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Définitions D’après Anne-Marie GIOUX, Première école, premiers enjeux

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Présentation au sujet: "Définitions D’après Anne-Marie GIOUX, Première école, premiers enjeux"— Transcription de la présentation:

1 Activités ritualisées à l’école maternelle Forum des Maternelles 13 Avril 2011 AGEEM 11

2 Définitions D’après Anne-Marie GIOUX, Première école, premiers enjeux
Rituels: se dit de ce qui est conforme aux rites, quelque chose qui est réglé par une coutume immuable. Pédagogiquement, les rituels désignent un ensemble d’activités régulières mais évolutives selon l’âge des élèves et la période de l’année scolaire. Elles doivent échapper au piège de la routine. Elles peuvent se dérouler en grand groupe, en petit groupe ou en situation individuelle. Elle nécessite comme toute autre activité d’apprentissage, une réflexion de la part des enseignants.

3 Les Ethnologues: passage d’un état à un autre.
Dans ce cas le rituels est l’indicateur d’un changement d’identité, le passage du statut d’enfant à celui d’élève. Catherine DUMAS, « Le rituel crée un sentiment d’appartenance, le sentiment d’être partie du groupe, dans un espace partagé ». Les rituels permettent ainsi de fédérer le groupe dans un espace temps particulier. Jean HEBRARD: « Un rituel est une contrainte pour une autonomie maximale et un apprentissage ».

4 Les rituels dans les textes officiels
L’évocation des rituels dans les IO a évolué. 1986: (BO n°7 du 20/02/1986): les orientations pour l’école maternelle définissent précisément les activités de rituels. « L’élève établit des repères qui organisent l’espace, qui distingue le temps de l’école et de la maison. Sa vie est ponctuée d’habitudes, de rythmes et de rites nouveaux. » 1995: le premier programme de l’école maternelle définit les rituels au travers de domaines d’activité que sont « Le Langage au cœur des apprentissages, Vivre ensemble et Découvrir le monde.

5 2002: Une présentation identique est retenue dans les progr de 2002
« La construction de repères temporels est un aspect important du développement de l’enfant pendant sa scolarité à l’école maternelle. On comprend l’importance de l’organisation régulière de l’emploi du temps et des rituels qui marquent les passages d’un moment à l’autre. Leur usage régulier (rituels) est nécessaire dès la première année d’école maternelle. L’appropriation des règles de vie passe par la réitération d’activités rituelles (se regrouper, partager des moments conviviaux…) . Lorsque tous les enfants se sont appropriés un rituel, il doit évoluer ou être remplacé. »

6 Les rituels sont des temps de construction de savoirs.
2008: Les rituels ne sont pas explicitement présentés. On retrouve pourtant, dans le contenu des domaines d’activités, des éléments qui définissent leur fonction. « L’organisation du temps y respecte les besoins et les rythmes biologiques des enfants tout en permettant le bon déroulement des activités et en facilitant leur articulation. Se repérer dans le temps Les enfants perçoivent très progressivement, grâce à une organisation régulière de l’emploi du temps, la succession des moments de la journée, puis celle des jours et des mois. Dès la petite section, les enfants utilisent des calendriers, des horloges, des sabliers pour se repérer dans la chronologie et mesurer des durées. Toutes ces acquisitions donnent lieu à l’apprentissage d’un vocabulaire précis dont l’usage réitéré, en particulier dans les rituels, doit permettre la fixation. » Les pratiques sont fortement liées à la socialisation. Au sein du groupe, l’enfant acquiert son métier d’élève. Mais elles sont également en lien avec les apprentissages définis dans les différents domaines d’activités. Les rituels sont des temps de construction de savoirs.

7 Les intérêts des rituels
structurer l’enfant en lui donnant des repères Pour l’élève le rituel de début de matinée est un « rite de passage » qui marque la transition entre la vie familiale et le temps scolaire. Ce passage doit être sécurisant pour l’enfant. D’où l’importance de privilégier l’utilisation de supports qui sont investis affectivement par les élèves. (mascotte, jeux de doigts, comptines…..). La répétition quotidienne favorise également le sentiment de sécurité. Le passage à la sphère scolaire et à son « métier d’élève » doit également être favorisé par l’installation de l’élève dans le cadre matériel, spatial, temporel de la vie de la classe. L’espace regroupement n’est pas un lieu de jeu ou d’activité individuelle mais un espace ou sont présents des supports pédagogiques qui permettent d’organiser la journée de classe. (emploi du temps…) et auquel les élèves se réfèrent pour leur travail (prénoms, alphabet, jours…)

8 C’est un moment collectif qui permet d’asseoir les règles de vie, de trouver sa place dans le groupe. Il est donc important que chacun ait une place assise. Il est essentiel que chacun soit reconnu par le maître et par ses pairs à travers « la parole adressée » lors de l’appel par exemple. Le rituel au coin regroupement doit favoriser l’écoute et le respect mutuel. Moment permettant de construire par la répétition des savoirs et savoir-faire dans différents domaines (Structuration du temps, discrimination visuelle puis lecture, numération….). Développer la mémoire, la confiance en soi, l’autonomie par les repères constants qui sont ainsi offerts. Développer des capacités d’anticipation Permet la gestion de l’hétérogénéité en différenciant les tâches suivant les élèves (plusieurs élèves responsables des tâches à effectuer).

9 Les conditions matérielles
Réunir certaines conditions matérielles se révèle indispensable pour que ce moment d’apprentissage soit pleinement efficace. L’organisation spatiale : Elle est essentielle car elle conditionne l’attention et la mobilisation des élèves. Les enfants doivent être bien installés confortablement sur des tapis, coussins, bancs en rond ou en U. Il est important aussi que de sa place chacun puisse voir les supports, les affichages, la bouche et les expressions de celui qui parle. Il est important que le coin regroupement soit équipé d’un tableau permettant l’écriture. Le lieu pour l’affichage : coin de la classe possédant suffisamment d’espace d’affichage à hauteur des élèves afin de faciliter la manipulation. Et qui doit rester disponible pour pouvoir y faire référence lors d’ateliers.

10 Qualité de l’affichage : La forme et la présentation sont primordiales.
L’Ecriture doit être soignée et lisible, l’aspect esthétique doit être considéré (couleurs attrayantes) mais la sobriété permet de préserver la clarté cognitive Les supports : varier les présentations (calendrier, vertical, horizontal, tableau, frises, horloge….) Les supports peuvent être réalisés avec les élèves afin qu’ils en comprennent la finalité. Participation des élèves : On peut concevoir une organisation : -collectivement au départ pour l’imprégnation, la mémorisation -par groupe hétérogène d’élèves pendant que d’autres font autre chose.

11 Des écueils à éviter De nombreux observateurs remettent aujourd’hui ces pratiques en cause. Les rituels qui ponctuent la journée de classe sont parfois trop longs et vides de sens (ex : la météo). Les rituels sont parfois devenus des routines qui mobilisent peu les enfants (agitation). Moments trop longs (fractionner sur la journée), répétitifs donc lassant, d’où la nécessité de les faire évoluer dans l’année et dans le cycle, élaborer une programmation de cycle entre enseignants. Moment où la majorité des élèves sont passifs, il est souhaitable que chaque activité soit faite par un élève différent. Parfois certains enfants peuvent ne pas rentrer dans ce type d’activités par manque de maturité, l’enfant ne comprend pas le sens de ce travail, son utilité, sa fonction ; l’enfant ne comprend pas les mots utilisés (problème de lexique). Pour éviter que ces moments deviennent des routines, il faut repenser ces moments spécifiques pour garder tous les aspects positifs et structurants du rituel : garder la régularité, la répétitivité même de certaines modalités de fonctionnement et réfléchir à de nouveaux contenus, les faire évoluer est nécessaire, repenser leur progressivité et leur différenciation au cours des trois ou quatre années de l’école maternelle. Il faut bousculer les habitudes tout en assurant la sécurité qu’ils procurent aux enfants et sans laquelle aucun apprentissage n’est possible. Permettre à chacun d’être actif, pour comprendre le sens des activités.

12 Nous n’allons pas vous présenter des outils que tout le monde utilise ou qu’on peut retrouver facilement sur internet. Mais plutôt quelques activités ritualisées, c’est-à-dire proposées de manière rituelle dans deux classes de PS. Les activités ritualisées peuvent se définir comme des activités repères marquées par la régularité, activités qui ponctuent le déroulement de la classe et fédèrent le groupe. Elles constituent un dispositif de travail associé à des apprentissages. Il s’agit donc de les situer et d’élaborer des liens entre ces activités et les apprentissages plus larges dans les domaines correspondants.

13 Bibliographie CD-Rom de l’AGEEM:« Rites et rituels à l’école maternelle » en vente 15 E s’adresser à l’école J de La Fontaine Narbonne « Construire des rituels à l’école maternelle PS MS GS », Catherine DUMAS, 2009, Retz Les rituels à l’école maternelle, de la PS à la GS, Sophie Briquet-Duhazé, Fabienne Quibel-Perinelle, 2006, Bordas Activités ritualisées en maternelle, Julie Alban-Arrouy, Isabelle Marchesan, Pauline Schmitt, 2009, Scéren Les rituels à l’école maternelle, IA de l’Allier, Académie de Clermont Ferrand


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