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L’organisme vivant dans son environnement

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Présentation au sujet: "L’organisme vivant dans son environnement"— Transcription de la présentation:

1 L’organisme vivant dans son environnement

2 Les facteurs écologiques, c’est-à-dire les facteurs du milieu qui agissent sur les êtres vivants se classent en deux catégories : les facteurs abiotiques (ou physico-chimiques), généralement indépendants de la densité de la population facteurs biotiques (interactions des êtres vivants entre eux), le plus souvent dépendant de la densité de la population (nourriture disponible, pression de prédation).

3 Le milieu au sens écologique du terme
Le milieu est l’environnement abiotique et biotique des êtres vivants. Milieu abiotique (relatif au milieu physico-chimique) Température, eau, lumière, vent et sol. Milieu biotique (relatif aux vivants) Relations entre les individus de la même espèce et entre individus d’espèces différentes.

4 Interactions biotiques
Intraspécifiques Interspécifiques Interactions abiotiques

5 RAPPEL: Définition de l’écologie
Science qui étudie les organismes (leur distribution et leur abondance), les relations qu’ils ont avec leur milieu ainsi que les conséquences de toutes ces interactions.

6 Définition du mot interactions en écologie ?
Influences réciproques entre les organismes entre eux et entre les organismes et leur milieu. (4) types d’interactions. Interaction directe Les gros arbres diminuent la quantité de lumière au sol disponible pour les autres plantes. indirecte Les excréments des animaux s'incorporent graduellement au sol avec l'aide des bactéries et contribuent ainsi à l'enrichissement du sol afin que les plantes en profitent. immédiate Un renard qui mange une grenouille. différée Les faucons influencent le patrimoine génétique des mulots et en conséquence leur évolution car, ils restreignent le succès reproductif de certains individus.

7 FACTEURS ABIOTIQUES

8 Les facteurs abiotiques conditionnent la distribution des organismes sur la planète
Un organisme ne survit que s'il tolère les facteurs abiotiques de son habitat Les facteurs abiotiques varient d’une région à l'autre (dans l’espace) et d'une saison à l'autre (dans le temps) Plus les facteurs abiotiques sont favorables, plus les organismes sont nombreux et variés. Et vice versa. Les organismes développent des types d'adaptations pour parer aux conditions abiotiques défavorables

9 Chaque facteur abiotique entraîne des adaptations chez les organismes qui veulent y faire face
Température Eau Lumière Vent Sol

10 Les facteurs abiotiques varient d’une région à l'autre (dans l’espace) et d'une saison à l'autre (dans le temps)

11 Plus les facteurs abiotiques sont favorables, plus les organismes sont nombreux et variés. Et vice versa. En allant de l'équateur vers les pôles, la biodiversité diminue car les conditions abiotiques deviennent difficiles à supporter. Régions désertiques (comme le centre du Sahara)  faible biodiversité. Extrême nord de l'Arctique et extrême sud de l'Antarctique  faible biodiversité. Forêts tropicales (abondance de lumière, de chaleur et d'eau)  grande biodiversité.

12 I- Facteurs climatiques :
Qui sont: la température, l’éclairement, les précipitations, le vent... Le climat peut être considéré à plusieurs niveaux :

13 Le macroclimat : c’est le climat à l’échelle d’une région, il résulte de la situation géographique : latitude, proximité de la mer, l’altitude etc.… Ex : climat méditerranéen, climat tropical… Le mésoclimat  : climat à l’échelle d’une vallée, d’une forêt… Le microclimat : climat à l’échelle de l’individu : climat d’un terrier, d’une falaise, sous les pierres …

14 I-1 Rôle écologique des facteurs climatiques
A- Action de la température :

15 La température est un important facteur de distribution des organismes car elle présente de grandes fluctuations sur la planète selon la latitude et la saison.

16 Importance de la température pour le vivant
L'intervalle de température viable pour une cellule se situe entre 0˚C à 45˚C. En deçà de 0˚C, les cellules gèlent et se rompent et au-delà de 45˚C, les protéines se dénaturent.

17 À l'intérieur de cet intervalle, les réactions chimiques cellulaires sont possibles ; elles s'accélèrent, cependant, avec l'augmentation de température et elles ralentissent s'il fait plus froid. Il existe un intervalle thermique idéal pour chaque espèce.

18 Limites de tolérance Une activité métabolique normale se déroule dans un intervalle de température de 0 à 50°c. Cependant il existe des exceptions : espèces de bactéries qui vivent dans les eaux thermales à 90°c le nombre des espèces de coléoptères vivant dans les sources chaudes diminue avec la température.

19 Loi de tolérance de Shelford

20 Tous les facteurs écologiques, à un moment ou un autre, sans aucune exception, sont susceptibles, dans certaines conditions, de se comporter comme des facteurs limitants: soit parce que leur intensité tombe au-dessous d’une valeur minimale incapable de satisfaire aux exigences de l’espèce, soit parce que leur valeur dépasse celle acceptable pour l’espèce.

21 Les être vivants recherchent toujours les milieux qui leur offrent des conditions optimales.

22 Espèces sténothermes Ce sont les espèces qui ne tolèrent que des variations limitées de température : Ex : crustacés de source thermales : thermosbaena mirabilis meurt en dessous de +30°c et vit dans l’eau dont la température varie entre 45°et 48°c.

23 Espèces eurythermes : Ce sont des espèces qui tolèrent des variations de température de plus grande amplitude. Ex : gastéropode hydrobia supporte des températures de -15°c à +60°c.

24 Température préférentielle :
Elle varie selon les espèces et suivant leur stade de développement. Ex : La mouche domestique a une température préférentielle de 42°C Cette température varie selon le stade de développement,

25 Ex : chez le criquet : Schistocerca gregaria
Adulte en période de ponte  …………..29.4°c Larve au premier stade larvaire………30.1°c Larve au second stade larvaire……….28.8°c Larve au troisième stade larvaire……..31,6°c Larve au quatrième stade larvaire…….37,1°c Larve au cinquième stade larvaire……36,7°c Jeune adulte………………………… ,3°c

26 La température agit en influençant divers paramètres vitaux des animaux :
Sur la quantité d’aliments consommés ; Ex : la larve de doryphore : elle consomme 638 mm2 de feuilles de pomme de terre à 36°c et seulement 215 mm2 à 16°c.

27 Sur la fécondité : chez le doryphore la ponte optimale de la femelle se passe à 34,9°c.
Sur la répartition géographique etc.…

28 Deux façons de réagir face à la température
ECTOTHERMES (hétérothermes, poïkilothermes) Invertébrés, poissons, amphibiens et reptiles Incapables de réguler leur température. Se réchauffent s'il fait plus chaud et se refroidissent s'il fait plus froid. Sont dits à sang froid.

29 Régulent leur température.
ENDOTHERMES (homéothermes) Mammifères et oiseaux Régulent leur température. Maintiennent leur température corporelle à un niveau constant tel que 37˚C pour les Mammifères. Sont dits à sang chaud.

30

31 iguane marin grenouille des bois

32 Arial Narrow Le chien halète pour se défendre de la chaleur, puisqu’ il n'a de glandes "sudoripares" que sur la "truffe" et le dessous des pattes .

33 B- Action de l’humidité : EAU
Dans la biosphère, l’eau permet la distribution des éléments essentiels au vivant, elle dissout: l’oxygène , le gaz carbonique et les sels minéraux.

34 Toutes les réactions biochimiques qui ont lieu dans un organisme nécessitent de l’eau liquide, au point qu’un être vivant est, en moyenne, constitué de plus de la moitié de son poids en eau: 50% pour le bois, 65% pour l’homme, 80% pour le ver de terre, 95% pour une méduse

35 Les êtres vivants ont été classés en fonction de leur besoin en eau en divers groupes :

36 Les organismes aquatiques ou hydrophiles : vivent en permanence dans l’eau
Ex : poissons, Ex : crustacés…

37 Les organismes hygrophiles : (ou ombrophiles)
ne peuvent vivre que dans des milieux très humides: (lombric, crapaud…), Ex :Amphibiens, Ex :Annélides (ver de terre)

38 Les organismes mésophiles :
la plupart des espèces animales et des plantes, ont des besoins modérés en eau ou en humidité atmosphérique et supportent des alternances de saisons sèches et humides,

39 Les espèces xérophiles : vivent dans les milieux secs où le déficit en eau est accentué. (chameau, insectes et mammifères des dunes de désert) dromadaire orthoptères (criquet)

40 la longévité des animaux, la vitesse de développement, la fécondité,
L’humidité du milieu a une influence sur: la longévité des animaux, la vitesse de développement, la fécondité, le comportement, la répartition géographique… Les migrations d’acridiens sont en partie causées par la sécheresse qui réduit la possibilité d’alimentation des larves.

41 Les stratégies pour passer la mauvaise saison sont multiples :
s’enfoncer dans un milieu humide comme le sol (crapaud fouisseur) se contenter de l’eau contenue dans les aliments même secs (antilope), rejeter une urine sous forme concentrée (oiseaux), ou déshydratée (chauves-souris) ; condenser l’eau du peu d’humidité ambiante au petit matin (coléoptère du désert)

42 C- Action de la lumière :
la lumière est essentielle pour les êtres vivants photosynthétiques. la quantité et la qualité de la lumière parvenant aux organismes vivants vont influer sur leur: biologie, morphologie, comportement. Elle agit sur les rythmes biologiques

43 A côté de ces facteurs dit principaux
température, humidité, lumière…, Il existe d’autres facteurs dits secondaires : le vent, la pression atmosphérique, ionisation de l’air, champ électrique...

44 D- Action du vent Il assure la pollinisation chez les plantes à fleurs qu’on dit, alors: anémophiles (anémogamie) par opposition aux entomophile (entomogamie, besoin d’insectes pollinisateurs) ou aux hydrophiles (hydrogamie, pollinisation grâce à l’eau). le vent assure également la dissémination des graines (ou des fruits non charnus) de pas mal d’espèces

45 Le vent est un facteur mineur de distribution des organismes.
Effets négatifs du vent sur les organismes Le vent refroidit les organismes. Le vent accentue les effets de la température froide car il accroît la perte de chaleur par vaporisation. Le vent assèche les organismes. Le vent accentue les effets d'un manque d'eau car il accroît les pertes d'eau en augmentant la transpiration.

46 Adaptations des arbres pour contrer le vent
Les bourgeons situés au vent se développent moins bien et les branches cassent. Les bourgeons situés sous le vent sont mieux protégés et se développent mieux. La dissymétrie observée n'est donc pas un mouvement dû au vent comme celui d'un drapeau mais une dissymétrie du développement.

47 II- Facteurs édaphiques
Ce sont des facteurs liés au substrat : sol ou eau. Ils peuvent être chimiques acidité, salinité, etc.… ou physique structure et porosité du sol, vitesse du courant d’une rivière…

48 II-1 : L’eau comme facteur écologique :
Les eaux douces comprennent aussi bien: les eaux dormantes: lacs et barrages et les eaux courantes: rivières, ruisseaux fleuves...

49 Le mouvement de l’eau induit un brassage et par conséquent une égalisation des températures dans toute son épaisseur ainsi qu’une élévation de la teneur en oxygène dissous dans l’eau.

50 La faune d’eau courante est adaptée à la lutte contre le courant.
Ex : dispositif d’accrochage Les têtards de grenouille Rana hainensis des torrents d’Asie du sud possèdent une ventouse en arrière de la bouche.

51 A côté de ces adaptations morphologiques il existe aussi des adaptations comportementales = adaptations éthologiques : Ex : se mettre face au courant et essayer de progresser contre lui : rhéotropisme positif.

52 L’agitation de l’eau de mer est surtout sensibles dans les zones intertidales : les rocher exposés aux vagues n’abritent que des espèces fortement adhérentes.

53 (crustacés cirripèdes), Patella, Haliotis (mollusques gastéropodes),
Ex : Balanus (crustacés cirripèdes), Patella, Haliotis (mollusques gastéropodes), Gobius (poisson à nageoires pelviennes soudées en ventouse de fixation).

54 A- substances dissoutes ou en suspension dans l’eau :
a) turbidité de l’eau : Une eau chargée de matière en suspension est dite turbide, on assiste alors à une diminution de l’intensité lumineuse et par conséquent les organismes ayant besoin d’un fort éclairement disparaissent,

55 D’autres présentent des adaptations , telles que la réduction des yeux et recherchent leur proies grâce à des organes tactiles ce qui rend les yeux facultatifs. Ex : Le poisson Nemachilus vit dans les torrents de l’Himalaya

56 b) Les gaz dissous : L’O2 et le CO2 sont les gaz les plus importants en milieu aquatique

57 b1- L’oxygène En milieu aquatique l’oxygène joue souvent le rôle de facteur limitant. Le taux d’O2 dissous dans l’eau est en fonction décroissante de la température et elle est plus faible dans l’eau de mer que dans l’eau de douce..

58 Chez les poissons on distingue 4 groupes :
La résistance des animaux aquatiques aux faibles teneurs en O2 est très variable selon les espèces : Chez les poissons on distingue 4 groupes :

59 1- les espèces aux besoins élevés en O2 :
7 à 11 cm3/l, ce sont des espèces d’eau froide et rapide Ex : La truite 

60 2- les espèces qui se contentent de 5 à 7 cm3/L. Ex : La lotte

61 3- les espèces peu exigeantes qui se satisfont de 4 cm3/l
3- les espèces peu exigeantes qui se satisfont de 4 cm3/l. Ex : Le gardon

62 les espèces très peu exigeantes avec seulement 0. 5 cm3/l
les espèces très peu exigeantes avec seulement 0.5 cm3/l. Ex : la carpe

63 Beaucoup d’invertébrés aquatiques viennent s’approvisionner en O2 à la surface.
Ex : adulte du coléoptère Dytique.

64 D’autres restent constamment immergés mais entourés d’une bulle d’air qui est retenue par un feutrage très dense de poils hydrophobe. hygrobia (notez la bulle d'air au derrière.)

65 b2- le gaz carbonique : Le gaz carbonique joue un rôle considérable en agissant sur le pH de l’eau et sur sa réserve alcaline. Le CO2 intervient aussi dans l’édification des formations calcaires : - coquilles, - squelette, - carapace de nombreux invertébrés).

66 C) Les sels minéraux : les eaux naturelles ont des concentrations en sels dissous très variables.

67 C1- les eaux douces : les carbonates, les sulfates, les chlorures.
les substances dissoutes les plus importantes sont dans l’ordre : les carbonates, les sulfates, les chlorures. Alors que l’ordre d’importance des cations est : calcium, magnésium, sodium, potassium.

68 Beaucoup de mollusques et de crustacés ont besoin de calcium pour fabriquer leurs coquilles et leurs carapaces.

69 C2- l’eau de mer : sa composition chimique est plus stable que celle des eaux douces. La salinité moyenne est de l’ordre de 35%°

70 C3- Action de la salinité sur les êtres vivants :
- action sur leur répartition  Il existe des espèces capables de supporter des salinités élevées jusqu'à 350g/l de sel: artemia salina eaux saumâtres : les marais salants

71 les espèces sténohalines:
tolérance étroite aux variations de salinité. cnidaires radiolaires (protozoaires),

72 les espèces euryhalines:
supportent d’ importantes variations de salinité estuaires et lagunes Méduse aurelia, le crabe carcinus

73 - action sur la morphologie 
La salinité agit sur la taille des espèces. Ex : artemia salina (espèces euryhalines) a sa taille qui passe: de 10 mm pour une salinité de 122%° à mm pour une salinité de 20%°. La forme des appendices, la couleur et la forme du corps varient aussi.

74 II 2 : Le sol  Plusieurs facteurs abiotiques interviennent sur la faune du sol, on se limitera à quelques uns :

75 A- l’eau dans le sol : Il existe des espèces animales qui exigent une forte humidité au niveau du sol d’autres se contentent d’une faible humidité.

76 Ex1 : Les termites vivent dans une atmosphère d’au moins 50% d’humidité relative et ils peuvent aller chercher l’eau jusqu'à 12 mètres de profondeur.

77 B- La texture du sol : Correspond à sa composition granulométrique: taille des grains Elle concerne surtout la terre fine. sables : de 2 mm à 50 µm limons : de 50 µm à 2 µm argiles : < 2 µm

78 La granulométrie joue un rôle considérable dans la répartition des animaux :
les verres de terre sont plus nombreux dans les sols limoneux ou argilo sableux

79 les coléoptères du sol vivent dans les sols fins: argiles et limons qui retiennent l’eau nécessaire

80 C- la salinité : La salinité est une mesure de la concentration des minéraux dissous dans le sol. D’autres ne supportent pas l’excès de salinité, halophobes Ex : lombric Il existe des espèces animales halophiles, Ex : cicindela (coléoptère),

81 D- Le pH : de la nature du sol, de la nature du couvert végétal et
le pH du sol dépend: de la nature du sol, de la nature du couvert végétal et des conditions climatiques.

82 Il existe des espèces acidophiles qui recherchent des sols à pH inférieur à 6 : quelques Thécamébiens, et quelques lombrics. lombric Thécamébiens

83 Des espèces neutrophiles (les plus nombreuses) qui vivent dans les sols à pH compris entre 6 et 7 :
Ex:Thalictrum

84 Des espèces basophiles qui se rencontrent dans les sols dont le pH est supérieur à 7 : Centropyxis

85 Les facteurs alimentaires :
La nourriture est un facteur très important. Elle agit selon sa qualité et son abondance sur la fécondité, la longévité, la vitesse de développement, la mortalité des animaux…

86 Nourriture du Doryphore: vieilles feuilles de pommes de terre
la moitié des femelles cessent de pondre au bout de trois jours la ponte s’arrête chez toute les femelles au bout de 11 jours.

87 L’effet de la nourriture est réversible et la fécondité redevient normale quand on redonne comme nourriture des jeunes feuilles.

88 Chez l’abeille selon que la larve est nourrie par la gelée royale ou non, elle se transforme en reine féconde ou en ouvrière stérile.

89 2°)Action sur la longévité :
Thrips imaginis insecte élevé à 23°C , la longévité et la fécondité sont plus grandes quand la nourriture est additionnée de pollen.

90 Influence de la quantité de nourriture.
La quantité de nourriture nécessaire est, à poids égale, beaucoup plus grande chez les espèces de petite taille que chez les grandes.

91 Elle est également plus grande chez les espèces Homéothermes qui doivent maintenir leur température interne constante que chez les poïkilothermes.

92 LES FACTEURS BIOTIQUES

93 Ce Sont les interactions qui se produisent entre les divers organismes qui peuplent un milieu donné.
Ces interactions peuvent se produire: entre individus de la même espèce, ce sont des réactions homotypiques ou intraspécifiques entre les individus d’espèces différentes ce sont les relations hétérotypiques ou relation interspécifique.

94 I- Relations intraspécifiques = homotypiques
I-1 L’effet de groupe. Ce sont les modifications: physiologiques, morphologiques ou comportementales qui apparaissent lorsque plusieurs individus de la même espèce vivent ensemble, dans un espace raisonnable et avec une quantité de nourriture suffisante.

95 Ex1 : Chez le têtard Alytes obstetricans :
La croissance est plus rapide et le poids est plus élevé chez les individus élevés par 2 ou par 5 que chez les individus isolés.

96 La lutte contre les ennemis sont facilités par la vie en groupe :
La recherche de la nourriture, La lutte contre les ennemis sont facilités par la vie en groupe : EX: les loups peuvent tuer des proies de grandes taille quand ils sont en bande (la meute de loups) alors qu’ils en sont incapables quand ils sont isolés

97 Ce principe de « population minimum » explique pourquoi il parait parfois impossible de sauver certaines espèces devenues très rares.

98 Ainsi, dans une population de rennes, pour un effectif inférieur à 350 individus, la survie du troupeau est sérieusement compromise.

99 I-2 L’effet de masse. Désigne les effets liés au surpeuplement. Il peut se traduire par une diminution de la fécondité, des troubles physiologiques, des comportements aberrants comme le cannibalisme à l’égard des œufs ou des jeunes.

100 la limitation de la quantité de nourriture disponibles ou
Les causes sont le plus souvent: la limitation de la quantité de nourriture disponibles ou le manque d’espace. Ces phénomènes dus aux effets de masse sont aussi appelés : phénomène d’autolimitation

101 Ex1 : le cas des Goélands argentés
Ex1 : le cas des Goélands argentés. Dans certaines colonies à forte densité d'individus (Pays-Bas), il se produit des phénomènes de cannibalisme à l'égard des nichées.

102 I-3 la compétition intraspécifique :
La compétition est la concurrence s’exerçant entre plusieurs organismes lorsque la somme de leur demande en nourriture, en certains éléments minéraux, en eau, en espace libre etc.…est supérieure à ce qui est réellement disponible.

103 Ex1: comportement territorial avec défense par un animal d’une certaine surface autour du lieu de reproduction. Blennius: comportement territorial très marqué, qui les conduit à pourchasser tout être osant pénétrer sur leur territoire.

104 Ex2: compétition alimentaire entre individus de la même espèce surtout quand la densité de la population devient très élevée.

105 II- Les réactions hétérotypiques :
La cohabitation de deux espèces différentes peut avoir sur chacune d’entre elles une influence: favorable (+), défavorable (-) ou nulle (0).

106 favorable (+) défavorable (-) nulle (0).
Types de relation Espèce A Espèce B Compétition interspécifique - Prédation (A prédateur, B proie) + Parasitisme (A parasite, B Hôte) Symbiose ou mutualisme Commensalisme (A commensale de B) favorable (+) défavorable (-) nulle (0).

107 II .1- Compétition interspécifique
Elle se manifeste principalement par la concurrence vis-à-vis des sources de nourriture. La compétition est d’autant plus forte que les comportements alimentaires sont proches. On peut distinguer une compétition directe et une compétition indirecte.

108 (les ressources alimentaires peuvent être communes ou non).
a) Compétition directe : Une espèce affecte l’autre par sa seule présence : en rejetant des produits toxiques dans le milieu. (les ressources alimentaires peuvent être communes ou non).

109 b) Compétition indirecte :
Les deux espèces se disputent la même ressource du milieu à savoir : la nourriture, l’espace de ponte…

110 Ex: l'introduction du renard en Australie.
Le renard ayant un régime alimentaire très proche d’un mammifère marsupial (prédateurs) sont entrés directement en compétition alimentaire. Bénéficiant d'une capacité de reproduction élevée et d'une grande plasticité écologique, au bout de quelques années, le renard a fini par pourchasser le prédateur indigène

111 b1 Dans un milieu hétérogène,
certaines espèces se spécialisent dans des régimes alimentaires et habitats bien particuliers : niche écologique. La présence d’espèces en compétition permet de réduire la niche écologique de chaque espèce.

112 Les oiseaux de rivage cherchent leur nourriture aux endroits ou la profondeur est fonction
de la longueur de leurs pattes : ↓ Gravelot Pêche dans les ↓ Gambette profondeurs d’eau croissantes ↓ Avocette ↓ Flamant Le grand nombre de niches écologiques ainsi réalisés a permis à de nombreuses espèces de nidifier en Camargue.

113 b2 Dans un milieu homogène :
Dans un milieu riche en nourriture mais homogène il se traduit dans la majorité des cas: une exclusion compétitive.

114 Ex : Lors d’une expérience au laboratoire paramecium aurelia se nourrit plus efficacement que paramecium caudatum et finit par l’éliminer.

115 Une espèce s'accapare inévitablement des ressources, se multiplie et élimine l'autre.
Dans un milieu de culture riche en nourriture (mais homogène), Paramecium aurelia se nourrit plus efficacement que P. caudatum et l'élimine (exclusion compétitive).

116 B- La prédation Seul le prédateur en tire bénéfice.
un prédateur est un organisme libre qui recherche une nourriture vivante, il tue sa proie pour s’en nourrir. Seul le prédateur en tire bénéfice. Un prédateur peut subsister au dépend d’une ou plusieurs espèces.

117 Les prédateurs peuvent être classés en plusieurs types selon les proies qu’ils consomment :
les espèces polyphages : se nourrissent de nombreuses espèces animales ou végétales.

118 Les espèces oligophages : se nourrissent de quelques espèces souvent voisines les unes des autres.
Les espèces monophages : vivent au dépend d’un seul animal, la monophagie est rare chez les vertébrés

119 Les prédateurs jouent un rôle important dans l’équilibre biologique, ils ont une action limitante ou régulatrice sur les populations des espèces proies.

120 Ce phénomène est même utilisé dans le domaine agricole ceci dans le but de réduire le traitement par les pesticides : lutte biologique.

121 Exemple de prédateur la coccinelle utilisé pour réduire les populations proies de cochenilles, pucerons et acariens.

122 C- Le parasitisme  Une association où l'un des deux partenaires (le parasite) tire un avantage au détriment de l'autre partenaire (l'hôte).

123 externe (parasite l’hôte de l’extérieur): ectoparasite
Le parasite peut être externe (parasite l’hôte de l’extérieur): ectoparasite Le parasite =Anilocra physodes se nourrit du sang de son hôte= poisson labridés et se positionne à un endroit peu protégé par les écailles.

124 ou interne (parasite l’hôte de l’intérieur)  : endoparasite.

125 Ex : ténia du bœuf : ténia saginata

126 D- Le commensalisme : C’est la relation entre deux individus d’espèces différentes dont l’un profite de l’autre (source de nourriture, support…) sans lui nuire ou lui apporter un quelconque avantage.

127 Un exemple de commensalisme réellement asymétrique (l'un des partenaires profite de l'association, et pas l'autre) : de jeunes chinchards s'abritent à proximité d'une méduse Cotylarhiza tuberculata, qui les protège des prédateurs.

128 E- La symbiose ou mutualisme :
Il y a mutualisme si l’association de deux êtres vivants entraîne des bénéfices réciproques : Ex: L’intestin humain contient plus de 200 espèces de bactéries comme Escherichia coli cette microflore représente chez un adulte plus d'un kilo de biomasse. Elles ont un rôle favorable dans la digestion, dans la régulation du système immunitaire et empêchent la colonisation par des organismes pathogènes.

129 Symbiose entre Bernard l'Hermite et l'anémone
Le Bernard l'Hermite abrite son abdomen mou dans une coquille vide. Souvent il y fixe une anémone qui le protège des prédateurs (pieuvre par exemple). En échange l'anémone récupère une partie de sa nourriture. Quand il grossit, il change de coquille et transfère son anémone.

130 FIN

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