La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

A CTEURS DE LA SOCIÉTÉ CIVILE Séance 4 Matteo Cavallaro.

Présentations similaires


Présentation au sujet: "A CTEURS DE LA SOCIÉTÉ CIVILE Séance 4 Matteo Cavallaro."— Transcription de la présentation:

1 A CTEURS DE LA SOCIÉTÉ CIVILE Séance 4 Matteo Cavallaro

2 L’E CONOMIE S OCIALE ET S OLIDAIRE

3 E CONOMIE S OCIALE ET S OLIDAIRE “ The term social and solidarity economy (SSE) is increasingly being used to refer to a broad range of organizations that are distinguished from conventional for-profit enterprise, entrepreneurship and informal economy by two core features. First, they have explicit economic AND social (and often environmental) objectives. Second, they involve varying forms of co- operative, associative and solidarity relations. They include, for example, cooperatives, mutual associations, NGOs engaged in income generating activities, women’s self-help groups, community forestry and other organizations, associations of informal sector workers, social enterprise and fair trade organizations and networks.” (Peter Utting – United Nations Research Institute for Social Development)

4 E CONOMIE S OCIALE ET S OLIDAIRE

5 Le poids en France 10,3 % de l’emploi français (9,7 % des ETP) ETP => équivalent temps lien 13,8 % de l’emploi privé 2,33 millions de salariés 57,9 milliards d’euros de rémunérations brutes 222 800 établissements employeurs

6

7 E CONOMIE S OCIALE ET S OLIDAIRE - A CTEURS Cooperatives Définie par l’ILO comme: « organisations autonomes de personnes unies volontairement pour répondre à leurs besoins économiques, sociaux, culturels et à leurs ambitions à travers une société démocratiquement gérée et conjointement possédée » Sociétés qui suivent la règle « une personne / une voix » dans leur gestion interne (d’où la démocratie). Produit historique du mouvement socialiste, mais est-ce que les coopératives peuvent être considérées comme des entreprises « socialistes »? Etant donné leur caractère plus « entrepreneurial », on s’en occupera beaucoup moins.

8 E CONOMIE S OCIALE ET S OLIDAIRE - A CTEURS Cooperatives 7% des africain est membre d’une ou plus coopératives (2008). Les « banques coopératives » et les coopératives agricoles sont très diffusés. 60% des dépôts bancaires en France se font dans les banques coopératives. 75% des agriculteurs français adhèrent à une coopérative

9 E CONOMIE S OCIALE ET S OLIDAIRE - A CTEURS Associations Selon l’ILO elles sont définies: Par leurs règles (négociées), qui garantissent la réciprocité à travers des formes de contrôle social. Par leurs objectifs: Combler le gap entre autorité et société civile Créer (ou sauvegarder) des liens sociaux Très flexibles et pour cette raison on n’arrive pas à avoir des données très précises au niveau global.

10 E CONOMIE S OCIALE ET S OLIDAIRE - A CTEURS Associations 39.5 millions de travailleurs ETP dans les pays de l’OCDE en 2003. Dont 22 millions salariés. Environ 80% des organisations qui font partie de l’ESS en France ont statut ‘association. Un français sur trois adhère au moins à une association.

11 E CONOMIE S OCIALE ET S OLIDAIRE - A CTEURS Entreprises sociales Selon le pays il s’agit de coopératives sociales ou d’un genre d’entreprise ayant un but social. Elles se distinguent des sociétés « normales » car le profit qu’elles cherchent est un profit « social » qui bénéficie leur communauté ou leur cible. Mutuelles Organisations dont le but est de fournir des services sociaux aux adhérents. Partage du risque. Fondations « Charitable » vs. « Private ». Ex. Compagnia di San Paolo Est-ce qu’elles font vraiment partie de l’ESS?

12 E CONOMIE S OCIALE ET S OLIDAIRE Reconnaissance politique? Il faut toujours se demander si un changement social a achevé une reconnaissance « politique » En France, il y a un Ministre chargé de l’Economie sociale et solidaire. Et il y avait un secrétariat sous Jospin. En Italie il y a eu un Ministre pareil entre 2006/2008. Ici aussi sous un gouvernement de gauche. L’International Labour Organization en reconnait l’importance et a crée une « Académie » qui s’occupe de la recherche sur ce type d’économie. Voilà donc le cadre général, on peut maintenant aller vers l’article..

13 L E PROFIL DU BÉNÉVOLAT FRANÇAIS

14 L E PROFIL DU BÉNÉVOLAT FRANÇAIS – LES ADHÉRENTS EN 2012 Les hommes sont plus souvent adhérents que les femmes (resp. 37 % et 32 %), du fait de leur plus grande représentation dans les associations sportives (resp. 16 % et 11 %) et les syndicats. L'adhésion progresse avec le niveau de vie et le niveau de diplôme, sauf pour les clubs du troisième âge. L'engagement culmine entre 60 et 74 ans : 40 % d'entre eux sont membres d'au moins une association contre 34 % pour l'ensemble de la population Multi-adhérents. Source: Participation à la vie associative, INSEE 2012 Mais ces données couvrent les adhérents …

15 L E PROFIL DU BÉNÉVOLAT FRANÇAIS Ce que l’INSEE nous dit sur les bénévoles d’aujourd’hui: Genre: 58 % des adhérents font du bénévolat, contre seulement 52 % des adhérentes. Profession: parmi les adhérents, ce sont les chômeurs qui s’impliquent le plus dans le bénévolat (67 %) ; viennent ensuite les personnes occupant un emploi (58 %). Source: Vie associative, 16 millions d’adhérents en 2008, INSEE.

16 L E PROFIL DU BÉNÉVOLAT FRANÇAIS Enquête du 2002 reste le meilleur instrument de recherche disponible, même si cela fait déjà 13 ans.. Analyse des résultats menée par Prouteau et Wolff, « Donner son temps: les bénévoles dans la vie associative », Economie et statistique, N°372, 2004, pp. 3-39 Leur objectif: identification des acteurs.

17 L E PROFIL DU BÉNÉVOLAT FRANÇAIS – BÉNÉVOLAT ASSOCIATIF Un bénévolat essentiellement associatif Seulement 17% des bénévoles agissent pour des organismes non associatifs, le plus souvent au niveau locale (action municipale, école..). Prouteau, à cet égard, avait déjà proposé une distinction entre un bénévolat formel (associatif) et informel (tout ce qu’il reste). Contraste avec le monde américain: a-t-on une particularité française?

18 U NE PARTICULARITÉ FRANÇAISE ? Le cadre associatif n’est pas le seul où on retrouve de bénévoles et son poids au sein de l’ESS française est différent du pois aux Etats- Unis. USA: « En tant que pratique organisée, la pratique bénévole n’est pas associée a un type de structure particulier » Groupes informels non déclarés (Grassroots organisations): elles ressemblent aux associations françaises, mais ne sont pas déclarées aux services fiscaux. Bénévolat d’entreprise au sein de « for-profit organization » D’où une vision du bénévolat comme toute activité ne pas rémunérée qui vise à aider les autres.

19 U NE PARTICULARITÉ FRANÇAISE ? Petite parenthèse sur le bénévolat d’entreprise, trois cas en gros: Encouragé (de manière générale, sans pas vraiment dépenser de l’argent) par l’entreprise elle-même (encouragement social/informel). Entreprise détache certains de ses salariés auprès d’associations mais leur verse le salaire. Programmes internes créés par l’entreprise. Et n’oublions pas le bénévolat pour l’Etat => bibliothèque, services sociaux etc. Mais l’article de Prouteau se concentre sur le cas français et donc sur les associations

20 L E PROFIL DU BÉNÉVOLAT FRANÇAIS – ADHÉRENTS / BÉNÉVOLES Pour Prouteau le bénévolat est: « travailler sans être rémunéré ou rendre des services dans le cadre d’une association ou non » Il ne se distingue pas trop de la notion américaine, mais il rajoute le cadre associatif. Distinction à l’intérieur de l’enquête entre: Cotisant: des adhérents qui se limite à correspondre une cotisation. En théorie obligatoire pour tous les adhérents, mais en réalité il y a 20% des adhérents qui déclarent de ne rien payer. Participant ou bénéficiaires: ils participent, même si ce n’est que pour leur bénéfice (ex. des gens qui suivent des cours). Animateur: responsable des activités/d’une activité. Dirigeant/trésorier ou autre élu: responsable de l’organisation/de l’administration.

21 L E PROFIL DU BÉNÉVOLAT FRANÇAIS – BÉNÉVOLAT / ASSOCIATION Deux cercles Bénévolat Association Les deux cercles ne se superposent pas complètement: On a à l’intérieur de l’association des salariés qui ne peuvent pas être considérés comme des bénévoles, au moins à partir d’un certain dégrée de rémunération. On a des cotisant, qui ne participent pas. On peut être bénévoles hors des associations.

22 L E PROFIL DU BÉNÉVOLAT FRANÇAIS – EN CHIFFRES Plus souvent des hommes (55%) et des personnes diplômées (40% à bac ou plus L’influence du niveau de formation initiale sur l’engagement bénévole est attestée en France comme à l’étranger selon Prouteau Le fait d’être propriétaire de son logement augmente probabilité d’engagement bénévole des théories américaines relient cela à la volonté d’améliorer le cadre de vie et à la durée de l’implantation locale Motivation d’ordre économique => mieux le quartiers, plus la valeurs de mon immeuble.

23 L E PROFIL DU BÉNÉVOLAT FRANÇAIS – EN CHIFFRES La présence d’enfants a des effets ambivalents Moins de temps, mais aussi plus d’envie et motivations pour s’engager. Influence de la pratique religieuse augmente la probabilité d’être bénévole Influence « idéologique » Effets de réseau. Ex. Eglise Catholique.

24 L E PROFIL DU BÉNÉVOLAT FRANÇAIS - PCS Influence de la socialisation familiale : impact de l’engagement passé des parents sur celui des enquêtés, impact plus fort des pères que des mères. Dernier point sur la PCS (professions et catégories socioprofessionnelles): « Toutes choses égales par ailleurs, les ouvriers et les professions indépendantes non agricoles se distinguent par une propension à s’engager plus faible que celles des employés, des professions intermédiaires et des cadres supérieurs, mais surtout sensiblement inférieure à celle des agriculteurs. »

25 L E PROFIL DU BÉNÉVOLAT FRANÇAIS - TEMPS Temps consacré au bénévolat, chez les bénévoles : en moyenne 2.5h par semaine, fortes disparités : 2/3 des bénévoles consacrent au maximum une heure par semaine à leur activité bénévole, tandis que 11% des bénévoles y consacrent plus de 6h. « le bénévolat est, dans la majorité des cas, un bénévolat occasionnel » Problème sociologique: qui est-ce qu’on va étudier donc?

26 L E PROFIL DU BÉNÉVOLAT FRANÇAIS - M OTIVATIONS « L’enquête Vie associative offre à cet égard des informations en provenance des répondants eux-mêmes » Problème de méthodologie : les gens mentent (et se mentent). Les individus ne connaissent pas nécessairement les véritables raisons derrière leurs actions Idée que les motifs altruistes sont valorisés, donc vont être plus déclarés.

27 L E PROFIL DU BÉNÉVOLAT FRANÇAIS - M OTIVATIONS Motivation des bénévoles (INSEE Première 2004): Désir de se sentir utile pour la société, de faire quelque chose pour les autres : motivation invoquée par 81% des bénévoles Rencontrer des personnes partageant les mêmes préoccupations, les mêmes goûts : 45% Défendre des droits ou causes : 28% Acquérir ou exercer une compétence : 24% Les motivations varient aussi selon les domaines d’activité Action sociale, caritative et humanitaire => souci d’aider les autres Culture/Loisirs: désir de se faire des amis et la recherche de réalisation.

28 Éric Agrikoliansky, « Carrières militantes et vocation à la morale : les militants de la Ligue des droits de l’homme dans les années 1980 »

29 L’ ARTICLE D ’A GRIKOLIANSKY. Carrières militantes et vocation à la morale : les militants de la Ligue des droits de l’homme dans les années 1980 Ça nous donne déjà trois informations. L’objet de l’étude => les militants de la LDH. Une périodisation temporelle => les années 1980. La probable méthodologie => Mot-clef est « Carrières ». Résumé (souvent au fond dans les articles téléchargés de Cairn) Ce qu’il n’y aura pas => Calcul rationnel ou reflet mécanique de dispositions acquises. Ce qu’on trouvera => Modèle séquentiel d’analyse, trajectoires militantes antérieures, perspective biographique. Tout ça en regardant les engagements passés « notamment au sein des partis politiques ».

30 L’ ARTICLE D ’A GRIKOLIANSKY. Un regard à la structure Longue introduction (P. 28 – 33) On cherche quoi dans l’introduction? « Expériences de l’engagement et distance à l’égard des partis » (33-37) « Les ligueurs se distinguent par des trajectoires doublement marquées par le refus d’une professionnalisation politique et par une série de conflits que les opposés aux élites professionnelles des partis » « La LDH dans une carrière : la logique des affinités électives » (37-39) Affinités expliquent le paragraphe précédent « Un engagement interstitiel : la carrière militante dans une trajectoire biographique » (39-43) « L’engagement reflète l’entrée dans une phase interstitielle de la vie sociale. » (p. 39) Conclusion + annexes

31 L’ ARTICLE D ’A GRIKOLIANSKY. Objectifs + Justification « Nous voudrions ici montre … que la notion de carrière […] offre justement l’opportunité de mieux penser le processus de l’engagement […] un modèle qui échappe à l’alternative classique entre structures et stratégies » Problème analytique spécifique => militantisme moral. Méthodologie Analyse des carrières héritée de la tradition interactionniste de l’école de Chicago

32 L’ ARTICLE D ’A GRIKOLIANSKY -R EVUE L ITTÉRATURE Les militants moraux « tirent des bénéfices annexes de leur participation désintéressée » Olson et le paradoxe de l’action collective. Ne suffit pas à expliquer les militants moraux. Les analyses en terme de structures sociales Opposées à celles utilitaristes. Analyse sociographique pour souligner la position et la trajectoire des individus dans l’espace social et/ou leur appartenance à des groupes sociaux. A. souligne les « traits qui engendrent d’évidents affinités avec une association qui défend l’idéal d’un République laïque » Ces caractéristiques sociales sont communes à l’ensemble du monde associatif donc « une telle approche ne permet pas de comprendre les raisons pour lesquelles ces agents sont actifs et non passifs et pourquoi ils le sont à la LDH » (p.30)

33 L’ ARTICLE D ’A GRIKOLIANSKY - J USTIFICATION Le raisonnement d’Agrikoliansky (p. 32) Forme noble d’engagement (LDH) vs. Forme stigmatisée. Cela ne dérive pas de la socialisation primaire => donc il faut se concentrer sur les carrières. Regard aux itinéraires types qui caractérisent ces militants. Nouvel engagement comme « rupture ennoblissant »

34 L’ ARTICLE D ’A GRIKOLIANSKY – D ISTANCE À L ’ ÉGARD DES PARTIS Expériences de l’engagement et distance à l’égard des partis Profil quantitatif => données montrent fort lien avec la gauche française. Affinités => idéologique mais aussi en terme de réseaux. Rapport LDH/Politique Deux temps Place déterminante au militantisme Refus de la politique professionnelle. Deux traits complémentaires Militants intermédiaires »/ « non professionnels de la politique », car ils y mettent plus d’effort que les adhérents à un parti, mais ils se différencient aussi des élites professionnalisées. Leur engagement dans un parti a toujours été une activité secondaire (P. 34) Propension marquée à la rupture et à la dissidence, vers les partis vus comme grandes machines électorales. (P. 36-37)

35 L’ ARTICLE D ’A GRIKOLIANSKY – L A LOGIQUE DES AFFINITÉS ÉLECTIVES Grille de perception commune (cadre interprétatif) La lutte pour la conquête du pouvoir est dévaluée. Ils ignorent les logiques de la professionnalisation « on comprend que l’absence de rétributions matérielles puisse constituer en soi une incitation à l’engagement ». Idem l’autonomie des sections locales et l’absence de concurrence pour les postes de responsabilité locale. « Politique délibérative » Vision idéalisée par les militants. En plus il y a des rapports avec les partis de gauche Tribune critique depuis laquelle agir. Ça termine le coté « structurel » du travail, et l’auteur nous conduit jusqu’à la biographie des militants. « travail de redéfinition de l’identité militante »

36 L’ ARTICLE D ’A GRIKOLIANSKY – U N ENGAGEMENT INTERSTITIEL L’engagement dans la LDH « intervient à une étape spécifique de la trajectoire de vie, surgissant souvent dans les interstices qu’ouvrent dans une biographie les moments de rupture ou de réorientation professionnelle ou familiale. » (p.39) Exemple de rupture Retraite, divorce, changement d’activité, déplacement géographique. Ce n’est pas que du désengagement du militantisme politique, la LDH « reflète aussi l’entrée dans une phase interstitielle de la vie sociale » (p. 39) « Une voie pour combler le déficit d’attaches qui dérive de ces ruptures) (p.40) « Même si l’ensemble des relations sociales (amicales ou familiales) n’ont pas disparu »

37 L’ ARTICLE D ’A GRIKOLIANSKY – U N ENGAGEMENT INTERSTITIEL Ok, mais pourquoi la LDH? Droits de l’homme => cause universelle. Donc désengagée d’affiliations sociales Bonne cause qui sert à « prendre du recul » pour des gens désengagés. (p.41) ou bien « prendre de la hauteur » et « reformuler le récit des expériences politiques antérieures » (p. 42).

38 L’ ARTICLE D ’A GRIKOLIANSKY – C ONCLUSION Nouveaux chemins: « C’est donc plus en terme de faisceaux de conditions qui conduisent à un engagement dans l’association que de facteur déterminant unique qu’il faut raisonner. » prégnance d’une méfiance à l’égard de la compétition partisane, l’expérience relue comme malheureuse de l’engagement partisan, la retraite comme événement incitatif au renouveau de l’engagement Limites Spécificités LDH Importance du contexte locale.


Télécharger ppt "A CTEURS DE LA SOCIÉTÉ CIVILE Séance 4 Matteo Cavallaro."

Présentations similaires


Annonces Google