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LES RESSOURCES COGNITIVES EN TRADUCTION ET INTERPRETATION : UNE INTRODUCTION Daniel Gile daniel.gile@yahoo.com www.cirinandgile.com Gile Ops contr et autom.

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1 LES RESSOURCES COGNITIVES EN TRADUCTION ET INTERPRETATION : UNE INTRODUCTION
Daniel Gile Gile Ops contr et autom

2 OPERATIONS AUTOMATIQUES ET CONTROLEES : INTRODUCTION
Psychologie cognitive : actions de l’Homme se répartissent en gros en deux catégories Celles qui demandent des ressources attentionnelles (“capacité de traitement”), et un certain temps : « opérations contrôlées » Celles qui sont « spontanées », qui se font sans que ces ressources attentionnelles soient sollicitées, et qui sont très rapides : « opérations automatiques » Gile Ops contr et autom

3 OPERATIONS AUTOMATIQUES ET CONTROLEES : EXEMPLES
Exemples d’opérations contrôlées : - Evaluation raisonnée de deux options pour en choisir une - Marche sur verglas Exemple d’opérations automatiques : - Perception d’un son - Accélération du rythme cardiaque quand on court - Cligner des yeux quand un objet passe brursquement très près de vous Gile Ops contr et autom

4 OPERATIONS AUTOMATIQUES ET CONTROLEES : recadrage du concept
En réalité, ces deux catégories sont une simplification : Certaines opérations demandent beaucoup d’attention, d’autres en demandent très peu Ou en demandent très peu dans certaines circonstances, et beaucoup dans d’autres (marcher condx norm. / marcher sur du verglas, conduire condx norm. /conduire sur route de montagne dans le brouillard) Gile Ops contr et autom

5 OPERATIONS AUTOMATIQUES ET CONTROLEES : Cumul
C’est cela qui nous intéresse, parce que L’attention / les ressources attentionnelles / la capacité de traitement (synonymes ici) dont nous disposons à tout moment est/sont limitées De ce fait, si l’on peut réaliser en même temps plusieurs opérations automatiques, on ne peut réaliser en même temps qu’une ou deux ou trois opérations contrôlées, selon leurs besoins attentionnels. Gile Ops contr et autom

6 OPERATIONS AUTOMATIQUES ET CONTROLEES : l’« automatisation »
Autre loi importante : Une action contrôlée s’« automatise » progressivement quand elle est répétée souvent : - Elle devient de plus en plus rapide - Demande de moins en moins de capacité de traitement …et de ce fait libère des ressources attentionnelles pour d’autres tâches que l’on aurait à accomplir en même temps Gile Ops contr et autom

7 EN QUOI CELA INTERESSE-T-IL LES TRADUCTEURS ET INTERPRETES ?
Si certaines opérations sont toujours contrôlées (tests de plausibilité, décisions de reformulation, tests d’acceptabilité et de fidélité…) D’autres peuvent être automatisées partiellement, à commencer par certaines opérations de compréhension et de production du discours Gile Ops contr et autom

8 Avertissement sur l’emploi de « automatique » et de « capacité de traitement » ici
Par souci de simplification, Je qualifierai ici d’opérations « non automatiques » celles qui soit demandent une certaine attention (c’est la définition habituelle en psychologie cognitive) soit, par dérogation à la définition habituelle, n’en demandent pas nécessairement mais passent par une mémoire dont la capacité est limitée, et sont donc soumises à des limites en matière de traitement de ce fait Je parlerai de « capacité de traitement » en incluant dans ce concept la capacité de stockage limitée de ces mémoires Gile Ops contr et autom

9 LA PRODUCTION DU DISCOURS N’EST PAS AUTOMATIQUE
Il faut choisir ses mots (Vous vous en rendez compte quand vous hésitez) Il faut à chaque moment de l’énonciation se rappeler les mots déjà assemblés pour envisager la suite Sur cette base, il faut prendre des décisions syntaxiques (hésitations aussi) Pour certaines réactions linguistiques simples et spontanées, on peut parler d’automaticité. Pour d’autres, non, surtout en traduction et en interprétation (discussion ultérieure) Gile Ops contr et autom

10 LA COMPREHENSION DU DISCOURS N’EST PAS AUTOMATIQUE (1)
Parce que : Si la perception des images et des sons est immédiate et ne consomme pas d’attention (quand les conditions sont bonnes), Leur identification comme représentation de mots ou phrases précis n’est pas automatique Parce qu’il n’y a pas de correspondance parfaite entre ces images ou ces sons et des éléments de langue (Variabilité des sons et des images, exemple des logiciels de dictée, difficulté de lecture de lettres manuscrites…) Gile Ops contr et autom

11 LA COMPREHENSION DU DISCOURS N’EST PAS AUTOMATIQUE (2)
Autrement dit, La compréhension du discours (la totalité des opérations qui se déroulent entre la perception du signal et la compréhension du sens de l’énoncé dans la situation concernée) demande du temps (en général à l’échelle des dixièmes de seconde) et de la capacité de traitement Ce qui peut empêcher la réalisation d’une autre opération contrôlée en même temps Gile Ops contr et autom

12 LA COMPREHENSION DU DISCOURS N’EST PAS AUTOMATIQUE (3) - Obstacles
Qu’est-ce qui peut rendre la compréhension du discours plus difficile / plus longue ? Accent ou prosodie peu courants Manière de signer non standard (interprètes) Fautes de langue Phrases longues et complexes… (à tel point que parfois saturation et incompréhension !) Quand écriture manuelle, écriture peu claire Mécanisme illustré par métaphore plus loin Gile Ops contr et autom

13 Mémoire sensorielle / Registre sensoriel
MEMOIRES (1) Mémoire à long terme Correspond à « mémoire » dans l’acception usuelle du terme Capacité de stockage illimitée, stockage n’est pas coûteux (métaphore disque dur de votre ordinateur) Mémoire sensorielle / Registre sensoriel Enregistre spontanément (« automatiquement ») ce que vos sens, notamment la vue et l’ouïe, perçoivent Capacité de stockage très limitée en espace, et surtout en temps (de l’ordre de 1 seconde). Après, disparition de l’information Gile Ops contr et autom

14 MEMOIRES (2) Mémoire de travail Comme un plan de travail,
une petite mémoire dédiée aux opérations en cours (comme le plan de travail à la cuisine, le bureau où l’on travaille) On y met les éléments dont on a besoin pour faire quelque chose, on les assemble On libère la place quand le produit est fini - Espace de stockage limité (de l’ordre de 7 éléments) - Le maintien d’éléments en Mémoire de travail nécessite de la CT, qui les « rafraîchit » ou les « répète » (métaphore mémoire vive sur ordinateur) Gile Ops contr et autom

15 Mémoire de travail - avertissement
MEMOIRES (2) Mémoire de travail - avertissement La « mémoire de travail » est un concept qui vise à élaborer un modèle du fonctionnement cognitif Ce n’est pas une réalité physique A mesure que l’exploration de la cognition de l’homme avance, on change d’« architecture » de MDT (l’ensemble des éléments dont on suppose que se compose la MDT et les relations entre eux) Pour nous, cette évolution ne change pas grand-chose Nous allons nous en tenir à une conception générique de MdT Gile Ops contr et autom

16 COMPREHENSION / PRODUCTION DU DISCOURS ET MEMOIRES
Métaphore du bureau Bibliothèque : mémoire à long terme Bureau: mémoire de travail Capacité de traitement nécessaire pour : Travail sur mémoire de travail Transferts vers et depuis mémoire à long terme Peut-être, un petit peu, pour la maintenance de la mémoire à long terme, pour empêcher l’oubli Gile Ops contr et autom

17 2 1 3 MEMOIRE DE TRAVAIL ET MEMOIRE A LONG TERME
UNE METAPHORE - COMPREHENSION Stimulus externe 2 1 3 Mémoire a long terme Mémoire de travail Gile Ops contr et autom

18 COMPREHENSION DU DISCOURS – Les opérations
- Perception des signes visuels ou auditifs - Interprétation de ces signes en éléments linguistiques Puis (mais parfois en même temps) - Interprétation des assemblages linguistiques en un « sens » et déverbalisation spontanée (partielle) c.a.d. oubli partiel de la forme, Simplement parce que la forme ayant servi, elle n’est plus utile et prend de la place en mémoire de travail, ce qui empêche celle-ci de traiter la suite du discours Gile Ops contr et autom

19 COMPREHENSION DU DISCOURS – Le rôle des différentes mémoires
- Registre sensoriel qui maintient les images ou sons pendant un très bref moment, le temps de les transmettre à la MdT - Puis, en mémoire de travail, interprétation de ces signes en éléments linguistiques et interprétation de des assemblages linguistiques en sens Les deux composantes d’interprétation (signes en mots, mots en sens) se font grâce à des éléments de connaissance qui sont stockés en mémoire à long terme Le processus n’est pas entièrement linéaire Le processus n’est pas automatique Gile Ops contr et autom

20 MEMOIRE DE TRAVAIL ET MEMOIRE A LONG TERME UNE METAPHORE - PRODUCTION
Enoncé Idée 2 1 3 Mémoire à long terme Mémoire de travail Gile Ops contr et autom

21 PRODUCTION DU DISCOURS
Les idées et la volonté de les énoncer lancent la recherche d’informations pertinentes, notamment linguistiques, en mémoire à long terme et leur mise en MdT pour assemblage Quand l’assemblage est terminé, l’ordre est envoyé aux organes d’exécution de prononcer, signer ou écrire ces assemblages La MdT a des limites, et il y a déverbalisation spontanée partielle dès qu’un assemblage (ou sous-assemblage) est prêt et a été envoyé aux organes d’exécution D’où parfois des fautes d’accord, discontinuités syntaxiques et autres maladresses Gile Ops contr et autom

22 RAPPEL SUR LES MODELES Toutes ces modélisations sont par définition des simplifications de la réalité Elles vous sont proposées pour mettre en valeur des éléments importants Mais ne décrivent pas en détail et de manière précise l’ensemble de la réalité qu’elles modélisent Gile Ops contr et autom


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