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CQP ALS Apprentissage.

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1 CQP ALS Apprentissage

2 SOMMAIRE Définition de l’apprentissage
Préambule et théorie : 9h – 10H30 3 étapes Différents mouvements Transfert Les processus dans nos 3 étapes Progrès Gestion de l’ échec Feedback En pratique : 10h30 – 12H Logique de construction d’une séance Les méthodes

3 Définition L’apprentissage :
Acquisition de nouveaux comportements qui résulte de la pratique, de la répétition et de la mémorisation. L’apprentissage résulte d’une confrontation de l’enfant ou de l’adulte à des situations. Celui-ci construit et emmagasine des réponses pour répondre à ces situations. Le rôle de l’éducateur est de mettre en place les conditions de ces apprentissages, il doit en connaitre les mécanismes pour optimiser l’efficacité de son enseignement.

4 Les 3 étapes de l’apprentissage
L’étape Cognitive - Le débutant cherche à se construire un but à atteindre - Il identifie les actions à produire pour réaliser la tâche Entrées Identification du stimulus Cognitif Niveau Exemple : Jeter un stylo à un élève, il aura identifier la trajectoire, et programmer un mouvement. Sportif : Cours de Step, le prof change un mouvement, il identifie le nouveau mouvement, et tente une programmation de réponse. Cette étape est courte, et sa durée dépend de la difficulté de la tâche rencontrée. Sélection de la réponse Programmation de la réponse Sorties réponse

5 Les 3 étapes de l’apprentissage
L’étape Motrice - Le débutant construit une réponse motrice - Stabiliser pour la transformer en un programme moteur efficace se déroulant sans intervention de la conscience Sorties réponse : Cortex Moelle épinière Niveau Moteur Muscles : Mouvements

6 Les 3 étapes de l’apprentissage
L’étape Autonome - Automaticité accrue des mouvements - Réalisation avec une faible attention - Réalisation dans des conditions différentes - L’automatisation accroît l’adaptabilité des athlètes

7 Les différentes types de mouvement
Réflexe Automatique Volontaire initié au niveau de la moelle épinière Régulé au niveau Peu modifiable initié au niveau du cortex Régulé au niveau des structures sous-corticales initié au niveau du cortex Régulé au niveau Modifiable en permanence Reflexe : Test du genou, se bruler Automatique : Conduire en discutant Volontaire : Commandé par la volonté d’agir

8 LE TRANSFERT Le transfert désigne l’effet d’un apprentissage sur un nouvel apprentissage. Les aspects du transfert sont multiples et le sportif ne transfère pas seulement des structures gestuelles mais également des compétences tactiques et psychologiques.

9 Quel Transfert ? Le Transfert d’apprentissage
Structures gestuelles proches Exemple : Mouvement du service de Tennis  Service au volley Exemple : Tâches de pointage  Anticipation visuelle  Tir Mouvement Coordinations visuo-motrices Qualités physiques et psychomotrices Exemple : Batteur groupe musique  Joueur de volley au blocage  Dissociation membre danse Puissance du squat jump Des compétences tactiques Configuration de jeu dans des situations diverses (jeu réel, jeu arrêté ou dans la planification de séquences de jeu lors de l’analyse vidéo d’un futur adversaire) Stratégies de prise et de traitement de l’information Lecture d’une trajectoire d’une balle Sports de glisse : Traitement des informations proprioceptives d’équilibre /déséquilibre,

10 Processus d’apprentissage
sur les 3 étapes

11 Processus : L’étape cognitive
Faciliter l’identification du but à atteindre Exemple : AGEE  Exemple : JSJO  Adapter les contraintes aux ressources des débutants Fournir des indicateurs de réussite identifiable = Facilite la construction d’une réponse motrice. Démonstration L-STEP + 2 Basic Guidage « Suivre la trajectoire des plots jaune, dépasser la ligne rouge. Adapter les BPMs, le choix des chorégraphies…. Adapter les distances, les hauteurs, utilisation d’un rebond suppl… Réussir 2 fois de chaque côté, toucher la corde 10 fois sur un squat Toucher 5 fois le plateau du panier de basket Le rôle de l’éducateur est extrêmement important au cours de cette première étape de l’apprentissage. En effet, il ne faut jamais oublier que tout est nouveau et difficile pour les débutants. L’éducateur ne doit pas fonctionner d’après des modèles prédéterminés mais identifier les difficultés rencontrées par les débutants pour y apporter des solutions adaptées.

12 Processus : L’étape motrice
Sur l’étape cognitive, le débutant a construit une réponse motrice. Notre rôle : Stabiliser cette réponse pour la rendre efficace (Exige du temps, répétition, mémorisation) Nos outils : - Différentes méthodes pédagogiques - Variétés d’exercices - Consigne plus précise - Indicateur de résultat plus précis Peut utiliser la vidéo pour un retour sur l’identification des erreurs

13 Processus : L’étape autonome
Sur l’étape moteur, le débutant a stabilisé une réponse motrice efficace. Notre rôle : Libérer l’attention, accroître l’adaptabilité. Nos outils : - Facteur d’incertitude maximum (habilité ouverte) ex : environnement, stress de mise en situation… - Perfection gestuelle (habilité fermée) Peut utiliser la vidéo pour un retour sur l’identification des erreurs

14 RESUME Processus d’apprentissage
sur les 3 étapes COGNITIF : But à atteindre, réponse motrice à utiliser MOTEUR : Stabiliser cette réponse pour la rendre efficace AUTONOME : Libérer l’attention, accroître l’adaptabilité

15 LE PROGRES L’apprentissage d’une habileté permet d’automatiser les mouvements. Les mouvements deviennent plus rapides, plus fluides, plus précis, mieux coordonnés et s’adaptent aux variations de l’environnement.

16 LE PROGRES L’identification des progrès dus à l’apprentissage :
Amélioration Précision et Vitesse du geste Muscles sollicités à la bonne intensité Mémorisation des commandes motrices = Augmentation de la vitesse et de la précision Amélioration Stabilité et Adaptabilité du geste L’apprentissage favorise la stabilisation et l'adaptation du geste aux variations des conditions environnementales Amélioration Fluidité du geste Coopération neuro-musculaires plus élaborés (Antagonistes se relâchent /Agonistes travaillent) Les mouvements parasites disparaissent LE PROGRES Modification des modes de contrôle du geste Les débutants contrôlent visuellement l'effet de leurs actions Ce contrôle est remplacé par un contrôle intéroceptif. Ce contrôle intéroceptif est moins coûteux sur le plan attentionnel Basket : Bonne force appliqué au lancer, Basket : Panier qui bouge par exemple ou déplacement, Grapewine Fluide, Squat au miroir/squat sans miroir, Ballon/panier/ballon/panier etc… l’expert prend l’info en une fois Modification des prises d’informations visuelle de la situation Le débutant a une prise d'information par tâtonnements Remplacé par des stratégies d’exploration visuelle : il centre son regard sur certains éléments de la situation

17 La gestion de l’échec

18 L’apprentissage résulte d’une suite d’erreurs corrigées
L’apprentissage résulte d’une suite d’erreurs corrigées. Nous devons les identifier et proposer des situations. Sources de l’erreur Causes cognitives Ignorance ou idée fausse du but à atteindre Causes affectives Peur Ennui Emotions Causes motrices Mauvais geste Bon geste mais trop lent… Le mouvement Volontaire: Perception – interprétation consciente – Réponse mentale – réponse motrice ou action Le mouvement Automatique Perception – interprétation inconsciente – réponse motrice ou action

19 Les Feed-Back ou Connaissance du résultat
La connaissance du résultat constitue un élément important dans l’apprentissage Provenant d’une personne, d’un outil (capteur, fc, …) Doit être fréquente. Effet motivant si positive Les feed-back ou la connaissance du résultat: La connaissance du résultat constitue un élément important dans l’apprentissage. Sans cette connaissance des résultats, les sportif ne peuvent apprendre un geste dans la mesure où l’acquisition d’une habileté motrice nécessite une comparaison entre un résultat désiré et un résultat obtenu. L’efficacité des processus d’apprentissages et des procédures d’enseignement dépend donc, dans une large mesure, de la qualité et de la pertinence de cette connaissance des résultats. Connaissance intrinsèque du résultat: La connaissance est dite intrinsèque lorsqu’elle est le produit même de l’activité du sujet. Les sportifs disposent d’un certains nombre de procédures d’auto-évaluation pour apprécier l’efficacité de leur réalisation. Connaissance extrinsèque du résultat: Elle set dite extrinsèque lorsqu’elle provient d’une personne ou d’un outil (capteur…) extérieur à l’action. Dans les premiers instants de l’apprentissage, les informations relatives à la connaissance extrinsèque du résultat doivent être fréquentes. La connaissance extrinsèque du résultat (si elle est positive) possède un effet motivant.

20 Faisons donc un Feedback avant la pause 

21 LOGIQUE DE CONSTRUCTION DE LA SEANCE
JEU Évaluation Évolution de ces situations Observation de comportement Mise en place de situations pédagogiques Définir un objectif

22 D’APPRENTISSAGE 1h30 Mise en situation
LES METHODES D’APPRENTISSAGE 1h30 Mise en situation

23 METHODE ANALYTIQUE et DIRECTIVE
Relation autoritaire basée sur les modèles techniques Découpage  en programme méthodique. (gestes, combinaisons). Les conduites sont stéréotypées. L ’élève est une boite vide qui doit emmagasiner et appliquer les acquis de base. Du simple au complexe. Du particulier au général Il y a passivité de l’élève, il se démotive L ’éducateur est le maître, dirige seul les séances Le jeu est une récompense. PRATIQUE : 5 minutes de réflexion en binôme pour proposer une situation de méthode directive. Modèles techniques : Exemple AGEE : Position de fente, découpage du sol à 45° vers la position debout, découpage chorégraphique…

24 METHODE GLOBALE et NON DIRECTIVE
Relation de « laisser-faire » basée sur le jeu. Apprentissage naturel par imitation. Le jeu est le seul outil. Existences de potentialités au contact du milieu. L’élève découvre tout à ce contact. L ’enseignement est centré totalement sur l’élève L ’éducateur est organisateur PRATIQUE : 5 minutes de réflexion en binôme pour proposer une situation de méthode globale. Suivi d’une deuxième situation en fonction de la découverte de l’élève et du résultat qui était attendu. Laissez faire basée sur le jeu. Exemple JSJO : Je met en place un jeux à l’ultimate. Dans un couloir très large, un défenseur au milieu, deux passeurs de chaque côté. Ils doivent se faire une passe sans être intercepter. Ensuite, je réduis le couloir à la largeur de la personne. Je recherche à ce que les passeurs trouvent qu’il faut faire un tir puissant en hauteur avec retour sur l’autre passeur. Exemple AGEE : Méthode très peu utilisée en AGEE.

25 METHODE CONSTRUCTIVISTE ou INTERACTIVE
Mise en situation de recherche L ’élève est considéré comme en recherche de signification, de sens. Il se construit et construit son schéma corporel. L’éducateur implique l’élève afin de le motiver. L’élève est au cœur de l’action. Un jeu de question s’instaure entre l’élève et l’éducateur. L ’éducateur est un médiateur PRATIQUE : 5 minutes de réflexion en binôme pour proposer une situation de méthode interactive. Un jeu de question doit s’instaurer Mise en situation de recherche, question/réponse. Exemple JSJO : Je propose de trouver le placement des mains pour réaliser une parfaite passe au rugby flag, et demande des propositions/réflexions. Exemple AGEE : Je propose de trouver comment réaliser un squat jump le plus haut possible. Quels muscles sont impliquées, poids du corp à quel endroit ? Etc…

26 LES MOYENS D’INTERVENTION DE L’EDUCATEUR

27 Les exercices La construction d’ exercices doit respecter certaines règles: Permettre d’atteindre l’objectif. L’exercice doit être réalisable par l’athlète donc adapter à son niveau. La complexification et la simplification des exercices permettra d’adapter le niveau et le type de difficulté aux possibilités de l’athlète pour sa progressions. Adapter des exercices en fonction des caractéristiques de la situation « environnement, du temps, de l’état de fatigue de l’athlète ». Les exercices ne doivent pas être rigides mais au contraire évolutifs avec une progression pédagogique. L’évaluation de la réalisation des exercices Les exercices: L’entraîneur conçoit et met en place des exercices afin de permettre l’apprentissage de techniques te de tactiques spécifiques. La construction de ces exercices respecte certaines règles. 1 Construire des exercices qui permettent d’atteindre l’objectif 2 l’exercice doit être réalisable par l’athlète donc adapter sinon problème de motivation 3 grâce à la complexification et la simplification des exercices l’entraîneur adaptera le niveau et le type de difficulté aux possibilités de l’athlète pour sa progressions 4 l’adaptation des exercices aux caractéristiques de la situation « environnement, le temps, l état de fatigue de l’athlète 5 les exercices ne doivent pas être rigides mais au contraire évolutifs avec une progression pédagogique. 6 l’évaluation de la réalisation des exercices Un bon exercice est un exercice adapté aux possibilités des athlètes et qui les mobilise de façon optimum. Il est construit en fonction des objectifs à atteindre et évolue en fonction des progrès des athlètes.

28 Les consignes Les consignes aident à la réalisation de l’action des athlètes. Celles-ci pour être efficace doivent respecter plusieurs principes: Concises et brèves Claires et précises Simples et compréhensives Peu nombreuses Porter sur les éléments essentiels Les consignes doivent être données Avant, Pendant, Après. Les consignes: Elles constituent un moyen important d’intervention de l’entraîneur, celles-ci prennent plusieurs formes. Elles portent sur l’organisation de l’exercice et informent sur le but à atteindre et sur les moyens à mettre en œuvre pour y parvenir. Elles doivent être claires, concises et porter des éléments essentiels.

29 La démonstration La démonstration est souvent utilisée pour faciliter la compréhension des athlètes et leur donner une image du but à atteindre. La démonstration permet de visualiser un geste ou une tâche à reproduire. Une bonne démonstration est souvent plus opérante que des consignes trop complexes et mal formulées. En revanche, une démonstration de piètre qualité entraîne une image fausse du but à atteindre et oriente l’action dans une mauvaise direction. Les démonstrations: La démonstration est souvent utilisée pour facilité la compréhension des athlètes et leur donner une image du but à atteindre. Une bonne démonstration est souvent plus opérante que des consignes trop complexes et mal formulées. En revanche il existe des limites de la démonstration, une démonstration de piètre qualité entraîne une image fausse du but à atteindre et oriente l’action dans une mauvaise direction.

30 Le guidage Ce moyen d’intervention consiste à guider l’action des athlètes. Le guidage physique: L’entraîneur guide physiquement l’action de l’athlète qui n’est plus maître de son action Le guidage par aménagement du milieu: Ce guidage est le fait d’un aménagement matériel particulier qui limite les possibilités d’action du sportif. Cette forme de guidage oriente les mouvements de l’athlètes sans les contraindre totalement. Le guidage verbal: L’athlète est entièrement maître de l’exécution de ses actions. Le guidage: Ce moyen d’intervention consiste à guider l’action des athlètes. Ce guidage se distingue des consignes dans la mesure où l’éducateur sportif ne se contente pas de fournir des indications sur le but à atteindre et sur les moyens à mettre en œuvre mais il oriente l’activité des sportifs vers une forme d’action très précise durant le déroulement même du mouvement. Le guidage physique: L’entraîneur guide physiquement l’action de l’athlète, cette forme est extrêmement contraignante dans la mesure où l’athlète n’est plus maître de l’exécution et du contrôle de son action. Le guidage par aménagement du milieu: L’entraîneur peut mettre en place des exercices qui orientent l’activité des athlètes de façon importante. Ce guidage est le fait d’un aménagement matériel particulier qui limite les possibilités d’action du sportif. Cette forme de guidage oriente les mouvements de l’athlètes sans les contraindre totalement. Le guidage verbal: L’entraîneur guide verbalement l’athlète au cours de son action. Ce guidage est plus souple que le guidage physique dans la mesure où l’athlète est entièrement maître de l’exécution de ses actions. Intérêts et limites du guidage: Le guidage augmente l’efficacité de l’enseignement, le sportif reproduit plus rapidement le geste à apprendre. Cependant, le guidage peut nuire à la rétention de ce geste, lorsque le guidage est supprimé, on constate une baisse de la performance. Donc le gain observé n’ est que temporaire. Le guidage facilite la compréhension et la perception du mouvement à réaliser pour les débutants. Le guidage ne doit cependant pas être employé trop longtemps sous peine de rendre les sportifs passifs et dépendants de ce guidage. Il est judicieux d’alterner des réalisations avec guidage et des réalisation sans guidage.


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