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Étudiants pharmacie 4ème année Année

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Présentation au sujet: "Étudiants pharmacie 4ème année Année"— Transcription de la présentation:

1 Étudiants pharmacie 4ème année Année 2009-2010
NEPHROLOGIE Étudiants pharmacie 4ème année Année

2 INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE

3 DEFINITION Altération progressive et définitive de la fonction rénale par destruction du parenchyme rénal, se traduisant par une diminution du débit de filtration glomérulaire Formule de Cockroft : Clearance créatinine = [(140-âge) x poids] / (créatininémie x 0,96 F ou 0,814 H) < 100 ml/min/1,73m² En pratique, créatininémie élevée > 6 mois

4 PHYSIOPATHOLOGIE Réduction néphronique
compensation de la réduction néphronique aux stades initiaux par les néphrons indemnes  augmentation délétère de la pression intra-glomérulaire avec glomérulosclérose

5 Troubles de l’homéostasie
Mécanismes Conséquences Accumulation des déchets azotés Augmentation urée et créatinine sanguines + hyperuricémie Diminution de l’excrétion urinaire de NH4+ et accumulation d’acides organiques Acidose métabolique Diminution de l’élimination rénale de K+ (+ acidose métabolique) Hyperkaliémie Diminution de filtration glomérulaire Hyperphosphorémie Troubles hormonaux Déficit en 1 α hydroxylase  diminution de 1-25 (OH)2 vit. D3 Hypocalcémie  hyperparathyroïdie secondaire et ostéomalacie Déficit en EPO Anémie centrale

6 DIAGNOSTIC Affirmer le caractère chronique de l’insuffisance rénale
Taille des reins diminuée Anémie Hypocalcémie / hyperphosphorémie Ostéodystrophie rénale

7 DIAGNOSTIC Clinique Altération de l’état général
Troubles hydro-électrolytiques Polyurie et nycturie Hyperkaliémie Acidose métabolique Rétention sodée Hyperuricémie

8 DIAGNOSTIC Troubles phosphocalciques et ostéo-articulaires
= ostéodystrophie rénale Hypocalcémie / hyperphosphorémie Ostéomalacie par déficit en vitamine D Hyperparathyroïdie secondaire Calcifications cutanées, péri-articulaires, vasculaires Amylose chez le dialysé chronique

9 DIAGNOSTIC Troubles cardiovasculaires HTA
Athérosclérose avec médiacalcose IVG hypertensive, ischémique, valvulaire Péricardite urémique Troubles du rythme Troubles digestifs Anorexie, nausées / vomissements Hémorragie digestive

10 DIAGNOSTIC Troubles hématologiques
Anémie normocytaire, normochrome, arégénérative Anomalies plaquettaires Déficit immunitaire Troubles neurologiques Polynévrite sensitivo-motrice des membres Troubles neurologiques centraux: encéphalopathie urémique

11 DIAGNOSTIC Troubles endocriniens Retard de croissance
Hypertriglycéridémie Intolérance aux glucides Troubles de la libido, hyperprolactinémie Dénutrition protidique Troubles cutanés Prurit Pigmentation grise

12 ETIOLOGIES Fréquence Etiologies Atteinte glomérulaire 35%
Maladie de Berger (10%) Diabète (15%) (cf) Néphropathies tubulo-interstitielles 20% Pyélonéphrites chroniques Toxiques: lithium, cisplatine, CDDP Néphrocalcinose Hyperuricémie Néphropathies vasculaires 15% Néphroangiosclérose Microangiopathies thrombotiques Vascularites Sténose artères rénales Néphropathies héréditaires Polykystose rénale Indéterminée

13 TRAITEMENT Traitement étiologique
Traitement symptomatique conservateur Traitement des facteurs aggravants Obstacle sur les voies urinaires Infection urinaire Éviction des médicaments néphrotoxiques Hypoperfusion rénale HTA

14 TRAITEMENT Traitement des symptômes
Restriction protidique < 0,8g/kg/jour dès que Cl < 60 ml/min Hyperkaliémie, acidose Restriction sodée 2-4g/j à adapter Anémie: supplémentation Fe, B9, EPO Ostéodystrophie rénale: carbonate de Ca, vitamine D Traitement hypouricémiant

15 TRAITEMENT Traitement de suppléance Indications:
Cl créatinine < 10 ml/min Hyperkaliémie, acidose ou rétention hydrosodée mal contrôlées Troubles digestifs Péricardite ou polynévrite urémique

16 TRAITEMENT 2 méthodes: Épuration extra-rénale
Hémodialyse avec fistule artérioveineuse, 2 à 3 séances/semaine (8-12h/semaine) Dialyse péritonéale à travers la membrane péritonéale Transplantation rénale

17 INSUFFISANCE RENALE AIGUE

18 DEFINITION Altération aiguë de la fonction rénale, se traduisant par une diminution, voire une interruption complète du débit de filtration glomérulaire = Clearance de la créatinine < 100 ml/min/1,73m² En pratique, élévation de la créatinine par diminution d’excrétion rénale

19 DIAGNOSTIC Affirmer le caractère aigu de l’IR
Fonction rénale antérieure normale Absence d’atrophie rénale à l’imagerie Absence d’anémie / hypocalcémie-hyperphosphorémie

20 DIAGNOSTIC Conséquences métaboliques Cliniques
Oligoanurie < 500 ml/jour Hyperhydratation extra-cellulaire: œdèmes, HTA, OAP, prise de poids Hyperhydratation intra-cellulaire: nausées/vomissements, troubles de la conscience Troubles cardiaques (hyperkaliémie, acidose) Hémorragie digestive Péricardite urémique

21 DIAGNOSTIC Biologiques Hyperkaliémie Hyponatrémie de dilution
Acidose métabolique Élévation de l’urée

22 DIAGNOSTIC Éliminer une IRA obstructive = IRA post-rénale (30%)
Obstacle bilatéral ou unilatéral sur rein unique: Lithiase urinaire Tumeur urothéliale Sténose urétérale (BK, RT) Tumeur pelvienne, adénome ou cancer prostatique Fibrose rétropéritonéale  Échographie rénale EN URGENCE ET SYSTEMATIQUE: dilatation des cavités pyélocalicielles

23 DIAGNOSTIC Éliminer une IRA fonctionnelle = IRA pré-rénale (40%)
Hypoperfusion rénale: État de choc Déshydratation extra-cellulaire Hypovolémie (insuffisance cardiaque, syndrome néphrotique…) Médicaments: AINS, IEC, diurétiques

24 DIAGNOSTIC IRA rénales (30%) Structure touchée Étiologies Glomérule
GNRP Tubules  nécroses tubulaires aiguës (NTA) Choc Médicaments: aminosides, PDC, AINS, cisplatine Rhabdomyolyse Hémolyse intra-vasculaire Interstitium  néphropathies interstitielles aiguës (NIA) Pyélonéphrite aiguë Immuno-allergiques: β-lactamines, AINS, sulfamides Immunologiques: sarcoïdose… Métaboliques: hyperuricémie Vaisseaux Occlusion artères rénales Thrombose veines rénales Embols de cholestérol Microangiopathies thrombotiques

25 DIAGNOSTIC Marqueurs urinaires / sanguins U/P urée (mmol/l) < 10
U/P créat (mmol/l) < 20 Natriurèse > 40 mmol/l Na/K > 1 = insuffisance rénale organique  Ponction-biopsie rénale

26 EVOLUTION-TRAITEMENT
Mortalité 40% Si évolution favorable, récupération rénale quasi-constante (5% IRC) Traitement symptomatique Non invasif Hyperkaliémie Acidose HIC + HEC Prévention infections +++ Adaptation posologique

27 EVOLUTION-TRAITEMENT
Invasif: Epuration extra-rénale = hémodialyse Indications: Hyperkaliémie > 6,5 mmol/l, troubles cardiaques OAP résistant aux diurétiques (anurie) Urémie > 35 mmol/l Troubles métaboliques majeurs (hyponatrémie, acidose)

28 EVOLUTION-TRAITEMENT
Traitement étiologique IRA pré-rénale: expansion volémique IRA post-rénale: levée de l’obstacle en urgence sondage vésical, KT sus-pubien, néphrostomie percutanée IRA rénale: selon l’étiologie

29 EN RESUME Devant une insuffisance rénale
L’apparition aigue, la taille normale des reins, l’absence d’anémie et d’anomalies du calcium orientent vers une IRA Les ATCD, la taille diminuée des reins, l’anémie et l’hypocalcémie orientent vers une IRC Une échographie rénale doit être réalisée en urgence pour éliminer un obstacle rénal qui doit être alors drainé en urgence La cause peut être pré-rénale, rénale ou post-rénale.

30 OEDEMES DES MEMBRES INFERIEURS

31 DEFINITION Augmentation de volume des membres inférieurs, blancs, mous et prenant le godet A différencier d’un œdème localisé qui doit faire rechercher une cause locale mécanique ou inflammatoire (œdème rouge et chaud). Par exemple phlébite ou obstruction lymphatique !

32 CLINIQUE 1- Poser le diagnostic clinique des œdèmes
Œdèmes blancs, mous prenant le godet, déclives, non inflammatoires et indolores Peuvent siéger dans les lombes ou les paupières au matin (déclives) puis descendre dans les jambes dans la journée. Tout patient présentant des OMI doit avoir une bandelette urinaire : fait partie de l’examen clinique et permet immédiatement de savoir s’il existe une protéinurie et de la quantifier : de + à La bandelette doit être complétée par la quantification de la protéinurie sur les urines des 24h

33 CLINIQUE 2- Apprécier le retentissement clinique
Les œdèmes s’accompagnent d’une prise de poids qui doit être quantifiée  PESER LE MALADE A CHAQUE CONSULTATION Si les œdèmes sont importants, ils peuvent entraîner des troubles trophiques avec au maximum des ulcères Apprécier le retentissement cardio-respiratoire : => parfois associés à des épanchements (épanchement pleural, ascite, épanchement péricardique). On parle d’anasarque quand il existe un épanchement dans toutes les séreuses: Epanchement pleural Œdème du poumon Epanchement péricardique

34 ETIOLOGIES Causes rénales : Protéinurie :
Les OMI sont dus à la baisse de la pression oncotique due à l’hypoalbuminémie et à la rétention hydrosodée associée On distingue : - Le syndrome néphrotique : protéinurie > 3g/24h + hypoprotidémie < 60 g/l + hypoalbuminémie < 30g/l Le Sd néphrotique peut être pur (protéinurie sélective c.à.d. constituée à plus de 90% d’albumine) ou impur s’il s’accompagne d’une hématurie microscopique, d’une HTA ou d’une insuffisance rénale ou que la protéinurie n’est pas sélective La cause la plus fréquente de Sd néphrotique est le syndrome néphrotique à lésions glomérulaires minimes

35 ETIOLOGIES - Le syndrome néphritique : association d’OMI, d’HTA, de protéinurie, d’une hématurie et parfois d’une insuffisance rénale. Le plus souvent d’apparition aigue. Cause la plus classique: glomérulonéphrite aigue post-streptococcique, devenue rare depuis l’utilisation systématique des antibiotiques pour le traitement des angines bactériennes. Cependant, le Sd néphritique peut être retrouvé dans toute glomérulonéphrite. Rétention hydro sodée majeure Une rétention hydrosodée majeure sans ou avec peu de protéinurie peut être aussi à l’origine d’OMI. Il s’agit le plus souvent d’une insuffisance rénale chronique avancée, le plus souvent en l’absence ou à l’arrêt des diurétiques.

36 ETIOLOGIES Causes non rénales
Insuffisance cardiaque droite ou globale (cf sémio cardio) Insufisance hépatique (cf sémio hépato-gastro) Insuffisance veineuse Cause la plus fréquente, notamment chez la femme. Œdèmes bilatéraux, blancs, mous, prenant le godet; associés à une lourdeur voire des douleurs des membres inférieurs Les OMI sont en rapport avec une élévation de la pression hydrostatique par stase veineuse Ne pas oublier de rechercher une phlébite associée: mollet chaud, douloureux, perte du ballant du mollet

37 ETIOLOGIES Compression lymphatique
Les OMI sont dus à la compression le plus souvent dans le petit bassin des vaisseaux lymphatiques entrainant une gène au retour lymphatique et donc une stase avec élévation de la pression. L’examen doit rechercher la cause de la compression, en particulier une néoplasie du petit bassin.

38 ETIOLOGIES Causes médicamenteuses : certains médicaments peuvent entrainer des OMI avec ou sans rétention hydrosodée vasodilatateurs (Népressol) méthyldopa (Aldomet), clonidine (Catapressan) inhibiteurs calciques (Adalate, Tildiem) captopril (Lopril) D-pénicillamine sels d'or (syndrome néphrotique par glomérulonéphrite extramembraneuse) anti-inflammatoires non stéroïdiens, corticoïdes

39 EN RESUME Tout malade se présentant avec des OMI bilatéraux, blancs, mous, prenant le godet, doivent avoir une bandelette urinaire en consultation. L’urgence doit être appréciée par l’existence d’épanchements associés ou d’un œdème du poumon. Les causes rénales sont les protéinuries de grande abondance, et la rétention hydrosodée majeure Les autres causes sont : - l’insuffisance cardiaque - l’insuffisance hépatique - l’insuffisance veineuse - la compression lymphatique

40 ANOMALIES DU SEDIMENT URINAIRE

41 GENERALITES Bandelette urinaire :
Une anomalie du sédiment urinaire peut être retrouvée à la bandelette urinaire (BU) réalisée de façon systématique (médecine scolaire ou du travail) ou devant un signe clinique d’orientation (OMI, HTA…). La BU doit être confirmée et précisée par une analyse des urines des 24h ou sur échantillon Bandelette urinaire : Méthode semi-quantitative pour l’analyse des urines : protéinurie, hématurie, leucocyturie, pH urinaire Attention : La BU peut donner des faux positifs pour la protéinurie si le pH est > 7 La BU ne détecte que l’albumine, pas les autres protéines, donc peut sous-estimer une protéinurie non sélective et ne détecte pas les chaines légères et les immunoglobulines

42 GENERALITES Recueil des urines des 24h :
Utile pour quantifier une protéinurie ou réaliser un ionogramme urinaire pour estimer les apports en particulier sodés d’un patient Les premières urines du matin doivent être jetées, elles représentent en effet les urines excrétées par le rein au cours de la nuit. Toutes les urines suivantes sont collectées dans un bocal propre, jusqu’aux urines du lendemain matin. Recueil d’un échantillon urinaire : Utile pour quantifier une hématurie ou réaliser un ECBU Après nettoyage du méat urinaire à l’aide d’un antiseptique et d’une compresse, le patient doit recueillir les urines de milieu de jet dans un bocal stérile. L’analyse doit être réalisée le plus rapidement possible et l’échantillon doit être gardé au frais jusqu’à l’analyse.

43 HEMATURIE Confirmer l’hématurie
Une hématurie est définie par la présence de sang dans les urines de façon visible (hématurie macroscopique) ou invisible (hématurie microscopique). Confirmer l’hématurie L’hématurie peut être détectée à la BU mais doit être systématiquement contrôlée et quantifiée par un examen des urines fraîches, et si possible à 2 reprises (obligatoirement à 2 reprises s’il s’agit de valeurs faibles ou limites). Elle doit être exprimée en débit (hématies par minutes ou compte d’Addis). La valeur normale est < 8000 hématies/min.

44 HEMATURIE Attention : Fausses hématuries macroscopiques :
Une coloration rouge des urines peut avoir lieu après la prise de certains médicaments (Rifampicine®, Flagyl®) (ne pas oublier de prévenir les patients) ou de certains aliments (betteraves). Il n’y a bien sûr pas de globules rouges à l’analyse d’urines Faux positifs : après sondage ou fibroscopie urinaire femmes pendant la période menstruelle (vérifier en dehors de la période menstruelle) présence d'hémoglobine, de myoglobine, d'eau de Javel La BU ne donne jamais de faux négatifs pour l’hématurie. Diagnostic différentiel  Urétrorragie = saignement par l’urètre mais qui survient en dehors des mictions

45 HEMATURIE 2 - Analyser l’hématurie Abondance :
macroscopique : visible à l’œil nu et > 1 million d’hématies/min microscopique : 8000 à hématies/min L’abondance micro ou macroscopique ne permet en aucun cas d’orienter l’étiologie de l’hématurie

46 HEMATURIE Mode de survenue :
initiale : début de miction puis disparaît en fin de miction. Signe une lésion prostatique, cervicale ou urétrale postérieure (l’urètre antérieur donnant des urétrorragies donc en dehors des mictions) terminale : en fin de miction. Signe une lésion vésicale totale : tout au long de la miction. Signe une lésion rénale ou de l’arbre urinaire de plus grand abondance Cette localisation est mieux précisée par l'épreuve des 3 verres : le patient urine en répartissant successivement la miction dans 3 récipients. La présence de sang principalement dans le 1er récipient signe une hématurie initiale, dans le 3ème une hématurie terminale ou dans les 3 une hématurie totale.

47 HEMATURIE Caractérisation de l’hématurie
cylindres hématiques : signe une origine glomérulaire caillots : écarte une origine glomérulaire et signe l’origine des voies excrétrices Signes associés : douleurs : oriente vers une lithiase, une tumeur ou une nécrose papillaire fièvre : oriente vers une infection urinaire facteurs de risque, ATCD : le tabagisme oriente vers une tumeur, le diabète ou la drépanocytose vers une nécrose papillaire…

48 HEMATURIE En résumé : Devant une hématurie : Confirmer et quantifier l’hématurie, rechercher des cylindres et/ ou des caillots Rechercher les signes associés cliniques ou biologiques Pratiquer un ECBU à la recherche d’une infection urinaire S’il existe des cylindres : PBR Sinon, discuter en fonction des signes d’accompagnement : Scanner (+/- uroscanner), UIV et/ou endoscopie

49 LEUCOCYTURIE Une leucocyturie est définie par la présence de leucocytes dans les urines. Pathologique au dessus de 5000 à leucocytes/ml. A différencier d’une pyurie : présence de leucocytes altérés dans les urines. Une leucocyturie peut être découverte sur une BU ou un examen urinaire faits de façon systématique ou pour une autre cause, ou à l’occasion de signes cliniques comme une brûlure urinaire, une fièvre, des urines troubles, une colique néphrétique…

50 LEUCOCYTURIE Confirmer et analyser la leucocyturie
S’assurer qu’il ne s’agit pas d’une contamination au moment du prélèvement. L’Examen Cytobactériologique des Urines (ECBU) : Numération des hématies, des leucocytes et des germes dans les urines. Confirme et quantifie la leucocyturie, précise son caractère isolé ou associé à une bactériurie et/ou une hématurie. Rechercher le diagnostic Le diagnostic sera orienté par l’ECBU

51 LEUCOCYTURIE Leucocyturie > 104/ml ; Bactériurie > 105/ml = INFECTION URINAIRE Le germe sera précisé et un antibiogramme sera systématiquement réalisé permettant d’ajuster l’antibiothérapie pas de fièvre : cystite. Très fréquent chez la femme. fièvre : pyélonéphrite chez la femme, prostatite chez l’homme. Doit être traitée de façon systématique par une ATBthérapie adaptée et en cas de récidive faire rechercher une cause favorisante (reflux vésico-urétéral, tumeur, lithiase…)

52 LEUCOCYTURIE Leucocyturie > 104/ml ; Bactériurie < 105/ml
Infection urinaire haute ou basse décapitée par un traitement antibiotique avant l’ECBU Tuberculose urinaire : répéter les prélèvements et rechercher spécifiquement le Bacille de Koch Réaction inflammatoire due à une tumeur rénale ou des voies excrétrices Leucocyturie < 104/ml ; Bactériurie > 105/ml Infection urinaire débutante, souillure => répéter les prélèvements

53 LEUCOCYTURIE En résumé
Devant une leucocyturie, l’examen indispensable est l’ECBU - Une leucocyturie associée à une bactériurie témoigne d’une infection urinaire - Une leucocyturie sans germe évoque une infection décapitée ou une tuberculose urinaire

54 PROTEINURIE Physiopathologie
Deux obstacles au passage des protéines dans les urines: ** la barrière glomérulaire Elle agit comme un filtre constitué de dedans en dehors par les cellules endothéliales, la MB glomérulaire et les cellules épithéliales ou podocytes Les facteurs influençant la filtration glomérulaire sont: ° le diamètre des protéines: seules sont filtrées les protéines de PM < Da ° la charge électrique des podocytes: négative, repousse les protéines anioniques dans le plasma ° le coefficient de diffusion de la paroi ** la réabsorption tubulaire des protéines filtrées (95 % par les cellules tubulaires proximales)

55 PROTEINURIE Sécrétion tubulaire normale:
= mucoprotéine (protéine de Tamm-Horsfall) participant à la structure des cylindres hyalins Protéinurie physiologique: 50 à 100 mg par jour = 30% albumine et 70 % protéines de petit calibre

56 PROTEINURIE Mécanismes d’apparition d’une protéinurie pathologique:
° altération de la barrière glomérulaire organique: néphropathies glomérulaires aigues ou chroniques fonctionnelle: altération de la charge électrique de la paroi glomérulaire (néphrose lipoïdique appelée néphropathie à lésions glomérulaires minimes) altération hémodynamique : insuffisance cardiaque, protéinurie orthostatique

57 PROTEINURIE ° altération de la réabsorption tubulaire des protéines
organique: néphropathies tubulaires interstitielles aigues ou chroniques fonctionnelles: par saturation des fonctions tubulaires de réabsorption: myélome, rhabdomyolyse, hémolyse intravasculaire

58 PROTEINURIE Diagnostic
définie par la présence de protéines dans les urines, normalement < 150 mg/24h (protéinurie physiologique) Confirmer et analyser la protéinurie La BU permet un dépistage de la protéinurie mais ne détecte que l’albumine, pas les chaines légères, ni les immunoglobulines. C’est une méthode semi-quantitative (de + à ++++) qui doit, en cas de positivité, être confirmée par une protéinurie des 24h FP: urines alcalines, temps de contact trop long, contamination par le détergent du récipient, péremption Rem: la positivité à + peut rendre compte simplement d’une protéinurie physiologique

59 PROTEINURIE Le dosage pondéral des protéines se fait sur les urines des 24h (g/24h). Il permet le dosage de toutes les protéines, de façon quantitative. Rem: l’existence d’une hématurie ou une pyurie importante peut gêner l’interprétation d’une protéinurie modérée (< 2 g/24h)

60 PROTEINURIE L’électrophorèse des protéines permet une étude qualitative de la protéinurie et de distinguer: Les protéinuries sélectives : constituées de plus de 80% d’albumine. Signent en général une atteinte glomérulaire Les protéinuries non sélectives : contenant de l’albumine (moins de 80%) et d’autres immunoglobulines. Signent le plus souvent une atteinte tubulaire ou une protéinurie de surcharge.

61 PROTEINURIE Rechercher la cause
L’abondance et le type de protéines excrétées va orienter le diagnostic de la lésion rénale. Dans la plupart des cas, une PBR sera nécessaire pour affiner le diagnostic

62 PROTEINURIE Cas particuliers
Micro-albuminurie : protéinurie des 24h < 300mg/24h et composée d’au moins 40% d’albumine. Sert de marqueur précoce à la néphropathie diabétique et doit donc être recherchée dans le suivi de tout patient diabétique avec ou sans insuffisance rénale. Egalement considérée comme un témoin de risque vasculaire chez les patients ayant plusieurs FDR cardiovasculaires Une microalbuminurie ou une albuminurie sélective chez un diabétique doit être complétée par un examen du fond d’œil (FO) qui confirme la néphropathie diabétique mais pas par une PBR sauf si le FO est négatif.

63 PROTEINURIE Protéinuries intermittentes : généralement de faible abondance et toujours isolées (pas d’hématurie, d’insuffisance rénale ou d’HTA) Protéinuries d’effort Protéinuries orthostatiques, disparaissent à la position allongée. Essentiellement chez les adolescents, et disparaît après la puberté. Protéinuries transitoires des fièvres importantes, des hyperprotidémies importantes ou de l’insuffisance cardiaque.

64 PROTEINURIE Bilan Examens de débrouillage
Protéinurie des 24H: 3 examens successifs; abondance, permanence ECBU, HLM, EPU NFS, VS, glycémie, protidémie, urée, créatinine Examens de 2e intention EPP IEPU Recherche de protéinurie orthostatique Échographie rénale, UIV PBR

65 PROTEINURIE Étiologies Protéinuries glomérulaires Syndrome néphrotique
Autres glomérulopathies Protéinuries tubulaires Néphropathies tubulo-interstitielles Myélome Protéinuries vasculaires Néphroangiosclérose maligne / HTA + SHU Néphroangiosclérose bénigne / HTA

66 PROTEINURIE Protéinurie orthostatique
2ème enfance ou adolescence, disparition 20 ans Isolée, constatée uniquement en orthostatisme 1er échantillon normal, 2ème échantillon prot < 1g Protéinurie permanente isolée En clinostatisme comme orthostatisme sans HTA, hématurie, insuffisance rénale…

67 PROTEINURIE Protéinurie sur anomalie de la voie excrétrice
Malformations congénitales Polykystose rénale Autres Infection urinaire État fébrile Insuffisance cardiaque Effort intensif

68 PROTEINURIE En résumé : Devant une protéinurie :
- Confirmer et caractériser la protéinurie par un dosage pondéral et une électrophorèse des protéines urinaires - Une protéinurie sélective oriente vers une cause glomérulaire - Une protéinurie non sélective peut être due à une lésion glomérulaire, vasculaire, tubulaire ou interstitielle - La recherche diagnostique d’une protéinurie nécessite le plus souvent une PBR (sauf sd néphrotique pur de l’enfant, protéinurie associée à un diabète, IR avancée, ou contre-indication à la PBR)

69 SYNDROME NEPHROTIQUE

70 DEFINITION Association: Protéinurie des 24h > 3g
Hypoprotidémie < 60 g/l Hypoalbuminémie < 30 g/l

71 PHYSIOPATHOLOGIE Quelque soit la glomérulopathie causale:
Fuite urinaire d’albumine  hypoalbuminémie  baisse pression oncotique + modification gradient de P oncotique transcapillaire  passage d’eau vers le secteur interstitiel Diminution du volume circulant efficace Rétention hydrosodée par réabsorption de Na dans le tubule rénal  syndrome œdémateux

72 PHYSIOPATHOLOGIE Conséquences sur nutrition et métabolisme
Carence azotée Retard de croissance (enfant) par diminution IGF-1 sérique + GH / anorexie / corticothérapie Hyperlipémie par augmentation de synthèse hépatique des lipoprotéines Diminution vitamine D (forme liée aux protéines) Déficits multiples Zn, TBG, T3, transferrine

73 PHYSIOPATHOLOGIE Infections Hypercoagulabilité
Par hypogammaglobulinémie secondaire à la fuite urinaire des gammaglobulines pleuropneumopathies, méningites… Hypercoagulabilité Par perte urinaire de AT et plasminogène + déficit en prot C/S + anomalies des fonctions plaquettaires associées à une hyperagrégabilité  thromboses artérielles ou veineuses, EP

74 CLINIQUE Syndrome œdémateux ++++ Prise de poids Œdèmes superficiels
Épanchement des séreuses Oligurie

75 EXAMENS COMPLEMENTAIRES DIAGNOSTIQUES ET ETIOLOGIQUES
Urinaires Ionogramme: Na U faible + K U élevé par hyperaldostéronisme 2nd Protéinurie/24h - permanente - > 3g/24h - EPU: sélective ou non HLM ou compte d’Addis: recherche hématurie microscopique > /min

76 EXAMENS COMPLEMENTAIRES DIAGNOSTIQUES ET ETIOLOGIQUES
Sanguins IUC, protidémie, BL, calcémie, VS, EPP  hypoprotidémie < 60 g/l hypoalbuminémie < 30 g/l élévation des alpha-2 + béta-globulines, du fibrinogène, chute des gamma-globulines élévation cholestérol (HDL + LDL) et TG élévation VS hypocalcémie par déficit en vit. D ± insuffisance rénale organique ou fonctionnelle

77 EXAMENS COMPLEMENTAIRES DIAGNOSTIQUES ET ETIOLOGIQUES
Examens à visée étiologique CH50, C3, C4 FAN, LWR Sérologies VHB, VHC, VIH, hémocultures Ponction Biopsie rénale . systématique chez l’adulte sauf diagnostic certain (diabète) . enfant plus rarement: < 1 an ou > 12 ans, SN impur, corticodépendance/résistance

78 EXAMENS COMPLEMENTAIRES DIAGNOSTIQUES ET ETIOLOGIQUES
SN pur: protéinurie sélective + absence HTA / hématurie / insuffisance rénale organique = atteinte fonctionnelle MBG: néphrose lipoïdique SN impur: association d’une protéinurie non sélective et/ou HTA et/ou hématurie et/ou insuffisance rénale organique

79 ETIOLOGIES Étiologie Pronostic
GN à lésions glomérulaires minimes = néphrose lipoïdique idiopathique 95% AINS / Hodgkin Enfant: 30% favorable, 60% rechutes ou corticodépendance, 10% corticorésistance Adulte < enfant Hyalinose segmentaire et focale idiopathique reflux vésico-urétéral, VIH, héroïne, réduction néphronique, lithium Évolution fréquente vers IRC Récidive fréquente après transplantation

80 ETIOLOGIES Étiologie Pronostic Glomérulonéphrite extra-membraneuse
Idiopathique 50% K côlon, poumon Infections: VHB, VHC, VIH, syphilis, schistosomiase, filariose Maladies de système: LED, PR, GS, sarcoïdose Médicaments: sels d’or, D-pénicillamine, captopril, AINS, lithium Évolution imprévisible: rémission spontanée à IRC (30%) Amylose AA: PR, Crohn BK, DDB, infection profonde K: rein, Hodgkin AL: dysglobulinémies Sévère: IRC Diabète

81 TRAITEMENT Symptomatique Repos au lit Régime désodé 2 g/j
Restriction hydrique si hyponatrémie Diurétiques thiazidiques, anse de Henlé, spironolactone avec prudence Perfusion d’albumine si hypovolémie, oligo-anurie Prévention thrombo-embolique Si SN prolongé: régime hyperprotidique traitement hypolipémiant vitamine D

82 TRAITEMENT Étiologique: néphrose lipoïdique
Corticothérapie à fortes doses 1 à 2 mg/kg/j Immunosupresseurs: cyclophosphamide, chlorambucil, ciclosporine si corticodépendance Traitement des complications Antibiothérapie si infections Perfusions d’albumine si collapsus Anticoagulation efficace (héparine puis AVK) si thrombose Gammaglobulines (enfant) si hypogammaglobulinémie importante


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