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ENERGIES et ENVIRONNEMENT: Enjeux et défis Réflexions et actions Abbé La véritable grandeur dun homme ne se mesure.

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2 ENERGIES et ENVIRONNEMENT: Enjeux et défis Réflexions et actions http://www.futuroscopie.comJean-Charles Abbé La véritable grandeur dun homme ne se mesure pas à des moments où il est à son aise, mais lorsquil traverse une période de controverses et de défis Martin Luther King Martin Luther King

3 CO 2 240 40 T CH 4 500 200 Des indicateurs climatiques et environnementaux préoccupants

4 Gaz constituants de l'air sec Volumes (en %) Azote (N 2 )78,09 Oxygène (O 2 )20,95 Dioxyde de carbone (CO 2 )0,035 Hydrogène (H 2 )5,0 10 -5 Ozone (O 3 )1,0 10 -6 Constituants de lair

5 UV-Visible N 2 70% O 2 21% O 3 4/6 ppm H 2 O 0,1% CO 2 360 ppm CH 4 1,8 ppm N 2 O 0,3 ppm O 3 O,04 ppm IR-Thermique Effet serre Sans effet serre :-18°C Avec effet serre naturel : 15°C (vapeur eau et CO 2 )

6 Constituant C (ppm) Valeur relative (effet radiatif) Gaz carbonique801 Méthane0,856 Oxyde nitreux0,03280 0zone0,041200 CFC0,0035 000 SF 6 0,000 0116 000 Effets comparés des différents GES

7 Les différents gaz à effet de serre

8 Origines des émissions de CO 2

9 Mort aux vaches ! Les bovins sont responsables de 6,5 % des émissions de gaz à effet de serre (3 fois plus que les 14 raffineries de pétrole du pays) ! Les rots expédient dans latmosphère 26 millions de tonnes de GES et le stockage des déjections avant épandage représente 12 millions de tonnes, essentiellement du méthane et du NO. Changer la nourriture des bêtes Récupérer les gaz de fumier dans des silos pour en faire de lénergie.

10 Augmentation des vagues de chaleur, périodes sèches Recrudescence de maladies infectieuses (paludisme, fièvre jaune, encéphalites virales) Modifications des productions agricoles (famines) Déplacement des isothermes de 150 à 500 kms Élévation du niveau des océans (10 cm à 1 m) Recrudescences de perturbations climatiques majeures (tempêtes, cyclones, inondations, épisodes de pollution,..) Modifications des écosystèmes (montagne, côtiers) Impacts sociétaux ( changements des ressources, de lenvironnement,..) Quelques effets anticipés

11 Déviation du Gulf Stream

12 Incidence de larrêt des émissions de CO 2

13 Émissions de CO 2 / habitant dans le monde Kg équivalent CO2/habitant

14 Consommations en énergie primaire par habitant (MTEP)

15 Evolution intensité énergétique par pays France Consommation énergétique / PIB exprimé en Tep/1 000 $

16 Evolution de lindépendance énergétique (%) France Royaume Uni États Unis

17 Structure de la consommation énergie primaire France 2004 Monde2004

18 MondeFrance Structure consommation énergétique finale Charbon 4% * dont 17% dorigine nucléaire Pétrole 25% Charbon 25% Gaz 22% Charbon 4% Pétrole 44,5% Gaz 22% Électricité 23%* Électricité 9% ENR+ Bio 7% ENR+ Bio 10% Charbon Pétrole Gaz Electricité Pétrole Charbon Gaz Electricité ENR+ Bio

19 Des facteurs géopolitiques et géoéconomiques majeurs

20 Démographie La population croît de 3 milliards dindividus tous les 50 ans ! … le plus grave des problèmes que le monde ait jamais eu à résoudre. E.Pisani (Vive la révolte)

21 Urbanisation : 80% de la population en sites urbains !

22 Un nouvel équilibre mondial

23

24 … qui doivent sinscrire dans le cadre dun développement durable Capacité de notre génération à améliorer sa situation matérielle tout en préservant le milieu pour que nos successeurs puissent en faire autant.

25 développement durable - Préservation de lenvironnement global - Croissance soutenable - Garantir laccès aux besoins vitaux (eau, céréales) - Organisation de la maîtrise et du partage des ressources planétaires - Valorisation des ressources et des patrimoines locaux - Priorité aux marchés des PVD - Impact sociétal - Santé publique, éducation/ formation - Aménagement soutenable du territoire (urbanisation, exode rurale) - Promotion de mode de vie durable assurant la qualité de vie, la solidarité

26 … et de sacro-saints principes NIMBY (Not In My Backyard) NIMBY (Not In My Backyard) : pas dans mon jardin ! BANANA (Build Absolutely Nothing Anywhere Near Anybody) : ne rien construire où que ce soit à proximité de quiconque principe de précaution Le principe de précaution et … le risque de ne rien faire

27 Quelles énergies pour demain ?

28 Le pétrole Facilité dutilisation Non renouvelable Émetteur CO 2 Aléa géo-politiques Forte variabilité des prix

29 Pétrole : réserves identifiées

30 40 % USA 85 % Japon 60 % EU 80 pétroliers chaque jour !

31 acheminent gaz et pétrole de l Asie Centrale : rudes batailles

32 Prospective : production mondiale de pétrole

33 GAZ : production 2002

34 Gaz Relativement abondant (Un peu) mieux réparti que le pétrole Pollution moindre quavec pétrole et charbon (souffre, métaux lourds, particules) Moins de C/unité de masse et donc moins de CO 2 que le pétrole (- 20%) et que le charbon (- 40 %) Mais : Contribue néanmoins à lémission de CO 2 Gaz naturel = méthane Non renouvelable Épuisement rapide si consommation accrue fortement

35 Approvisionnement en gaz

36 Réserves importantes (épuisement estimé à 250 ans) et bien distribuées Polluant gaz carbonique, soufre, cendres (radioactives) Nécessité - daugmenter les rendements - de piéger les polluants - de traiter les fumées Le Charbon

37 nincite pas à préconiser le parc de centrales au charbon en France, sauf en cas dabandon du nucléaire. « La mauvaise performance du charbon en matière démission de gaz carbonique nincite pas à préconiser le parc de centrales au charbon en France, sauf en cas dabandon du nucléaire. Les centrales avec gazéification intégrée et celles à lit fluidisé seront alors candidates » Mission dévaluation économique

38 Stockage du CO 2

39 FISSION et REACTION EN CHAINE U 235 0,72 % n Fragments de fission Le nucléaire Réaction en chaîne

40 80 % FMA-VC 80 % TFA 11 % MA-VL 4,5 % FA-VL 4,5% Volume % MA-VL 4 % HA-VL 96% Activité % Déchets nucléaires Répartition des différents types

41 Loi du 30 décembre 1991 sur la gestion des déchets nucléaires Trois axes détudes : 1.Séparation, transmutation 2.Stockage en formation géologique profonde 3.Conditionnement et entreposage de longue durée en surface Principe de réversibilité

42 Les réserves duranium Épuisement prévisible : 50 ans Porté à 3000 ans pour des surgénérateurs !

43 Nouveaux réacteurs EPRNouveaux réacteurs EPR - Sûreté accrue - Rendement améliorée - Durée de vie prolongée - Déchets minimisés (relatif) Réacteurs hybridesRéacteurs hybrides - Sûreté de fonctionnement -Combustion de déchets 4ème génération, haute température4ème génération, haute température FusionFusion (très long terme) : projet ITER

44 Le réacteur de fusion ITER Combustible inépuisable !!!

45 Les énergies renouvelables

46 Hydroélectricité GRANDE HYDROÉLECTRICITÉ Barrages et lacs de montagne (Mont Cenis : 600 GWh/an) Barrages sur fleuve (Rhin : 700 GWh/ an) Usine marémotrice (Rance : 600 GWh/an - Consommation agglomération Rennes) 90 % des sites potentiels équipés PETITE HYDROÉLECTRICITÉ ( 8 MW) 1 500 petites centrales (PCH) 7,5 TWh/an soit 6% production nationale Potentialité : 5 TWh/ an

47 Patrimoine naturel très riche Potentiel acceptable : – sur terre : 70 TWh/ an – offshore : 230 TWh/ an (consommations UE, 1900 Twh/an, et France, 500 Twh/ an) France : EOLE 2005 Démontrer la compétitivité éolien Offrir à des industriels une vitrine technologique juillet 96 : 50 MW mars 98 : 100 MW 2005 : 250 à 500 MW Éolien

48 Désavantages FORTE VARIABILITÉ Heure Journée Semaines, mois (séquences climatiques) Année (cycle saisons) RENDEMENTS DE CAPTAGE LIMITÉS ET FORT VARIABLES APPLICATIONS DOMESTIQUES, PEU COMPATIBLES AVEC APPLICATIONS INDUSTRIELLES Éolien

49 Pas de puissance garantie (systèmes couplés) Puissance instantanée fonction de la vitesse du vent [P=f(v 3 )] Grande dilution dans lespace : 1 TWh/ an : 25 à 65 km 2 ( 1% espace réellement occupé) Aspect visuel et bruit

50 Puissance (nominale) : 2 kW Production annuelle attendue : 2kw x 24 heures x 365 jours = 17 200 kWh/an Production électrique réelle : 3 500 kWh/an Rendement par rapport à la puissance nominale : 3 500 / 17 200 = 20 % 3 500 kWh/an = consommation ménage Intérêt petit éolien mais - Batteries - Entretien

51 PaysPuissance Installée (MW) 2005 2006 Production 2006 (TWh) Equivalent heures pleine puissance (sur 8 760 h/an) Allemagne18 4002060030,31470 Espagne10 00011 60024,62121 Danemark3 100 6,11968 Italie17202 1203,71745 R.U133019603,21633 Total EU40 50048 00081,351697 Allemagne : 1 470/8760 = 16,8 % équivalent temps plein puissance max Espagne : 2121/ 8760 = 24 % Éolien : puissance installée et production effective France (1 er semestre 2006) : 150 parcs, 1 050 machines, P inst : 1 000 MW

52 Eolien et veilleuses électroménagers en Allemagne Consommation veilleuses : 500 kW/h annuelle 40 000 000 de postes Bilan :20 TW/an Production éolienne :20 TW/an La production éolienne est équivalente à la consommation des veilleuses des équipements électroménagers !

53 Densité de puissance nominale installée dans un champ d'éoliennes situé dans une zone favorable : 10 MW par km2, soit une production annuelle : 20 GW.h par km2, quelque soit la taille des éoliennes concernées Production française d'électricité en 1997 : 506 TW.h surface (favorable) à équiper de 506.000 ÷ 20 = 25.000 km2, soit environ 5% du territoire métropolitain, ce qui représente à peu près la superficie actuellement occupée par les villes, les routes et les parkings ! Les villes dévorent les campagnes : léquivalent dun département avalé tous les 10 ans ! Problème majeur : stockage de lénergie Éolien : Questions de surface …

54 Une centrale nucléaire de 1 400 MWe Fonctionnant 80 % du temps : 1 100 MWe Eolienne 2,5 MW Efficace à 20 % : 500 kW 2 500 Centrale 1 MW (2x 500)

55 La production française d'électricité 2002 : 550 TW.h ; La production annuelle d'un panneau solaire photovoltaïque : 100 kWh / m2 5 000 km 2 de panneaux solaires pour assurer la production délectricité en France (1% du territoire), ie couvrir la moitié des toits, ce qui paraît tout à fait concevable. Problème majeur : le stockage de lénergie Solaire Photovoltaïque Thermique Technique simple et éprouvée Mise en œuvre aisée Couplé avec une isolation thermique des logements de bonne qualité, le recours au solaire thermique pourrait couvrir 25 % de la consommation énergétique !

56 Avantages Avantages : durable abondant propre (sauf à intégrer lélaboration du Si) sûr « gratuit » décentralisé universel Solaire

57 Hydraulique4 Nucléaire6 Éolien3 à 22 Photovoltaïque60 à 150 Cycle combiné427 Gaz naturel (TAC pointe)883 Fuel891 Charbon978 Émissions comparées de CO 2 en g/kWh électrique (analyse du cycle de vie)

58 Une grande variabilité de la demande (journée, saison) COURBE DE CHARGE/ JOURNEE Comment ajuster une production purement aléatoire à la demande Centrales gaz ou fuel gaz effets de serre

59 Problème essentielProblème essentiel pour - énergie intermittente (éolien, solaire) - aménager les fluctuations production et demande SolutionsSolutions - hydroélectricité - compression de gaz - volants (sustentation magnétique) - hydrogène Stockage de lénergie

60 1 kW investi 3 à 5 kW recueillis !

61 CaractéristiquesCaractéristiques - abondant - énergétique - non polluant ProductionProduction - dissociation électrolytique, photochimique de leau - cycles oxydoréduction ou thermochimiques Distribution et stockageDistribution et stockage - hydrogènoduc, réserves souterraines - hydrures métalliques (LaNi 5 ) Hydrogène

62 Pile à combustible

63 Biomasse Transformation en énergie ou en matière énergétique de la biomasse Bois Produits de lagriculture Déchets urbains

64 Biomasse Trois filières Chimiques Chimiques Hydrolyse : éthanol Liquéfaction : carburants Biologiques : micro-organismes Biologiques : micro-organismes Production directe méthane, éthanol Fermentation méthanique (biogaz) Thermochimiques Thermochimiques Production de chaleur

65 Biogaz PROCHE PARENT DU GAZ NATUREL FOSSILE Production Actuelle : 15 ktep/ an Potentielle : 3 Mtep/ an Origines Stations épurations urbaines Épurations industries Déchets Digesteurs agricoles

66 Biocarburants Oléagineux Colza, Tournesol Alcools (Blé, betterave, canne) Méthane (biogaz) (Fermentation) Huile pure Diesel EMVH (Ester) 5 à 30% dans diesel Alcools purs modifs des moteurs ETBE et MTBE (Ethyl,Méthyl) Tertio Butyl Ether) Sous produits : tourteaux (alimentation animale) Sous produits : glycérine (chimie) ETBE et MTBE (Ethyl,Méthyl) Tertio Butyl Ether) Utilisation directe EMVH : Ester Méthylique dhuile végétale Sous produits : drèches (blé), vinasses (betteraves)

67 FilièreCultureTcarb / HaTep/T% territoire % terres cultivées HuileColza1.37 0.87 166 104 232 365 HuileTournesol1.06 0.77 186 118 300 413 EthanolBetterave5.78 0.76 0.6923 120 80 420 EthanolBlé2.55 0.04 0.6952 2700 183 9400 Source : DIDEM/ ADEME : surface brute : surfaces pondérées (nettes) « Les villes dévorent la campagne : léquivalent dun département avalé tous les 10 ans ! » Surface à mobiliser pour remplacer le pétrole dans les transports (50 Mtep)

68 Une tonne de maïs 400 litres déthanol Un kilo de maïs 300 litres deau (en moyenne) Une voiture consomme 6 à 7 litres de carburant / 100 Kms (et plus dans le cas de bio-carburant) 5 000 litres deau/ 100 kms ! Voiture au biocarburant ou … à eau ?

69 le développement des biocarburants et la pression sur les prix Les augmentations de prix pénalisent fortement les PVD

70 Lalimentation est aussi une arme La France risque de devoir importer de la nourriture, sur une planète au climat de plus en plus imprévisible et où le volume des récoltes variera fortement dune année sur lautre (récolte catastrophique de céréales en Australie, due à un été torride 2006). Les nouveaux conflits sont à nos portes. Regardons la récente crise de la galette de maïs, aliment de base au Mexique, due à la réorientation de la récolte de maïs nord-américain vers la production de biocarburant éthanol Demain, il faudra nourrir, sur la planète, 9 milliards dhabitants, à partir de nos rares terres agricoles toujours plus menacées par lurbanisation et lérosion? Et, en plus, y produire des quantités très importantes de biocarburants, le tout avec moins deau, une énergie hors de prix et des risques sanitaires accrus. Larme alimentaire pourrait devenir beaucoup plus importante que par le passé. Bruno Parmentier (Nourrir lhumanité)

71 énergie thermique accumulée dans le sous sol Haute température (> 150 °C)Haute température (> 150 °C) Moyenne température (90/150 °C)Moyenne température (90/150 °C) (électricité, chauffage collectif) Basse température (30/90 °C)Basse température (30/90 °C) (chauffage collectif) Très basse température (<30 °C)Très basse température (<30 °C) pompe à chaleur : chauffage Géothermie

72 Réfléchissez au mouvement des vagues, au flux et reflux, au va-et-vient des marées. Qu'est-ce que l'océan ? une énorme force perdue. Comme la terre est bête! ne pas employer l'océan ! Utilisez la nature, cette immense auxiliaire dédaignée. Faites travailler pour vous tous les souffles de vent, toutes les chutes d'eau, tous les effluves magnétiques. Le globe a un réseau veineux souterrain; il y a dans ce réseau une circulation prodigieuse d'eau, d'huile, de feu; piquez la veine du globe, et faites jaillir cette eau pour vos fontaines, cette huile pour vos lampes, ce feu pour vos foyers. Réfléchissez au mouvement des vagues, au flux et reflux, au va-et-vient des marées. Qu'est-ce que l'océan ? une énorme force perdue. Comme la terre est bête! ne pas employer l'océan ! Victor Hugo Quatre-vingt-treize, 1874 Locéan

73 Perspectives Energie des vagues

74 Production énergie primaire dorigine renouvelable

75 Part énergies renouvelables/ consommation électricité

76 Énergies Sécurité approvisionnement Efficacité économique Impacts environnementaux HumanitairesTechniques PolitiquesSociétaux Géopolitiques Des enjeux multiples

77 QUELQUES MODES DACTIONS

78 Évolutions de lintensité énergétique dans différents secteurs

79 SECTEUR TRANSPORTS Véhicules Véhicules allègement des véhicules, aérodynamismes, moteurs hybrides, piles à combustibles, véhicules électriques Urbanisme et transports en commun Urbanisme et transports en commun Ferroutage, voies fluviales et maritimes (cabotage) Ferroutage, voies fluviales et maritimes (cabotage)

80 Ferroutage (distance de pertinence : 500 kms) - profonds bouleversements dans lorganisation des entreprises -marché étroit options politiques : - prendre en considération les effets négatifs des différents modes sur la sécurité, lenvironnement et la congestion du territoire - tenir compte des impératifs logistiques des entreprises en termes de niveau de service et de coûts, dacquisition de matériel spécifique; visibilité, leur montrant quil sera possible damortir le surcoût initial de ces matériels. - coordination de la stratégie de lensemble des pays européens vis-à-vis du combiné.

81 Autoroutes de la mer PL 1 Eu / Km soit pour la liaison Toulon-Rome : 850 Eu Péage tunnel : 250 Eu Total : 1200 Eu Passage maritime : 450 Eu Durée de la liaison par camion : 22 h, par bateau : 14h30

82 « le ministre des Transports, Dominique Perben, assure que lobjectif du gouvernement est de doubler le trafic fluvial en moins de 10 ans, parce quil sagit dun transport alternatif, moins coûteux en énergie. Le ministre rappelle que le trafic conteneurs sur le bassin de la Seine a augmenté de 30% lan passé » OF 09.2005 Appel à projet, CEREO 2005, pour le transport fluvial de céréales et oléo- protéagineux A quand le canal Rhin Rhône ? Le transport fluvial est 36 fois moins polluant que le transport routier et a une efficacité énergétique 2 fois et demi supérieure ! Relancer le trafic fluvial

83 Canal Seine-Nord Europe Début des travaux en 2009 Ouverture en 2013 32 millions de tonnes marchandise/an Équivalent 1,6 million poids lourds/an Enfin ! 20 wagons/convoi, soit 40 PL Équivalent 30 000 PL/an

84 Prospective du CIAT sur les transports

85 SECTEUR INDUSTRIEL - Amélioration des rendements des moteurs - Amélioration des procédés de fabrication

86 SECTEUR TERTIAIRE Éclairage, eau sanitaire, chauffage / climatisation - Éclairage, eau sanitaire, chauffage / climatisation lampes basse consommation, cogénération, chauffe eau solaire, -Appareils (informatiques) Composants électroniques, moniteurs, gestion des équipements (classe A)

87 Sortir du nucléaire : « le nucléaire ne représente finalement quune petite part de lénergie consommée en France » 1.Merci du peu : 17% de lénergie finale 2.Arrêt du nucléaire, développement éolien centrales thermiques à charbon/fuel Accroissement important émission GES Yves Cochet : « les économies dénergies à faire sont supérieures à la production dénergie nucléaire » 1.Si tant est que cela soit possible dans un délai raisonnable (?), le bilan carbone est nul 2. Réduit la marge de manœuvre du transfert dune énergie à bilan carbone mauvais vers une énergie à bilan carbone plus favorable. Changer les modes de pensée Réfléchir en terme « bilan carbone »

88 Changer les modes de pensée

89 CHANGER NOS MODES DE VIE, NOS COMPORTEMENTS !!… Repenser les habitations* et nos équipements Isolation des habitations (double vitrage, bardage, combles, …) Choisir les équipements économes (classe A) et ne pas hésiter à en changer - Chaudière, réfrigérateur, congélateur, machine à laver Éteindre au maximum toutes les veilleuses et horloges (500 KWh/an) Équipement de solaire thermique Équipement de lampes basse consommation Digesteur Récupérateur deau de pluie Développer les chasse deau à double effet Réfléchir au besoin de climatiseurs : outre la consommation, en elle-même, cet usage entraîne une surconsommation en été préjudiciable à la maintenance des installations (nucléaires). * http://www.cstb.fr/bepos/presentations/cstb_bepo.awf

90 REPENSER NOS HABITATIONS, LA VILLE, LES MODES DE VIE … Repenser nos modes de vie. Nous remettre en cause Quid du cycle des saisons ? La même alimentation tout au long de lannée ? Des serres chauffées, illuminées à longueur dannée Quid de laviation demain ? Dun nouvel aéroport ? A court terme ne voleront que des avions ayant un coefficient de remplissage seuil sur des lignes hors concurrence avec le train Nos chers bambins ont-ils véritablement besoin dêtre conduits à (dans) lécole ? Et si nous laissions nos voitures au garage (Nantes Métropole)? Retrouver la marche. Apprendre à utiliser les transports en commun, le vélo. Réapprendre à laver ses légumes dans une cuvette et à arroser les fleurs Et si léléphant Royal (de luxe) de lIle Nantes restait dans sa savane ? (1 600 litres deau pour arroser les spectateurs, 42 T, un moteur de 500 CV, 1 000 l de fuel dans le réservoir !)

91 REPENSER NOS HABITATIONS, LA VILLE, LES MODES DE VIE … Repenser la ville, les équipements collectifs Chauffages collectifs, réseau Double circuit deau : eau de cuisine et autre Transports collectifs Priorité aux piétons et aux cyclistes Restaurer des métiers : balayeur de rue Mettre au goût du jour les « béguinages seniors » Repenser lurbanisation

92 Broutilles ! Vous avez dit broutilles ? - 18 % ! Veilleuses équipements audio visuels, ordinateur ? 500 kWh/an

93 Valoriser lhomme Vierges folles et vierges sages Cathédrale de Strasbourg Toutes nos places de villes et villages Toutes les bordures de trottoirs sont aujourdhui réalisées avec du granit en provenance de Chine « meilleur marché » a tranché lagent comptable ! Qui a pris en compte laspect humain qui aurait conduit à valoriser des hommes, à leur redonner de louvrage, à leur rendre de la fierté ? Limpact sociétal des comportements, des décisions, est un aspect essentiel du développement durable.

94 Sans oublier les PVD !!!

95 OBJECTIVES - La demande énergétique ne pourra que croître dans le monde. - Les enjeux environnementaux sont cruciaux. - Problème grave et préoccupant - Paramètres multiples et imbriqués - Pas de solution miracle - Décisions politiques majeures indispensables -Prise de conscience généralisée urgente conclusions

96 SUBJECTIVES mais - Les énergies renouvelables doivent être développées mais elles seront insuffisantes pour satisfaire la demande mais - Les économies dénergie sont à rechercher mais leur effet restera limité mais - Le « tout »nucléaire a vécu mais son utilisation reste pour une large part incontournable.

97 Quelques pistes daction Dans le cadre du développement durable : Actions de sensibilisation, dinformation Actions collectives et concertées de mise en œuvre de moyens techniques Dans les domaines : de lénergie (économie, ENR, …) de lutilisation des produits chimiques (produits phytosanitaires,..) du traitement de déchets de la gestion de leau, y compris des eaux usées de la pollution de lair de la qualité alimentaire du respect de lhomme

98 « Gens de toute la France, exigez la transparence de vos industries et des décisions des pouvoirs publics. Exigez là, cette transparence, également des associations qui vous manipulent en agitant les spectres de langoisse et de lapocalypse. Exigez un débat scientifique et médiatique sérieux, équilibré, éthique.. En attendant, protégez votre santé physique, morale et mentale contre tous ceux qui lagressent vraiment, pas de manière imaginaire, amplifiée par la propagande, protégez votre travail, votre niveau de vie, seuls garants de votre liberté ». Professeur Charles SOULEAU

99 Jai accumulé quantité de matériaux sans quen moi sesquisse une logique autre que celle de la complémentarité des contraires Edgar PISANI « Vive la Révolte ! »

100 Jai déjà trop déversé de paroles, Affligé du présent, craignant pour lavenir. Mais je voulais que ceux pourvus de jugeote Aient honte enfin et se mettent à réfléchir. ABAÏ KOUNANBAÏEV (1845-1904) http://www.futuroscopie.com

101 H2OH2O

102 LES ENJEUX GEOSTRATEGIQUES DE LEAU Sécurité alimentaire Sécurité alimentaire Santé des populations Santé des populations La paix et la stabilité dans le monde La paix et la stabilité dans le monde géographie géographie politique politique économie économie

103 SOURCES DE CONFLITS ? EAU FRONTIERE DEFENSE VOIE DINVASION MOYEN OFFENSIF (CANAUX, BARRAGES) MOYEN DE PRESSION, DE CHANTAGE pénurie Situations exacerbées par la pénurie Les Nations Unies ont recensé 300 foyers de tension potentiels liés à leau (hydro-conflits)

104 LES ENJEUX GEOSTRATEGIQUES DE LEAU OU LEAU, SOURCE DE VIE, SOURCE DE CONFLITS ? Assurer à chaque être humain laccès à leau, à leau potable - 20 litres/jour.habitant (7 m 3 /an.h) pour boisson et hygiène - 2 500 litres/jour.habitant (1000 m 3 /an.h) stress hydrique - 4 500 litres/jour.habitant (1 700 m 3 /an.h) besoins globaux

105 97,5% des eaux de la planète sont salées 2,5% deau douce dont une partie congelée dans lAntarctique et le Groenland. 1% de leau douce accessible à lhomme ! Des précipitations très inégales Chine: 21% de la population mondiale 7% des précipitations Amazonie :0,3% de la population, 15% des précipitation Une répartition défavorable

106 Un impact sanitaire majeur Une pollution grave et croissante 1,5 milliard de personnes nont pas accès à une eau potable saine, soit une personne sur quatre dans le monde Première cause de mortalité sur terre : 14 000 morts chaque jour, majoritairement des enfants de moins de 12 ans (première cause de mortalité infantile) : un enfant toutes les dix secondes. (1972 : conférence ONU sur lenvironnement à Stockholm) Une prise de conscience récente et lente

107 Des consommations domestiques très inégales Le Turkménistan détient le record du monde des prélèvements : 6 000 m 3 /an.hab (France : 700, moyenne mondiale, 600) Pays Litres/personne.jour Américain700 Européen250 Mexicain285 Israélien260 Africain30 Haïtien20

108 Répartition des consommations domestiques en France Bains, douches39 % Sanitaires20 % Linge12 % Vaisselle10 % Voiture, jardin 6 % Cuisine 6 % Boisson 1 % Utilisations diverses 6 %

109 répartition sectorielle des prélèvements

110 production denrées alimentaires T-shirt en coton : 20 000 litres deau/ œuf : 1 000 l Denrée (1 Kg)Litres deau Pomme de terre500 – 1 000 Blé900 – 2 000 Maïs1 000- 1 800 Riz1 900 – 5 000 Soja1 100 – 2 000 Coton5 000 – 30 000 Poulet3 500 – 6 000 Boeuf15 000 – 70 000

111 PRODUCTION BIO-CARBURANTS un kilo de maïs 300 litres deau (en moyenne) Une voiture consomme 6 à 7 litres de carburant / 100 Kms (et plus dans le cas de bio-carburant) 5 000 litres deau/ 100 kms !

112 consommation et de la répartition sectorielle

113

114 PENURIES ET CONFLITS

115

116 La Caspienne : mer ou lac ?

117 mer caspienne : pétrole et gaz, pollution ddt

118 variation du niveau moyen de la mer caspienne

119 mer caspienne : prise desturgeons

120 lac Tchad : disparition

121 Économiques Marché ou éthique ? Deux conceptions Marché ou éthique ? Deux conceptions. Fr.Mayor, UNESCO : « Trésor naturel faisant partie de lhéritage commun de lhumanité » Rapport de lONU : « Leau doit être une marchandise dont le prix est fixé par la loi de loffre et de la demande » ETHIQUE DE LEAU fondée sur la solidarité et la subsidiarité : les problèmes de leau doivent être intégrés dans les schémas de développement économique et sociaux afin dassurer les besoins humains fondamentaux et de préserver les écosystèmes. LES SOLUTIONS AU STRESS HYDRIQUE

122 LES SOLUTIONS AU STRESS HYDRIQUE LES SOLUTIONS AU STRESS HYDRIQUE Institutionnelles et juridiques La gestion durable La gestion durable. Principes de Dublin (1992) : - Leau douce est une ressource finie, vulnérable et essentielle au maintien de la vie, du développement et de lenvironnement - La concertation entre tous les acteurs doit être le maître mot de lexploration, de la gestion des ressources - Les femmes jouent un rôle central dans la distribution, la gestion, la protection de la ressource - Leau a une valeur économique

123 LES SOLUTIONS AU STRESS HYDRIQUE Asseoir la capacité institutionnelle Asseoir la capacité institutionnelle Mise en place de systèmes sectoriels de collecte et de suivi des données, évaluation des besoins, création de structures administratives et juridiques (Centralisation du système de gestion). Éviter les conflits internationaux Éviter les conflits internationaux Aide aux pays qui partagent des bassins fluviaux.

124 LES SOLUTIONS AU STRESS HYDRIQUE Promouvoir un droit international sur la gestion des eaux transfrontalières Promouvoir un droit international sur la gestion des eaux transfrontalières Convention sur la protection et lutilisation des cours deau internationaux, Helsinki 1992 : « tout État a le droit duser des eaux du bassin auquel il appartient et de sen voir attribuer une part raisonnable et équitable »

125 Économiques Investissements importants - Traitement des eaux usées - Infrastructures sanitaires et distribution de leau Contenir (réduire) les besoins LES SOLUTIONS AU STRESS HYDRIQUE

126 quantité Questions de quantité Accroissement de la demande (rareté) : urbanisation, industrialisation, démographie, développement économique, mauvaise gestion. Inondations naturelles ( Rivières Columbia, Sénégal) qualité Questions de qualité Pollution, dégradation Développement intensif agriculture salinisation (Colorado : Arizona/ Mexique - Jourdain : Israël/ Jordanie/ Cisjordanie) Utilisations Utilisations à fins différenciées (un barrage peut répondre à des finalités diverses : irrigation, hydroélectricité, loisirs) des indicateurs de risque

127 Dissensions politiques (éclatement de lURSS et naissance des Républiques en Asie centrale - Dissolution de lautorité britannique et conflits sur le Gange, le Nil, lIndus) Rôle frontière (Shatt al-Arab : Iran/ Irak - Rio Grande : USA/ Mexique) Cadres géographique/géopolitique Rôle prééminent de la partie amont (Turquie / Euphrate, Inde/ Gange) Perturbations écologiques (barrages, diversions) Nature des relations politiques (Israël/ Syrie/ Turquie, éclatement de lURSS et naissance des Républiques en Asie Centrale - Dissolution de lautorité britannique et conflits sur le Gange, le Nil, lIndus) des indicateurs de risque

128 Niveaux de développements nationaux Niveaux de développements nationaux (Israël, Palestine) Un pays développé peut avoir recours à différentes options Un Pays en voie de Développement a des exigences plus importantes (développement agriculture, usages personnel et industriel) des indicateurs de risque

129 Traditions nationales « mythologie de leau » Limportance de lagriculture par rapport à lindustrie dans léconomie nationale Phénomènes sociaux-politiques : importance dune agriculture, forte consommatrice deau, à la base dune politique sociale peu coûteuse, assurant un emploi et un niveau de vie à toute une partie de la population (Moyen Orient). des indicateurs de risque

130 Techniques Améliorer les technologies - Irrigation (Accroissement de productivité, stabilise la production, contrôle des pertes, adaptation niveau/effets,technique goutte) - Semences (Adaptation, OGM) Augmenter les surfaces - Impact de lurbanisation - Désertification (changements climatiques, déforestation excessive) - Dégradation des sols LES SOLUTIONS AU STRESS HYDRIQUE

131 FACTEUR DE COOPERATIONS OU SOURCE DE CONFLITS ? RÉALITÉ HISTORIQUE (HISTOIRE MODERNE) 7 conflits mineurs (avec dautres interférences) 3 600 traités de coopération Leau na pas été source de conflits inter étatiques majeurs Des tensions régionales fortes ont vu le jour la baisse des flux deau au Bangladesh par suite des captages en Inde désertification, salinisation des sols afflux de réfugiés en Inde Instabilités (situation similaire en Afrique, Asie, Moyen Orient) Leau joue un rôle important dans les questions de sécurité régionale

132 Mer desséchée, terres salées Épaves abandonnées et vieux pêcheurs au cœur lourd Révolus lherbe et lor blanc, et le rire des enfants Désespoir et misère Asséchée, la mer, comme les espoirs des Kazakhs Rassemblant tout son souffle, le vent de sable A tout éparpillé, na laissé derrière lui que Les morceaux dun miroir brisé.


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