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« C’est en écrivant qu’on devient « Ecriveron. » Raymond Queneau

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1 « C’est en écrivant qu’on devient « Ecriveron. » Raymond Queneau
« La seule arme des enfants contre le monde, c'est l'imaginaire. » Claude Miller « L'Homme construit des maisons parce qu'il est vivant, mais il écrit parce qu'il se sait mortel. » Daniel Pennac « L'écriture comme la parole est à tout le monde. Prenez-la. Ce que vous avez à dire vaut la peine d'être crié ou écrit. » Martin Winckler « Les écrits sont la descendance de l'âme comme les enfants sont celle du corps. » Clément d'Alexandrie. « Un écrivain, ce n'est pas quelqu'un qui écrit, c'est quelqu'un qui réécrit. » Alexandre Jardin. « C’est en écrivant qu’on devient « Ecriveron. » Raymond Queneau

2 LA LITTERATURE DE JEUNESSE
DANS LES PROGRAMMES les programmes ont fait évoluer les appellations : d’expression écrite on est passé à production d’écrits pour en arriver à rédaction dans les programmes Mais qu’entend-on par « Rédaction » ? Quelles activités peut-on proposer en classe ? En cycle 3, ne doit-on proposer que des écrits longs ? Comment donner le goût d’écrire aux élèves et comment évaluer leur travail ? Pour tenter de trouver des réponses à ces questions, nous nous appuierons tout d’abord sur les textes officiels.

3 Le socle commun 1. La maîtrise de la langue française
2. La pratique d’une langue vivante étrangère La connaissance des principaux éléments de mathématiques et la maîtrise d’une culture scientifique 4. La maîtrise des techniques usuelles de l’information et de la communication La possession d’une culture humaniste 6. L’acquisition des compétences sociales et civiques 7. L’accession à l’autonomie et acquisition de l’esprit d’initiative. Le socle commun des compétences a été motivé par la loi d’orientation Il énonce avec une grande clarté, les savoirs que les jeunes français doivent maîtriser à l’issue de la scolarité obligatoire. Décliné en 7 grandes compétences (ou piliers), le socle détaille les connaissances, les capacités et les attitudes que chaque élève doit pouvoir mettre en œuvre au terme de son parcours scolaire obligatoire (à la fin de la 3ème), quels que soient les choix qu’il fera par la suite. L’objectif du socle est de définir l’horizon à atteindre et d’assurer la cohérence globale du parcours des apprentissages pour y parvenir. De 6 à 16 ans, l’élève gravit progressivement les paliers du socle commun.Le socle commun s’articule en sept grandes compétences : chacune est composée de connaissances essentielles, de capacités à les utiliser et d’attitudes indispensables tout au long de sa vie, comme l’ouverture aux autres, la curiosité, la créativité, le respect de soi et d’autrui

4 La possession d’une culture humaniste
L’histoire, les grandes œuvres d’art, les valeurs, les idées font partie de l’héritage que nous avons collectivement reçu en partage. Donner accès à cet univers culturel, c’est enrichir la perception des élèves. En découvrant l’humanisme, les pensées et les civilisations qui ont contribué à façonner les cultures française et européenne, ils acquièrent des repères nécessaires à la compréhension de la société et du pays où ils vivent. La fréquentation des grandes œuvres du patrimoine mondial peut leur permettre de comprendre ce qu’il y a d’universel et donc d’essentiel dans toutes les cultures humaines. Nous ne vivons pas seulement dans un monde structuré par la technique, mais aussi par l’histoire, les grandes oeuvres d’art, les valeurs, les idées. Donner accès à cet univers culturel, c’est enrichir la perception des enfants. C’est aussi leur donner des repères. On dit volontiers aujourd’hui que nos enfants manquent de repères. La culture humaniste permet précisément de leur en donner, notamment par la connaissance des repères chronologiques et géographiques : grâce à eux, les élèves peuvent savoir d’où ils viennent, où ils se situent. Ne sous-estimons pas la valeur structurante de tels repères. J’ajoute que cette culture ne saurait être étroitement nationale, surtout à l’heure de l’Europe. C’est pourquoi le socle inclut les grandes réalisations de la culture européenne : les textes majeurs (la Bible, l’Iliade, l’Odyssée, etc.) mais aussi les grandes oeuvres du patrimoine mondial, afin de permettre aux élèves de comprendre ce qu’il y a d’universel et donc d’essentiel dans toutes les cultures humaines.

5 Questionnaire V ou F 1- En France, l’offre éditoriale de littérature jeunesse comporte environ titres. 2- A l’école primaire, la littérature a fait son entrée officielle dans les programmes en 2002, non comme support d’apprentissage de la lecture mais comme objet d’appropriation d’étude en tant que tel. FAUX : titres. 2. VRAI : On n’utilise plus la littérature de jeunesse comme support avec quelques extraits de textes et quelques questions, mais on va aller plus au fond.

6 3. En 2002, le ministère de l’Education nationale a constitué et publié une liste de référence de 180 titres de littérature de jeunesse pour le cycle 3. Cette liste a été renouvelée et élargie en 2004 et en 2007 pour comporter aujourd’hui 300 titres. 4. Dans les listes, un niveau de difficulté (1 à 5) est indiqué pour chaque titre. 5. Dans la liste du cycle 3, on trouve 5 catégories d’ouvrages : les albums, les contes, les poésies, les romans et les récits illustrés, du théâtre. 3. VRAI : Les listes sont téléchargeables sur 4. FAUX : niveaux de 1 à 3 : 1- facile 2- bon lecteur 3- très bon lecteur 5. FAUX : il manque la BD.

7 6. Les listes ministérielles comportent à la fois des classiques de l’enfance et des œuvres contemporaines. 7. Les programmes de 2008 ne précisent pas le nombre d’ouvrages à lire annuellement. 8. Tous les titres étudiés en classe devraient être choisis dans la liste ministérielle. 9. Pour que l’élève puisse acquérir des références culturelles, les lectures peuvent être abordées au hasard. 6. VRAI 7. FAUX. Au CE2 : lire une oeuvre intégrale ou de larges extraits d’une oeuvre longue. CM1 : lire au moins un ouvrage par trimestre. Au CM2, lire au moins 5 ouvrages. 8 FAUX. Les listes réduisent de à 300 les titres de littérature jeunesse. Cependant, elle n’est qu’indicative. 9 FAUX. Il importe que les lectures ne soient pas abordées au hasard mais se constituent, tout au long du cycle.

8 10. Au cycle 3, on doit viser l’explication approfondie de l’œuvre plutôt que sa compréhension d’ensemble. 11. Le maître guide les élèves dans leur effort de compréhension. 12. Compléter des fichiers de lecture ne constitue pas une situation d’apprentissage efficace et décourage souvent les élèves. 13. Au cycle 3 l’aspect lecture plaisir n’est pas important. 10 FAUX : rester trop longtemps sur l’étude d’une oeuvre risque de rebuter quelques élèves. La constitution d’une culture littéraire ne veut pas dire expliquer à fond une oeuvre littéraire, mais faire des liens. 11 VRAI. Les programmes insistent sur le fait que l’étude de textes littéraires vise à développer les compétences de compréhension. 12 VRAI. Compléter des fichiers extrmement longs va écoeurer les élèves 13 FAUX. Programmes 2008 : « Ces lectures cursives sont conduites avec le souci de développer chez l’élève le plaisir de lire. »

9 14. Un débat oral devrait être mis en place pour l’étude de chaque œuvre. 15. Au cycle 3, une dizaine de textes sont mémorisés chaque année. 16. L’objectif fondamental de la lecture littéraire est de conduire tous les élèves à la lecture personnelle. 17. Au cycle 3, le carnet de lecture sert à rassembler les exercices proposés aux élèves. 14 FAUX. Pas sur chaque oeuvre. La pratique du débat s’et développée après les programmes Elle n’est intéressante qu’en présence d’une oeuvre présentant des ambigüit.s. Pour les livres n’en présentant pas, elles ne méritent pas de débat interprétatif. 15 VRAI. 16 VRAI. C’et une compétence du socle commun. « Lire seul… » 17 FAUX. C’est une pratique qui nous vient du Quebec. Les élèves ont tous des portfolio dans lesquels ils mettent les documents qui leur paraissent important. C’est une démarche personnelle. Chacun construit sa culture.

10 18. La plupart des genres littéraires rencontrés en lecture peuvent être le point de départ d’un projet d’écriture. 19. La rédaction de textes fait l’objet d’un apprentissage régulier et progressif. 20. A la fin du CM2, l’élève doit être capable de rédiger un texte d’une quinzaine de lignes. 18 VRAI. Les programmes disent bien que la lecture et l’ écriture sont liées. 19 VRAI. C’et le texte des programmes Les outils grammaire, orth… Sont au service de la rédaction. 20 VRAI.

11 LA LITTERATURE DE JEUNESSE AUJOURD’HUI

12 Historiquement, la littérature de jeunesse, c’est le milieu du 19ème siècle.
Les pionniers : Louis Hachette qui a édité les textes de la comtesse de Ségur et Pierre Jules Hetzel qui a édité Jules Vernes. En 1931 Edition des albums du Père Castor, et édition des albums de Babar, c’est une histoire familiale qui a été éditée. La famille racontait l’histoire chaque jour à ses enfants et a publié.

13 1965, naissance de l’école des loisirs
. 1965, naissance de l’école des loisirs. Jena Fabre qui a l’idée d’aller chercher à l’étranger des albums. Il fait découvrir Tomi Ungerer. . 1967, Michel Tournier reçoit le grand prix de l’académie Française pour Vendredi ou la vie sauvage. Il réécrit pour rendre son livre accessible. Il dit écrire de son mieux avec un idéal de limpidité, de brièveté et de proximité. . 1972, l’illustrateur Claude Lapointe crée l’école des arts décoratifs de Strasbourg afin d’enseigner l’illustration. · 1972, Gallimard est créé par Pierre Marchand et Jean-Olivier Héron. Ils publient les collections de poche en littérature jeunesse. · 1998 : la littérature jeunesse rentre dans tous les foyers grâce à Harry Potter. · 2002 : entrée de la littérature jeunesse dans les programmes non comme support, mais comme objet d’appropriation en tant que tel.

14 Aujourd’hui, 82% des 8-12 ans déclarent aimer la lecture et la placent au 2ème rang des plaisirs récréatifs. Aujourd’hui, la littérature de jeunesse est devenue le quatrième secteur de l’édition derrière la littérature générale, l’édition de beaux livres. Il se vend de plus en plus de livres. En 2008, il s’est vendu 510 millions de livres en France dont plus de 81 millions de livres de jeunesse. En France, il paraît en moyenne 22 nouveautés par jour.

15 Les deux maisons d’édition les plus prolixes en littérature jeunesse sont L’école des loisirs et Gallimard. L’enfant va toujours rencontrer la littérature jeunesse la première fois au sein de sa famille. De nombreux salons sont organisés.

16 Qu’est-ce qui va nous permettre d’installer cette culture commune
Qu’est-ce qui va nous permettre d’installer cette culture commune ? La littérature de jeunesse.

17

18 Pourquoi la littérature jeunesse plait-elle aux enfants ?
Pourquoi la littérature de jeunesse plait-elle aux enfants ?La littérature de jeunesse est un reflet de la vie. Elle n’évite aucun sujet, même les plus difficiles.

19 Gilles Bachelet – « Mon chat le plus bête du monde » au seuil jeunesse.
La toute puissance de l’auteur. C’est lui qui décide de tout. Ici l’auteur nous manipule. Il choisit volontairement de réaliser un album décalé en montrant un éléphant là où le texte demande un chat. Tout l’intérêt de l’album repose sur l’ambiguïité. créée par le décalage constant entre le texte et les illustrations. Ce contraste fort entre le texte et l’image génère un comique de l’absurde très efficace. On peut installer rapidement plusieurs notions fondamentales à partir de cet album : - le rapport texte image, - la puissance de l’auteur, - la notion de point de vue (texte écrit à la première personne, l’humour). - les références culturelles.

20 « L’auberge de nulle part »
En post face, l’auteur donne les références culturelles auxquelles il fait référence dans son livre. Avec les textes et l’illustration, on parvient à mettre l’enfant en position d’imaginer.

21 « La chèvre de Mr Seguin » Alphonse DAUDET Daudet a écrit à son ami Pierre Gringoire, écrivain à Paris. Il lui écrit au sujet de l’acceptation d’un poste de chroniqueur, pour lequel il n’est pas sur d’avoir la liberté de son écriture. « Ecoute un peu l’histoire de la chèvre de Mr Seguin et tu verras ce que l’on gagne à vouloir vivre libre. » On présentera le texte dans son contexte, en présentant bien la lettre de Daudet. Les enfants comprendront à qui l’on écrit, pourquoi. On et dans la problématique de la liberté. Ce livre se propose tout à fait pour un débat interprétatif sur la notion de liberté. interprétatif sur la notion de liberté.

22 « Yakouba » de Thierry Dedieu, au seuil jeunesse
Arrêt de la lecture au moment du choix de tuer ou non le lion et on place les enfants en débat interprétatif. Une fois le débat mené, on propose la suite du récit. Il s’agit d’un récit initiatique qui permet d’aborder des thèmes comme le courage.

23 On est dans la lecture plaisir
NASR EDDIN : « Hodja, un drôle d’idiot »

24 Premier livre de jeunesse publié par Gallimard : Années 20 premier livre dans lequel l’image prend le dessus sur le texte. « Macao et Cosmage » Réflexion sur la civilisation et le colonialisme. A mettre en réseau avec les derniers géants de François Plasge

25 PRATIQUES DE LA REDACTION Une activité hebdomadaire au CE2, CM1 & CM2
Si l’apprentissage de l’écriture d’un texte commence dès l’école maternelle notamment par le biais de la dictée à l’adulte, il se poursuit au cycle 2 et devient la priorité au cycle 3 dans l’enseignement du français. « La rédaction fait l’objet d’un apprentissage régulier et progressif. Les élèves apprennent à narrer des faits réels, décrire, expliquer une démarche, justifier une réponse, inventer des histoires, résumer des récits, écrire des poèmes en respectant des consignes de composition et de rédaction. Ils sont entraînés à rédiger, à corriger, à améliorer leurs productions, en utilisant le vocabulaire acquis, leurs connaissances grammaticales et orthographiques ainsi que les outils mis à disposition (manuels, dictionnaires, répertoires etc. » Programmes BO Hors série n° 3 du 19 juin 2008.

26 La rédaction: PRIORITE du cycle 3
La rédaction fait l’objet d’un apprentissage régulier et progressif: elle concerne toutes les disciplines. Les élèves apprennent à: ► narrer des faits réels ► décrire ► expliquer une démarche ► justifier une réponse ► inventer des histoires ► résumer des récits ► écrire des poèmes en respectant des consignes de composition et de rédaction

27 Les programmes 2008 La liaison cycle 2- cycle 3,
Qu’est ce qui est exigé à la fin du cycle 2 ? La compétence : « écrire de manière autonome un texte court. » Qu’est-ce qui est exigé en fin de cycle 3. La compétence : « Rédiger un texte d’une quinzaine de lignes (récit, description, dialogue, texte poétique, compte rendu) en utilisant ses connaissances en vocabulaire et en grammaire. » L’élève doit donc s’entraîner à rédiger en diversifiant ses productions Il est incontestable qu’un lien fort existe entre la rédaction et les activités menées en lecture et en étude de la langue. Les programmes nous indiquent, à plusieurs reprises, que l’étude de la langue est menée de façon à mettre en évidence les liens avec la correction rédactionnelle (« L’étude de la langue française (vocabulaire, grammaire, orthographe) donne lieu à des séances et activités spécifiques. Elle est conduite avec le souci de mettre en évidence ses liens avec l’expression, la compréhension et la correction rédactionnelle)

28 Il est important de donner du sens aux apprentissages en reliant ces différents domaines.
D’autres compétences au service de la rédaction Répondre à une question par une phrase complète à l’écrit Orthographier correctement un texte simple de 10 lignes lors de sa rédaction ou de sa dictée en se référant aux règles connues d’orthographe et de grammaire ainsi qu’à la connaissance du vocabulaire Savoir utiliser un dictionnaire Rappel : même en cycle 3 on doit travailler l’écriture et la maîtrise d’une écriture rapide et fluide « l’écriture manuscrite est quotidiennement pratiquée, pour devenir de plus en plus régulière, rapide et soignée ».

29 Progressions CE2 Dans les diverses activités scolaires, proposer une réponse écrite, explicite et énoncée dans une forme correcte. Rédiger un court texte narratif en veillant à sa cohérence temporelle (temps des verbes) et à sa précision (dans la nomination des personnages et par l’usage d’adjectifs qualificatifs), en évitant les répétitions par l’usage de synonymes, et en respectant les contraintes syntaxiques et orthographiques ainsi que la ponctuation. Rédiger un court dialogue (formulation des questions et des ordres). Savoir amplifier une phrase en ajoutant des mots : en coordonnant par un nom à un autre, un adjectif à un autre, un verbe à un autre - Améliorer (corriger et enrichir) un texte en fonction des remarques et aides du maître

30 CM1 Dans les diverses activités scolaires, noter des idées, des
hypothèses, des informations utiles au travail scolaire. Rédiger un court dialogue (formulation des questions et des ordres). Rédiger des textes courts de différents types (récits, descriptions, portraits) en veillant à leur cohérence, à leur précision (pronoms, mots de liaison, relations temporelles en particulier) et en évitant les répétitions Savoir amplifier une phrase simple par l’ajout d’éléments coordonnés (et, ni, ou, mais entre des mots ou des phrases simples ; car, donc entre des phrases simples), d’adverbes, de compléments circonstanciels et par l’enrichissement des groupes nominaux. Améliorer (corriger et enrichir) un texte en fonction des remarques et aides du maître.

31 CM2 Dans les diverses activités scolaires, prendre des notes utiles au travail scolaire. Maîtriser la cohérence des temps dans un récit d’une dizaine de lignes. Rédiger différents types de textes d’au moins deux paragraphes en veillant à leur cohérence, en évitant les répétitions, et en respectant les contraintes syntaxiques et orthographiques ainsi que la ponctuation. Écrire un texte de type poétique en obéissant à une ou plusieurs consignes précises.

32 Compétences attendues
Cycle 3: rédiger un texte d’une quinzaine de lignes (récit, description, dialogue, texte poétique, compte rendu) en utilisant ses connaissances en vocabulaire et en grammaire; orthographier correctement un texte simple de dix lignes - lors de sa rédaction ou de sa dictée – en se référant aux règles connues d’orthographe et de grammaire ainsi qu’à la connaissance du vocabulaire.

33 La maîtrise de la langue française
Priorité absolue, elle passe par : la capacité à lire et comprendre des textes variés la qualité de l’expression écrite la maîtrise de l'expression orale l’apprentissage de l’orthographe et de la grammaire l’enrichissement quotidien du vocabulaire

34 Compétences à atteindre par tous les élèves à la fin du cycle 3
Palier 2, compétence 1 : Maîtrise de la langue française – Ecrire : 4 items Copier sans erreur un texte d’au moins quinze lignes en lui donnant une présentation adaptée Utiliser ses connaissances pour réfléchir sur un texte, mieux l’écrire Répondre à une question par une phrase complète à l’écrit Rédiger un texte d’une quinzaine de lignes (récit, description, dialogue, texte poétique, compte rendu) en utilisant ses connaissances en vocabulaire et en grammaire · Document d'application : Objectifs à mettre en oeuvre pour qu'en 6e les élèves soient capables de produire un texte narratif cohérent d'une page environ. Référence aux textes officiels Deuxième palier pour la maîtrise du socle commun compétences attendues à la fin du CM2 Compétence 1 « Maîtrise de la langue » L'élève est capable de : - S'exprimer à l'oral comme à l'écrit dans un vocabulaire approprié et précis. - Prendre la parole en respectant le niveau de langue adapté. - Lire avec aisance ( à haute voix, silencieusement) un texte. - Lire seul des textes du patrimoine et des oeuvres intégrales de littérature de jeunesse adapté à son âge. - Lire seul et comprendre des énoncés et des consignes. - Comprendre des mots nouveaux et les utiliser à bon escient. - Dégager le thème d'un texte. - Utiliser ses connaissances pour réfléchir sur un texte ( mieux le comprendre, mieux l'écrire). - Répondre à une question par une phrase complète à l'oral comme à l'écrit. - Rédiger un texte d'une quinzaine de lignes (récit, description, dialogue, texte poétique, compte-rendu) en utilisant ses connaissances en vocabulaire et en grammaire. - Orthographier correctement un texte simple de dix lignes – lors de sa rédaction ou de sa dictée- en se référant aux règles connues d'orthographe et de grammaire ainsi qu'à la connaissance du vocabulaire. - Savoir utiliser un dictionnaire. Compétence 3 - Exprimer et exploiter les résultats d'une mesure ou d'une recherche en utilisant un vocabulaire scientifique à l'écrit comme à l'oral. Compétence 4 - Utiliser l'outil informatique pour s'informer, se documenter, présenter un travail. Lien entre langage oral, lecture, littérature, écriture, rédaction, vocabulaire, grammaire, orthographe.

35 Quels écrits pour quelles activités en cycle 3
L’activité rédactionnelle dans le cadre d’ateliers d’écriture ou de projets d’écriture Ateliers d’écriture – courts – Étude d’un type d’écrit spécifique Jeux d’écriture Projets d’écriture – longs – plusieurs séances Les écrits participent à un projet de classe ou d’école dont la finalité et communication sont connues. Articles pour le journal scolaire Dialogues pour une saynète théâtrale ou un court métrage Comptes rendus, écrits documentaires, récit collectif qui seront publiés (exposition, recueil, revue, montage multimédia) Double rôle de ces référents bilingues :1) Consolider la langue maternelle 2) Entrer dans la langue française Ces référents bilingues vont permettre une entrée progressive dans la langue française. En début de scolarisation, l'accueil est réalisé en langue maternelle par l'ASEM pour les élèves du pays Par le maître pour les élèves francophones Double accueil langue française / langue du pays L’ASEM, référent en langue locale pour l’enfant, joue donc un rôle essentiel au niveau relationnel, éducatif et affectif. Elle intervient également,selon les besoins ciblés par l’enseignante de la classe et l’équipe pédagogique, comme assistante pédagogique sous la responsabilité de l’enseignante de la classe. UN BILAN LINGUISTIQUE INITIAL Afin de préparer au mieux l’intégration dans l’école de tout nouvel arrivant ne maîtrisant pas la langue française, il est primordial d’établir son bilan linguistique initial.

36 La rédaction est la matière la plus difficile au primaire puisqu’elle est en somme, au-delà de la lecture courante et de la grammaire, la finalité de l’enseignement du français. Pour y parvenir, il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs et rester modeste dans nos objectifs. Que voulons-nous ? Que les élèves maîtrisent une langue écrite, simple, claire et correcte. Qu’il soit en mesure d’écrire quelques lignes d’un récit ou d’un dialogue, correctement organisées, avec un vocabulaire juste. Or il n’y pas de rédaction possible sans les trois piliers de la langue : le vocabulaire, l’orthographe et la grammaire. L’acquisition du vocabulaire est la condition sine qua non de l’expression, l’orthographe est porteuse du génie de la langue et de son histoire ; quant à la grammaire, c’est le nerf de la pensée.

37 C'est dans cet état d'esprit que l'on doit inviter les élèves à s'engager dans la production écrite.
Un écrit se construit en plusieurs étapes. Voir sur le site de la BNF les brouillons d'écrivains qui montrent le cheminement de la pensée et les modifications successives apportées au texte initial.

38 Mais pourquoi les élèves écrivent-ils si peu ?
· On donne la priorité aux normes, orthographe, grammaire, mais on ne fait pas assez « écrire », · De nombreux enseignants soutiennent l'idée qu'il vaut mieux écrire un seul texte mais achevé : apprendre à mettre le texte aux normes, · L'écriture est souvent liée à un problème de temps, · Le temps de la correction , · le scripteur – expert écrit facilement (don), · Le texte n'est pas perçu comme matériau mais plutôt comme un produit direct de la pensée ( texte pré-existant dans la tête), · L'écrit est peu perçu comme outil pour conceptualiser, penser, apprendre (dominante de l'aspect communication.) · Le statut du brouillon Les progressions se font au fur et à mesure de l’année en fonction des progressions des maîtres de référence et des besoins spécifiques des enfants.

39 · Pour les élèves : difficultés à surmonter en même temps les idées, le poids de la graphie,
. faire un texte long, la crainte de « s'exposer ( récits réalistes ou de vie) Tous sont unanimes sur la nécessité de : · Mener une réflexion sur la démarche d'écriture, sur les contenus, le volume horaire, les interactions lecture-écriture. · Recentrer l'activité de l'élève sur l'expression écrite sous toutes ses formes et dans toutes les disciplines. · La création de dossiers accompagnant l'élève dans son parcours d'apprentissage. · L'utilisation des TICE pour l'expression écrite.

40 Conclusion 

41 lier lecture et écriture, écrire souvent, dans toutes les disciplines,
Pour améliorer la production de textes dans nos classes, il faut : lier lecture et écriture, écrire souvent, dans toutes les disciplines, élaborer et proposer des outils aux élèves, s’intéresser davantage au travail sur le brouillon, donner du sens aux activités de grammaire en travaillant les notions nécessaires pour produire.

42 Sources « Lire et écrire avec la littérature de jeunesse »
Jean-Bernard SCHNEIDER


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