La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

LOURDES LOURDES LOURDES SAINTE BERNADETTE.

Présentations similaires


Présentation au sujet: "LOURDES LOURDES LOURDES SAINTE BERNADETTE."— Transcription de la présentation:

1 LOURDES LOURDES LOURDES SAINTE BERNADETTE

2 Je vous ai plusieurs fois parlé
de Lourdes, mais d’une manière, je le crains, un peu décousue ; je vais donc tout reprendre à zéro, aidée en cela par un livre des Éditions Doucet, qui s’appelle sobrement « Lourdes ». Alors, en route pour la cité mariale nichée au creux des Pyrénées !

3

4 Bernadette était la fille d’un meunier réduit à la misère. Une simple
pastourelle (bergère) soumise à sa marraine dans un village voisin de Lourdes, Bartrès. Une religieuse incomprise, humiliée volontairement mais toujours obéissante, au couvent de Nevers. Une jeune fille qui consuma consciemment et généreusement sa courte vie dans la souffrance. Mais surtout, Bernadette est un déconcertant témoignage et une messagère de l’Immaculée pour l’homme de tous les temps ! Elle est née à Lourdes le 7 janvier 1844, et baptisée en l’église paroissiale le 9 janvier suivant. La famille vivait tant bien que mal au Moulin de Boly. Il y a eu 9 enfants, mais 6 seulement ont survécu. En 1853, Monsieur Soubirous, en réparant une meule du moulin reçut un éclat de bois qui lui abîma irrémédiablement l’œil gauche et la vue. Impossible de continuer son travail. Il doit abandonner le moulin.

5

6 Voici, sur la page précédente, une photo de la chambre ou naquit
Bernadette, au Moulin de Boly. Bernadette a 11 ans lorsque éclate à Lourdes une épidémie de peste. Elle est atteinte. Elle est soignée d’une manière rudimentaire et très douloureuse, mais efficace. Elle en garde un asthme chronique, auquel, plus tard, s’ajoutera la tuberculose osseuse aux pieds. (C’est ce qui la fera mourir, à l’âge de 35 ans.) En 1856, Monsieur Soubirous est réduit à la plus amère misère. Il est à la rue avec sa femme et ses enfants. Il ne peut assumer un travail fixe. Un membre de sa famille lui prête un ancien cachot, une habitation sombre, humide, malsaine. Bernadette a alors 13 ans. L’année suivante, elle va à Bartrès, chez sa marraine, qui cherche pour l’aider quelqu’un qui sait faire de tout : repriser le linge, faire les travaux ménagers, et surtout s’occuper du petit Jean, qui a 2 ans à cette époque. La vie à Bartrès est dure sous tous les aspects. Mais surtout, Bernadette n’a jamais de temps pour apprendre son catéchisme et se préparer à la première communion. Car elle apprend très difficilement, ses capacités intellectuelles étant très limitées.

7

8 La photo de la page précédente date de 1850…
Un drame va secouer la famille Soubirous : 2 sacs de farine dispa- raissent chez un minotier, et Monsieur Soubirous est accusé, sans preuves, et incarcéré. Il sera libéré lorsque son innocence sera reconnue, mais la honte et l’opprobre pesaient davantage sur ses épaules que la misère même ! Le 11 février 1858, Bernadette, sa jeune sœur et une amie vont chercher du bois pour essayer de réchauffer le cachot ou loge la famille, et trouver quelques os pour les revendre. « J’entendis un bruit qui me parut une rafale de vent.. Je levai les yeux vers la grotte, et je vis une jeune femme vêtue de blanc. Sa robe était blanche, son voile aussi. Elle avait une ceinture bleue, et une rose d’or sur chaque pied. » C’était la première apparition…

9 Les parents de Bernadette

10 Après beaucoup d’hésitations, la religieuse qui prépare les enfants
à la communion se décide à accepter Bernadette, qui le désirait si vivement. Elle n’arrivait pas à retenir le catéchisme… Elle avait dit un jour au prêtre de Bartrès : « Il serait plus facile de m’ouvrir la tête et d’y mettre le catéchisme, que pour moi d’apprendre la leçon. » Le curé Peyramale, qui était pourtant hostile à Bernadette et ne voulait pas croire aux apparitions, dira à ce sujet : « Elle paraissait réellement consciente et pénétrée de la portée de cet événement. Durant la retraite de préparation spirituelle son comportement, son recueillement et son attention furent réellement exemplaires. » La communion eut lieu le 3 juin 1858. Ce même curé dira à Bernadette : « Et penses-tu que Marie aurait choisi une messagère aussi sotte et indigne que toi ? -C’est pour cela qu’elle m’a choisi. Si elle avait trouvé pire, elle l’aurait choisie à ma place ! » Du 11 février au 13 juillet 1858 eurent donc lieu 18 apparitions. Le plus souvent, la Vierge priait avec Bernadette et se laissait contempler. Mais elle lui a parlé aussi, lui donnant des ordres, et lui laissant le message de la spiritualité de Lourdes.

11

12 Oui, Bernadette a eu beaucoup de difficultés avec le Curé Peyramale, auquel
elle devait transmettre les messages de « la Dame ». Mais cette jeune paysanne à la tête réfractaire à toute éducation, qui avait tant de mal à retenir les données essentielles de son catéchisme, avait des réparties étonnantes. Le curé lui dit un jour : « Si c’est Marie, comment veux-tu qu’elle te parle en patois ? - Si elle ne le pouvait pas, comment voudriez-vous que moi, je puisse ? » Une autre fois : « Comment veux-tu que je croie une chose pareille ? - je ne suis pas chargée de vous le faire croire, je suis chargée de vous le dire. » Le brave curé a craqué lorsque Bernadette lui a rapporté la phrase de la Dame : « Que soy la immaculada conception. » (Je suis l’immaculée conception.) Bernadette, qui avait répété ces mots inconnus tout le long du chemin pour ne pas les oublier, les a débités au curé sitôt rentrée dans le bureau, tant qu’elle s’en souvenait encore ! Le curé l’a regardée stupéfait. « Sais-tu ce que tu dis ? – non, mais j’ai répété tout le long du chemin : elle m’a dit de vous le dire. » Là, l’Église, où cette question était débattue avec passion, comprit alors que Bernadette voyait vraiment la Vierge. Et, selon le désir de « la Dame », commencèrent les constructions de lieux de culte. La crypte fut inaugurée le 9 mai 1866.

13

14 Cette crypte fut le premier lieu de culte ouvert aux pèlerins
Cette crypte fut le premier lieu de culte ouvert aux pèlerins. Sa construction fut commencée, en même temps que celle de la basilique de l’Immaculée, à l’initiative du Curé Peyramale. Bernadette était présente à cette inauguration, et il y fut annoncé son départ pour le couvent de Nevers. Depuis le 15 juillet 1860, Bernadette était hospitalisée suite à ses violentes crises d’asthme, et elle restera à l’hôpital jusqu’à son départ au couvent, le 7 juillet 1866. Elle y fut en butte aux sarcasmes et vexations, notamment de la part de la Mère Supérieure, mais elle supportait avec une égale patience corvées et rebuffades. Elle était considérée comme une incapable, et elle avait pour tâche d’aider à la cuisine. En 1878, suite à une énième violente crise, on lui administre « l’extrême onction », comme on disait en ce temps-là. (pour la 4ème fois !) Bernadette dira : « Chaque fois que vous m’avez administré l’onction des malades, j’ai guéri ! C’est un bon remède ! » Mais cette fois-là, il n’opère pas… Elle dira plus tard : « Je suis moulue comme un grain de blé. Jamais je n’aurai imaginé que j’allais tant souffrir ! » Elle meurt le 16 avril Tout son message, elle l’écrivit un jour sur un bout de papier. « Obéir, c’est aimer ! Souffrir en silence pour le Christ est grande joie ! Aimer sincèrement c’est tout donner, même avec douleur ! »

15

16 La Dame avait dit à Bernadette : « je ne vous promets pas de vous rendre
heureuse dans ce monde, mais dans l’autre ». Qu’il me soit permis ici une remarque personnelle : je me suis beaucoup interrogée sur ce fait qui me scandalisait : pourquoi Marie avait-elle laissé ainsi souffrir Bernadette, au delà de toute raison, entre l’asthme et la tuberculose osseuse, dans un couvent où rien n’était fait pour calmer les douleurs… Et je crois que la réponse est dans la file ininterrompue des malades qui viennent ici chercher espoir et réconfort. L’exemple de Bernadette les aide. Et beaucoup de malades, qui s’en retournent chez eux apaisés, vous diront que le vrai miracle de Lourdes est dans les cœurs, qu’ils ont trouvé auprès de la Grotte la sérénité. Là, Bernadette est près de tous les malades avec son message de souffrance vécue dans l’espérance et la joie. Un petit saut dans le temps : en 1933, pour la préparation du procès en canonisation de Bernadette, son corps fut exhumé : il était en parfait état de conservation. Aujourd’hui, toujours intact et recouvert d’une très fine couche de cire pour sa conservation, il repose dans la chapelle du couvent de Nevers dans un cercueil de bronze et de cristal.

17

18 Documents : puisés dans le livre « Lourdes », des Éditions Doucet à Lourdes (65)
Chant : « Boune May » (bonne Mère), chant traditionnel béarnais en l’honneur de la Vierge Marie, chanté par « Les Chanteurs Montagnards de Lourdes » (Contact : Marcel Cazenave O ) Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix


Télécharger ppt "LOURDES LOURDES LOURDES SAINTE BERNADETTE."

Présentations similaires


Annonces Google