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Histoire de la Guerre froide

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Présentation au sujet: "Histoire de la Guerre froide"— Transcription de la présentation:

1 Histoire de la Guerre froide
Sixième cours : entre tension et détente I ( )

2 Cinquième cours : entre Détente et confrontation (1963-1973)
1 – Situation intérieure 2 - Le Printemps de Prague et la doctrine Brejnev 3 – L’URSS et le Viêt Nam 4 – Les traités relatifs aux armes nucléaires

3 1 – Situation intérieure
Avec le retour des difficultés économiques et la frilosité des réformes et de la libéralisation, ses campagnes désordonnées, son attitude envers le parti, son aventurisme, Khrouchtchev perd ses alliés. Tout cela fait en sorte qu’en octobre 1964, le Présidium l’accuse de volontarisme et de subjectivisme et décide de le démettre de ses fonctions et de l’envoyer à la retraite. Une direction collégiale prendra la relève, avec deux principaux personnages : Brejnev comme secrétaire général du PCUS et Kossyguine comme président du conseil des ministres.

4 Brejnev Et Kossyguine : la « Direction collective »

5 Cette mise à la retraite montre l’ampleur de l’évolution du système  : K est simplement démis et pourvu d’une bonne pension Paradoxalement, Khrouchtchev tombe victime de sa propre politique : s’il n’avait pas lui-même renoncé à l’usage de la force contre ses opposants, il aurait sans doute pu se maintenir au pouvoir La période est unique dans l’histoire de l’URSS, dans la mesure où la direction collective sera pendant une décennie une réalité. Mais Kossyguine a plus ou moins d’influence sur la politique étrangère soviétique, celle-ci se trouvant aux mains de deux brejnéviens : Gromyko aux Affaires étrangères, et Souslov à l’Idéologie.

6 Gromyko et Souslov : « L’état-major » de la politique étrangère soviétique :

7 2 – Le Printemps de Prague et la doctrine Brejnev
L’ère brejnévienne est marquée en Europe de l’Est par l’accroissement des difficultés économiques et le rejet du modèle imposé par l’URSS au lendemain de la guerre. En décembre 1967, le PC tchécoslovaque porte à sa tête Dubcek. Dès le début de 1968, il propose un programme de transformation du pays. C’est ce que l’on a nommé le « Printemps de Prague » dans la tradition historique. Dubcek pour sa part utilise l’expression de « socialisme à visage humain ». À Moscou et dans les autres démocraties populaires, on s’inquiète de ce que le programme de Dubcek peut avoir comme conséquences sur les systèmes politiques.

8 Les tentatives de Dubcek de démocratisation par le biais du pluralisme politique et économique et l’évolution du PC tchécoslovaque conduisent à l’entrée en août 1968 des troupes du pacte de Varsovie. L’agression des pays du Pacte de Varsovie contre la Tchécoslovaquie entraînera un développement de la fracture au sein du camp socialiste. L’URSS hésite longuement à intervenir. L’arrivée de Dubcek avait été favorisée par Brejnev, avec qui il entretient de bonnes relations. Ce sont surtout les dirigeants des États est-européens qui poussent le PCUS à intervenir, craignant que les événements en Tchécoslovaquie, suivis par les populations, donnent à celles-ci des munitions .

9 La crise convainc les dirigeants soviétiques d’accentuer l’intégration des États d’Europe de l’Est au plan économique et militaire. Une série d’ententes multilatérales et bilatérales entre l’URSS et les démocraties populaires conduisent à un développement du rôle de l’URSS dans ces pays et à une limitation de leur souveraineté. Cette doctrine de « souveraineté limitée » ou « sous-surveillance » a reçu le nom en Occident de doctrine Brejnev. La doctrine Brejnev sera rapidement mise en application en Pologne en 1970, alors que les Soviétiques vont insister pour que Gomulka soit remplacé par un homme plus souple, Edward Gierek.

10 3 – L’URSS et le Viêt Nam Le départ de Khrouchtchev, adversaire personnel de Mao, rendit possibles certains changements dans la politique étrangère de l'URSS. Cela facilita le renouvellement des contacts avec la Chine, favorisé aussi par les événements au nord du Viêt Nam. En réponse à l’intensification de l’offensive du Viêt Nam du Nord au sud, les États-Unis adoptèrent la « résolution du golf du Tonkin », donnant ainsi un nouvel objet à la rivalité des superpuissances. L’URSS avait auparavant fait preuve de retenue face aux demandes du FNL, mais l’idée d’une aide militaire commença à être mieux perçue.

11 Néanmoins, l’Implication de l’URSS dans la guerre du Viêt Nam demeura toujours très limitée.
Au cours de 1965, diverses rencontres aboutirent à une proposition d’implication militaire indirecte de l’URSS : une résolution du Sovmin de l’URSS prévoyait recourir à à une force de 4 000 hommes. Le 17 avril 1965, un communiqué soviétique publié à l’issu de négociations avec Hanoï réaffirma le soutien à la RDV, mais il s’agissait d’une déclaration de circonstance, ne reflétant pas les relations réelles entre le Viêt Nam du Nord et l'URSS. En même temps, le ministre de la Défense de la RDV faisait savoir que le Viêt Nam n’avait besoin que d’équipements militaires et n'était pas intéressé par les spécialistes militaires soviétiques.

12 Les Nord-vietnamiens raisonnaient ainsi : en se laissant guidé par « l'internationalisme socialiste » et par des obligations politiques, l'URSS serait obligée d'aider à pratiquement n'importe quelles conditions. En avril 1965, l'URSS avait déjà livré au Viêt Nam des armements, gratuitement, pour une valeur de 191,5 millions roubles, pour 2,3 millions de roubles à titre compensatoire et pour 6,95 millions de roubles à crédit. Le doctrinarisme politique de l'URSS était un piège diplomatique dans lequel les intérêts propres de l'URSS pouvaient ne pas être pris en compte par ses partenaires. Au 2 juillet 1965, il y avait au Viêt Nam 332 spécialistes soviétiques . Au 1er octobre 1965, il y avait en RDV 413 artilleurs, 44 spécialistes de l’aviation et 18 spécialistes d’autres technologies.

13 L’URSS mit en place un soutien diplomatique et public aux positions du Viêt Nam du Nord.
De son côté, la direction du Viêt Nam du Nord tentait par tous les moyens de nuire aux relations soviéto-américaines. Les relations entre militaires soviétiques et vietnamiens étaient difficiles. Les Vietnamiens multipliaient les difficultés pour les spécialistes soviétiques qui désiraient étudier le matériel américain. Il en était de même de l’accès aux prisonniers américains. Avec le début des négociations vietnamo-américaines, l’URSS se retrouva dans une situation délicate. On réservait souvent à la diplomatie soviétique le rôle peu enviable de satisfaire aux demandes de ses collègues du ministère des Affaires étrangères de la RDV.

14 Mais les plaintes des représentants soviétiques au Viêt Nam demeuraient secrètes et il n’en était jamais question sur la place publique. L'URSS livrait aussi au Viêt Nam de la farine, des produits pétroliers, des engrais chimiques, des crédits importants et des installations industrielles complètes. L'aide économique de l'URSS au Viêt Nam en 1970 atteignit 316 millions de roubles, soit 45 % de l'aide totale accordée aux pays socialistes. Jusqu'à 40 % de l'aide était versée sans contrepartie aucune. Les complexes relations entre l’URSS et le PTV étaient expliquées entre autres par les contradictions au sein de la direction vietnamienne.

15 La principale explication tient à l’influence du PCC au Viet Nam
La principale explication tient à l’influence du PCC au Viet Nam. Jusqu’au milieu des années 70, les Chinois ont une grande influence. Autre élément à tenir en compte : comme dans bien d’autres pays, la lutte marxisante se double d’une lutte de libération nationale. Le contraire serait d’ailleurs plus exact : la motivation principale n’est pas la construction d’un système à la soviétique, mais la libération du territoire national de l’occupant étranger. Pour toutes ces raisons, à partir du début des années 70, l'intérêt et le degré d'implication direct de l'URSS dans le conflit vietnamien diminuèrent sensiblement. Tout en conservant sa rhétorique antiaméricaine, la direction de l'URSS manifestait un intérêt évident en une certaine réduction du niveau de confrontation militaire.

16 La défaite des États-Unis en Indochine eut une série de conséquences politiques. Dans les pays voisins, l'influence du Viêt Nam augmenta. La marine militaire de l'URSS obtint le droit d’utiliser les ports vietnamiens et les bases de Campan et Danang. Après la détérioration des rapports entre le Viêt Nam et la Chine, le rôle du Viêt Nam en tant qu’allié stratégique de l'URSS contre la Chine se trouva renforcé. L'Union soviétique, dépensant certaines ressources, tout en limitant sa présence militaire, pu obtenir de très importants profits politico-idéologiques et militaires Le conflit vietnamien met en évidence un détail paradoxal des relations entre l’URSS et les États-Unis, lesquels se trouvaient dépendants l'un de l'autre, mais aussi de leurs « clients » respectifs.

17 La fidélité aux principes idéologiques en politique étrangère transforma assez souvent l'URSS en otage de ses partenaires. La logique de la situation des grandes puissances condamnait l'URSS à entretenir des relations complexes de dépendance face aux forces politiques qu’elles soutenaient. Pour le droit d’être un empire, il fallait payer et parfois, ce prix était très élevé.

18 4 – Les traités relatifs aux armes nucléaires
Au cours de la période , quatre traités relatifs aux armes nucléaires ont été signés par le gouvernement soviétique. À Moscou, les événements d’octobre 1962 ont fait très peur, il est dès lors devenu évident que la continuation d’une course aux armements aurait pour conséquence à terme de précipiter le monde dans une apocalypse nucléaire. Les dirigeants soviétiques ont à cœur la propagation de leur système, mais ils comprennent que celle-ci ne peut être menée aux frais de la sécurité du territoire national. Il faut donc négocier.

19 Le premier traité est signé dès le mois d’août 1963
Le premier traité est signé dès le mois d’août S’agissant d’un premier pas, il est modeste : le traité d’interdiction des essais nucléaires atmosphériques ne peut à lui seul freiner la course aux armements, mais c’est un premier pas en ce sens. La conclusion de ce traité, auquel se joindront plus de 100 pays, témoigne de la nouvelle entente soviéto-américaine, aux dépens de certains de leurs alliés. C’est dans la même logique que sera signé en juillet 1968 le TNP, auquel se joindront également de nombreux pays au fil des années. Mais plusieurs pays, et non des moindres, refuseront de s’y joindre, car il revient à légaliser la superpuissance des deux grands, même si les autres puissances nucléaires se voient aussi reconnaître leur droit à la bombe.

20 Le TNP s’appuie sur deux principes : les États disposant de l’arme nucléaire s’engagent à ne rien faire pour aider ceux qui ne l’ont pas et ces derniers s‘engagent à ne pas poursuivre de programme nucléaire militaire Mais ce n’était pas assez. Ces deux traités ne freinaient en rien la course aux armements et c’est pourquoi, lors des négociations ayant conduit au TNP, les deux grands s’entendent pour un jour négocier un traité de limitation des armes nucléaires. Le SALT (pour Strategic arms limitation treaty) est la première pièce d’une série d’accords entre les deux grands visant une limitation du déploiement. Il s’agit de la première entente bilatérale entre Moscou et Washington relatives aux armes nucléaires.

21 Il faudra près de 4 ans avant que Moscou et Washington parviennent à s’entendre. Le SALT laisse cependant de côté la question des bombardiers stratégiques pour se limiter uniquement à une limitation des missiles et des sous-marins lanceurs. Le 26 mai 1972 fut signé à Moscou la convention, qui limitait à 2 358 pour l’URSS et 1 710 pour les États-Unis le nombre des premiers, et à 62 contre 44 le nombre de sous-marins. L’argument utilisé par les Soviétiques, suivant lequel il fallait tenir compte des bombardiers américains pour que le traité fût équitable, explique la différence des limitations soviétiques et américaines.

22 Autre argument soviétique : les États-Unis avaient commencé la « mirvisation » de ses lanceurs depuis plus longtemps que les Soviétiques, ce qui fait qu’en 1972, les Américains avaient davantage d’ogives. Les Soviétiques profiteront de cet avantage pour déployer encore plus d’ogives et à la fin des années 70, la puissance militaire soviétique aura dépassé celle des États-Unis. En plus des raisons économiques, pour Moscou, la quantité d’armes nucléaires déjà déployées était jugée plus que suffisante pour assurer la défense du territoire de l’URSS et de celui de ses alliés L’autre pièce maîtresse de l’architecture de sécurité entre les deux grands, le traité ABM, est signé en même temps que le SALT.

23 Ogives nucléaires américaines et soviétiques

24 Le traité ABM interdit le déploiement massif de forces antimissiles : seuls deux sites de déploiement de missiles antimissiles étaient autorisés sur chacun des deux territoires, soit un pour défendre une ville, et un autre pour défendre un site de tir. La logique du traité est que le déploiement intensif d’armes de nature défensive pourrait être à l’origine d’un déploiement encore plus important de missiles offensifs. À la conclusion du SALT, les deux parties annoncent de même leur intention d’entamer des pourparlers pour la conclusion d’une suite, SALT-II, qui aurait pour objectif cette fois de réduire le nombre de vecteurs des deux côtés, et d’inclure dans les limitations les bombardiers stratégiques.

25 L’ensemble de ces négociations témoigne de l’importance que l’on accorde, du côté soviétique, au maintien d’un dialogue à haut niveau entre les deux puissances. Si les motifs de discordes existent encore et toujours, la première décennie de Brejnev montre assez bien qu’à Moscou, la négociation est alors plus importante que la confrontation. La signature à Moscou en 1972, d’une entente permettant à l’URSS de produire « sous licence » du Pepsi-Cola, ainsi que les négociations visant l’achat par l’URSS de grandes quantités de blés, donnent à penser que la hache de guerre n’est pas loin d’être enterrée.


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