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GLOSSAIRE ORTHOPTIE DEFINTIONS…

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1 GLOSSAIRE ORTHOPTIE DEFINTIONS…
DPC DYS RMC VIENNE- Karine Raffin-Keller- Orthoptiste - Vienne

2 1- La vision binoculaire
DPC DYS RMC VIENNE- Karine Raffin-Keller- Orthoptiste - Vienne

3 1- La vision binoculaire
Au niveau binoculaire, chaque élément rétinien d’un œil partage avec un élément rétinien de l’autre œil une direction visuelle subjective identique, plus fréquemment appelé points rétiniens correspondants. Ainsi les deux fovéas de l’œil droit et de l’œil gauche localisent en face, la rétine nasale œil droit et la rétine temporale œil gauche localise à droite et inversement la rétine temporale œil droit et la rétine nasale œil gauche localise à gauche. DPC DYS RMC VIENNE- Karine Raffin-Keller- Orthoptiste - Vienne

4 2 - Les mouvements oculaires
Les mouvements de version : Ils se caractérisent par le déplacement conjugué des deux yeux dans la même direction et avec la même vitesse. Ces mouvements de version permettent deux actions essentielles de la motricité oculaire : la poursuite et les saccades. La poursuite correspond à un mouvement continu, lisse et régulier. Il s’agit d’un déplacement oculomoteur lent ne dépassant pas la vitesse de 50°/seconde. Il permet la conservation de la fixation fovéolaire sur une cible mobile. Les saccades, mouvements rapides de version apparaissent au-delà d’une vitesse de déplacement de 50°/seconde et peuvent atteindre jusqu’à 700°/secondes. Elles permettent la prise de fixation d’un objet suite à la stimulation de la rétine périphérique par cet objet. L’ensemble des mouvements de versions peut s’effectuer dans une trajectoire horizontale, verticale ou oblique. DPC DYS RMC VIENNE- Karine Raffin-Keller- Orthoptiste - Vienne

5 2 - Les mouvements oculaires
Les mouvements de vergence : Ils se caractérisent par le déplacement disjoint des deux yeux dans des directions opposés. Leur vitesse est inférieure à 30°/seconde. Selon la classification de Maddox, les vergences se décomposent en plusieurs composantes : Les vergences toniques : elles correspondent au tonus musculaire de base permettant le maintien des deux yeux en relative orthophorie en état de on fixation. Les vergences accommodatives : déclenchée par l’accommodation en l’état de fixation. En effet, la nécessité de voir net un objet qui se rapproche va entrainer la convergence oculaire lié avec l’accommodation. Les vergences fusionnelles : Il s’agit d’un ajustement musculaire dans le but de maintenir une fixation bifovéolaire. Elles permettent également la compensation d’une position de repos anormale. Les troubles de la régulation des vergences sont à l’origine de certains troubles de l’oculomotricité tels que l’insuffisance de convergence ou les strabismes intermittents. DPC DYS RMC VIENNE- Karine Raffin-Keller- Orthoptiste - Vienne

6 3- Les troubles sensori-moteurs
 L’hétérophorie : Il s’agit d’un déséquilibre latent n’apparaissant qu’à la dissociation. La déviation est maintenue latente grâce au phénomène de fusion permettant une restitution sensorielle et motrice. C’est une anomalie de la position de repos. Il existe différent type d’hétérophorie : l’esophorie correspond à l’apparition d’une déviation en convergence. l’exophorie correspond à la dissociation des axes visuels en divergence. l’hyperphorie et l’hypophorie caractérisé par une déviation latente verticale. l’excylophorie ou l’incyclophorie caractérisé par un mouvement de torsion lors de la décompensation. Les hétérophories sont très fréquentes mais ce qui importe le plus est la capacité de compensation de celle-ci. En effet, une insuffisance des possibilités de compensation de l’hétérophorie est responsable de trouble sensori-moteur accompagné de signes fonctionnels divers (maux, de tête, douleurs, oculaires, larmoiement, vision trouble, diplopie intermittente). DPC DYS RMC VIENNE- Karine Raffin-Keller- Orthoptiste - Vienne

7 3- Les troubles sensori-moteurs
L’insuffisance de convergence : Il s’agit d’un trouble de fonction qui se caractérise par une limitation de l’amplitude de fusion en convergence. Elle peut-être pure mais se retrouve plus fréquemment associée à une hétérophorie. Chiffres physio= Convergence Prés 35-40Dp Et de loin 25/30 Dp DPC DYS RMC VIENNE- Karine Raffin-Keller- Orthoptiste - Vienne

8 3- Les troubles sensori-moteurs
Le strabisme : Il s’agit d’une déviation des axes visuels responsable d’une désorganisation binoculaire. Comme dans les hétérophories, il existe différents types de strabisme selon la direction de la déviation : esotropie en convergence, exotropie en divergence, hypotropie et hypertropie pour une déviation verticale et excyclotropie et incyclotropie pour les torsions. Ce qui nous intéresse plus particulièrement au niveau sensori-moteur est l’existence possible ou non d’un lien bi-oculaire. Le strabisme intermittent se décrit comme une déviation des axes visuels avec possibilité de contrôle et donc possibilité de restitution de l’état sensori-moteur. Le strabisme constant correspond à une rupture totale du lien binoculaire. S’en suit alors différents processus de réorganisation afin d’éviter la diplopie, soit la neutralisation, soit une réorganisation structurelle. DPC DYS RMC VIENNE- Karine Raffin-Keller- Orthoptiste - Vienne

9 4- Les fonctions neuro-visuelles
Les fonctions neurovisuelles sont des fonctions complexes du traitement du stimulus visuel. Le point d’entrée de ce stimulus étant l’œil, une intégrité complète de celui-ci est nécessaire pour qu’une analyse correcte soit réalisée au niveau cortical. Ainsi la programmation des fonctions visuo- attentionelles, de la coordination motrice, des gnosies visuelles et de la localisation spatiale pourront être mise en œuvre. DPC DYS RMC VIENNE- Karine Raffin-Keller- Orthoptiste - Vienne

10 4- Les fonctions neuro-visuelles
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11 5- L’approche visuo-attentionnelle
Une information auquel on ne prête pas attention ne peut faire l’objet d’aucun traitement conscient. L’attention visuelle est donc spécifique c’est à dire qu’elle peut évoluer et se développer indépendamment d’autres formes d’attention. L’attention visuelle repose sur des réseaux de neurones particuliers qui supposent entre autres l’intégrité des régions occipitales, pariétales et frontales. Dans notre pratique nous testons le plus souvent le balayage visuel. Ce balayage visuel permet de recueillir l’information dans l’environnement. Il se traduit par l’action d’explorer l’environnement du regard et faire une recherche visuelle afin d’être en mesure d’interpréter la scène visuelle. Afin que le balayage soit efficace, il doit se faire de façon organisée et systématique. C’est aussi la capacité à filtrer visuellement l’environnement pour y trouver des stimuli pertinents et ignorer ceux non pertinents DPC DYS RMC VIENNE- Karine Raffin-Keller- Orthoptiste - Vienne

12 5- L’approche visuo-attentionnelle
L’enfant utilise régulièrement le balayage visuel dans son quotidien (pour écrire, lire, jouer). Le balayage est une habileté importante au bon développement de l’enfant, que ce soit afin de réagir adéquatement envers son environnement ou lorsque vient le temps d’intégrer l’activité de lecture. Les stratégies de balayage s’améliorent avec l’expérience et les stimulations de l’environnement.[] Le développement des fonctions visuelles s’établit par un processus hiérarchique qui se construit une à la suite de l’autre. Par exemple, la reconnaissance des formes ne peut être accomplie sans que le balayage visuel soit établi. Les fonctions primaires à la base des fonctions visuelles sont : le contrôle oculomoteur, le champ visuel et l’acuité visuelle. Les autres fonctions se succèdent selon l’ordre suivant : l’attention visuelle, le balayage visuel, la reconnaissance des formes, la mémoire visuelle et la cognition visuelle[] Le balayage visuel dépend entre autres de l’attention visuelle. Le balayage nécessite des saccades oculaires et de l’attention visuelle. Des stratégies sont utilisées pour un balayage organisé et l'orthoptiste assiste la personne aux exercices de balayage visuel afin d’augmenter l’efficacité de l’exploration visuelle. L’objectif de ces exercices est de développer les habiletés à rechercher l’information importante et pertinente dans l’environnement[]. Notons que ces exercices ne fonctionnent que si l’attention globale est intacte et que le problème concerne une restriction de champs visuels. On peut augmenter la complexité de l’entraînement par l’ajout de stimuli, un changement de grosseur du stimulus, l’élimination d’indice visuel (tel qu’un quadrillage) ou indice sonore DPC DYS RMC VIENNE- Karine Raffin-Keller- Orthoptiste - Vienne

13 6- L’approche motrice La prise initiale d’information lors de la lecture et sous l’entière dépendance des mouvements oculomoteurs. En effet, la recherche visuelle n’est autre qu’un enchainement de fixation et de saccade permettant d’accéder au traitement de l’information visuelle. Des enregistrements chez l’adulte lors de l’activité de lecture ont permis de mettre en évidence les différentes caractéristiques des mouvements oculaires dans cette tâche. L’activité de lecture est dépourvue de mouvement de poursuite. Il s’agit en réalité d’un enchainement de saccades et de fixation. DPC DYS RMC VIENNE- Karine Raffin-Keller- Orthoptiste - Vienne

14 6- L’approche motrice Les saccades
Les saccades ont pour but d’amener le stimulus visuel sur la zone fovéale. Elles sont régit par deux facteurs principaux : - Les voies ascendantes liées à la stimulation de la rétine périphérique par les stimuli suivants. On note une prise d’information préférentielle du côté de la progression de la lecture (droite pour les écritures se lisant de gauche à droite et inversement pour les écritures telles que l’hébreu). Ce processus de favorisation ce met en place au cours des premières années d’apprentissage. - Les voies descendantes liées au processus de compréhension. Il permettra d’adapter la rapidité et la distance des saccades en fonction de la difficulté du texte. Lors de la lecture on note la présence de trois types de saccades : les saccades de progression, les saccades de régression et les saccades de retour à la ligne. DPC DYS RMC VIENNE- Karine Raffin-Keller- Orthoptiste - Vienne

15 6- L’approche motrice la fixation
Entre chaque saccade, un mouvement de prise de fixation fovéolaire va permettre l’analyse visuelle du stimulus. La durée de la fixation est elle aussi variable selon les différentes caractéristiques du texte tel que la complexité, la longueur des mots… Lors de la fixation, plusieurs lettres vont être traitées simultanément. Le nombre de lettres perçue en une seule fixation est appelé empan visuel. L’empan visuel est le nombre de caractère que l’œil voit en une fixation (autrement dit en moyenne 12 lettres). Plus il est important, plus la vitesse de lecture sera grande. Au-delà de cette zone, on n’identifie plus les lettres. Dehaenne, dans les « Neurones de la lecture » dit même que c’est l’empan visuel qui détermine notre vitesse de lecture ; plus il est important, plus on est lecteur rapide. L’empan visuel n’est pas extensible. Les très bons lecteurs lisent autour de 400 mots à la minute. C’est le maximum. DPC DYS RMC VIENNE- Karine Raffin-Keller- Orthoptiste - Vienne

16 Quelques définitions de l’examen orthoptique
mesure de l’acuité visuelle : l’acuité visuelle est mesurée à l’aide d’une échelle d’optotypes lettres. L’acuité visuelle est testée en vision de loin à 5m en binoculaire et en monoculaire puis en vision de près à 33 cm avec le test de Parinaud. L’acuité visuelle est testée avec la correction optique s’il y en a une. - examen sous écran : il consiste à détecter une déviation et étudier la position des axes visuels en situation de dissociation. On utilise un écran opaque ou translucide. Le test consiste à occlure un œil puis à le découvrir en laissant les deux yeux libres avant de pratiquer l’occlusion de l’autre œil en demandant à l’enfant de fixer un point en vision de loin et un point en vision de prés. Ce test permet de diagnostiquer ou non la présence d’une phorie. DPC DYS RMC VIENNE- Karine Raffin-Keller- Orthoptiste - Vienne

17 Quelques définitions de l’examen orthoptique
- examen à la baguette de Maddox : ce test permet de mesurer la phorie de l’enfant. - examen de la motricité oculaire : ce test permet d’identifier un déficit oculomoteur et de localiser la lésion. L’étude de la motilité oculaire commence par l’étude de la fixation oculaire avant l’évaluation de l’intégrité des mouvements conjugués des deux globes. Nous étudierons en particulier les versions car elles explorent la capacité des deux globes à se déplacer de manière synchrone et symétrique. DPC DYS RMC VIENNE- Karine Raffin-Keller- Orthoptiste - Vienne

18 Quelques définitions de l’examen orthoptique
Une mesure des vergences aux prismes : pour cela nous utilisons les barres de prismes de Berens. Elles se présentent comme une série de prismes de force croissante accolés les uns aux autres. Les prismes sont orientés base verticale, leur action est donc horizontale. Les prismes nous servent à mesurer l’amplitude de fusion du sujet, c’est à dire sa capacité à faire travailler les deux yeux ensemble. - Un test de relief : ce test permet d’estimer le troisième degré de la vision binoculaire. Nous utilisons le test de TNO qui comporte sept planches à regarder à 40 cm en face des yeux de l’enfant avec des lunettes rouge-vert. Les trois premières planches permettent d’évaluer rapidement si la vision stéréoscopique est présente. Trois planches permettent une mesure quantitative de la vision du relief. Il y a aussi une planche permettant la mise en évidence de l’absence de celle-ci. DPC DYS RMC VIENNE- Karine Raffin-Keller- Orthoptiste - Vienne

19 Qqs définitions de l’examen orthoptique
examen au synoptophore : Le synoptophore est un appareil qui se compose de deux parties symétriques mobiles chacune autour d’un axe vertical qui permet de tester également la fusion. Le test est composé de deux images qui se superposent. Une image est vue par un œil et l’autre par l’autre œil. Pour étudier l’amplitude de fusion on augmente doucement l’angle formé par le bras de l’appareil et on demande au sujet de garder une seule image complète. Ce test permet également de tester les capacités fusionnelles du sujet DPC DYS RMC VIENNE- Karine Raffin-Keller- Orthoptiste - Vienne

20 Qqs définitions du bilan « neuro visuel »
Evaluation sensori-motrice : - La fixation : on demande à l’enfant de fixer une cible de petite taille afin de ne solliciter que sa vision centrale. De la qualité de la fixation dépendent entre autres la qualité du maintien de la cible sur la fovéa et par voie de conséquence de la poursuite. - La poursuite : on demande à l’enfant de suivre une cible dans tous ses déplacements (horizontal, vertical, oblique). On observera si la poursuite est lisse ou non avec des pertes de fixations ainsi que les mouvements de tête associés. - Les saccades : deux cibles sont présentées à l’enfant de part et d’autre de notre visage d’abord dans le plan horizontal, puis dans le plan vertical et enfin oblique. Nous demanderons à notre ordre de fixer alternativement l’une puis l’autre des cibles. - La recherche de l’œil directeur et de la main graphique DPC DYS RMC VIENNE- Karine Raffin-Keller- Orthoptiste - Vienne

21 Qqs définitions du bilan « neuro visuel »
Evaluation Visio-attentionnelle : - Les tests de barrages organisés et désorganisés : nous utilisons comme test de barrage structuré le test des H et comme test de barrage déstructuré le test des cloches. Ces tests permettent d’évaluer la capacité de l’enfant à mettre en œuvre son potentiel opto-moteur et sensoriel dans les activités courantes. On teste donc la stratégie d’analyse. - La vitesse de lecture : nous relevons la vitesse de lecture à 1 min. On observera la présence de fautes à droite au milieu ou à gauche de la ligne, la qualité du retour à la ligne, la présence de sauts ainsi que le manque d’endurance. - La vitesse de copie : on demande à l’enfant de copier un texte présenté face à lui. On observera l’utilisation de l’espace, la tenue de crayon, les oublis, la qualité des retours visuels et du repérage. DPC DYS RMC VIENNE- Karine Raffin-Keller- Orthoptiste - Vienne


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