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Tous les exposés N4 Claudine Peyrat & Paul Franchi

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1 Tous les exposés N4 Claudine Peyrat & Paul Franchi
Cannes Jeunesse Plongée version 23/10/2002 Avertissement Ce document est destiné à un usage privé et non à une diffusion publique : il s’agit d’une compilation faite dans le cadre d’une préparation au MF1 à partir des ouvrages cités en référence, avec notamment des emprunts de figures et de schémas.

2 Tous les exposés Niveau IV
Références Physique Anatomie & Physiologie Tous les Accidents Barotraumatismes ADD Biochimiques Noyade Froid Apnée Dangers du milieu Tables- utilisation Tables- conception Plongées aux Mélanges Plongées en Altitude Matériel Organisation des Plongées Matelotage Réglementation

3 Références Ouvrages FEDES Sur le Web
ABYSS: LAURENCE MARTIN: VINCENT IOZZO: Cours de Plongée au Nitrox, Aldo Ferrucci, 1999 Manuel US Navy Supports de Cours Cannes - Jeunesse Niveau I, Blandine Blanc & Fred Durand, 1994 Niveau IV, Blandine Blanc & Fred Durand, 1996 Niveau II, Claudine Peyrat & Paul Franchi, 1997 Nitrox I & II, Claudine Peyrat & Paul Franchi, 2000 Ouvrages Guide de Préparation au Niveau IV, Paul Villevieille, 5ième édition, 2000 Dossiers de la CTN INFO La plongée sous-marine à l’air, Philip Foster, 1993 Plongée Subaquatique, Ph. Molle & P. Rey, édition 2000 FEDES FFESSM : FFESSM Bretagne et Loire : PADI :

4 N4 - Physique Rappels: Unités, Forces, Pressions Flottabilité
Compressibilité des gaz Pressions Partielles Dissolution des gaz Optique Son

5 Unités, Poids, Forces, Pressions
Expériences vécues Unités SI & dérivées Autres unités & conversions Force Poids Pression dans un fluide Pression Atmosphérique Pression Hydrostatique Applications pratiques Mano, Détendeur, Gonflage, Avion, Baromètre

6 Rappels : Notion d’unité
Le système international : SI Mètre (longueur) Kilogramme (masse) Seconde (temps) Ampère (intensité électrique) Kelvin (température Mole (quantité de matière) Candela (intensité lumineuse) M Kg S A K Ml C

7 Rappels : Unités dérivées du SI
Les unités qui se déduisent du SI Surface: m2, Volume = m3 Vitesse= m/s, Accélération= m/s2 etc. Les multiples et les sous-multiples Préfixes Deci, centi, milli, micro, nano,…. Deca,hecto, kilo, mega, giga Noms différents Litre (volume) = Déci m3 Newton (force) = kg m/s2 mm de Hg, cm d’eau de mer

8 Rappels: notion de Force
Une force est une cause capable de modifier le mouvement d’un corps, elle est caractérisée par sa direction, son sens, son intensité son point d’application. Elle se mesure en Newton

9 Rappels:notion de Poids
Le poids d’un corps est la force qui l’attire vers la terre; cette force est dépendante du lieu. Un objet de masse m, en un lieu où l’accélération de la pesanteur vaut g (9,81 sur terre), a son poids égal à mg. Ancienne unité : le kilogramme-force 1Kgf=9,81N

10 Rappels: notion de Pression
Lorsqu’une force s’exerce sur une surface, l’effet engendré s’appelle une pression. L’unité SI de pression est donc le N/m2 aussi appelé Pascal (Pa) Effets d’une pression mis en mouvement du piston dans un détendeur déformation des volumes anatomiques P = F / S.

11 Les autres unités de pression
Les multiples : Le bar 1b= 105 Pa Le millibar 1 bar =1000 mB L’ hectoPascal 1 hPa =100 Pa Les autres : Le bar 1b = 105 Pa L’atmosphère 1 Atm 1013 mB Le mm Hg:1 Atm 760mm de Hg Le psi 1psi  14,5 b

12 Pression dans un fluide
En tout point d’un fluide la pression s’exerce de manière identique(même valeur) dans toutes les directions. La force qui résulte de la pression exercée par un fluide sur une surface est toujours perpendiculaire à cette surface

13 Pression dans l’eau Pression ambiante (absolue) = Pression
Atmosphérique + Hydrostatique (relative) air eau

14 Pressions et Unités Pression absolue en mer
Pression hydrostatique 10m d’eau douce = 0,98 bar 10m d’eau de mer ≈ 1b Pression absolue en mer Pabs (en bar)  1+(Prof(m) /10) Pression en altitude P (en bar)  Patm (en bar)+(Prof(m)/10 ) Pression atmosphérique au niveau de la mer: 1013 mb ou hPa = 760 mmHg = 10, 330 m d’eau douce ≈ 1 b en altitude: Palt (b)≈ 1- Alt(m)/100 Profondeur en mer Prof(m)  (Pabs(b) -1) * 10 Profondeur en lac (altitude): Prof(m)  (Pabs(b) –Patm(b)) * 10

15 Conversion des unités de pression
/760 bar mmHg * 760 /14,5 /105 * 105 Pa psi /102 * 102 103/14,5 hPa mbar

16 Flottabilité Expériences vécues Rappel: Unités, Forces et Poids
Principe d’Archimède Poids apparent Flottabilité Lestage Poumon ballast Applications pratiques Lestage, Poumon Ballast, etc. Pourquoi du plomb ? Relevage d’objets lourds Flottabilité d’un bloc Acier/alu

17 Théorème d’Archimède Masses volumiques  eau douce = 1 Kg/l
 eau de mer = 1,025 Kg/l  air (niveau mer) = 1,293 g/l Tout corps plongé dans un fluide reçoit de la part de celui une poussée (force) verticale dirigée de bas en haut, égale au poids du volume de fluide déplacé Cette force s’exerce sur le centre de carène de l’objet (centre de gravité du volume immergé) PArchim = VOLimmergé *  fluide

18 Moins lourd que çà ne parait!
Poids apparent Moins lourd que çà ne parait! Un objet de poids apparent positif coule Un objet de poids apparent négatif flotte Un objet de poids apparent nul est en équilibre

19 Gilet de stabilisation Parachute de relevage
Flottabilité et équilibre Aides toi et Archimède t’aideras ! Poumon ballast Lestage du plongeur Salinité de l’eau Epaisseur de la combinaison Type de bouteille Gilet de stabilisation Parachute de relevage Parachute de signalisation

20 Mieux vaut expirer que se charger !
Lestage des plongeurs Mieux vaut expirer que se charger ! Un plongeur en maillot a une masse de 70 kg pour un volume de 69 litres (à expiration forcée) et 73 litres (à inspiration forcée). Il met sa combinaison de masse 2 kg pour un volume de 10 litres. Sa bouteille pèse a une masse de 18 kg pour un volume extérieur de 14 litres. Poids apparent et flottabilité de ce plongeur en eau douce, en eau de mer ?

21 Poids apparent des blocs
Un bloc peut en cacher un autre ! On lit sur le corps d'un bloc Roth 230 b en acier : Poids = 18 kg Volume = 12 l La masse volumique de l'acier est de 7,8 kg/l et l’air a une masse spécifique de 1,3 kg/l.b Quel est le poids apparent de ce bloc dans l’eau, lorsqu’il est vide? plein d’air ? On lit sur le corps d'un bloc Luxfer 232 b en alu : Poids = 16,1 kg Volume = 12,2 l La masse volumique de l'alu est de 2,7 kg/l

22 Compressibilité des gaz
Expériences vécues Rappel: Unités et pressions Loi de Boyle & Mariotte Variation avec la profondeur Quantité de gaz & Autonomie Prévention des Barotraumatismes Loi de Charles Compresseur Applications pratiques Gilet, Parachute, pompe à vélo, mongolfières quelle quantité d’air dans un bloc ? Gonflage des blocs avec tampons Profondimètre à capillaire

23 Variation du volume en fonction de la pression

24 Loi de Boyle(1627-91) Mariotte(1620-84)
A moins que ce ne soit Mariotte-Boyle! A température constante, A quantité de matière constante La pression d’un gaz est inversement proportionnelle à son volume: PV= constante

25 Causes des barotraumatismes
Alvéoles pulmonaires, Dents,Sinus, Oreilles Estomac, intestins Cavité fermée prés de la surface explosion Prof (m) Pabs (bar) Vol (l) Cste 1 4 10 2 30 déformation Sinus, Oreille, Prothèse, caisson succion implosion Placage de Masque, Coup de ventouse, Dents

26 Remontée au gilet Prof (m) Pabs (bar) Papp (kg) Vol (l) Flot. 3 1,3 =
= 10 2 -5 -10 15   20 5

27 Volume minimal du gilet
Ma Combi: surf= 3m2, vol=21l, dont 15l de bulles d’air fermées Prof (m) Pabs (bar) Vol Air Combi (l) Gilet Flot. 3 1,3 15 = 20 6,5 8,5 40 5 3,9 11,1 60 7 2,8 12,2

28 Relevage des Objets Prof (m) Pabs (bar) Poids (kg) Vol (l) Papp 1 20
- Prof (m) Pabs (bar) Poids (kg) Vol (l) Papp 1 20 30 -10 10 2 15 3 +10 = +

29 Calcul de consommation
1800 litres P1 x V1 = P2 x V2 Prof (m) Pabs (bar) PV du bloc Réserve Air dispo (en l) Cons (l/min) Durée (min) 1 200x12 50x12 1800/1 12 150 10 2 1800/2 75 20 3 1800/3 50 40 5 1800/5 30 360 litres

30 Equation caractéristique des gaz parfaits
La constante des gaz parfaits La température en ° Kelvin Le nombre de molécules dans une mole Loi de Dalton PpG = PM * %G P V = n R T P V T Boyle ( ) & Mariotte ( ) « à température fixée » PV = Cste = Cste Charles (1798) « à volume fixé » P/T = Cste Gay-Lussac (1802) « à pression fixée » V/T = Cste

31 Pourquoi 3 ou 4 étages dans les compresseur ?
Etage 3 x 6 Etage 2 PV Bloc Débit (l/min) Durée (min) 216 l à 1 b 36 l à 6 b 6 l à 36 b 216x12 216 12 à > 6 b à > 36 b 1 l à 216 b 196x12= x293/323 à T=273+20° P1 /T1= P2 /T2

32 Pressions partielles des gaz
Expériences vécues Rappel: Unités et pressions Pression partielle Composition de l’air Loi de Dalton Intoxications O2,N2, CO, CO2 Applications pratiques Toxicité des gaz: Comment se comporte l’air que nous respirons en plongée ? Pourquoi une limite juridique à 60 m ? Plongées aux mélanges Traitement hyperbares

33 L’air est un mélange Dans de l’air il y a : Air simplifié en plongée:
Oxygène : 20,93 % Azote 79,03 % Gaz carbonique 0,03% Quelques traces de gaz rares Air simplifié en plongée: Oxygène : 21 % Azote 79 %

34 Loi de Dalton PPG : Pression Partielle de G PM : Pression de M
Définition : la pression partielle d’un gaz G dans un mélange M est égale à la pression qu’il aurait s’il occupait seul tout le volume occupé par M. Loi: PPG : Pression Partielle de G PM : Pression de M %G : Quantité de G / Quantité de M

35 Pour les dyslexiques de la règle de trois
Moyen facile de se rappeler des formules: Pp = Pa * % Pa = Pp / % % = Pp / Pa *

36 Un Dalton peut en cacher un autre
La somme des pressions partielles des composants d’un mélange est égale à la pression du mélange. Pour l’Air PAbs = PPN2 + PPO2 Et pour tous les NITROX

37 Dalton, coupable? Toxicité des gaz
Hyperoxie et hypoxie: PPO2 Hypercapnie: PPCO2 Narcose: PPN2 Empoisonnement par un polluant: PPCO Obligation d’utiliser dans un compresseur des huiles qui ne vont pas carboniser aux PPO2 rencontrées

38 Hyperoxie En immersion l’oxygène peut être toxique dès que PPO2 atteint 1,6b Profondeur maxi d’un palier à l’O2 Profondeur maximum d’une plongée à l’air Profondeur maximum d’une plongée au Nitrox

39 Intoxication par un polluant
Norme de non toxicité: Pression partielle de CO2 maximum = 10 mb. Supposons que nous ayons 0,3 % de CO2 dans l'air. A quelle profondeur cet air dépassera-il la norme ?

40 Dissolution des gaz Calcul des tables Traitements hyperbares
Expériences vécues Rappel: Unités et pressions Dalton Loi de Henry Etats de saturation Qté de gaz et Tension Saturation critique Désaturation Facteurs de dissolution Causes des ADD Applications pratiques Boissons gazeuses, d’où viennent les bulles ? Qu’est ce que les poissons respirent ? Calcul des tables Traitements hyperbares

41 Loi de Henry A température constante A saturation
La quantité de gaz dissoute dans un liquide est proportionnelle à la pression partielle de ce gaz sur ce liquide.

42 Une expérience virtuelle les seules qui réussissent toujours !!
1 b 1 b 1b 1b 1b 1b 1b 3 b 3 b 3 b Après l’appui, le piston descend d’abord seul (une nouvelle quantité de gaz se dissous) puis se stabilise: c’est un état de saturation Un relâchement rapide de la pression, fait apparaître des bulles dans le liquide

43 Saturation: atteinte ou pas ?
Saturation = état d’équilibre, le fluide ne peut pas dissoudre plus de gaz (sans changer P ou T) Sous-saturation : le fluide peut encore absorber du gaz Sur saturation : la pression a diminué, le fluide doit « rendre » du gaz Attention : solubilité d’un gaz dans un liquide

44 Tension d’un gaz dans un liquide
A saturation, on dit que la tension du gaz dans le fluide est égale à la pression partielle ambiante du gaz PpG Pour les autres états, c’est la pression que devrait avoir ce gaz pour qu’à saturation il y ait la même quantité de gaz dissoute : A sous–saturation, la tension est inférieure à PpG et elle augmente vers la valeur de PpG A sur–saturation, la tension est supérieure à PpG et elle diminue vers la valeur de PpG D’après la loi de Henry, la tension mesure bien la quantité de gaz dissoute.

45 Facteurs de dissolution en plongée
Pression (profondeur) Durée Température (froid) Surface de contact (tissu) Agitation (effort) Solubilité (tissu) Fluide Gaz Eau à 37 ° À 90° Huile À 37° O2 38 23 120 N2 20 14 70 CO2 1400 900 ? He 10 11 15

46 Profil de plongée et saturation en N2
SUR-SAT SAT ++ 1 b + Chaque correspond à une PpN2 de 0,8 b + SUR-SAT SUR-SAT +++++ +++ ++ explosion Palier de désaturation SUR_SAT CRITIQUE ++++ Vitesse excessive 3 b ++ +++ SUR-SAT SOUS-SAT SAT Vitesse <15m/min ++++ +++++ 5 b SOUS-SAT SAT

47 Optique sous-marine Expériences vécues La réflexion de la lumière
La réfraction L’absorption La diffusion Applications pratiques Le bâton brisé L’effet « Marseillais» Le grand bleu La nuit avant le coucher du soleil L’éclairage et la mise au point en photo sous-marine

48 Réfraction L’indice de réfraction n est caractéristique des matériaux transparents: n = c /v (vitesses de la lumière dans le vide et dans le matériau) La réfraction se produit à la jonction de matériaux d’indice de réfraction différents et fait dévier la trajectoire d'un rayon de lumière . Pour l’eau n =1,33 Pour le verre n =1,5

49 D’où l’utilité du masque
dans l’air dans l’eau sans dans l’eau avec masque masque

50 Et on est tous des marseillais !!
Plus gros (Taille x 4/3) Plus proche (Dist. x ¾) 48° maxi Le champ de vision est diminué La profondeur de champ de l’appareil photo est diminuée

51 Absorption lumineuse:
Optique sous-marine Diffusion : Effet du à la réfraction et à la réflexion des rayons lumineux sur les particules en suspension dans l’eau. Absorption lumineuse: Intensité lumineuse: 0m 1m 10 m 20m 40m 400m 100% 40% 14% 7% 1,5% 0% Disparition des couleurs: 0m 5m 15 m 25m 60m 400m rouge orange jaune bleu noir- blanc Avec une lampe, les paysages sous marins reprennent de la couleur (application à la photo sous-marine)

52 Expériences vécues Vitesse du son Direction Communications
Son sous-marin C’est pas vraiment « le monde du silence »: Mais d’où vient tout ce bruit ? Expériences vécues Vitesse du son Direction Communications Dans l’air 330 m/s Dans l’eau 1500 m/s Pas d’effet stéréo: manque de séparation des 2 oreilles résonance crânienne Donc localisation difficile de la source Communications entre plongeurs avec la surface (moyens de rappel) Entre mammifères marins Guide de palanquée: éduquer les plongeurs encadrés

53 N4 – Anatomie & Physiologie
Audition & Equilibre La respiration La circulation Le sang et les échanges gazeux Le système nerveux La vision Les contre-indications

54 Système nerveux : structurellement
Système nerveux central Encéphale Cerveau Cervelet Tronc cérébral Moelle épinière Système nerveux périphérique Nerfs crâniens Nerfs rachidiens

55 Système nerveux : fonctionnellement
Le système nerveux somatique correspond au système nerveux moteur et sensitif. maintien des attitudes des mouvements volontaires et involontaires, Acquisition d’informations sensorielles. Le système nerveux végétatif, qui régule les différentes fonctions automatiques de l’organisme : digestion, Respiration Circulation artérielle et veineuse sécrétion excrétion  Ce système nerveux végétatif comprend : le système nerveux parasympathique (ralentissement général des organes, stimulation du système digestif). Il est associé à un neurotransmetteur : l’acétylcholine. le système nerveux sympathique, ou orthosympathique, correspondant à la mise en état d’alerte de l’organisme et à la préparation à l’activité physique et intellectuelle. Il est associé à l’activité de 2 neurotransmetteurs : la noradrénaline et l’adrénaline

56 Contre-indications neurologiques
Définitives Temporaires Epilepsie Déficience sévère Pertes de connaissance itératives Effraction méningée chirurgicale Traumatisme crânien

57 Système cardiovasculaire
Comprend Vaisseaux sanguins Cœur Sang Assure La distribution du sang à tout l’organisme Oxygénation Élimination des déchets Transport Homéostase

58

59 Zoom sur le coeur Le cœur est constitué de deux pompes indépendantes

60 La systole systole auriculaire : durée 0,1s
Contraction des deux oreillettes. Légère augmentation de pression dans les ventricules systole ventriculaire : durée 0,3s. fermeture des valvules auriculo-ventriculaires. Contraction des ventricules phase isométrique : la pression dans le ventricule est inférieure à celle de l’artère correspondante : les valvules sigmoïdes restent donc closes. phase d’éjection : dès que la pression a une valeur au moins égale à celle de l’artère correspondante, les valvules sigmoïdes s’ouvrent .

61 La diastole diastole : durée 0,5s Fermeture des valvules sigmoïdes
Remplissage des oreillettes Ouverture des valvules auriculo-ventriculaires et début de remplissage des ventricules.

62 Régulation cardiaque Locale : via le nœud sinusal et le nœud auriculo-ventriculaire Pace maker naturel du cœur 120 battements/seconde Central : centre cardiaque autonome Orthosympathique: accélération Parasympathique: ralentissement Qui reçoit des infos via des barorécepteurs et des chémorécepteurs

63 Quelles infos? barorécepteurs (mesure la pression sanguine)
au niveau de la crosse aortique, au départ des sous-clavières gauche et droite ainsi que dans les artères carotides externes, au niveau du tronc de l'artère pulmonaire et dans ses branches de division gauche et droite; dans les ventricules. chémorécepteurs (mesure les PPO2, PPCO2 et Ph du sang) au niveau: des noyaux du centre cardio-vasculaire bulbaire, des carotides, de la crosse aortique.

64 Rythme cardiaque (Hausse)
Baisse de la PPO2, Augmentation de la PPCO2, Baisse du Ph, Baisse de la pression Stimulation du système cardiaque (ortho)sympathique Inhibition du système cardiaque parasympathique production d’adrénaline et Augmentation de la fréquence cardiaque

65 Rythme cardiaque (Baisse)
Hausse de la PPO2, Baisse de la PPCO2, Hausse du Ph, Hausse de la pression Stimulation du système cardiaque parasympathique Inhibition du système cardiaque orthosympathique production d’acétylcholine et Baisse de la fréquence cardiaque

66 La circulation

67 Le sang Plasma 55% Eléments figurés
Transport : nutriments, hormones, gaz, vitamines, déchets Eléments figurés Globules rouges (transport de l’oxygène) Globules blancs (protection contre les agressions) Plaquettes (hémostase)

68 Tous les rôles du sang Transport de l’oxygène,
des substances nutritives vers les cellules des produits de dégradation du métabolisme cellulaire vers les émonctoires des hormones produites par les glandes endocrines vers les cellules cibles de l’eau Homéostase: maintien de la composition du milieu intérieur en particulier les liquides interstitiel et intracellulaire, maintien de la température corporelle. Défense de l’organisme: contre les infections et agressions grâce aux anticorps et aux globules blancs contre la perte sanguine elle-même grâce au système de la coagulation ou plus précisément de l’hémostase.

69 Contre-indications cardiovasculaires
Définitives Temporaires Cardiopathie congénitale Insuffisance cardiaque Pathologie à risque thrombotique Shunt droite- gauche Hypertension arterielle Pericardinite Traitement du rythme cardiaque

70 Le système respiratoire

71 La respiration

72 La respiration

73 La ventilation

74 Inspirez… un processus actif
Influx nerveux des neurones inspiratoires Lors d’une inspiration normale, il y a seulement une contraction du diaphragme qui s’abaisse. Le volume de la cage thoracique augmente Les poumons suivent à cause de la dépression inter-pleurale La pression intra–alvéolaire est moins forte que la pression ambiante Entrée de l’air dans les poumons. Lors d’une inspiration forcée, (pour faire entrer une quantité maximale d’air dans les poumons) les muscles inter–costaux externes se contractent pour soulever les côtes en plus de l’abaissement du diaphragme.

75 Expirez … un processus passif
Arrêt de l’influx nerveux des neurones inspiratoires Les muscles se relâchent Diminution du volume de la cage La pression intra–alvéolaire devient alors plus forte que la pression ambiante L’air est expulsé en dehors des poumons. Lors d’une expiration forcée les abdominaux et les muscles inter–costaux interne se contractent pour faire sortir une grande quantité d’air.

76 Les volumes pulmonaires

77 Contrôle du rythme respiratoire
Le centre bulbaire contrôle la fréquence de base Contrôle volontaire Le centre pneumotaxique qui envoie des influx inhibiteurs au centre bulbaire Le centre apneustique qui envoie des influx stimulateurs

78 Selon quelles informations?
Les centres respiratoires fonctionnent de manière automatique, en envoyant périodiquement un influx aux muscles inspirateurs, à un rythme de base de 15 à 20/minutes Le degré de distension alvéolaire est perçu par des récepteurs alvéolaires qui envoient des informations aux centres. Lorsque le volume courant est supérieur à 2,5l, le réflexe de Hering-Breuer limite l’inspiration: les parois des bronches et bronchioles contiennent des récepteurs à l’étirement qui transmettent par voie nerveuse des signaux au centre apneustique (inspiratoire).

79 Reprise réflexe de la respiration
Lorsque la tension de CO2 dans le plasma atteint 60 mm Hg, reprise automatique de l’inspiration. En revanche une tension trop basse de O2 (32 mmHg) déclenche une syncope sans avertissement

80 Transport des gaz Transport de l’O2 : Transport du CO2
principalement sur l’hémoglobine un peu dissous dans le plasma Transport du CO2 70% dans le plasma sous forme d’ions bicarbonates 20% sur l’hémoglobine 10% Dissous dans le plasma

81 Hématose La vitesse des échanges gazeux lors de la respiration dépend de Différences des pressions partielles des gaz Solubilité des gaz Surface de contact

82 Les échanges gazeeux

83 Les tensions en CO2 et O2 CO2 et O2 (en mmHg) Air inspiré 0,3 160
Air alvéolaire 40 Sang artériel 40 Tissus 50 Sang veineux 46 Air expiré 26 160 105 100 30 40 118

84 Contre-indications pneumologiques
Définitives Temporaires Insuffisance respiratoire Asthme actif Pneumothorax Chirurgie pulmonaire Pathologie infectieuse Pleurésie Traumatisme thoracique

85 L’oreille Structurellement Fonctionnellement Oreille externe
Oreille moyenne Oreille interne Fonctionnellement Audition Equilibre Autoprotection

86 Oreille: Anatomie O. interne O.moyenne Oreille externe

87 Zoom sur l’oreille

88 Zoom sur l’oreille interne

89 Zoom sur la cochlée 1: Canal cochléaire : il contient l’organe de Corti et est empli endolymphe 2: canal vestibulaire: rempli de périlymphe, il commence à la fenêtre ovale 3: canal tympanique :rempli de péripymphe il termine à la fenêtre fonde 5 : nerf cochléaire

90 Fonction audition Oreille externe :
Cornet acoustique : recueille les vibrations de l’air et les focalise sur l’entrée de l’oreille moyenne Oreille moyenne Transformation du signal sonore par la chaîne des osselets Concentration du son Filtrage fréquence Adaptation a l’oreille interne Oreille interne Transforme les vibrations mécanique en influx nerveux Déplacement du liquide lymphatique Mise en mouvement de cils dans l’organe de Corti Transport d’information au cerveau via le nerf cochléaire

91 Transmission du son

92 Fonction équilibre Seul le vestibule de l’oreille interne joue (plus les yeux, des capteurs de pression sous les pieds, etc.…) Canaux circulaires : perception des rotations : Mouvement de l’endolymphe Mouvement des cils des crêtes ampullaires Influx nerveux via le nerf vestibulaire Utricule, saccule : perception des translations : Mouvement des otolithes fixés sur des cils

93 Contre-indications ORL
Définitives Temporaires Malformation de la trompe d’Eustache Laryngocèle Trachéotomie ADD de l’oreille interne Episode infectieux Obstruction tubaire Syndrome vertigineux Perforation tympanique

94 L’oeil

95 Contre-indications Ophtalmo
Définitives Temporaires Pathologie vasculaire Prothèse ou implant creux Chirurgie y compris laser Décollement de la retine

96 Autres Contre-indications à la plongée :
Définitives Temporaires Pathologie vasculaire Certains diabètes Grossesse Tétanie Hernie hiatale Caries non traitées

97 Barotraumatismes ADD Biochimiques Noyade Froid Apnée Milieu
Tous les Accidents Barotraumatismes ADD Biochimiques Noyade Froid Apnée Milieu

98 Contre-Indications : récapitulatif
C.I. Définitives C.I. Temporaires Cardio Cardiopathie congénitale Insuffisance cardiaque symptomatique CardioMyopathie Obstructive Pathologie avec risque de syncope Tachycardie paroxystique BAV II ou complet, non appareillés Shunt D-G découvert après ADD cérébral ou labyrinthique Hypertension artérielle non contrôlée Infarctus récent et angor Péricardite Traitement par anti-arythmique ou beta bloquant O.R.L. Cophose unilatérale Evidement pétromastoïdien Ossiculoplastie Trachéostomie Laryngocèle Déficit audio bilatéral à évaluer par audiométrie Otospongiose opérée Episode infectieux Polypose nasosinusienne Obstruction tubaire Syndrome vertigineux Perforation tympanique Pneumo Insuffisance respiratoire Pneumopathie fibrosante Vascularité pulmonaire Asthme actif Pneumothorax spontané ou maladie bulleuse, même opérés Chirurgie pulmonaire Pathologie infectieuse Pleurésie Traumatisme thoracique Ophtalmo Patho vasculaire de la rétine, choroïde, papille Prothèse ou implant creux Chirurgie du globe oculaire sur 6 mois, y compris laser Décollement rétinien Kératocône

99 Toute prise médicamenteuse peut être une cause de contre-indication
Contre-Indications C.I. Définitives C.I. Temporaires Neuro Epilepsie Syndrome déficitaire sévère Pertes de connaissance itératives Effraction méningée neuro-chirurgicale, ORL ou traumatique Traumatisme crânien grave à évaluer Psych. Affection psychiatrique sévère Infirmité Motrice Cérébrale Ethylisme chronique Traitement antidépresseur, anxiolytique, neuroleptique, hypnogène Alcoolisation aiguë Hémato Pathologies à risque thrombotique Gynéco Grossesse Dentaire Caries non traitées Métabol. Diabète traité par insuline, sulfamides, acarbose ou non équilibré Tétanie / Spasmophilie Troubles métaboliques ou endocriniens sévères Dermato Différentes affections peuvent entraîner des contre-indications temporaires ou définitives selon leur intensité ou leur retentissement pulmonaire, neurologique ou vasculaire Gastro- Entéro Hernie hiatale ou reflux gastro-oesophagien Toute prise médicamenteuse peut être une cause de contre-indication La survenue d'une maladie de cette liste nécessite un nouvel examen La reprise de la plongée après un accident de décompression, une surpression pulmonaire, un passage en caisson hyperbare ou autre accident sévère, nécessitera l'avis d'un Médecin Fédéral ou Hyperbariste et devra être visé par le Président de la Commission Médicale Régionale.

100 Tous les Barotraumatismes
Oreilles Sinus Dents SP Estomac, Intestin Masque Coup de ventouse Prothèses, caissons

101 Principe des barotraumatismes
Alvéoles pulmonaires, Dents,Sinus, Oreilles Estomac, intestins Cavité fermée prés de la surface explosion Prof (m) Pabs (bar) Vol (l) Cste 1 4 10 2 30 déformation Sinus, Oreille, Prothèse, caisson succion implosion Placage de Masque, Coup de ventouse, Dents

102 Baros des oreilles Anatomie Symptômes Quand et qui ? Causes Mécanismes
Prévention Facteurs favorisants CAT Le plus fréquent des accidents de plongée Concerne surtout les débutants Souvent dans les premiers mètres Sensibilité accrue des enfants

103 Oreilles: Anatomie Otite O.interne Fistule périlymphe Otite O.moyenne
Entorse Osselets Otite externe Perforation tympan

104 Baros de l’oreille moyenne et interne
Quand ? Symptômes Mécanismes Causes A la descente, souvent prés de la surface Tympan : gène (0,3b), douleur (0,5b), perforation (0,8b) Syncope Surpression oreille externe (tympan) Défaut ou retard d’équilibrage A la remontée Surpression oreille moyenne Bouchon externe, mucosité interne Pendant et après la plongée Douleur oreille interne acouphènes, surdité « Coups de piston» ou perforation de la fenêtre ovale Abus de Valsalva (ne pas confondre avec le mal de mer) Vertiges, nausées, vomissements Vertiges Alterno-bariques de Menière (oreille interne) Déséquilibre dans les canaux semi-circulaires ou maculaires

105 Oreilles: Prévention des baros
Quand et Où? Prévention CAT Avant la plongée Ne pas plonger si Rhume, Otite, etc. Ni bouchons, ni coton-tige Cagoule pas trop serrée A la descente Equilibrer tôt Stopper si gène A la remontée Equilibrer avec BTV ou Toynbee Pas de Valsalva Si symptômes, après plongée Ne plus plonger Consulter un ORL Après la plongée Rincer le «matos »

106 Oreilles: méthodes d’équilibrage
Quand ? Méthode technique mécanisme Exclusivement Pas trop fort Valsalva Italie, 1700 Expirer en se pinçant le nez Surpression des poumons vers TE Frenzel All., 1940 Souffler du nez en le pinçant Surpression des fosses nasales vers TE   ne pas avaler de l’air Toynbee GB,1800 Déglutir Equipression par déglutition À volonté BTV Delonca,1950 Roydhouse,NZ «vouloir » ouvrir sa trompe Equipression par ouverture musculaire Foramen ovale Shunt pulmonaire Coup de piston Aérophagie et risque de baro

107 La Surpression pulmonaire (SP)
Anatomie Symptômes Quand et qui ? Causes Mécanismes Prévention Facteurs favorisants CAT Le plus grave des accidents de plongée Concerne les débutants Risque augmenté prés de la surface Attention aux exercices de formation Sensibilité accrue des enfants Symptômes brutaux et immédiats Assistance et secours urgents

108 Surpression Pulmonaire: Anatomie
Embolie gazeuse neurologique Emphysème sous cutané Emphysème médiastinal Œdème Aigu Pulmonaire SANG Air veineux, puis artériel Pneumothorax Air intersticiel SANG

109 Surpression pulmonaire
Quand et Où? Symptômes Mécanismes Causes A la remontée exclusivement Le risque augmente dans la zone 0-10m La gravité augment avec la vitesse de remontée Sensibilité accrue des enfants Attention aux exercices de formation Attention Suites ADD probables Toux, Difficulté respiratoire Suffocation Syncope Mort Déchirure alvéolaire Air  sang Sang  Alvéoles Blocage de la respiration: Volontaire (apnée) Panique Spasme de la glotte Laryngocèle Malformation de type bronches à clapet Crise asthme Valsalva prolongée à la remontée Fatigue Epileptie Troubles des sens Paralysies (sf paraplégie)  Aorte: Embolie gazeuse Neurologique Spume rosâtre Crachats sanglants Douleurs thoraciques  Alvéoles : OAP  Plèvre pneumothorax Arythmie et fibrillation cardiaque  Médiastin Emphysème médiastinal Cou enflé crépit, rouge  Trachée Emphysème sous cutanée

110 Facteurs favorisants et prévention
Ne pas bloquer sa respiration en remontant, surtout dans la zone 0-10m Inexpérience du plongeur: faute technique, panique, panne d’équipement et panne d’air Attention aux exercices : Remontées lâcher d’embouts, vidage de masque Sensibilité des Enfants Malformations Bronches à clapet Laryngocèle Asthme

111 Conduite à tenir Réagir très rapidement
Eviter le sur-accident (noyade) Alerter les secours Sécher, réchauffer, rassurer, allonger (PLS ?) Oxygénothérapie normobare Hydrater? Car ADD probable Faire évacuer vers un centre hyperbare Surveiller le reste de la palanquée Sauvegarder paramètres et équipements

112 Tous les ADD Cutané: Puces, moutons, etc Osteo-articulaires: « Bends »
Vestibulaire Embolie cardiaque Embolie neurologique Embolie pulmonaire Médullaire Dégazage explosif (« Chokes »)

113 Principe des ADD Rappels :
retour à l’état gazeux des gaz non métabolisés: N2 Sursaturation critique (loi de Henry) Effet Mariotte à la remontée Formation de bulles Modèle Haldanien Et autres VPM, RGBM : nucléus, taille & gradient critique? Schématiquement Tant que les bulles restent dans la circulation veineuse et sont éliminées par le poumon (filtre) tout va bien (bulles silencieuses, non pathogènes) Si des bulles se retrouvent dans la circulation artérielle, il y a un très gros risque d’accident

114 Pourquoi la bulle se bloque ?
Les bulles sont trop nombreuses, ou trop grosses et le poumon est débordé dans son rôle de filtre et les bulles passent dans le circuit de la grande circulation (shunt pulmonaire). Ce phénomène peut aussi être consécutif à une surpression pulmonaire (éventuellement due à une Valsalva) Malformation cardiaque ou foramen ovale perméable Les vaisseaux étant de plus en plus étroits la bulle finie par être bloquée

115 Conséquences possibles d’une bulle bloquée
En aval : Ischémie, hypoxie Localement: paroi du vaisseau abîmée, compression d’un nerf, d’un tendon, dilacération d’une membrane En amont: stase du sang, fuite plasmatique, œdème Les effets seront différents selon la localisation

116 En fait c’est encore plus grave !!
Agrégation plaquettaire : Coagulation autour de la bulle Augmentation des obstructions Difficulté supplémentaire à éliminer les bulles Epaississement du sang (« Sludge ») Phénomène de cercle vicieux : hypovolémie, diminution du rythme cardiaque Maladie De la Décompression (MDD)

117 50% dans les 30 premières minutes 85% dans les 60 premières minutes
Les symptômes : Quand ? 50% dans les 30 premières minutes 85% dans les 60 premières minutes 95% dans les 3 premières heures 99% dans les 6 premières heures

118 Des symptômes généraux
Symptômes: Quoi ? Des symptômes généraux Fatigue intense Perte de connaissance Troubles sensoriels Troubles moteurs Détresse cardio-pulmonaire Des symptômes plus locaux

119 Principales localisations des ADD
Accidents ostéo-arthro-musculaires Accidents de l’oreille interne Accidents cérébraux Accidents pulmonaires Accidents cardiaques Accidents médullaires Accidents cutanés

120 Accidents ostéo-arthro-musculaires : « bends »
Plutôt dans les tendons que dans les muscles: pression causée par une bulle Symptôme : douleur lancinante puis violente, qui disparaît à la recompression Accidents osseux : obstruction des capillaires osseux. Evolution éventuelle vers l’Ostéo-Nécrose Dysbarique (OND)

121 Accidents de l’oreille interne
Deux causes Organe à circulation terminale: Embolie gazeuse dans une branche de l’artère vestibulaire. Ischémie. Dégazage intra-labyrinthique Périlymphe : compression de tissus membraneux Endolymphe : dilacération Symptômes Signes vestibulaires : vertiges, nystagmus Signes cochléaires : hypoacousie, acouphènes Risque de confusion avec Mal de mer Barotraumatisme de l’oreille interne

122 Accidents cérébraux Cause : ischémie carotidienne, droite, gauche ou bilatérale Symptômes: Déficits sensoriels (vue, toucher..) Déficits moteurs (parésie, hémiplégie, tétraplégie) Syncope, mort

123 Accidents médullaires
Plutôt d’origine veineuse (épidurale) qu’artérielle : la stase veineuse provoque une nécrose médullaire (infarcissement ) Symptômes Douleur rachidienne violente Troubles moteurs : parésie, puis paraplégie progressive Troubles sensoriels : ataxie, algésie, paresthésie Troubles sphinctériens

124 Accidents cutanés Surtout pour les plongeurs au sec
Puces : brûlures, picotements sur le tronc, la face, les membres supérieurs Moutons : oedèmes cutanés, marbrures surtout sur le tronc

125 Autres accidents de décompression
Accidents cardiaques Accidents pulmonaires Décompression explosive « chokes » (embolie cardiaque, cérébrale, pulmonaire)

126 Facteurs favorisants et prévention
Non respect des procédures de remontée Vitesse Paliers (attention aux profondimètres peu fiables, aux ordis déréglés ou mal utilisés) Plongées répétitives, Profil de la plongée: profils à risques: inverse et YoYo Effort Froid Déshydratation Altitude, Avion, Apnée État du plongeur Age Obésité Fatigue Accidents antérieurs Prédispositions individuelles

127 Conduite à tenir Réagir très rapidement
Eviter le sur-accident (noyade) Alerter les secours Sécher, réchauffer, rassurer, allonger (PLS ?) Oxygénothérapie normobare Hydrater? Faire évacuer vers un centre hyperbare Surveiller le reste de la palanquée Sauvegarder paramètres et équipements

128 Tous les accidents Bio-chimiques (Intoxications)
Hypercapnie (essoufflement) Narcose à l’Azote Hyperoxies CO & polluants

129 Hyperoxie : Mécanismes
Deux types d’accident Paul Bert : PPO2 > 1,6b Mécanisme mal connu : dysfonctionnement des neurotransmetteurs Effet Lorrain-Smith : PPO2 > 0,5b pendant plusieurs heures Altération du surfactant

130 Effet Paul Bert (1878) Symptômes CAT :Baisser la PpO2 donc remonter,
Crise mineure (vision double, champ de vision diminué) ou pas de signe précurseur Grande crise hyperoxique Phase tonique (contractions) Phase clonique (secousses musculaires) Phase résolutive (détente) CAT :Baisser la PpO2 donc remonter, Prévention : respecter les seuils de PpO2 Plongées aux Mélanges suroxygénés (Nitrox, etc): calcul de la « CNS clock » attention à la surpression pulmonaire

131 La crise hyperoxique (effet Paul Bert)
5 Phases Pre-tonique (0 à quelques sec.): confuse+ respire difficilement Difficile (voire impossible) à détecter pour le Buddy Tonique (30 sec. à 2’): inconsciente et ne respire plus NE PAS REMONTER => surpression pulmonaire Convulsive: inconsciente mais respire => noyade Tenir le détendeur et remonter Dépressive (5’ à 30’) : inconsciente mais respire irrégulièrement Reprise de conscience : consciente mais confuse Continuer le sauvetage Diminuer la PPO2 Ne pas donner O2 !

132 Hyperoxie:Lorrain-Smith
Symptômes Douleur inspiratoire Toux Brûlures rétro-sternales CAT : baisser la PPO2 Pour le secouriste, on évite les trop longues expositions à l’O2, en alternant phase oxygène pur/respiration à l’air

133 Narcose aux gaz inertes
Mécanisme Symptômes Facteurs aggravants Conduite à tenir Prévention

134 Narcose : Mécanisme Lié à l’augmentation de la PpN2
Complicité possible du CO2 Mécanisme mal connu, peut–être une perturbation de la membrane cellulaire des neurones et/ou une altération des signaux inter-synapses?

135 Narcose : Symptômes Variables selon les individus
Troubles sensoriels : effet tunnel Sentiment d’euphorie Augmentation du dialogue intérieur Comportement irrationnel Syncope

136 Narcose : facteurs aggravants
Froid Essoufflement (hypercapnie) Manque de visibilité ou de repères Vitesse de la descente Manque d’habitude de la profondeur Stress Alcool, drogue

137 Narcose : CAT Remonter Eviter le sur-accident
(Remontée panique, noyade)

138 Narcose : Prévention Connaître ses limites
Ne pas dépasser 60 mètres à l’air Ne pas plonger seul S’habituer à la profondeur par étapes Ne pas plonger fatigué ou « imbibé »

139 Hypercapnie Essoufflement Mécanisme Symptômes Conduite à tenir
Prévention L’essoufflement en plongée est un accident dont les conséquences peuvent être gravissimes (panique, noyade, SP, ADD) s’il est négligé. Les plongeurs et notamment les guides de palanquée doivent être très attentifs aux signes précurseurs

140 Hypercapnie : Mécanisme
Tension sanguine en CO2 trop grande (>40 mmHg ) Cercle vicieux Accélération du rythme respiratoire (chémorécepteurs => système orthosympathique => adrénaline ) Augmentation des espaces morts ventilatoires Mauvaise ventilation et évacuation insuffisante du CO2

141 Hypercapnie: Symptômes
0,02b rythme respiratoire accéléré 0,04b essoufflement, céphalées 0,05b cyanose, sueurs 0,06b suffocation 0,07b tachypnée vomissement panique 0,08b syncope

142 Hypercapnie : facteurs aggravants et prévention
On produit plus : Effort froid Sensibilité physiologique Viscosité de l’air Pollution au CO2 On élimine moins bien Ventilation inappropriée Stress Matériel inadapté, mal réglé ou défectueux

143 Hypercapnie : CAT Dans l’eau A la surface Bien se ventiler (expirer)
Tester la tenue (3sec) de l’apnée expiratoire Arrêter tout effort Signaler Remonter sans palmer ou avec assistance A la surface Oxygéne normobare, si symptômes graves Alerte du CROSS pour centre hyperbare

144 Intoxication à l’oxyde de carbone
Mécanisme Symptôme Conduite à tenir Prévention

145 CO : Mécanisme Air pollué par du monoxyde de carbone, qui forme avec l’hémoglobine un composé stable Hypoxie Sanguine (plus d’hématose) Puis périphérique Puis le cœur mal irrigué fonctionne mal , ce qui aggrave l’hypoxie

146 CO : Symptomes 0,00005 b rien 0,0001 b céphalées 0,0005 b
Troubles de la vue Troubles cardiaques Respiration difficile 0,001b Convulsions 0,002b Syncope 0,005b Mort

147 CO : CAT et Prévention Oxygénothérapie normobare puis hyperbare
Eventuellement remplacement du sang Surveiller tous les plongeurs ayant utilisé un bloc gonflé en même temps Attention à la prise d’air du compresseur

148 La noyade: Cause unique et circonstances multiples
Asphyxie aigue due à une immersion consécutivement à Epuisement Panique Syncope: cardiaque ou apnée Sur-accident: Narcose, Essoufflement, hyperoxie SP, ADD Froid Choc du au milieu Incarcération (filet, épave, grotte, tunel, ..) Panne matériel Hydrocution

149 Entrainement technique Contrôle et entretien de l’équipement
La noyade: Prévention Savoir nager Condition physique Hygiène de vie Entrainement technique Contrôle et entretien de l’équipement Attention aux Conditions Météo, courant, visi, froid Plongées spéciales: épaves, grottes, etc Pas de plongée solo Surveillance des autres Assistance immédiate

150 Mécanisme Immersion => apnée réflexe
PPCO2 augmente : inspiration reflexe Inhalation d’eau Destruction du surfactant Plus d’hématose Anoxie générale Arrêt cardiaque Arrêt cérébral Une syncope brève entraîne une noyade lors de la reprise respiratoire

151 Symptômes Conscient? Ventile? Cœur? Aquastress : eau avalée Oui oui
Petit hypoxique : un peu d’eau inhalée polypnée Grand hypoxique : Cyanose, œdème pulmonaire Somnolence Coma éventuel Polypnée tachycardie Anoxie comma Arrêt respiratoire Arrêt cardiaque

152 CAT Conscient : position demi assise, mettre sous oxygène Inconscient
Ventile ? Libérer les VAS Mise en PLS Oxygénothérapie Non Assister la respiration et contrôle de l’activité cardiaque Massage cardiaque Ne pas réchauffer Alerter les secours

153 Accidents dus au transfert de chaleur
Hypothermie Hyperthermie Choc thermo-differentiel

154 Les transferts de chaleur
Conduction: entre deux corps immobiles ayant de températures différentes Convection : pareil, mais mobiles Rayonnement ou Radiation: infra rouges Changement d’état (évaporation)

155 La thermorégulation humaine
Le frisson La vasoconstriction La transpiration Assurer l’homéothermie coûte 25 fois plus cher dans l’eau que dans l’air.

156 Hypothermie Premier stade : température centrale entre 34 et 37°C : abaissement de la température cutanée, vasoconstriction, diminution du volume sanguin, envie de faire pipi, accélération du rythme cardiaque, frissons Deuxième stade : entre 27 et 34°C : arythmie cardiaque, baisse de la tension artérielle, engourdissement Troisième stade : entre 25 et 27°C: comma, syncope mort.

157 Facteurs aggravants Eau très froide Plongée longue
Protection insuffisante ou inadaptée Fatigue Troubles de la circulation sanguine Manque de gras sous-cutané (pour une fois qu’il sert celui-là !!) Pas assez mangé (ou mal) avant de partir Cas des enfants

158 Conduite à tenir Sortir de l’eau Déséquiper Sécher sans frictionner
Eventuellement boisson chaude et sucrée mais pas alcoolisée Surveiller

159 Hyperthermie Cause: trop chaud !!
Prévention : boire, se protéger de l’insolation directe La déshydratation est un facteur important favorisant le risque ADD

160 Choc thermo-différentiel
Cause : passage brutal d’une température élevée (dans l’air) à une température moindre (dans l’eau), aggravé par une exposition préalable au soleil Symptômes : syncope avec peu de signes avant coureurs CAT : sortir de l’eau et ranimer Prévention: entrer progressivement dans l’eau et se mouiller la nuque

161 Accidents de l’Apnéiste
Communs avec le plongeur autonome : barotraumatismes à la descente, essoufflement, froid, noyade, dangers du milieu, rarement ADD (pêcheurs de perles) Accidents spécifiques : syncope hypoxique, syncope hypercapnique OAP infarctus (plus fréquent à cause de l’intensité de l’effort)

162 Rendez-vous syncopal des 7 mètres : Syncope hypoxique

163 Syncope hypercapnique
Mécanisme : une forte PPCO2 déclenche un réflexe inspiratoire, (avec ou sans syncope préalable) dans l’eau, d’où noyade Facteurs favorisants : accoutumance durée d’apnée trop longue par rapport à ses capacités manque de récupération en surface

164 Œdème Aigu Pulmonaire (OAP)
Mécanisme : pendant la descente, le volume pulmonaire devient inférieur à la capacité résiduelle fonctionnelle (loi de Mariotte) « Blood shift » : avec de l’entraînement, on constate que le sang se concentre dans l’espace médiastinal,que la pression sanguine augmente, ce qui limite l’écrasement des alvéoles pulmonaires Prévention limiter les profondeurs d’apnée. s’entraîner progressivement

165 Prévention et CAT Ne pas plonger seul, mais avec entre binômes de même niveau La pratique de l’apnée exige une très bonne forme physique Ne pas se surlester Ne pas chercher à battre des records Apnées dynamiques plutôt que statiques Pas d’hyperventilation Ménager des temps de récupération en surface

166 Dangers du milieu Embarcations de surface, filets, explosifs
Météo, courant, houle, visibilité, froid Plongées particulières: de nuit, sous glace, spéléo, épaves La faune: ça mort, ça pince, ça pique…..surtout si on l’embête Piqûres venimeuses : vive, rascasse, raies, poisson pierre, pteroïs, serpents , … Piqûres urticantes : méduses, anémones, corail, plancton, … choc anaphylactique Soleil, Chaleur La déshydratation est un facteur important favorisant le risque ADD

167

168

169 Tables Utilisation des tables MN90 Conception des tables
Plongées aux mélanges Plongées en altitude

170 Tables- Utilisations Rappels: Loi de Henri & Dalton La MN90
Plongée simple Remontée lente Plongées additives (consécutives) Plongées répétitives (successives) Paliers interrompus Remontée trop rapide Profils à risques: inverse, YoYo Utilisation des Ordinateurs

171 La MN90 Conçues pour plonger à l’air, au niveau de la mer
Composition: 3 tables Généralités Conçues pour plonger à l’air, au niveau de la mer Activité non professionnelle, effort limité 2 plongées maxi par 24h Instruments de contrôle obligatoires Respect scrupuleux des procédures de remontée Pas de profil à risques Pas de changement de tables (ordis) entre plongées La plongée au-delà de 60 mètres est interdite. Les tables données pour les profondeurs de 62 et 65 mètres sont des tables de secours à n’employer qu’en cas de dépassement accidentel. Dans ce cas, il est interdit d’effectuer une nouvelle plongée pendant une durée de 12 heures. TABLE I N2 résiduel Air surface TABLE II Majoration TABLE III N2 résiduel O2 surface Les accidents de décompression sont rarement “immérités”. Le plus souvent, ils sont dus au non respect d’une ou plusieurs des conditions données ci-dessus.

172 Le Bon usage de la MN90 Définitions et procédures
Vitesse de remontée du fond au premier palier: 15 à 17 m/min Entre paliers, la vitesse est de 6 m/min, soit 30 sec d’un palier à l’autre. Idem du dernier palier à la surface. La durée de la plongée se compte en minutes entières (toute fraction de minute commencée est considérée comme une minute entière écoulée) depuis l’instant où le plongeur quitte la surface vers le fond jusqu’à l’instant où il quitte le fond pour remonter vers la surface, à la vitesse préconisée. La profondeur de la plongée est la profondeur maximale atteinte au cours de la plongée. Si la valeur de la durée de plongée ou celle de la profondeur de plongée ne sont pas dans la table, prendre la valeur lue immédiatement supérieure. L’interpolation des temps ou des profondeurs est interdite.

173 Règle Absolue: lecture la plus pénalisante
Quand la valeur d’un paramètre n’est pas présent dans la table, on sélectionne la valeur immédiatement inférieure ou supérieure, en choisissant la PLUS pénalisante. tables MN Prof TP Paliers DTR Groupe m min m 6m 3m min sortie P=32,5 m 5 10 15 20 25 1 3 6 2 11 8 4 7 13 B D E G H C F I 32 35 Tp=22 min PLUS pénalisant.

174 Les Types de Plongées I I
Intervalle de Surface (I): c’est le temps à la surface avant une plongée. Plongée simple : I  12h Plongée consécutive ou additive: I < 15min Plongée successive : 15min  I < 12h I I

175 Plongées simple et consécutives
Intervalle entre 2 plongées : temps entre la fin de la première plongée et le début de la seconde plongée. Plongée isolée (simple) : toute plongée effectuée au minimum 12 heures après la précédente. Plongées consécutives (additives): Intervalle <15 min . On considère qu’il s’agit d’une seule et même plongée. On entre dans la table avec comme durée de plongée la somme des durées des deux plongées, et comme profondeur la profondeur maximale atteinte au cours des deux plongées.

176 Paramètres d’une plongée simple (pas de plongée dans les 12h précédentes)
HD, HS : heures de d’immersion et de sortie. Pmax: Profondeur maximum atteinte. TP: Temps de plongée écoulé entre HD et le début de la remontée à vitesse préconisée. DTR: la durée totale de la remontée incluant le temps de remontée à vitesse préconisée et les paliers. HS = HD + TP + DTR HD HD+TP HS Palier(s) 15m Vit 17m/min Pmax TP DTR

177 Plongée simple sans palier obligatoire
On effectue une plongée simple sans palier obligatoire en respectant strictement les conditions suivantes : Pas de plongée dans les 12h précédentes. Paramètres de la plongée dans la courbe de sécurité Tplongée  Pmax  illimité 9m25 1h m 40 min m 20 min m 10 min m 5 min m Respecter un palier de sécurité : 3 min minimum entre 3 m et 5m AUCUN DEPASSEMENT

178 Calcul de palier d’une plongée simple
Une palanquée s’immerge à 9H00. Elle atteint la profondeur de 33m à 9H11. Elle remonte lentement jusqu’à la profondeur de 20M et ensuite à 9H22 elle remonte à la vitesse de 15m/min jusqu’au premier palier. Calcul des paramètres: TP ? DTR ? Paliers ? HS ? 9h00 HS ? Palier(s) ? Vit =15 m/mn 20 m 33 m TP ? DTR ?

179 Calcul de palier d’une plongée simple:Solution
9h 35’ 9h00 11’ à 3m Vit =15 m/mn 20 m 1’30 33 m DTR=12 ‘ TP=22 ‘ MN P TP m m m DTR GS 5 10 15 20 25 1 3 6 2 11 8 4 7 13 B D E G H C F I 32 35 PLUS pénalisant.

180 Plongée Additive (I < 15min)
Les paramètres se calculent de la manière suivante: La Profondeur prise en compte pour entrer dans la table est la profondeur maximale des deux plongées Le Temps total de plongée pris en compte pour entrer dans la table est la somme des deux temps de plongées I < 15 min I 12h Vit =16 m/mn Vit =16 m/mn DTR2 Pmax Tp2 DTR1 Tp1 Tp1 + Tp2

181 Exemple de calcul de palier d’une plongée Additive
1ère plongée: immersion:9H00, profondeur:34m, temps de plongée: 18min, vitesse de remontée:16m/min Palier1? DTR 1? HS1? Intervalle de surface: 10min 2ème plongée: profondeur: 16m, temps de plongée: 5min, vitesse de remontée:16m/min HD2? Palier2? DTR2? HS2? HS2 ? HS2 ? HS1 ? HS1 ? 9h00 9h00 HD2 ? HD2 ? Palier1 ? Palier1 ? Palier2 ? Palier2 ? 10 min 10 min Vit =16 m/mn Vit =16 m/mn Vit =16 m/mn Vit =16 m/mn 16m 5 min 5 min DTR2 ? 34m 18 min 18 min DTR1 ?

182 Calcul de palier pour une plongée Additive
H 9h00 9h25 9h35 9h52 5’ 10 min 11’ Vit =16 m/mn Vit =16 m/mn 16m 5 min 12’ 34m 18 min 7’ MN90 P T m 6m m Dr G 5 10 15 20 25 1 3 6 2 11 8 4 7 13 B D E G H C F I 32 35 23 min PLUS pénalisant.

183 Plongées successives Plongées successives: 15 min  Intervalle  12 heures. Le groupe auquel appartient la plongée effectuée est caractérisé par une lettre. Ce groupe permet de programmer les plongées successives et de calculer leur décompression. Majoration : temps qu’il faudrait passer à la profondeur de la 2° plongée pour avoir la même quantité d’azote dissous. Si la durée exacte de l’intervalle de surface ne se trouve pas dans le tableau I, prendre la valeur immédiatement inférieure. Si la valeur de la tension d’azote résiduel ne se trouve pas dans la première colonne du tableau II prendre la valeur immédiatement supérieure. Si la profondeur de la deuxième plongée ne se trouve pas dans le tableau II, prendre la profondeur immédiatement supérieure Si au cours de la plongée successive la profondeur maximale atteinte est supérieure à celle qui a été retenue pour le calcul de la majoration, le plongeur conserve la majoration calculée . Si au cours de la plongée successive la profondeur maximale atteinte est inférieure à celle qui a été retenue pour le calcul de la majoration, le plongeur conserve la majoration calculée .

184 Plongée Successive (15min  I  12h)
Majoration pour une seconde plongée: Après une première plongée, les tissus humains conservent un reliquat d’azote du à la sursaturation. Pendant l’intervalle de surface, ce reliquat d’azote diminue avec le temps pour devenir nul après 12 heures. Dans le cas d’une seconde plongée pendant ces 12heures, il faut tenir compte de ce reliquat d’azote pour déterminer le temps de plongée. On pénalise le temps de la seconde plongée par une Majoration (en minutes) qui représente le temps d’une plongée fictive faite à la profondeur de la seconde plongée et juste avant qui aboutirait au même reliquat d’azote. I  12h ++++++ ++++ ++++ ++++++ ++++ ++++++ ++++ ++++++ ++++ 15 ‘≤I ≤ 12h P1 P2 Majoration

185 Plongée Successive (15min < I  12h)
Les paramètres se calculent de la manière suivante: comme une plongée simple pour la 1ère plongée avec le groupe de sortie de la 1ère plongée et l’intervalle entre les deux plongées, on détermine la Majoration qui dépend de la profondeur de la 2ième plongée le temps pris en compte pour le calcul des paliers de la 2ième plongée est augmenté de cette Majoration 15 ‘ < I  12h I 12h GS Vit =16 m/mn P2 Vit =16 m/mn Dr2 P1 Maj Tp2 Dr1 Tp1 Maj + Tp2

186 Calcul de Majoration pour une plongée Successive
1ère plongée: immersion:9H00, profondeur:34m , temps de plongée: 18min, et vitesse de remontée:16m/min Palier1? DTR 1? HS1? GS1 ? Intervalle de surface: 2H25’ 2ème plongée: profondeur: 31m , temps de plongée: 5min, et vitesse de remontée:16m/min HD2? Majoration ? 9h00 HS1/ GS1 ? HD2 ? Palier1 ? 2h25’ Vit =16 m/mn 31m Maj ? 34m 18 min DTR1 ?

187 Majoration pour une plongée Successive
H 1,13 1,10 1,08 1,05 1,01 0,98 0,95 IS 15’ 30’ 45’ 1h 1h30 2h 2h30 11h 50 / 0.98 9h00 9h25 / H 5 mn 2h25’ PLUS pénalisant. Vit =16 m/mn 31m PLUS pénalisant. 34m 0,95 17’ 15’ 13’ 12’ 11’ 10’ P 20m 22m 25m 28m 30m 32m 0,99 22’ 20’ 14’ 18 min 7 min 5 10 15 20 25 1 3 6 2 11 8 4 7 13 B D E G H C F I 32 35 P T m 6m m Dr G PLUS pénalisant. Maj=13 min

188 Calcul de palier pour une plongée Successive
9h00 9h25 / H 11h 50 / 0.98 12h00 / I 3 mn 5 mn 2h25’ Vit =16 m/mn Vit =16 m/mn 31m 13 min 5 min 5 min 34m 18 min 7 min MN90 P T m 6m 3m Dr G 32 35 1 3 6 2 5 11 2 3 5 8 4 7 13 B D E G H C F I 5 10 15 20 25 18 min PLUS pénalisant.

189 Remontée lente et paliers interrompus
Remontée lente (strictement inférieure à 15 mètres par mn) : vitesse de remontée jusqu’à l’éventuel premier palier ou jusqu’à la reprise de la vitesse préconisée. Ce qu’il faut faire : majorer la durée de plongée de la durée de la remontée lente. Palier interrompu: non-exécution ou mauvaise exécution d’un palier. Ce qu’il faut faire (seulement dans le cas où la réimmersion est possible en moins de 3 minutes) : replonger au palier interrompu et le refaire entièrement.

190 Plongée simple avec remonté lente
Dans le cas d’une remontée à une vitesse plus lente que 15 m/min (tout à fait conseillé en pratique), le temps de plongée débute à l’immersion et se termine au début du premier palier. HS = HD + TP + TPaliers HD HD +TP HS Palier(s) Vit < 15m/mn TPaliers Pmax TP

191 Remontée rapide Remontée rapide (plus de 15 à 17 m/min) Remontée rapide : remontée à une vitesse supérieure à 17 mètres par min. Les paliers ont été exécutés ou non. Ce qu’il faut faire (seulement dans le cas où la réimmersion est possible en moins de 3 minutes) : • redescendre à mi-profondeur • palier de 5 minutes à mi-profondeur • durée de la plongée : du début de la plongée initiale à la fin du palier à la mi-profondeur • au minimum un palier de 2 minutes à 3 mètres. Remontée rapide entre paliers (Plus de 6 m/mn) - aucun protocole

192 Remontée rapide Remontée rapide (plus de 17 m/min) après une plongée successive ou consécutive : La durée de plongée à considérer pour le calcul des paliers est la somme : • pour les plongées consécutives, de la durée de la première plongée et de la durée écoulée entre le début de la deuxième plongée et la fin du palier à mi-profondeur, la demi-profondeur étant celle de la profondeur la plus importante. • pour les plongées successives, de la majoration issue de la première plongée et de la durée écoulée entre le début de la deuxième plongée et la fin du palier de 5 minutes à mi-profondeur, la demi-profondeur étant celle de la dernière plongée effectuée - Dans le cas d’une plongée en mélange suroxygéné, et d’une remontée rapide, le palier de demi-profondeur est effectué à la moitié de la profondeur réelle maximale atteinte. - La vitesse entre le palier de demi-profondeur et le premier palier de décompression est de 15 à 17 mètres par mn.

193 Cas d’une remontée trop rapide (Absolument déconseillé)
Vitesse de remontée > 17 m/min Intervalle de Surface < 3 min Redescendre 5 min à la demi-profondeur Effectuer les paliers sur le temps total de plongée Toute plongée successive ou consécutive est interdite plongée interdite Paliers I < 3’ Vit >17m/mn Vit =15-17m/mn Pmax / 2 5 ‘ Pmax DTR Temps Total de plongée

194 Cas d’une interruption de palier(panne d’air)
Intervalle de Surface < 3 min (pour changer de bloc) Redescendre et recommencer TOUS les paliers Toute plongée successive ou consécutive est interdite plongée interdite panne d’air I < 3’ Vit =15-17m/mn 39 m Le calcul des paliers est laissé en exercice 21’

195 Les “bons” Profils de plongée
le profil le plus sur: la profondeur maximale est atteinte au début de la plongée on effectue une remontée progressive lente jusqu’à la fin du temps de plongée la remontée finale s’effectue à la vitesse préconisée on respecte strictement les temps et profondeurs de paliers. Palier(s) Vit=15-17m/mn Pmax DTR TP

196 Les Profils de plongée à risques
le profil inversé: La profondeur maximale est atteinte à la fin du temps de plongée et la remontée est normale Pmax Tplongée Palier(s) Vit =15-17m/mn les profils multiples: plusieurs descentes et montées. Pmax Tplongée Palier(s) Vit =15-17m/mn

197 La Mn90 et l’Oxygène pur Inhalation d’oxygène entre deux plongées
- Le tableau III "diminution de l’azote résiduel par respiration d’oxygène pur en surface" donne la valeur de l’azote résiduel qu’il faut prendre en considération pour entrer dans le tableau II du calcul des plongées successives. Cette valeur est déterminée en fonction : • du groupe de plongée successive d’une première plongée (première colonne) ou de "l’équivalent azote résiduel" (deuxième colonne) déjà déterminé à l’aide du tableau I après un certain temps passé en surface à respirer de l’air, • de la durée pendant laquelle le plongeur respire de l’oxygène pur. - Lorsque le temps réellement passé à respirer de l’oxygène pur en surface ne figure pas dans le tableau, prendre la valeur immédiatement inférieure. - La deuxième colonne du tableau III donne l’équivalence numérique entre la valeur de l’azote résiduel et les groupes de plongée successive. Paliers à l’oxygène pur - les paliers à 3 mètres et à 6 mètres peuvent être effectués en inhalant de l’O2. - La durée de chacun des paliers à l’oxygène pur est égale aux deux tiers de la durée du palier à l’air arrondie à la minute supérieure, et est au minimum de 5 minutes. Cependant la durée de chacun des paliers à l’oxygène pur est égale à la durée du palier à l’air lorsque celui-ci a une durée de 1 à 5 minutes. - Le fait d’effectuer des paliers à l’oxygène pur ne change pas le groupe de plongée successive de la plongée effectuée.

198 Principe des Ordinateurs de Plongée
Les ordinateurs de plongée effectuent automatiquement les calculs des modèles de saturation des compartiments et affichent des informations sur la procédure de remontée en permanence pendant la plongée: vitesse, paliers, etc. Les principaux avantages les calculs sont automatiques donc moins sujets aux erreurs de manipulation, et d’inattention. les calculs suivent le profil réellement effectué par le plongeur et non le profil carré utilisé par les tables, ce qui peut donner des paliers réduits. la méthode de calcul autorise dans certaines limites les paliers à profondeur variable. l’ordinateur individuel peut prendre en compte certaines activités qui influencent le modèle: plongées multiples, profils à risques, altitude, température, consommation d’air, etc. l’ordinateur mémorise le profil de la plongée en cours et permet de conserver un historique détaillé des plongées effectuées.

199 Modèles de désaturation: Tables et Ordinateurs
Le calcul des Tables est basé sur un profil carré: assez pénalisant pour les profils à remontée lente grande marge de sécurité dans tous les cas Le calcul des Ordinateurs est basé sur un profil réel: moins pénalisant sur les profils à remontée lente plus pénalisant pour les profils carrés plus faible marge de sécurité Profil carré Marge de sécurité Profil ordinateur Marge de sécurité Pmax Tplongée

200 De la bonne utilisation des Ordinateurs de Plongée
Une bonne utilisation d’un ordinateur est soumise à des conditions impératives: Lire la documentation et comprendre le fonctionnement AVANT de plonger L’ordinateur ne doit être ni oublié, ni prêté ou changé entre deux plongées du même jour , ni même temps qu’il considère le plongeur en désaturation Chaque plongeur doit être équipé de son ordinateur personnel En aucun cas, ne mélanger les méthodes entre et pendant les plongées, c’est l’ordinateur OU les tables Prévoir la panne, en emportant des tables, une montre et un profondimètre Eviter les profils à risques L’ordinateur est une machine qui ignore totalement: si vous avez bien compris la doc si vous n’êtes pas en forme physique ou si vous êtes stressé si vous faites un effort (sauf avec gestion d’air) si vous avez froid (même avec gestion de la température de l’eau) si vous avez plongé sans lui dans les 12h précédentes si vous êtes fumeur ou déshydraté etc.

201 Tables- Conception Rappels: Loi de Henri & Dalton
Modèles de décompression et élaboration des tables Tissu, Gradient, Période, Tissu directeur Calcul des paliers Calcul de la courbe de sécurité Procédures spéciales de remontée Algorithmes des Ordinateurs

202 Tensions et Gradient G = TN2 ambiante - TN2
A saturation, la Tension d’un gaz (TG) dans un tissu (fluide) est égale à la Pression partielle ambiante de ce gaz PpG (celle subie par le tissu) A sous–saturation, TG est inférieure à PpG et elle augmente vers la valeur de PpG A sur–saturation, TG est supérieure à PpG et elle diminue vers la valeur de PpG On appelle Gradient de G la différence (+ ou -) entre la Pression partielle ambiante PpG (notée aussi Tension finale) et la Tension TG (notée aussi Tension initiale) Par exemple, pour le gradient d’azote: G = TN2 ambiante - TN2

203 Période et Changement de Tensions
Période: La période d’un compartiment soumis à une pression partielle ambiante PpG est le temps que met ce compartiment pour faire évoluer (en + ou -) sa tension initiale TG de la moitié du gradient T(après 1 période)=T initiale + (Tambiante -Tinitiale)/2 Tension Initiale=0’ Apres 1 période= 5’ 2 périodes = 10’ 3 périodes=15’ 4 périodes=20’ Tension ambiante À 30m Tension en N2 0,8 2 2,6 2,9 3,05 3,2 %Gradient 50 75 87,5 93,75 100

204 Saturation et % de Gradient

205 Désaturation et % de Gradient

206 Désaturation: Cool ou explosive ?
Hypothèse: à priori, c’est pareil qu’à la saturation Marge de Sécurité: certains modèles prévoient une désaturation plus longue que la saturation (Bulhmann) Durcissement: certains ordinateurs permettent d’allonger volontairement la période de désaturation (Suunto). La Désaturation d’un tissu risque d’être «explosive» lorsque: TG / Pabs > Sc (Sc coefficient de sursaturation critique du compartiment ) A la remontée seulement, puisque Pabs diminue

207 Compartiment directeur
Pendant la remontée, le compartiment directeur est celui qui impose l’arrêt (le palier) ou le ralentissement de la remontée pour que sa tension reste inférieure à la sursaturation critique Tension du compartiment directeur / P abs du premier palier ≈ Sc du compartiment Période Compart. Sc TN2(en bar) (20 min à 30 m) Pabs = TN2 / Sc Profondeur plafond 5 2,72 0,8+94% (3,2-0,8) = 3,05 1,12 -1,2m 10 2,38 0,8+75% (3,2-0,8) =2,6 1,09 -0,9m 20 2,04 0,8+50% (3,2-0,8) = 2 0,98

208 Calcul des paliers Pendant la remontée, les compartiments directeurs définissent des profondeurs plafond à ne pas dépasser. Le premier palier obligatoire (le plus profond) est la profondeur plafond maximum (arrondie aux multiples de 3m pour la MN90). Pour déterminer les autres paliers éventuels, il suffit de recommencer plus haut Prof plafond (m) pour le compartiment C = (TN2 / Sc -Patm )* 10 Prof palier = Prof plafond arrondie à 3,6,9,12m etc.. Pour calculer la durée du palier, il faut calculer le temps (en périodes par exemple) qui permet que le rapport de sursaturation TN2/Pabs du compartiment directeur soit inférieur à son Sc à la profondeur du prochain palier (ou la surface). Mais attention, pendant un palier, le compartiment directeur peut changer, il faut donc vérifier les rapports de sursaturation des autres compartiments

209 Modèles de décompression
Haldaniens Les tables de plongée sont le résultat de modèles théoriques issus de la loi de Henry et d’adaptations à partir d’expérimentations sur des cobayes animaux et humains: travaux sur les accidents de Paul Bert, Fr., travaux sur la «perfusion» de John Haldane, Indien-Brit., sur la « diffusion » de Hempleman et Workman (Usa, ) Marines US et Française de Spencer (Usa) et Bulhmann (Suisse) pour les ordinateurs sur le «volume critique» de Hennessy & Hempleman (Usa, 1977) On simule la (dé)saturation (en Azote) des tissus du corps humain pendant la plongée par un modèle mathématique opérant sur ensemble de compartiments (aussi nommés Tissus) définis par leur période et leur coefficient de sursaturation critique. Ces compartiments ne représentent pas physiologiquement des tissus humains. Ils ne font que « modéliser » des tissus qui auraient le même comportement vis-à-vis de la saturation (période et coefficient identiques)

210 Principe des tables de Plongée
Le principe des tables consiste en : une modélisation de la saturation par l’Azote des tissus humains par des compartiments (5 à 16) ayant même période et coefficient de sursaturation critique. un calcul de la tension d’Azote en fonction: d’un éventuel reliquat du à des plongées précédentes. de la Profondeur et du Temps de la plongée. une procédure de remontée pour éviter tout dégazage critique, fondée sur une vitesse maximum de remontée et des paliers éventuels.

211 Elaboration des Tables
Récupération de données issues de travaux précédents Choix d’un modèle mathématique: Compartiments et procédure de remontée Calcul d’une pré-table Expérimentation sur une population de «cobayes» humains «ajustement » de la table Recommencer 1 et 2 tant que le taux d’accidents n’est pas satisfaisant La MN90: Définie et expérimentée par la Marine Nationale Révisée en 1992 Référence pour tous les passages de brevets de la FFESSM

212 Des Tables Navy (Usa) GERS (Fr 1950, 65), issue de la US Navy
COMEX (Fr 1987, 91) Tables MT 91 MN90, (Fr 90) issue de la GERS 65: 12 compartiments. Période 5 7 10 15 20 30 40 50 60 80 100 120 Sc 2,72 2,54 2,38 2,20 2,04 1,82 1,68 1,61 1,58 1,56 1,55 1,54 Tables pour Ordinateurs SUUNTO, Modèle Spencer et RGBM UWATEC, Modèle Bulhmann

213 Evolution de la tension en N2 pendant la plongée
Sous-saturation Descente et début du fond saturation (possible) Fin du fond Gradient

214 Evolution de la tension pendant la plongée
saturation (possible) Avant la remontée sursaturation en remontant Gradient

215 Saturation des compartiments de la MN90

216 Plongées aux Mélanges Rappels: Loi de Henri & Dalton, hyperoxie
Les Nitrox Profondeur limite et le risque hyperoxique Profondeur équivalente à l’air et tables Air Plongées au Nitrox avec des Ordinateurs Air ou Nitrox L’équipement Nitrox Les qualifications Nitrox

217 Points de vue Le Nitrox (et plus généralement les mélanges) sont l’objet d’une controverse qui sépare le milieu de la plongée en deux camps bien marqués: les inconditionnels « Pour » et les réticents « Contre ». Les « Contre » invoquent une grande difficulté de mise en œuvre résultant, selon eux: des dangers de l’O2 de la nécessité de planification des plongées du surcoût Ils en déduisent que le Nitrox doit être associé à un contexte de plongée Tek et une formation approfondie. Les « Pour » mettent en avant les avantages du Nitrox pour la plongée loisir : agrément accru risque diminué d’ADD Ils se prononcent donc pour une libéralisation du Nitrox qui aboutirait donc à une baisse des coûts. L’avis des auteurs est qu’il existe un créneau « grand public » pour l’utilisation du Nitrox et ce, en appliquant des règles de base de sécurité (la profondeur limite, notamment), comme c’est le cas dans toute formation de plongée, sans pour autant faire appel au contexte contraignant de la plongée Tek.

218 C’est quoi, du Nitrox ? Nitrogen Nitrox II Nitrox I
Tous les mélanges Oxygène et Azote avec un %O2 >21% Les dénominations usuelles % O2 / % N2 Nitrox 40 / 60 Nitrox 36 / 64 Nitrox 32 / 68 EAN 36 EAN 32 Avantage en plongée: de l’air avec plus d’O2 et moins de N2 ! Nitrogen Nitrox II Nitrox I Ajouter une image de bloc nitrox Enriched Air Nitrox

219 Les Avantages du Nitrox
Pendant la plongée: Temps sans palier augmenté Temps de paliers diminué Risque de narcose diminué Après plongée: Moins de risque d’ADD (DCS) Moins d’intervalle de surface Moins de temps avant Altitude & Avion

220 Le double effet Nitrox Moins d’azote: Plus d’Oxygène: Donc:
moins de saturation en azote désaturation plus rapide et plus bas Plus d’Oxygène: Meilleure désaturation physiologique Donc: plus de temps au fond sans palier moins de temps de paliers moins d’intervalle de surface moins de risque d’ADD Mais danger d’hyperoxie : Contrôle rigoureux du mélange Profondeur limitée (risque de crise convulsive) Toxicité par accumulation

221 Les Inconvénients du Nitrox
Avant la plongée: Equipement spécial Contrôle rigoureux du mélange Planification de la plongée en palanquée (ou Buddy) Pendant la plongée: Respect impératif de la profondeur limite Eviter les abus (plongées répétitives) Coût plus élevé

222 Central Nervous System
L’Hyperoxie L’oxygène est toxique lors d’une exposition à des PPO2 élevées (effet Paul Bert). PPO2 > 1,2 bars, exposition en minutes Crise convulsive => noyade L’oxygène est toxique lors d’une exposition prolongée à des PPO2 peu élevées (effet Lorrain-Smith). PPO2 > 0,5 bars, exposition en heures Brûlures pulmonaires Central Nervous System le plus grand danger du Nitrox Dans tous les cas: diminuer la PPO2 ne pas donner O2 pur ! improbable en plongée loisir

223 Nitrox: La toxicité de l’O2 (effet Paul Bert)
Diminuer la PPO2 Ne pas donner O2 pur ! Nitrox: La toxicité de l’O2 (effet Paul Bert) Symptômes: Crise convulsive soudaine, violente (type épilepsie) et IMPREVISIBLE Cause: Forte Pression partielle d’Oxygène: PPO2 > 1,6 bars, quelques minutes suffisent PPO2 < 1,2 bars, une heure et plus Risques: Syncope + Noyade Facteurs: Réaction très dépendante du plongeur (physiologie) et variable avec son état Prévention: Profondeur Limite Impérative Eviter une surdose d’oxygène par répétition

224 Nitrox: à consommer sans abus
Profondeur Limite Impérative (MOD) PPO2 > 1,6 bars => Risque d’hyperoxie Eviter une surdose d’oxygène PPO2 Maxi NITROX 40/60 NITROX 36/64 NITROX 32/68 1,6 bars 30m 34m 40m Maximum Operating Depth PPO2 maxi durée max/plongée durée max/ jour 1,6 bars 45 min 150 min

225 Calcul de la Profondeur Limite
Formules: (%O2/100) * (ProfMaxi/10+1) = PPO2Maxi ProfMaxi = PPO2Maxi * (1000 / %O2) -10 Calcul de la Profondeur Limite pour le Nitrox (Maximum Operating Depth) Principe: on fixe la pression partielle O2 (PPO2max) à ne pas dépasser pendant la plongée. Cette PPO2max détermine en fonction du %O2 du Nitrox respiré, la profondeur maximum (Pmax) à ne pas dépasser. Calculs: à toute profondeur: PP02 (respirée) = Pabsolue * %O2 /100 [loi de Dalton] or: Pabsolue= P/10 +1, P est la profondeur actuelle en mètre donc: PP02 (respirée) = (P/10 +1)* %O2 /100 soit: P/10+1= PP02 * 100 / %O2 et : P = PP02 * 1000 / %O finalement: Pmax = PP02max * 1000 / %O

226 Profondeur Air Equivalente (AED)
La Profondeur Air Equivalente à une profondeur P : c’est la profondeur où la PPN2 de l’air est la même que la PPN2 du nitrox à la profondeur P. AIR=réelle NITROX 40/60 NITROX 36/64 NITROX 32/68 10m 5m 6m 7m 20m 13m 14m 16m 30m 22m 24m 40m danger 33m

227 Profondeur Air Equivalente
Formule: PAE= (Prof+10) * (%N2/79 ) -10 Calcul de la Profondeur Air Equivalente pour le Nitrox (Air Equivalent Depth) Principe: on détermine la pression partielle N2 (PPN2) en fonction du %N2 du Nitrox respiré à la profondeur P réelle. La profondeur air équivalente maximum (PAE) est celle où la pression partielle d’Azote de l’air serait égale à PPN2. Calculs: à toute profondeur: PPN2 (respirée) = Pabsolue * %N2 /100 [loi de Dalton] or: Pabsolue= P/10 +1, P est la profondeur actuelle en mètre donc: PPN2 (respirée au Nitrox) = (P/10 +1)* %N2 /100, ceci au Nitrox idem pour l’air: PPN2 (respirée à l’Air) = (P’/10 +1)* 79 /100 l’équivalence donne: (P/10 +1)* %N2 /100 = (PAE/10 +1)* 79 /100 en simplifiant: PAE = (P+10) * %N2 /

228 Profondeur Air Equivalente
Formule: PAE= (Prof+10) * (%N2/79 ) -10 AIR N32/68 N34/66 N40/60 N50/50 10m 8 7 6 3 15m 12 11 9 20m 16 15 13 25m 21 19 17 30m 25 23 35m 29 27 40m 33 PPO2 <1,4 PPO2 <1,5 PPO2 <1,6

229 Courbes de sécurité (No Dec Time)
Le Nitrox permet de prolonger le temps de plongée sans palier. Réf Tables US Navy

230 Calcul de Décompression Nitrox:
Tables Nitrox par translation des Tables AIR: la vitesse de remontée est conservée la profondeur des paliers est conservée on « translate» la Table en utilisant les PAE pour chaque %N2 les paliers sont supposés faits à l’air: sécure mais perte de temps Tables ou Ordis: par recalcul de la saturation des compartiments Procédure théorique optimisée Pas ou peu de validations expérimentales

231 La Mn90 et les mélanges enrichis
Plongée au mélange enrichi à l’oxygène pur (Nitrox) Il existe des tables spécifiques pour la plongée au nitrox. Toutefois dans le cadre d’une utilisation exceptionnelle, ou pour des exercices théoriques, on peut retenir les règles suivantes : - Pour utiliser la table MN90 en mer à la profondeur réelle P avec un mélange nitrox à x % d’azote, on rentre dans la table avec une profondeur équivalente PE telle que : PE = (P +10) x (X/0.79) - 10 - La profondeur maximum permise en mer est celle correspondant à une pression partielle d’oxygène pur de 1,6 bar. - La durée et la profondeur des paliers en mer suite à une plongée au nitrox sont exactement ceux de la plongée à l’air réalisée à la profondeur équivalente. La durée maximum d’une plongée au nitrox est de 2 heures. - Toutes les autres règles d’utilisation des tables MN90 sont maintenues dans le cadre des plongées au nitrox.

232 En pratique: inutile si %O2 < 40 %
L’équipement Nitrox Blocs spécifiques Gonflage par un spécialiste Etiquetage Nitrox Contrôle des % avant chaque plongée Détendeurs spécifiques compatible Oxygène nettoyage qualifié Oxygène Nettoyage O2 obligatoire après utilisation à l’air NITROX Dégraissage Ultra-sons, Fréon + graisse Krytox En pratique: inutile si %O2 < 40 %

233 Planification des plongées
Organisation de la palanquée (ou Buddy) Détermination du site et des paramètres Choix du Nitrox et validation des paramètres Contrôle du mélange dans les blocs Détermination de la Profondeur Limite (MOD) Choix de la procédure de décompression: tables ou ordis Air ou Nitrox

234 Test niveau 1 ? Expliquer l’avantage du Nitrox pour l’agrément du plongeur ? Expliquer l’avantage du Nitrox pour la sécurité du plongeur ? Quel est le principal danger de la plongée Nitrox ? Profondeur maxi pour un Nitrox 32/68 ? %O2 maxi du Nitrox pour une plongée à 35 m? Quelle est la Profondeur Air équivalente pour une profondeur de 30M et un Nitrox 40/60 Quel est le temps maxi sans palier pour les paramètres de la question 6. Le Nitrox permet des plongées moins saturantes en Azote que les mêmes profils à l’Air. moins (ou pas) de paliers plus de temps au fond sans palier moins d’intervalle de surface moins de fatigue moins d’intervalle avant avion ? Le Nitrox permet des plongées moins saturantes en Azote et sa concentration plus élevée en O2 favorise la dessaturation physiologique moins de risque d’ADD ? Le principal danger est le risque d’hyperoxie (crise convulsive soudaine) Respect impératif d’une profondeur limite qui dépend du %O2 du mélange Plus le Nitrox est riche en O2 , plus on est limité en profondeur ? À savoir par cœur: Nitrox 32/68 limité à 40m Nitrox 36/64 limité à 34m Nitrox 40/60 limité à 30m ? Comme 35m > 34m, on utilise du Nitrox 32/68 Nitrox 36/64 interdit Nitrox 40/60 interdit ? Avec du Nitrox 40/60 La PAE pour 30m est 20m Avec du Nitrox 40/60 le temps sans palier pour 30m est celui de la PAE(= 20m) à l’air, soit 40 min (ref MN90) ?

235 Réalisation des mélanges
Trois impératifs: C’est une affaire de spécialiste car l’Oxygène sous pression est explosif. Le matériel employé, y compris compresseur, tampons et raccords doivent être compatibles te nettoyés O2 «sans huile» Il faut contrôler les % avant chaque plongée, car les mélanges varient et sont difficiles à établir Oil-free

236 Les formules Nitrox en Altitude
La profondeur fictive (SLED) PF = Prof Réelle * (PAtm/PAlt ) La Profondeur Limite du Nitrox (MOD) Prof Limite = PPO2max * 1000/ %O2 –10*PAlt La Profondeur Air Equivalente (AED) PAE = (PF+10)* (%N2 / 79) –10 Détermine la Prof réelle ! Calcul de la Profondeur Fictive Equivalente pour l’Altitude et le Nitrox (Sea Level Equivalent Depth) Principe: Pour une plongée en Altitude à l’Air, on détermine une profondeur fictive qui permet d’utiliser les Tables à l’Air avec le temps de la plongée réelle. La Profondeur Fictive (PF) s’obtient en majorant tous les rapports critiques TN2/Pabs correspondant à la plongée (modèles Haldaniens des calculs de Tables). Quand la plongée se fait au Nitrox, Le calcul de la profondeur air équivalente (PAE) se fait ensuite à partir de cette PF . Calcul de la Profondeur Fictive: la sécurité des modèles de Haldane implique: (TN2 / Pabs_fond ) < (TN2 / Pabs_paliers) < (TN2 / Pabs_surface) < Sc (Coefficient de sursaturation Critique) soit pour la plongée fictive: (TN2_fictive / Patm) < Sc et pour la plongée réelle: (TN2_réelle / Palt ) < Sc or: TN2_réelle < Pabs_prof_réelle * %N2 /100 et: TN2_fictive < Pabs_prof_fictive * %N2 /100 d’où: Pabs_prof_fictive / Patm = Pabs_prof_réelle / Palt => (PF/10 +Patm) / Patm = (Préelle/10 +Palt) / Palt => PF / Préelle = Patm / Palt Calcul de la Profondeur Limite Nitrox en altitude: à toute profondeur: PP02 (respirée) = Pabsolue * %O2 /100 [loi de Dalton] or: Pabsolue= P/10 + Palt, P est la profondeur actuelle en mètre donc: PP02 (respirée) = (P/10 + Palt)* %O2 /100 soit: P/10+ Palt= PP02 * 100 / %O2 et : P = PP02 * 1000 / %O *Palt finalement: Pmax = PP02max * 1000 / %O *Palt Remarque importante: La vérification que la Profondeur Limite n’est pas dépassée doit se faire dans ce cas avec la Profondeur réelle et non pas PAE ou PF. Utiliser la Prof Fictive !

237 La profondeur limite O2 détermine la profondeur réelle et non fictive
Le Nitrox en Altitude En altitude, le Nitrox permet de compenser les différences entre profondeurs réelles et profondeurs fictives Altitude 1b 0,8b 0,7b Prof. Réelle 20 21 28 Prof Fictive AIR 25 30 35 40 Prof Limite 32 33 PAE 13 17 19 24 42 43 16 23 29 La profondeur limite O2 détermine la profondeur réelle et non fictive NITROX 40/60 NITROX 32/68

238 Test niveau 2 ? Expliquer pourquoi on ne peut abuser du Nitrox pour augmenter à volonté le temps et le nombre des plongées ? Quel sont les précautions à prendre pour les équipements de la plongée Nitrox ? Calcul de Pmax pour un Nitrox 35/65 et PPO2max = 1,5 ? Calcul de %O2 maxi du Nitrox pour une plongée à 35 m maxi et PPO2max = 1,4 ? Calcul de la Profondeur Air Equivalente pour une profondeur de 30M et un Nitrox 34/66 ? Plongée au Nitrox 50/50 en altitude ; Palt=0,8b ; Préelle=24m; Tmax sans palier ? Quelle la CNS Clock pour la plongée précédente supposée faite intégralement à 24m et limitée à 40’? Peut on refaire cette plongée après 2h de surface ? À cause du risque d’hyperoxie par accumulation du temps d’exposition à des PPO2 plus fortes que la normale ? Le Nitrox impose: de laisser faire les mélanges à des spécialistes d’utiliser du matériel nettoyé O2 : détendeurs, blocs, raccords, etc.. de contrôler les % avant chaque plongée ? PMax = PPO2Max * (1000 / %O2) -10 Pmax= 1500 / 35 –10= 33 m (en arrondissant au mètre supérieur, par sécurité) Prof Fictive = Prof Réelle * (PAtm/PAlt ) PAE= (Prof+10)* (%N2/79 ) -10 Pf = 24m/0,8 = 30m PAE= 40 *50/79 –10 = 16m (en arrondissant au mètre supérieur, par sécurité) le temps maxi sans palier est de 50 min (ref MN90) ? Calcul de CNS Clock PPO2=(0,8 +24/10)*0,50 = 1,6 bars CNS Clock = 2,22% *40’ = 89 % Après 2h de surface la Clock = 23 %, on ne peut donc pas recommencer la même plongée %O2max = PPO2Max * 1000 / (PMax +10 ) %O2max= 1400 / 45 = 31% (en arrondissant au % inférieur, par sécurité) ? PAE= (Prof+10) * (%N2/79 ) -10 PAE= 40* 66/79 –10= 24m (en arrondissant au mètre supérieur, par sécurité) ? ?

239 Organisations et certificats
FFESSM Plongeur Nitrox Plongeur Nitrox confirmé CMAS PADI Enriched Air Diver NAUI EANx Diver Technical EANx Diver IANTD EANx advanced Diver TDI Nitrox Advanced Nitrox Nitrox 32, 36, 40 Nitrox de 21 à 40 % Paliers à O2 40/60 seul. X ? sans palier O2 50% 21 à 100% sans palier sans palier

240 Références Nitrox sur le Web
Cours Nitrox, J-Y Kersale, FFESSM-Pays de Loire US Navy Diving Manual (format PDF) NOAA Diving Manual « Nitrox Simplified », Fred Good, Belize « Scuba Diving Explained », Lawrence Martin Parker's Nitrox Page ABYSS- Technical Diving Library IANTD "Nitrox: course outline", American Dive Center

241 Plongées en Altitude Rappels: Pressions, Lois de Mariotte, Henri & Dalton, Tables En pratique Profondeur lue et type de profondimètres Profondeur fictive et réelle Paliers fictifs et réels Vitesse de remontée Changement d’altitude avant une plongée Changement d’altitude entre deux plongées

242 Altitude: en pratique, avant d’y monter
Ca ne s’improvise pas Souvent, il va faire froid, voire très froid C’est beaucoup plus facile avec des ordinateurs prévus pour ça: Yaka les laisser faire, encore faut il qu’ils connaissent votre « passé »! La montée en altitude, correspond à une désaturation (donc un état de sur-saturation, et donc un reliquat d’Azote): il faut attendre 12h, pour atteindre un nouvel état de saturation Si vous voulez toujours y aller, on passe à la Théorie

243 Qu’est qui change en Altitude ?
La température de l’air et de l’eau (déjà dit, revoir Hypothermie) La pression Atmosphérique (Patm Lac < Patm Mer) La pression absolue dans l’eau (assez peu en fait) Les rapports de saturation (TN2 /Pabs) des compartiments pendant la remontée. A saturation égale, la sursaturation critique est atteinte plus tôt en remontant Pour utiliser des tables, niveau mer, il faut donc entrer la Profondeur d’une plongée fictive en mer qui aboutirait à chaque instant aux mêmes valeurs des rapports (TN2 /Pabs) Et la profondeur des paliers ? La vitesse de remontée ?

244 La Mn90 en Altitude Pour utiliser la table MN90 en altitude, il suffit de connaître la pression barométrique H régnant à la surface du lieu où l’on plonge. On entre dans la table avec une profondeur fictive P’= P*1 013/H où P est la profondeur réellement atteinte (en m) et H la pression barométrique du lieu (en mbar ou hPa). Les paliers devront être effectués à la profondeur réelle : P’= P*H/1013, où P est la profondeur du palier donnée par la table MN90. Durée de remontée : c’est celle de la profondeur fictive. Donc : vitesse de remontée plus lente qu’en mer, aussi bien pour rejoindre le premier palier que pour aller d’un palier à l’autre. Remontée rapide (c’est-à-dire dont la durée est strictement inférieure à celle prévue depuis la profondeur fictive) : procédure identique à celle du niveau de la mer, mais redescendre à la moitié de la profondeur réelle. Palier interrompu, remontée lente, plongée consécutive, plongée successive : même procédure que celle du niveau mer, mais toujours en effectuant les calculs avec les profondeurs fictives.

245 plongée fictive en mer pour une plongée réelle en altitude
TN2/Pabs = 2,56 / 1,04=2,46 TN2/Pabs = 3,2 / 1,3 = 2,46 TN2/Pabs = 3,2*0,8 / 3,2=0,8 TN2/Pabs = 4*0,8 / 4 =0,8

246 Profondeur fictive Altitude
Profondeur Fictive: c’est la profondeur d’une plongée fictive en mer qui aboutirait à chaque instant aux mêmes valeurs des rapports (TN2 / Pabs) Prof Fictive = Prof Réelle * (Patm Mer/Patm Lac) La profondeur fictive est toujours supérieure à la profondeur réelle d’une plongée en altitude Profondeur Tables: c’est la profondeur que l’on va entrer dans les tables, niveau Mer Prof Fictive = Prof Tables

247 Profondeur lue en Altitude
Profondimètres: 4 cas À capillaires (Loi de mariotte): Prof Lue = Prof Réelle * (Patm Mer/Patm Lac) = Prof Tables À capsule,membrane, tube de bourdon: Retard = (Patm Mer - Patm Lac) * 10 Prof Lue = Prof Réelle - Retard À capsule,membrane, tube de bourdon, avec RAZ: Retard = 0 Prof Lue = Prof Réelle Electroniques ou ordinateurs: Laisser refroidir avant usage ne pas oublier

248 Paliers en Altitude Palier Fictif = Palier Réel * (Patm Mer/Patm Lac)
Paliers fictifs: comme pour la profondeur Palier Fictif = Palier Réel * (Patm Mer/Patm Lac) Donc Palier Réel = Palier Table * (PAlt/PMer) Les mêmes paliers Tables sont donc exécutés plus haut en lac qu’en mer Que doit on lire au palier sur le profondimètre ? Capillaire: Palier Lu=Palier Table Bourdon: Palier Lu=Palier Table*(PAlt/PMer) - Retard Electronique: Palier Lu=Palier Table* (PAlt/PMer) Ordinateurs: Palier lu=palier à faire En pratique, utiliser un pendeur marqué

249 Vitesse de remontée en Altitude
puisque c’est le premier palier de désaturation La Vitesse de remontée est fictive aussi, Donc: Temps de remontée = Prof Fictive / 15-17m/min = Temps de remontée Tables La vitesse réelle de remontée est donc plus lente en lac qu’en mer (suivre des bulles encore plus petites) Cas particulier Plongée additive: Prendre la profondeur fictive la plus grande Palier à mi-profondeur: utiliser la profondeur réelle Le DTR est lu directement dans la table

250 Changements d’ Altitude
La montée correspond à une plongée, 3 cas: Avant une plongée en altitude: Attente  12h  plongée simple Attente < 12h  plongée successive, avec un reliquat d’azote X1bis = 0,8 /PAlt Après une plongée, vérifier que tous les rapports de saturation seront inférieurs à Sc (mini) avant le départ en altitude Déduire du groupe de sortie et de l’intervalle (à partir de l’altitude la plus faible), le reliquat X2 Vérifier X2bis = X2/PAlt < 1,54 Entre 2 plongées Comme précédemment, en considérant que le changement d’altitude s’est entièrement déroulé à l’altitude la plus faible La baisse de pression provoque une désaturation L'altitude la plus faible est celle où l'on désature le moins vite, donc la plus pénalisante

251 Matériel PMT Gilet Bloc Parachute, couteau Robinets/Réserve Détendeur
Ordinateur Station de Gonflage

252 Robinetterie de bloc sans réserve
Fermé Ouvert

253 Principe de la réserve

254 Détendeurs Un seul étage Mistral Premier étage à piston à clapet amont
non compensé Beuchat VS2,3; Spiroclub; Scuba Mk2 compensé Beuchat VS4; Aqualung; Scuba Mk10& 20 Premier étage à membrane à clapet amont non compensé Poséidon Cyclon 300, Comex compensé Beuchat VS VX 10; Spiro Aquilon Deuxième étage à membrane non compensé à clapet amont Mares MS non compensé à clapet aval Beuchat VS, Scubapro R190 non compensé à clapet aval réglable Scubapro Mark V Compensé à clapet aval réglable Beuchat VX Scubapro G250 Pannes usuelles

255 Un seul Etage

256 1er étage piston non compensé

257 1er étage piston compensé

258 1er étage membrane non compensée

259 1er étage membrane compensée

260 2ième étage non compensé sans réglage

261 2ième étage Comp av réglage

262 Compresseur Blocs Tampons Flexibles Vannes Panneaux Affichage
Station de Gonflage Compresseur Blocs Tampons Flexibles Vannes Panneaux Affichage

263 Compresseur à étages P1 x V1 = P2 x V2 à T=273+50° à T=273+20°
Etage 3 x 6 Etage 2 PV Bloc Débit (l/min) Durée (min) 216 l à 1 b 36 l à 6 b 6 l à 36 b 216x12 216 12 à > 6 b à > 36 b 1 l à 216 b 196x12= x293/323 à T=273+20° P1 /T1= P2 /T2

264 Gonflage des blocs avec des tampons
15 000 litres PV du tampon PV des blocs Pression Equilibre 300x50=15 000 50x12= 600 2 blocs 16200/74= 218,9 3 blocs 16800/86= 195,3 4 blocs 17400/98= 177,5 P1 x V1 = P2 x V2 600 litres

265 Organisation des Plongées
Le rôle du DP Le rôle du Guide de palanquée La plongée en autonomie La sécurité La planification Gestion en immersion Débriefing

266 La Loi (de 98/200) dit : « » dixit la Loi
[Titre I] Le DP est présent sur le site: il est responsable de l’activité de plongée, fixe les caractéristiques de la plongée et s’assure de l’application des règles [Titre II] Le Guide de palanquée dirige la planquée en immersion. Il est responsable du déroulement de la plongée et s’assure que les caractéristiques sont adaptées au déroulement et aux compétences des plongeurs La plongée en autonomie Plongeurs majeurs de niveaux II sous l’autorité d’un DP [Art 15] Plongeurs de niveaux III et + avec ou sans DP [Art 16] Tous équipés d’un gilet, d’une seconde source d’air et des moyens pour calculer la décompression [Art 10] » dixit la Loi

267 La Planification Vérifications des moyens de sécurité Signalisation
Surveillance surface Equipements de secours VHF et téléphone Centre hyperbare Avant la plongée, tranquillement Prise en compte d’un programme journée ou semaine: pas d’inversions, repos Choix du parcours et des sujets d’intérêt Choix du type de plongée: retour au mouillage, dérive, avec paliers, Choix éventuel d’un « guide » Juste avant la plongée, impérativement Contrôle de conditions météo sur le site Fixation des paramètres maxima Planification de l’autonomie en air Choix des procédures de décompression: attention aux éventuels reliquats Rappels des consignes et procédures de sécurité Contrôle des équipements

268 La Gestion en immersion
Pendant la plongée, constamment: Vérifications des conditions météo Validations des choix de planification Vérifications des aptitudes des plongeurs Contrôles de l’autonomie en air Contrôles des procédures de décompression

269 Le guide : Avant la plongée
Observer la palanquée Comportements psychologiques : Inquiétudes, stress, agressivité, je sais tout ? Etat physique & aptitude Compétences : Equipement Lestage Gestes Faire parler Plongées précédentes Quand ? Où ? Avec qui ? Paramètres ? Problèmes oreilles, conso, matériel ? Procédures de décompression: attention aux éventuels reliquats Rappel sur l’autonomie en air Rappels des consignes et procédures de sécurité Contrôle des équipements

270 Le guide : En immersion Les signes courants Aisance
Equilibre & position Palmage Distance au chef et niveau de profondeur Attention (fréquence des contrôles) Les signes spécifiques Essoufflement: polypnée et bulles excessives tenue constante du détendeur Mauvais lestage ou équilibre: Position verticale et sur-palmage Inquiétude, Stress: Regard fixe ou inquiet Rapprochement du chef Tenue constante du masque, détendeur ou direct system Froid: désintérêt apparent Narcose: comportement aberrant

271 Nœuds Manœuvres Mouillages Accostage & amarrage Sécurité Méteo
Matelotage Nœuds Manœuvres Mouillages Accostage & amarrage Sécurité Méteo

272 Arrêté de 98 Arrêté de 2000 Blocs Pêche FFESSM CMAS et autres
Règlementation Arrêté de 98 Arrêté de 2000 Blocs Pêche FFESSM CMAS et autres

273 Art. 2. - Les annexes I à IV du présent arrêté déterminent :
Arrêté du 22 juin 1998 relatif aux règles techniques et de sécurité dans les établissements organisant la pratique et l'enseignement des activités sportives et de loisir en plongée autonome à l'air Art. 1er. - Les établissements mentionnés à l'article 47 de la loi du 16 juillet 1984 modifiée susvisée qui organisent la pratique ou dispensent l'enseignement de la plongée subaquatique autonome à l'air son t soumis aux règles de technique et de sécurité définies par le présent arrêté. Art Les annexes I à IV du présent arrêté déterminent : les niveaux de pratique des plongeurs et équivalences de prérogatives (annexe I) ; - les niveaux d'encadrement (annexe II) ; - les conditions de pratique de la plongée en milieu naturel (annexe III a, III b) ; - le contenu de la trousse de secours (annexe IV).

274 Le directeur de plongée
Art La pratique de la plongée est placée sous la responsabilité d'un directeur de plongée présent sur le site qui fixe les caractéristiques de la plongée et organise l'activité. Il s'assure de l'application des règles définies par le présent arrêté. Art Le directeur de plongée en milieu naturel est titulaire au minimum : - du niveau 3 d'encadrement ; - ou du niveau 5 de plongeur uniquement en cas d'exploration. Il faut entendre par exploration la pratique de la plongée en dehors de toute action d'enseignement. Art Lorsque la plongée se déroule en piscine ou fosse de plongée dont la profondeur n'excède pas 6 mètres, le directeur de plongée est titulaire au minimum du niveau 1 d'encadrement. Le directeur de plongée autorise les plongeurs de niveau 1 ayant reçu une formation adaptée à plonger entre eux et les plongeurs de niveau 4 à effectuer les baptêmes. La plongée dans une piscine ou fosse de plongée dont la profondeur excède six mètres est soumise aux dispositions relatives à la plongée en milieu naturel.

275 Les palanquées et le guide
Art Plusieurs plongeurs qui effectuent ensemble une plongée présentant les mêmes caractéristiques de durée, de profondeur et de trajet constituent une palanquée. Une équipe est une palanquée réduite à deux plongeurs. Art Le guide de palanquée dirige la palanquée en immersion. Il est responsable du déroulement de la plongée et s'assure que les caractéristiques de celle-ci sont adaptées aux circonstances et aux compétences des participants. L'encadrement de la palanquée est assuré par un guide de palanquée titulaire des qualifications mentionnées en annexe II du présent arrêté et selon les conditions de pratique définies en annexe III. En situation d'autonomie, les plongeurs majeurs de niveau égal ou supérieur au niveau 2 peuvent évoluer en palanquée sans guide selon les conditions définies en annexe III.

276 Les équipements Art Les pratiquants ont à leur disposition sur les lieux de plongée le matériel de secours suivant : - un moyen de communication permettant de prévenir les secours ; - une trousse de secours dont le contenu minimum est fixé en annexe IV du présent arrêté ; - de l'eau douce potable non gazeuse ; - un ballon autoremplisseur à valve unidirectionnelle (BAVU) avec sac de réserve d'oxygène ; - une bouteille d'oxygène gonflée d'une capacité suffisante pour permettre, en cas d'accident, un traitement adapté à la plongée, avec manodétendeur et tuyau de raccordement au BAVU ; - une bouteille d'air de secours équipée de son détendeur ; - une couverture isothermique ; - un moyen de rappeler un plongeur en immersion depuis la surface, lorsque la plongée se déroule en milieu naturel, au départ d'une embarcation, ainsi que, éventuellement, un aspirateur de mucosités. Ils ont en outre le matériel d'assistance suivant : - une tablette de notation ; - un jeu de tables permettant de vérifier ou de recalculer les procédures de remontées des plongées réalisées au-delà de l'espace proche. Les matériels et équipements nautiques des plongeurs sont conformes à la réglementation en vigueur et correctement entretenus. Art L'activité de plongée est matérialisée selon la réglementation en vigueur. Art Sauf dans les piscines ou fosses de plongée dont la profondeur n'excède pas 6 mètres, les plongeurs évoluant en autonomie et les guides de palanquée sont équipés chacun d'un système gonflable au moyen de gaz comprimé leur permettant de regagner la surface et de s'y maintenir, ainsi que des moyens de contrôler personnellement les caractéristiques de la plongée et de la remontée de leur palanquée. En milieu naturel, le guide de palanquée est équipé d'un équipement de plongée muni de deux sorties indépendantes et de deux détendeurs complets. Les plongeurs en autonomie sont munis d'un équipement de plongée permettant d'alimenter en gaz respirable un équipier sans partage d'embout.

277 Les espaces d’évolution
Art Les plongeurs accèdent, selon leur compétence, à différents espaces d'évolution : - Espace proche : de 0 à 6 mètres ; - Espace médian : de 6 mètres à 20 mètres ; - Espace lointain : de 20 mètres à 40 mètres. Dans des conditions matérielles et techniques favorables, l'espace médian et l'espace lointain peuvent être étendus dans la limite de 5 mètres. La plongée subaquatique autonome à l'air est limitée à 60 mètres. Un dépassement accidentel de cette profondeur de 60 mètres est autorisé dans la limite de 5 mètres. En cas de réimmersion, tout plongeur en difficulté est accompagné d'un plongeur chargé de l'assister. L'annexe III fixe les conditions d'évolution des plongeurs en fonction de leur niveau. Art Une palanquée constituée de débutants ne peut évoluer que dans l'espace proche. En fin de formation technique conduisant au niveau 1 de plongeur, celle-ci peut évoluer dans l'espace médian sous la responsabilité d'un guide de palanquée. Art Une palanquée constituée de plongeurs de niveau 1 ne peut évoluer que dans l'espace médian et sous la responsabilité d'un guide de palanquée. En fin de formation technique conduisant au niveau 2, celle-ci peut évoluer dans l'espace lointain, sous la responsabilité d'un enseignant qualifié. Art A l'issue d'une formation adaptée, le directeur de plongée peut autoriser les plongeurs majeurs de niveau 1 à plonger en équipe dans une zone n'excédant pas 10 mètres, dans les conditions suivantes : - Cette zone de plongée est dépourvue de courant et présente une visibilité verticale égale à la profondeur ; - Aucun point de cette zone ne doit être éloigné de plus de 30 mètres d'un point fixe d'appui ; - Cette zone est surveillée, en surface, par deux personnes possédant au minimum, l'une, le niveau 3 d'encadrement et, l'autre, le niveau 4 de plongeur, prêtes à intervenir à tout moment à l'aide d'une embarcation ; - L'un des surveillants se tient en permanence prêt à plonger ; - L'obligation d'embarcation n'est pas applicable aux fosses de plongée ; - Un même groupe de deux surveillants ne peut prendre en charge plus de cinq équipes.

278 Autonomie Art Les plongeurs majeurs de niveau 2 sont, sur décision du directeur de plongée, autorisés à plonger entre eux dans l'espace médian. Si la palanquée est constituée de plongeurs majeurs de niveaux 2 et 3, celle-ci n'est autorisée à évoluer que dans l'espace médian. Art Les plongeurs de niveau égal ou supérieur au niveau 2 sont, sur décision du directeur de plongée, autorisés à plonger en autonomie. En l'absence du directeur de plongée, les plongeurs de niveaux 3 et supérieurs peuvent plonger entre eux et choisir le lieu, l'organisation et les paramètres de leur plongée. Art Les dispositions du présent arrêté ne sont pas applicables à l'apnée, à la plongée archéologique, souterraine ainsi qu'aux parcours balisés d'entraînement et de compétition d'orientation subaquatique. Art L'arrêté du 20 septembre 1991 modifié relatif aux conditions de garanties de techniques et de sécurité dans les établissements organisant la pratique et l'enseignement des activités subaquatiques sportives et de loisirs en plongée autonome à l'air est abrogé. Art Le directeur des sports, le directeur du transport maritime, des ports et du littoral et les préfets sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.


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