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Développement Durable et Entreprise

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Présentation au sujet: "Développement Durable et Entreprise"— Transcription de la présentation:

1 Développement Durable et Entreprise
"Face au monde qui change, il vaut mieux penser le changement que changer le pansement" Francis Blanche

2 Un exemple : JJ & DD Mon activité de consultant aurait pu être exercée
Société (unipersonelle, sarl, sas, …) En portage J’ai choisi l’Economie Sociale et Solidaire « L’économie au service de l’homme » Salariés = actionnaires majoritaires 1 personne = 1 voix Coopaname L’une des 60 Coopératives d’Activités et d’Emploi en France L’une des 1700 SCOP en France Créée en 2004, 170 entrepreneurs via 5 structures

3 Un contexte de défiance
Le grand public ne fait plus confiance aux grandes entreprises (ni à l’Etat d’ailleurs) Scandales financiers (Enron, Parmala, Société Générale) Licenciements boursiers dans des entreprises qui font des profits Golden parachute dans des entreprises qui font des pertes Crise morale (Pdt de la Banque Mondiale) Moins d’un Français sur deux dit faire confiance aux grandes entreprises qu'elles soient publiques françaises ou internationales (Baromètre Confiance Edelman 2007) Seulement 5 % des français font confiance aux entreprises pour protéger l’Environnement (vs 54 % pour les ONG – Etude TNS avril 2006) Les résultats de la neuvième édition du Baromètre Confiance Edelman révèlent que les institutions les plus crédibles aux yeux des Français sont les ONG et les associations. Avec un vainqueur toute catégorie : les associations de défense des consommateurs qui bénéficient de la confiance de 83% de Français et de 82% des leaders d'opinion. « En revanche, le désamour des Français vis-à-vis des entreprises se confirme sur l'ensemble de la population. Moins d’un Français sur deux dit faire confiance aux grandes entreprises qu'elles soient publiques françaises ou internationales  », complète Nicolas Bouvier, Vice Président d’Edelman France. Une exceptions notable, les PME qui jouissent tant au global que sur les leaders d'opinion, d'un capital confiance élevé (67% des Français et 79% des leaders d'opinion).

4 Responsabilité Soci(ét)ale des Entreprises (CSR)
Demande d’un engagement des entreprises vers une démarche responsable et transparente : la RSE Définition de la Responsabilité sociétale (ISO 26000) « ensemble des actions d’’une organisation pour assumer la responsabilité de l’’impact de ses activités sur la société et l’environnement, pour autant qu’elles soient : cohérentes avec les intérêts de la société et avec le développement durable, fondées sur un comportement éthique, le respect de la loi en vigueur et des instruments intergouvernementaux, et intégrées à ses activités habituelles ».  Autre définition de la RSE « l’intégration par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et à leurs relations avec les parties prenantes. »

5 C'est le processus de prise et d'application des décisions
Bonne Gouvernance C'est le processus de prise et d'application des décisions

6 Une remise en question des systèmes et de la façon d’aborder les problèmes
local CT simple compétition global LT complexe coopération © C. Brodhag, ENSM SE,

7 Les parties prenantes (stakeholders)
Individu ou groupe pouvant affecter ou être affecté, par les stratégies, les actions, les messages (et leurs conséquences), que l’entreprise met en œuvre pour atteindre ses objectifs (source AFNOR)

8 Les parties prenantes (stakeholders)
Individu ou groupe pouvant affecter ou être affecté, par les stratégies, les actions, les messages (et leurs conséquences), que l’entreprise met en œuvre pour atteindre ses objectifs (source AFNOR) Actionnaires Investisseurs Personnel Syndicats Fournisseurs Entreprise Pouvoirs Publics Etat Clients Presse ONG, Associations Société Civile Riverains Etudiants Salariés potentiels Années 80 : le client >> années 90 : l’actionnaire >> années 2000 : le salarié >>

9 Focus Parties prenantes
Presse ONG, Associations Société Civile Riverains Associations de conso, ONG anti pub, ONG environnementales

10 ONG & Associations Environnementales Experts ou poils à gratter ?
Une attitude en fonction du contexte conflit ouvert >> rétablir le dialogue pas de conflit >> développer des partenariats de progrès Des ONG aux cultures variées Opposition / Dialogue Indépendance / Partenariat Des champs d’intervention et de spécialisation Finances / Les Amis de la Terre, Energie / Greenpeace, Biodiversité / WWF, GES / RAC, Pollutions eau / Eau & rivières, Protection de la nature / FNE, Consommation / Agir pour l’environnement, …) Spécifiquement au thème de la Communication et de la Publicité : WWF, CLCV, Agir Ici, Paysages de France, RAP

11 Résister ou Renaître ? Nous sommes aspirés par la complainte d’un monde qui finit (ce qui génère de l’angoisse) … alors qu’il faut l’aider à naître. Les entreprises sont mortelles. Une entreprise qui veut avancer doit faire le diagnostic, accepter les enjeux et trouver des solutions. Les poubelles du monde sont pleines d’entreprises qui ont refusé ou qui n’ont pas anticipé ces r-évolutions Cf Pierre Radanne

12 Exercice Les risques, les contraintes Les opportunités

13 Risques >> Opportunités Le DD : le couteau suisse de l’E
Innovation Avantage concurrentiel Fidélisation Démarche de progrès Démarche Qualité Performance Réputation y compris financière Goodwill Mobilisation interne Prévention des risques Réduction des coûts, rentabilité Risques et contraintes Poids sociétal et pression des parties prenantes Lois et décrets Normes et Certifications Sphère financière Risques industriels Appels d’offres Réputation (dénigrement, boycott,.) Lois et décrets Charte de l’Environnement Directive Seveso Code de l’Environnement (2500 pages) Loi NRE (art 116) Décrets 92 sur les déchets Directives sectorielles européennes Droit du Travail

14 Un contexte d’incitation de la sphère financière
Agences de notation extra-financière (rating) Vigéo (créée par Nicole Notat), "Accountability Rating", … Associations de promotion de la RSE GRI (Global Reporting Initiative) : référentiel d’envergure mondiale en matière de reporting Indices boursiers dédiés SDDJ : Dow Jones DD (>1999) Chartes Internationales Principes d’investissement responsable (PRI) de l’ONU. Principe Equateur de la SFI (Société financière internationale) Pressions des Associations Guide « Environnement, comment choisir ma banque » Une initiative des Amis de la Terre / CLCV qui mesure les impacts indirects sur l’environnement des politiques de financement et investissements des banques Cyber-action BNP-Paribas / Belene (Bulgarie) Principes pour l’investissement responsable En tant qu’investisseurs institutionnels, nous avons le devoir d’agir au mieux des intérêts à long terme de nos bénéficiaires. Dans ce rôle fiduciaire, nous estimons que les questions environnementales, sociales et de gouvernance d’entreprise (ESG) peuvent influer sur la performance des portefeuilles d’investissement (à des degrés divers selon les entreprises, les secteurs, les régions, les classes d’actifs et le moment). Nous sommes en outre convaincus que l’application de ces Principes pourra mettre les investisseurs mieux en phase avec les grands objectifs de la société. Principe Equateur Les établissements financiers signataires s’engagent à ne fournir des prêts (à tous les projets supérieurs à 10 millions de dollars ) qu’aux projets qui se conforment à 9 principes : Principe 1 : Revue et catégorisation Les projets pour lesquels un financement est sollicité sont classés selon leur sensibilité aux questions environnementales et sociales selon les critères de criblage de la Société financière internationale, (International Finance Corporation, IFC). Principe 2 : Évaluation sociale et environnementale Pour chaque projet classé dans la catégorie A ou la catégorie B, l'emprunteur a conduit processus d'évaluation sociale et environnementale. L'évaluation doit également proposer la réduction et la gestion mesures appropriées. Principe 3 : Normes sociales et environnementales applicables Le processus d'évaluation doit viser la conformité aux critères de durabilité sociale et environnementale de la SFI et aux lois et règlements des pays. Principe 4 : Plan d'action et système de gestion Un plan d’action doit décrire et hiérarchiser les actions requises pour mettre en application les mesures de réduction et de surveillance nécessaires pour contrôler les impacts et les risques identifiés dans l'évaluation. Les emprunteurs établiront ou maintiendront un système de gestion sociale et environnementale Principe 5 : Consultation et divulgation des informations Pour des projets avec des impacts défavorables significatifs sur les communautés affectées, le processus assurera leur consultation en amont et facilitera leur participation. Principe 6 : Mécanisme de recours Il permet à l'emprunteur de recevoir le plaintes et faciliter la résolution des conflits avec des individus ou des groupes affectés par le projet Principe 7 : Revue indépendante Un expert social ou environnemental indépendant passera en revue l’évaluation, le plan d’action et la documentation du processus de consultation afin d’évaluer leur conformité avec les Principes d'Equateur. Principe 8 : Engagements Incorporation des engagements liés à conformité. Principe 9 : Vérification indépendante Principe 10 : Rapportage des organismes financeurs signataire des principes. Chaque EPFI organisme signataire des principes d'équateur publie un rapport au moins annuel ses procédures et expérience de la mise en œuvre des principes d'équateur, tenant compte des considérations appropriées de confidentialité.

15 Des investissements réalisés selon des critères
L’Investissement Socialement Responsable (ISR) Socially Responsible Investment (SRI) Des investissements réalisés selon des critères Sociaux / Environnementaux / Ethiques Genèse : puritanisme américain (Quakers, « pionniers funds » 1928) 3 types d’investissements Par exclusion (ex : jeu, armement, alcool, …) Par choix (ex : des activités «propres», «vertes», …) Par intervention dans la gestion de l’entreprise Représente 10 % des actifs au USA contre seulement 2 % en France

16 Passer au DD coûte cher Parce qu’on ne paye pas aujourd’hui le coût des conséquences écologiques de certains produits Raisonner Investissements + Exploitation Raisonner Long Terme Exemple de la lampe basse conso Coûte 3 fois plus cher Consomme 5 fois moins Dure 10 fois plus longtemps Donc coûte moins cher

17 Méthode Diagnostic (Inventaire des aspects et impacts associés) Mesure
Système de Management Environnemental Plan d’actions Outils Organisation dédiée Valeurs, codes de conduite volontaires, … Partenariats Certifications Communication interne puis externe Mesure et feedback

18 Codes de conduite volontaires
Chartes « Earth Guest » (la Terre nous accueille, nous accueillons le monde) - Accor , Charte « Ethic » remise aux collaborateurs - Loréal, Danone Way, Areva Way, principe de conduite des Affaires - Nestlé, Charte de la filière Evénementiel - Anaé, … Pacte Mondial (Global Compact) Sur une idée de Kofi Anan en 1999, initiative volontaire d’entreprises responsables qui se sont fixées une charte de 10 points à respecter.

19 Pacte Mondial (Global Compact)
Droits de l'homme 1. Les entreprises sont invitées à promouvoir et à respecter la protection du droit international relatif aux droits de l'homme dans leur sphère d'influence, 2. et à veiller à ce que leurs propres compagnies ne se rendent pas complices de violations des droits de l'homme.  Normes du travail 3. Les entreprises sont invitées à respecter la liberté d'association et à reconnaître le droit de négociation collective, 4. l'élimination de toutes les formes de travail forcé ou obligatoire, 5. l'abolition effective du travail des enfants, 6. et l'élimination de la discrimination en matière d'emploi et de profession.  Environnement 7. Les entreprises sont invitées à appliquer l'approche de précaution face aux problèmes touchant l'environnement, 8. à entreprendre des initiatives tendant à promouvoir une plus grande responsabilité en matière d'environnement, 9. et à favoriser la mise au point et la diffusion de technologies respectueuses de l'environnement.  Lutte contre la corruption Les entreprises sont invitées à agir contre la corruption sous toutes ses formes, y compris l'extorsion de fonds et les pots-de-vin.

20 Certifications Iso 9001 (qualité) Iso 14001 (environnement)
QSE (qualité, sécurité, environnement) A venir ISO Sociétal et SD (Guide pour la prise en compte des enjeux DD dans l’Entreprise)

21 L’éco-responsabilité au quotidien
La pédagogie par l’action >>> des symboles faciles à mettre en place au quotidien Plan de déplacements Entreprises co-voiturage, parking à vélos ex : Google offre un vélo à tous ses employés Ecrans plats + économiseurs d’énergie Fontaine à eau sur le réseau, vaisselle durable Vidéo-conférence et e-learning vs réunions/voyages Politique papier (papier recyclé, rect-verso, …)

22 Des Fournisseurs au diapason
Traiteur Bio ou issu de l’ESS (ex : Ethique et Toques) Coursier à vélo (ex : Urban Cycle, la Petite Reine) Opérateur tél responsable (ex : Equitel) Banque Coopérative (ex : Crédit Coopératif) Fournisseur d’énergie Vert (ex : Enercoop) Logiciels libres, hébergeur (ex : Ouvaton, Linux, ) Imprimeur (ex : Imprim’vert) Entreprise de nettoyage (utilisant des produits biodégradables Gestionnaires de déchets (ex : Elise pour le papier)

23 Caisse d’Epargne Le programme Bénéfices Futur
Engagements sur le marketing responsable l'étiquetage éthique de tous ses produits et services indiquant les risques financiers, l'intensité carbone ou encore les critères sociaux et environnementaux liés à leur conception. Lutte contre le changement climatique Engagement de réduire ses émissions carbone de 3% par an et à réaliser des bilans carbone sur tous ses produits ainsi que sur les activités qu'il finance. Développement de l‘investissement socialement responsable Approfondissement du rôle de banquier solidaire.

24 La Caisse d'Epargne La méthode Des objectifs datés et chiffrés fixés
Un suivi précis des actions et une publicité des résultats De nouveaux produits "responsables" Association à la démarche de plusieurs associations Association avec Les Amis de la terre, Testé pour vous, l'Ademe et le WWF qui lui permettront d'orienter ses choix méthodologiques et donneront un avis critique.

25 La plateforme internet Bénéfices Futur

26 Communication et Développement Durable

27 Communication et DD 3 portes d’entrée
Communication responsable (qui respecte les valeurs et piliers du DD) Interne : la communication comme outil de sensibilisation et de déploiement de la politique DD Externe : la communication de la politique DD et des bonnes pratiques de l’entreprise

28 La Communication Responsable

29 Une défiance et des attentes
50 ans de communication basée sur l’émotion plutôt que sur la raison Une défiance envers la publicité et la communication Crise de sens (No Logo) Méfiance par rapport au discours Trop de messages Inexactitude des informations Mensonges par omissions Mouvements Anti-pubs Des attentes Une communication plus humaine, plus respectueuse de l’individu et de son environnement Une information loyale, pédagogique et citoyenne

30

31 Une communication partagée
Il est fini le temps de la communication « propriétaire » de l’Entreprise 26 % de l’information portant sur les 20 premières marques mondiales est générée par les consommateurs (20 % par les marques)  >> Communication partagée, émanant de : Société civile, associations Citoyens actifs, consommateurs engagés, « advocates » Notamment via le web.2 : forums, blogs (plus de 50 millions de blogs dans le monde, 6 millions en France …) >> « De la société de consommation à la société de participation »

32 Com Corporate vs Com Produit
« Les produits et services d’une entreprise constituent son meilleur vecteur de communication corporate » 81% pour un Français 71% pour un Américain 69% pour un Anglais Euro RSCG 2007 Corporate Social Responsibility Report « La communication des entreprises est passée (en quelques années) de la promotion de la puissance de ses produits ou services à la diffusion des valeurs que ceux-ci se doivent d'incorporer » Baromètre UDA 2007

33 La Communication Responsable selon
« La communication responsable est une communication qui évalue et pilote de façon responsable les conséquences environ-nementales, sociales et sociétales des moyens qu’elle met en oeuvre et des messages qu’elle élabore. Elle privilégie les moyens éco-conçus, n’utilise les arguments écologiques que lorsque cela se justifie et refuse la promotion de comportements qui impacteront négativement sur la qualité de notre environnement et de nos relations sociales. »

34 La triple responsabilité de la communication responsable
L’Émetteur (l’entreprise) Préalable Politique RSE Eco-responsabilité (fonctionnement interne) Le Support (le matériel, la forme, l’action) Minimisation des impacts environnementaux L’éco-conception des actions Le Message (l’immatériel, le fond) Sincérité, loyauté, transparence, éthique Respect de la cible et des valeurs sociétales transmises Participation et dialogue

35 Les 7 piliers de la communication responsable selon
1. Donner l’exemple 2. Revenir à la “vérité produit” 3. Savoir dire non (ou “oui, si…”) 4. Ré-humaniser les cibles de communication 5. Eco-innover dans les moyens et supports de communication 6. S’ouvrir sur de nouveaux partenariats 7. Contribuer à l’implication citoyenne

36 5 principes Le faire puis le dire (mais aussi le faire si on a dit qu’on va le faire) Moins de déclaration, plus de démonstration La preuve vs l’intention Une éthique des outils (adéquation forme/fond) Pollution visuelle et mentale, pas de spam (permission marketing), protection des données, … Une information objective Le retour de la « réclame » ? De la bonne foi Un dialogue avec le consommateur Forum, n° vert, débat, relation humaine directe, implication dans l’environnement Education au DD Cf Econovateur


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