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Acteurs : de public à fournisseur Bernadette Charlier.

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1 Acteurs : de public à fournisseur Bernadette Charlier

2 De publics à fournisseur Des auditeurs et auditrices du Cnam-Pays de la Loire ; Des tuteurs et tutrices de la télé-université du Québec ; Des responsables de Gestion des Ressources Humaines fournisseurs de solutions e-learning en entreprise québécoises ; Des décideurs et concepteurs de dispositifs tels que le campus virtuel québécois ou de lAgence Universitaire de la francophonie (AUF) Des apprenants de communautés virtuelles.

3 Questions pour une synthèse Qui sont les acteurs de la distance ? Quelles sont les évolutions observées sur 30 années de leurs relations aux dispositifs de formation ? Quels rôles jouent les technologies dans ces évolutions ? Quelles sont leurs évaluations des effets de ces formations sur eux-mêmes, sur le dispositif de formation ou sur leurs organisations ? Quelles sont les pistes tracées pour lavenir ?

4 Auditeurs et auditrices du Cnam-Pays de la Loire En 1986, création du dispositif En 2007 « Quen est-il des effets de loffre de formation supérieure professionnelle à distance quant à la relation formation-emploi ? Plus précisément, est-il possible danalyser des transformations dans la façon dont des individus gèrent leur propre parcours de formation et leur parcours professionnel, du fait du développement de loffre à distance ? » (Moisan, 2007, page 84).

5 Qui sont les acteurs de la distance, quelles sont les évolutions de leurs relations aux dispositifs de formation ? Les auditeurs et auditrices avec un BAC+4 seraient légèrement plus nombreux à choisir la FOAD. On trouve plus de demandeurs demplois en cours de soir en présentiel. Les facteurs géographiques et de flexibilité restent un facteur déterminant du choix FOAD ou présentiel. « des attentes de reconversion professionnelle (lié au sentiment de « blocage »), non encore finalisées en termes dobjectifs de formation (et, probablement, de visées professionnelles) orientent les auditeurs vers les cours du soir ; par contre, les objectifs de formation à visée diplômante (qui peuvent sadosser sur un projet professionnel précis) vont sactualiser dans des parcours utilisant au mieux loffre de formation, en jouant en particulier de la FOAD et du présentiel. » (p.103)

6 Quels rôles jouent les technologies dans ces évolutions ? « Les auditeurs/trices sont passés de lappartenance donnée à un groupe social (sur lequel ils pouvaient sappuyer et se reposer) à une inscription qui repose à tout moment sur linitiative de lindividu pour activer la connexion. » (Moisan, page 113)

7 Quelles sont leurs évaluations des effets de ces formations sur eux-mêmes, sur le dispositif de formation ou sur leurs organisations ? Accélération des parcours de formation Leffet principal se situe au niveau de lindividu lui-même. Ils se disent satisfaits davoir réalisé leurs projets de formation en indiquant que leur ressource principale a été eux-mêmes. Ambivalence des acteurs : sils/elles apprécient lautorganisation, ils/elles reconnaissant les inconvénients de celle-ci : la solitude ou le fait de devoir se motiver.

8 Quelles sont les pistes tracées pour lavenir ? Il semble que les formation renforcent de plus en plus lindividualisation notamment avec les mises en place des procédures de VAE (Valorisation des Acquis de lExpérience) mais les effets de cette « nouvelle modernité » ne risquent-elle pas de laisser pour contre les personnes qui ne disposent pas des compétence sociales nécessaires pour oser lindividualisation et pour lesquelles linstitution « socialisatrice » semble toujours nécessaire même sous de nouvelles formes ?

9 Tuteurs et tutrices de la Télé-université : une profession « industralisée » ? Ils/Elles ont un rôle essentiellement pédagogique de soutien aux étudiant-e-s quils/elles accompagnement aujourdhui essentiellement par la voie du courrier électronique ou du téléphone. Ils/elles sont vus comme des facilitateurs pédagogiques et des médiateurs entre létudiant-e et linstitution.

10 Quelles ont les pistes tracées pour lavenir ? Pour lavenir les tuteurs et tutrices pensent que la technologisation de leur activité permettra une augmentation du nombre détudiant-e-s, de lefficience de leur accompagnement et une diminution des coûts Au niveau de lorganisation : « Une capacité de lorganisation à se concevoir et à se redéfinir, en misant sur lexpérience et la capacité dinitiative des tuteurs, qui en constituent la force vive et contribuent à sa pleine reconnaissance et légitimité. » (p.229).

11 Responsables de Gestion des Ressources Humaines fournisseurs de solutions e-learning en entreprise québécoises Enquête de 2003 Les responsables des entreprises consultées disent faire appel au e-learning pour : se libérer des contraintes de temps, despace, apprendre à des rythmes variables, permettre à lemployé de simuler une situation dont les risques derreur pourraient être dangereux ou coûteux, lui permettre de visualiser ce qui ne peut lêtre dans un contexte réel de production étant donné la vitesse dexécution de lopération ou la structure physique de léquipement etc. Dans ce cadre, le e-learning est considéré comme un moyen optimal permettant de relever un défi majeur de lentreprise

12 Quelles sont leurs évaluations des effets de ces formations sur eux-mêmes, sur le dispositif de formation ou sur leurs organisations ? La perception de la facilité dutilisation dun système exerce une influence sur la perception dun avantage relatif (coûts/bénéfices). Cette perception diffère selon létape de carrière des employés. Elle diffère aussi selon lhabitude à utiliser les ressources numériques

13 Quelles ont les pistes tracées pour lavenir ? Quen est-il aujourdhui ? Quelles sont les pratiques actuelles ? Comment réagissent les « seniors » daujourdhui ? La crise financière a-t-elle modifié les politiques de formation ?

14 Décideurs et concepteurs de dispositifs tels que le campus virtuel québécois ou de lAUF Quelles sont leurs évaluations des effets de ces formations sur eux-mêmes, sur le dispositif de formation ou sur leurs organisations ?

15 Lexistence dune stratégie explicite ; un soutien institutionnel au plus haut niveau ; limplication de tous les acteurs depuis le début du projet : la définition précise des rôles des acteurs ; La mise en œuvre dune évaluation – en ce compris, une analyse de besoins – et de régulations ; lutilisation et la présence de compétences internes ; lacceptabilité des ressources technologiques ; la formation et laccompagnement des enseignant-e-s et des étudiant-e-s en ce qui concerne le dispositif technologique et pédagogique.

16 « Nous entendons que le respect de la diversité culturelle et linguistique soit un principe fondateur de la société de linformation. Nous estimons, en conséquence, que les technologies de linformation et de la communication doivent être utilisées pour affirmer et promouvoir la diversité culturelle et linguistique et favoriser le dialogue des cultures dans le respect des identités. Nous soulignons limportance du soutien à la production et à la circulation de contenus reflétant la diversité de ces identités, notamment par lutilisation des logiciels libres. (..) Nous soulignons la nécessité dintégrer lusage des TIC dans les systèmes denseignement et de formation, dès le niveau de léducation de base et tout au long de la vie, notamment par lenseignement à distance » (oillo et Loiret, page 119)

17 Quelles sont les pistes tracées pour lavenir ? En ce qui concerne le campus virtuel de la Télé- université, lheure est sans doute au développement dun projet mois ambitieux et moins coûteux et à lintégration dans des enseignements en présentiel et donc au développement de dispositifs hybrides. Quant à lAUF, elle est aujourdhui considérée comme un acteur incontournable de la formation à distance au profit du développement. Elle a la volonté de poursuivre son insertion dans les programmes et les structures des universités bénéficiaires de ses projets.

18 Apprenants de communautés virtuelles La coopération entre pairs deviendrait un aspect majeur des apprentissages. Lapprentissage ne serait plus un processus individuel et mentalisé mais co-construit et réifié. Léchange et le partage didées, dobjets, de projets sont au cœur de la construction de connaissances. Ce ne serait plus le temps des experts mais celui des amateurs !

19 Conclusions Pour les apprenants plus dindividualisation mais aussi nécessité dencore plus dauto-organisation, Pour les tuteurs et tutrices plus defficacité mais aussi parfois plus de frustrations relativement au potentiel de médiation entre tuteurs et dispositifs non exploités, Pour les décideurs confrontation aux mirages des technologies ou à leur inadaptation au plus grand nombre mais aussi satisfaction devant lampleur des projets réalisés pour les communautés et leurs participant-e-s ouverture à de nouveaux modes de production des connaissances et à leurs exigences.


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