde » ère boutique « artisans du monde » à Paris 1988 création de Max Havelaar 1989 création de l’IFAT 1990 création de l’EFTA 1994 création de News ère édition de la quinzaine du Commerce Equitable 2005 vote d’une loi sur le commerce équitable en France (loi sur les PME du 2 aoùt- article 60) et finalisation de l’accord AFNOR                                                                     EDC avril 2007

58 Les acteurs du commerce équitable
Les activités commerciales Ex : alter Eco, biocoop, artisans du soleil.. Les activités de certification ou de garantie Ex : Max Havelaar, Yamana Les acteurs de lobbying, de sensibilisation et d’éducation au développement Ex : Comité Catholique contre la Faim et pour le développement EDC avril 2007

59 2/ un marché qui sort de la confidentialité
Plus d’un million et demi de producteurs engagés en Afrique, Asie et Amérique Latine. Produits concernés : les produits alimentaires et diététiques, l'artisanat, le secteur cosmétique (beurre de karité, huiles essentielles…), les compléments alimentaires, le textile, L’ameublement et la décoration, les services, avec l’organisation de voyages équitables et solidaires. EDC avril 2007

60 Une notoriété croissante
Source IPSOS EDC avril 2007

61 Les chiffres du Commerce équitable
Chiffre d’affaires généré : 149 millions d’euros (2004) Croissance annuelle très forte (+50 % en 2005 en France). 0,02 % du commerce mondial, 0,1 % du commerce entre l’Europe et le Tiers Monde , Consommation française de produits équitables labellisés : 1.4€ par habitant en 2005 (0.4 en 2002) En Suisse : 18€ (les bananes équitables = 47% du marché suisse de la banane) Grande Bretagne : 3.44€ (le café : 20% du marché) 1,3 milliards de personnes vivent dans le monde avec moins de 1 $ par jour. Sur les 815 millions de personnes qui souffrent de sous-alimentation, 75 % sont des agriculteurs (OCDE, 2001). Un consommateur qui paie en France 10 à 15 % de plus pour un produit équitable permet d’améliorer les revenus d’un producteur défavorisé de 30 à 40 %. EDC avril 2007

62 Commerce équitable Le prix juste est défini en accord avec les parties prenantes en fonction : D’une rémunération assurant une vie « décente », D’une analyse des réalités économiques du marché, Des investissements nécessaires au respect des critères économiques, sociaux et environnementaux, D’un choix final sur la base d’études des coùts du marché EDC avril 2007

63 Quel est le rapport qualité/prix équitable ?
% - marges réalisées par les producteurs EDC avril 2007

64 3/Les Réseaux de distribution :
250 points de vente spécialisés en France des entreprises de vente par correspondance, de nombreux sites Internet consacrés partiellement ou totalement à la vente en ligne de produits issus du commerce équitable les réseaux des boutiques « bio » (près de 500), plus de 10 000 grandes et moyennes surfaces qui distribuent des produits alimentaires. EDC avril 2007

65 Marques et enseignes EDC avril 2007

66 4/Les garanties du Commerce équitable
Pas de garantie officielle Avancées en cours (commission nationale du commerce équitable- loi du 2 aoùt 2005 sur les PME) a) « le commerce équitable s’inscrit dans la stratégie nationale de développement durable » ; b) le commerce équitable « vise à l’établissement de relations durables ayant pour effet d’assurer le progrès économique et social des producteurs » ; c) les personnes qui veillent au respect du commerce équitable sont reconnues par une commission dont la composition, les compétences et les critères sont définis par décret en Conseil d’Etat. Labels privés EDC avril 2007

67 Zoom sur le label Max Havelaar
Qui est Max Havelaar ? Sous le pseudonyme de Multatuli ("J'ai beaucoup souffert" en latin), Edouard DOUWES DEKKER a forgé le héros Max Havelaar en 1860. Coup de gueule retentissant aux Pays Bas, ce roman est le premier à dénoncer un système commercial injuste qui accable 30 millions de Javanais (colonie néerlandaise à l'époque). C'est à travers Max Havelaar que DOUWES DEKKER raconte les combats d'un Robin des Bois qui lutte contre l'oppression des paysans d'Indonésie. EDC avril 2007

68 Zoom sur le label Max Havelaar
Cette garantie a trois grands objectifs pour les producteurs du Sud : un revenu durable le renforcement des organisations de producteurs pour acquérir une véritable autonomie, une production respectant l’environnement. L’association Max Havelaar n’achète ni ne vend aucun produit équitable. Elle a pour mission de : mobiliser les entreprises pour qu’elles s’impliquent dans la démarche ; sensibiliser l’opinion publique aux enjeux Nord/Sud et au commerce équitable ; apporter un appui sur le terrain aux organisations de producteurs. EDC avril 2007

69 Zoom sur le label Max Havelaar
Une quinzaine de filières sont concernées : - en alimentaire : café, thé, chocolat, riz, épices, quinoa, miel, sucre, fruits frais, jus de fruits… - non alimentaire : coton, cosmétiques. Impact direct pour 548 organisations de producteurs et travailleurs réparties dans 52 pays du Sud. un million de producteurs et leurs familles, soit cinq millions de personnes, bénéficient des retombées du commerce équitable. En France, produits de 130 marques sont labellisés Max Havelaar, EDC avril 2007

70 Zoom sur la marque Alter Eco
EDC avril 2007

71 S’engager dans une démarche de commerce équitable
S’appuyer sur des organisations professionnelles et compétentes pour se former, Assurer à plusieurs la cohérence de la démarche, Respecter les critères (cf norme AFNOR) ; Communiquer de façon transparente et pédagogique. Les activités : Ouvrir une boutique spécialisée (indépendante ou affiliée à un réseau) Importer des produits garantis CE en passant par des réseaux internationaux Ex Max Havelaar : respect de standards contrôlés et paiement d’une redevance. Importer des produits qui ne sont pas encore garantis : Mettre en place des filières Rédiger des chartes, contractualiser des engagements… Financement par des banques de l’économie sociale EDC avril 2007


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