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ETUDE ET PERSPECTIVES DU MARCHE

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Présentation au sujet: "ETUDE ET PERSPECTIVES DU MARCHE"— Transcription de la présentation:

1 ETUDE ET PERSPECTIVES DU MARCHE
L’ORGANISATION DU MARCHE AVICOLE EN ALGERIE ETUDE ET PERSPECTIVES DU MARCHE

2 Le déficit en protéines animales figure parmi la plus grande tendance décelable aujourd’hui dans les consommations alimentaires, hormis cette attente de qualité nutritive, une grande préoccupation est liée à la stabilité du marché du secteur de la production animale. En effet, parmi les sources censées apporter aujourd’hui cette matière, les produits avicoles en constituent la part la plus vénérée mais aussi la plus sensible.

3 En dépit de toutes les difficultés que connait le secteur de l’aviculture, en dehors des performances, la baisse tendancielle de la consommation des produits avicoles semble avoir un effet beaucoup plus déstabilisateur du marché, lié notamment à la hausse régulière des prix des intrants mais aussi à la variation chronique de l’offre et de la demande de ces produits. L’impact le plus visible de cette perturbation du secteur avicole intervient en particulier depuis l’ouverture du marché, marqué par des réactions très fortes d’instabilité de l’offre et de la demande conduisant le plus souvent à des phénomènes conjoncturels de crises non maitrisables.

4 Parmi les remèdes pouvant interagir dans ce contexte :
Cette fonction doit par conséquent agir dans un contexte d’intégration totale, centré sur un système de régulation du marché, depuis l’importation ou l’exploitation des reproducteurs jusqu'à l’abattage des cheptels. Tout ceci entrepris par un mécanisme assemblant à la fois l’optimisation des composants de cette activité et l’adoption de stratégie permettant une stabilité du marché et une pérennité de l’activité ou la fonction avale actionnée dans une logique économique lui revient le rôle de locomotive. Parmi les remèdes pouvant interagir dans ce contexte : L’organisation de la corporation des aviculteurs ; La planification en amont et en aval de l’activité ; La mise en place de circuits de production intégrée (centres de production, abattage transformation, contrôle sanitaire, réseaux de distribution…) ; Développement des structures de stockage et de conservation ; Mise à niveau des structures et des équipements de production. Ces fonctions, soumises à une régulation des flux et conjuguées à une stricte application de la réglementation sanitaire, permettront sans doute de jouer le rôle de locomotive de toute l’activité.

5 Dans la présente étude du marché, les éléments essentiels qui permettent d’évaluer la situation du secteur sont donnés à titre illustratif à partir des statistiques émanant du marché professionnel et des services officiels sur projection pour l’année 2008. Filière chair cheptel reproducteur et OAC chair

6 Au cours de l’exercice 2007, poussins reproducteurs chair ont été importés durant cette année dont (32%) sujets ont été mis en place au niveau des filiales des groupes avicoles régionaux soit : Total des GAR : sujets, le reste soit sujets ont été mis en place par le privé. La production induite OAC pour 2008 sera de 240 millions d’unités à cela s’ajoute les œufs à couver importés aussi par le privé, estimé à 8 millions d’unités. La disponibilité totale en OAC sera de 248 millions d’unités qui sera destinée à l’incubation. La part des filiales des Groupes avicoles régionaux sera de l’ordre de 78 millions d’unités soit 31% de la disponibilité totale soit : La quantité d’OAC qui a été incubée dans les couvoirs des filiales des GAR ne représentent que 78 millions d’unités contre 170 millions chez le privé.

7 Poussin chair et poulet vif Ces données nous amènent à une production 169 millions de poussins chair d’un jour pour tout secteur confondu sur la base d’un taux d’éclosion moyen de 70% . La production de poulets vifs sera de l’ordre de 152 millions dont environs 14 millions seront engraissés par les filiales des GAR soit 9% du total des disponibilités en poulet de chair. Sur la base d’un taux de rendement moyen (groupes avicoles et privé) de 68% de rendement, l’abattage de ce volume de production donnerait un équivalent de tonnes de viande blanche (pour une moyenne de 2 kg/sujet). En revanche, le volume qui sera traité par les abattoirs des groupes régionaux sera estimé à tonnes soit 7% du tonnage total qui subira un circuit d’abattage dans le stricte respect de la réglementation sanitaire des viandes blanches. Les tonnes de viandes blanches pourront répondre à un besoin de 6kg/habitant/an sur la base d’une estimation de 35 millions d’habitants

8 Cette étude conduit aussi à évaluer le besoin en intrants avicoles (reproducteurs et OAC) par rapport à des niveaux de consommation. Si la population actuelle est estimée à d’habitants et que le niveau actuel de consommation en viande blanche n’excède pas 9 kg/h/an, le besoin en cheptel reproducteur chair selon les normes techniques devra être de l’ordre de reproducteurs sur une base de calcul normative (un poussin reproducteur contribue à une production de 146 kg de viande soit un besoin de 16 habitants/an à raison de 9kg/h/an),

9 or les importations en 2007 ont été de l’ordre de 2. 617
or les importations en 2007 ont été de l’ordre de sujets soit un surplus de sujets qui ont plutôt contribuer à une déstabilisation du marché.

10 L’approche technique Si les aspects techniques ont toujours été l’élément clé de la réussite, il n’en demeure pas moins que la plus grande part de production représentée par le secteur privé en est totalement découplé de cet aspect par le fait que la quasi-totalité de ses acteurs opère dans des approches n’obéissant à aucune technique même la plus élémentaire. Ceci est valable tant sur le plan du management technique que sur le plan nutrition qui représente la part la plus importante du cout de production.

11 En effet, dans le domaine de la nutrition
cheptel évoluant dans le secteur privé est soumis à des systèmes alimentaires très contestés et aussi sensibles sur tous les plans voire même des terrains d’essai et de tâtonnement tout venant. Cette situation complique de plus en plus le secteur de l’aviculture en particulier en l’absence de lois promulguées dans les domaines de la normalisation et du respect des règles sanitaires, conjuguée à une absence d‘instruments de mesures et de contrôle des composants nutritifs et commerciaux (additifs, anabolisants, OGM…).

12 Le schéma des groupes avicoles régionaux dans ce contexte met en relief un système d’intégration presque parfait (centres d’élevage, de production, couvoirs, centres d’engraissement, abattoirs et usines d’aliment du bétail), doté de support technique de base tels que des laboratoires d’auto contrôle et des structures de programmation, Bien que plusieurs approches dans le domaine de la sélection génétique, et la nutrition aient mis en évidence des résultats concrets grâce aux progrès réalisés en matière de performances, en management et dans le domaine de la formulation, le Groupe industriel tout entier en est un exemple potentiel d’une intégration dans le domaine de l’aviculture.

13 D’autres approches dans ce domaine et ayant trait à la valorisation des sous produits agro alimentaires et additifs (réalisés par les groupes avicoles), contribuant à la réduction des couts de production et à l’amélioration des performances, nous citons à titre illustratif : La substitution totale des issues et partielle du Maïs par le blé fourrager dans les aliments chair et dans les aliments ponte (source énergétique); La substitution d’une part importante du T.Soja par le gluten produit localement (source protéique à envisager) ; L’utilisation des huiles acides dans les aliments du poulet de chair en substitution partielle au Maïs ; L’usage d’additifs tels que les probiotiques, réduisant des antibiothérapies couteuses ; L’utilisation de phytases en substitution aux apports phosphoriques couteux. Ces approches réalisées dans le domaine de l’aviculture par les groupes avicoles régionaux pourraient étendre la portée du secteur sur le plan technique mais dans un cadre organisé.

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15 En dehors de ce circuit d’intégration, il est important de souligner la dépendance actuelle du pays en matière d’importation de poussins reproducteurs chair/ponte et œufs à couver qui demeure aussi une contrainte majeure au développement des filières avicoles (cas d’embargos, matériel et performances génétique, disponibilité et coûts). Dans ce cadre d’autres approches visant une disponibilité de matériel biologique à l’échelle locale peuvent être envisagées en l’occurrence la création d’un centre de grands parentaux, générateurs d’intrants avicoles. Parmi les avantages d’un tel projet, on retrouve :

16 L’acquisition de la technologie des élevages des grands parentaux qui reste confinée au niveau de quelques rares pays (USA, France, Grande Bretagne…) ; L’approvisionnement régulier et au moindre cout du marché national en facteurs de production aviaire ; Les opportunités en termes d’export sur les marchés émergents (Afrique et Moyen orient).

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18 A partir de cet exemple, nous pouvons présumer les effectifs des grands parentaux à mettre en place. Dans notre cas, pour les besoins en poussins reproducteurs chair qui sont évalués à sujets/année, les effectifs du centre grands parentaux seront de femelles de la lignée femelle, 9900 mâles de la lignée femelle (18%), femelles de la lignée mâle (25% de la lignée femelle) et 2750 males de la lignée male (20% des femelles de la lignée male). Ces effectifs sont déterminés sur un standard de calcul de 40 reproductrices femelles/femelle grand parentale de la lignée femelle et 20 reproducteurs mâles/femelle grand parentale de la lignée mâle. Le fonctionnement n’est pas si simple qu’on l’imagine et nécessite une technologie de pointe sur le plan management, génétique, nutrition et biologie.

19 L’organisation de la filière par :
Finalité du processus Au vu des objectifs technico-économiques visant le développement du secteur et la consommation à large portée, la finalité de l’approche devra aboutir à : La réduction des coûts de production des produits avicoles La disponibilité de facteurs de production de haut potentiel génétique L’organisation de la filière par : La mise en place du conseil national de l’aviculture; La création de l’agence Algérienne de la production, santé et alimentation animale (AAPSAA statistiques, étude et expertise, recherche et développement, orientations techniques et médicales…) qui constitue un point de soudure entre l’industrie avicole et l’université ; L’assemblage des associations activant dans la corporation en Association Nationale pour défendre les intérêts de la profession;

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22 MERCI DE VOTRE AIMABLE ATTENTION


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