La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

Les théories littéraires de Madame de Staël

Présentations similaires


Présentation au sujet: "Les théories littéraires de Madame de Staël"— Transcription de la présentation:

1 Les théories littéraires de Madame de Staël
4. Les théories sentimentales

2 Sur le bonheur De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations Lausanne 1796 Les passions, cette force impulsive qui entraîne l’homme indépendamment de sa volonté, voilà le véritable obstacle au bonheur individuel et politique. Sans les passions, les gouvernements seraient une machine aussi simple que tous les leviers dont la force est proportionnée au poids qu’ils doivent soulever, et la destinée de l’homme ne serait composée que d’un juste équilibre entre les désirs et la possibilité de les satisfaire. Le seul problème des constitutions est donc de connaître jusqu’à quel degré on peut exciter ou comprimer les passions, sans compromettre le bonheur public.

3 Une définition du bonheur
un équilibre parfait entre les forces antagonistes Une grande différence, cependant, existe entre le système du bonheur de l’individu et celui du bonheur des nations; c’est que dans le premier on peut avoir pour but l’indépendance morale la plus parfaite, c’est-à-dire, l’asservissement de toutes les passions, chaque homme pouvant tout tenter sur lui-même; mais que, dans le second, la liberté politique doit toujours être calculée d’après l’existence positive et indestructive d’une certaine quantité d’êtres passionnés faisant partie du peuple qui doit être gouverné. deux parties: la destinée des individus et la structure constitutionnelle des nations

4 Un plaisir orgueilleux
trois sections: l’influence de chaque passion sur le bonheur de l’homme le rapport entre quelques affections de l’âme et la passion ou la raison le tableau des ressources qu’on trouve en soi les passions – un danger pour le bonheur C’est, sans doute, une jouissance enivrante que de remplir l’univers de son nom, d’exister tellement au delà de soi, qu’il soit possible de se faire illusion et sur l’espace et sur la durée de la vie, et de se croire quelques-uns des attributs métaphysiques de l’infini. un espoir douteux dans la reconnaissance par la postérité

5 Les barrières à la gloire
Celle qui a précédé l’imprimerie devait être favorable à l’ascendant d’un homme sur les autres hommes. Les lumières n’étant point disséminées, celui qui avait reçu des talents supérieurs, une raison forte, avait de grands moyens d’agir sur la multitude; le secret des causes n’était pas connu, l’analyse n’avait pas changé en science positive la magie de tous les effets; enfin, l’on pouvait être étonné, par conséquent entraîné; et des hommes croyaient qu’un d’entre eux était nécessaire à tous. la simple impulsion des vertus obscures ou des recherches persévérantes

6 Un contresens moral L’homme vertueux ne fait de grands sacrifices que pour fuir la peine du remords, et s’assurer des récompenses au dedans de lui: enfin, la félicité de l’homme lui est plus nécessaire que sa vie, puisqu’il se tue pour échapper à la douleur. la dernière liberté du suicide les occasions manquées dans une vie riche en actions les visions dérisoires de l’amour-propre: la vanité ménager ses ridicules pour ne perdre le plaisir de s’en moquer

7 L’amour les penchants désintéressés pour l’autre
les sentiments égoïstes de vouloir posséder cet autre la mélancolie l’amour idéal – ce sentiment suprême du dévouement absolu les coquetteries trompeuses, les inclinations trop légères et les imaginations causées par des attraits séduisants Une telle origine ne garantit ni le bonheur, ni la durée d’une liaison; cependant dès que l’amour existe, l’illusion est complète; et rien n’égale le désespoir que fait éprouver la certitude d’avoir aimé un objet indigne de soi.

8 La jalousie le besoin de la vengeance
La jalousie est une situation plus pénible, parce qu’elle se compose de sensations opposées, parce qu’elle est mécontente d’elle-même; elle se repent, elle se dévore, et la douleur n’est supportable que lorsqu’elle jette dans l’abattement. l’orgueil et la tendresse une mesure divergente pour les deux sexes pour la plupart des hommes, un épisode dans leur vie pour les femmes, toute leur existence et toute leur destinée

9 La femme et l’amour La nature et la société ont déshérité la moitié de l’espèce humaine; force, courage, génie, indépendance, tout appartient aux hommes; et s’ils environnent d’hommages les années de notre jeunesse, c’est pour se donner l’amusement de renverser un trône; c’est comme on permet aux enfants de commander, certains qu’ils ne peuvent forcer d’obéir. Il est vrai, l’amour qu’elles inspirent donne aux femmes un moment de pouvoir absolu; mais c’est dans l’ensemble de la vie, dans le cours même d’un sentiment, que leur destinée déplorable reprend son inévitable empire. une inégalité profonde entre les deux sexes

10 Les passions Du jeu, de l’avarice, de l’ivresse, etc.
De l’envie et de la vengeance la corruption de l’individu et la destruction de la vie sociale L’esprit de parti le fanatisme politique, son aveuglement, sa folle confiance, sa crédulité les novateurs et les défenseurs du passé la dynamique des groupes L’esprit de parti unit les hommes entre eux par l’intérêt d’une haine commune, mais non par l’estime ou l’attrait du cœur; il anéantit les affections qui existent dans l’âme, pour y substituer des liens formés seulement par les rapports d’opinion.

11 Crime ce besoin d’enivrement, cette férocité convulsive, cette rage intérieure l’opinion publique et l’estime d’eux-mêmes chez Robespierre une agitation constante accompagnée des mouvements convulsifs des mains et de la tête la passion du crime = un pont archaïque un retour dans une barbarie et la négation de toute raison D’ailleurs, un caractère particulier aux grands coupables, c’est de ne point s’avouer à eux-mêmes le malheur qu’ils éprouvent, l’orgueil le leur défend; mais cette illusion, ou plutôt cette gêne intérieure, ne diminue rien de leurs souffrances, car la pire des douleurs est celle qui ne peut se reposer sur elle-même.

12 Les sentiments intermédiaires
l’amitié, la tendresse filiale, paternelle et conjugale et la religion la morale religieuse Les meilleures qualités de l’âme, la générosité, la sensibilité, loin de faire cesser tous les combats intérieurs, peuvent, dans la lutte des passions, opposer l’une à l’autre des affections d’une égale force; mais la religion donne pour guide un code où, dans toutes les circonstances, ce qu’on doit faire est résolu par une loi. une utilité souveraine dans les situations désespérées

13 Éviter les excès Les esprits ardents n’ont que trop de penchant à croire que le jugement est inutile; et rien ne leur convient mieux que cette espèce de suicide de la raison abdiquant son pouvoir par son dernier acte, et se déclarant inhabile à penser, comme s’il existait en elle quelque chose de supérieur à elle, qui pût décider qu’une autre faculté de l’homme le servira mieux. après les orages des grandes passions La philosophie, dont je crois utile et possible aux âmes passionnées d’adopter les secours, est de la nature la plus relevée. Il faut se placer au-dessus de soi pour se dominer, au-dessus des autres pour n’en rien attendre.

14 La philosophie un tarif de modération
La satisfaction que donne la possession de soi, acquise par la méditation, ne ressemble point aux plaisirs de l’homme personnel; il a besoin des autres, il est exigeant, il souffre impatiemment tout ce qui le blesse, il est dominé par son égoïsme; et si ce sentiment pouvait avoir de l’énergie, il aurait tous les caractères d’une grande passion: mais le bonheur que trouve un philosophe dans la possession de soi, est de tous les sentiments, au contraire, celui qui rend le plus indépendant.

15 L’influence d’Immanuel Kant
Heinrich Heine: la révolution kantienne dans le domaine de la philosophie et la Révolution française dans la vie politique déjà dans un article du Moniteur du 3 janvier 1796 une légende, une infiltration cette nouvelle insistance sur ses inspirations métaphysiques l’homme qui prend conscience de sa liberté intérieure et de son pouvoir créateur la construction de son propre bonheur l’étude et la bienfaisance les circonstances extérieures

16 La seconde partie examiner les gouvernements anciens et modernes
l’influence sur les passions naturelles des hommes Montesquieu: Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence (1734) première section: des raisons qui se sont opposées à la durée et au bonheur des gouvernements seconde section: des raisons qui détournent les hommes énergiques de leurs petites communautés paisibles la nature des constitutions représentatives

17 L’éducation des peuples
Et l’effet du gouvernement n’est pas incertain comme celui de l’éducation particulière, puisque, comme je l’ai déjà dit, les chances du hasard subsistent par rapport au caractère d’un homme, tandis que dans la réunion d’un certain nombre les résultats sont toujours pareils. la vitesse du progrès scientifique et la perfectibilité de la race humaine la splendeur des beaux-arts, des sciences et des lettres avec l’indépendance politique des républiques stimuler l’inventivité du génie et mettre un frein aux passions destructrices Bonaparte: un usurpateur qui opprime l’épanouissement libre du génie

18 Réflexions sur le suicide
en 1813, dédiées à Bernadotte les affections = une fièvre funeste et destructrice, une source de peines et de regrets la ruine économique et le déshonneur malgré les lois de la religion chrétienne et la dignité morale de l’homme formulée par les philosophes chez certaines nations une disposition plus marquée au suicide l’influence du climat Heinrich von Kleist, en 1811, près de Berlin, en compagnie de Henriette Vogel la mélancolie allemande


Télécharger ppt "Les théories littéraires de Madame de Staël"

Présentations similaires


Annonces Google