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La dictée à l’adulte.

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1 La dictée à l’adulte

2 Bien définir concrètement les situations qui donnent sens à un texte dicté par l'enfant.
Il s'agit de saisir l'écriture « à l'état naissant  », en train de s'accomplir sous les yeux d'un petit groupe (certainement pas pour une classe entière).

3 Cette visibilité de la traduction d'une parole
en un écrit s'accomplit en temps réel. C'est dire l'effort de ralentissement du débit qu'elle impose à celui qui dicte. Il s'agit presque davantage ici d'une expertise orale dans la planification du discours que d'une expertise dans l'écriture. De fait, l'écriture, dans sa complexité, articule le geste et la pensée et il serait vain de penser développer l'un sans l'autre.

4 Pour bien dicter, il faut avoir élaboré non seulement la phrase à dicter, mais la cohérence et la cohésion du petit texte que l'on vise en production finale. Pour le récit, le rôle des connecteurs temporels et logiques est donc essentiel à la réussite de ce qu'il faut bien appeler une épreuve, une mise à l'épreuve des faits.

5 Ne pas mettre un enfant en échec, c'est :
- avoir longuement préparé la structure générale du texte à produire - avoir fourni les mots connecteurs avoir vérifié qu'il les possède en accès rapide et fonctionnel s'assurer que l'écrit s'insère dans un contexte signifiant

6 La dictée à l'adulte se fait d'abord sur des
textes courts, où la juxtaposition linéaire des éléments rend possible la tâche pour tous les élèves.

7 On travaille avec deux ou trois enfants à la
fois, avec un chevalet qui va permettre d'écrire « en gros » tout ce qui sera ensuite réécrit « en petit » pour ne pas prendre trop de place.

8 La transcription se fait évidemment en sens
inverse et l'on doit rendre gros ce qui est arrivé tout petit. Ces variations de taille ne sont pas innocentes. Elles habituent doucement l'enfant à traiter le message écrit selon différents critères formels ou conceptuels, en découvrant que ce qui se dit vite se transcrit lentement, ce qui s'écrit gros peut s'écrire tout petit, et en diverses écritures dont le sens est strictement maintenu. Autant d'occasions de réflexion !

9 Dans la gamme des explorations du monde des écrits, la situation de dictée à l'adulte doit être nettement distincte des moments où les élèves s'essaient eux-mêmes à l'écriture, passant quelquefois sans transition du dessin à des pseudo-lettres ou intégrant des copies de mots affichés.

10 Les situations de dictée à l’adulte :
Choix entre 3 positions : Ecrire strictement ce que dit l’enfant : cela n’aide pas l’enfant à prendre conscience de la spécificité et des exigences de l’écrit. Ecrire directement une phrase élaborée, inspirée par le contenu des propos de l’enfant : on peut alors s’interroger sur le profit qu’a retiré l’élève de cette situation. Etablir un échange avec l’enfant au cours duquel apparaîtront les caractéristiques d’une production écrite. C’est dans ce cas seulement qu’on parle de dictée à l’adulte.

11 Le guidage de l’enseignant
les questions qu’il pose, questions qui sont celles d’un scripteur expert les pauses qu’il provoque, pour permettre une planification de la suite du texte les décisions qu’il aide à prendre sur les différences entre ce qu’on va dire à l’oral et ce qu’on peut écrire à l’écrit son rôle de médiateur entre les enfants mais aussi par rapport à la culture écrite

12 Ensemble, patiemment, enfant (s) et adulte donnent forme à l'histoire qui voit le jour : du jet initial au " beau texte" qui sera imprimé, lu à l'école et à l'extérieur de l'école.

13 La dictée à l'adulte doit être inscrite dans une situation de communication authentique.
Ses enjeux (message qui doit être compris par un ou des destinataires absents) impliquent le respect des conventions qui n'ont aucun rapport avec celles de l'oral, à savoir : - une structuration cohérente des énoncés - une segmentation de la phrase en mots - une ponctuation - une orthographe

14 La dictée à l'adulte vise à initier  l'enfant aux spécificités de l'écrit en le plaçant dans une situation de production Elle permet à des enfants en début d'apprentissage de saisir comment s'élabore un texte, à un moment où ils deviennent capables de concevoir et d'énoncer des messages scriptables, mais pas encore de les graphier ou de les orthographier sans peine. Elle permet de motiver les enfants et les aider à surmonter les difficultés inhérentes à l'apprentissage de l'écriture pour que très tôt celle-ci devienne un langage privilégié de communication et d'expression qui les aide à structurer leur pensée.

15 On n'écrit pas pour écrire, la situation d'écriture se prépare, il faut que l'enfant s'inscrive dans un projet : pour qui, pourquoi et qu'écrit-on ? L'élève peut " raconter " son dessin, une aventure, une expérience personnelle, une anecdote, un incident … On peut construire un projet d'écriture à partir de la lecture d'images qui donnent à penser, à rêver, qui sollicitent l'imaginaire ou les transgressions d’interdits Projet d'écriture à partir d'albums ou de contes on imagine la fin écrire une suite possible puis la confronter avec la vraie histoire ré-écrire l'histoire à sa façon  écrire le texte d'un album sans texte Écrire à partir de poèmes (les haïkus japonais) les comptines les écrits fonctionnels - règle de jeu - fiche technique …… - les écrits de correspondance - les écrits "mémoire" (compte-rendu, récit de visite...) - les écrits scientifiques (compte-rendu d'expérience pour le cahier de sciences)

16 C'est un secrétaire actif qui ne se borne pas
Rôle du maître C'est un secrétaire actif qui ne se borne pas à enregistrer passivement les propositions des élèves. " Son rôle consiste-t-il à enregistrer ce que disent les enfants ou à faire évoluer leurs savoirs et leurs compétences ?"

17 L'adulte à qui l'enfant dicte
Dire ce qu'il écrit mot à mot Demander à l'enfant de ralentir son débit (écart entre oral et énonciation écriture) Demander des explications, des éclaircissements sur le contenu S'étonner, répéter, écrire, manifester son embarras devant la forme de l'énonciation Proposer certaines corrections (interventions au niveau de la conformité avec la langue écrite) Relire en cours et en fin d'activité

18 Dire ce qu'il écrit, mot à mot
Lorsque l'adulte adopte cette attitude, l'enfant est amené à ralentir son débit et à aligner son rythme d'expression sur celui que l'adulte adopte pour dire en même temps qu'il écrit. Cette oralisation a une autre fonction importante : elle permet à celui qui regarde l'adulte écrire, mais qui ne sait pas lire, de contrôler en permanence la fidélité du scripteur.

19 Demander de ralentir son débit
L'enseignant manifeste l'écart entre la vitesse de l'énonciation orale et celle de l'écriture en disant " Attends ! Attends ! Va moins vite " ! Il contribue à attirer l'attention sur le geste de la main qui écrit. Il oblige l'enfant à gérer la mémoire de son énonciation.

20 Demander des explications, des éclaircissements sur le contenu
Il pose des questions " Moi, je  comprends "cela". Est-ce cela que tu veux écrire ? "

21 Montrer son embarras devant le texte produit
La situation de dictée individuelle est particulièrement pertinente pour faire découvrir, sentir  l'existence des normes de l'écrit (erreurs de syntaxe ou négligences graves de langage). " Est-ce que " cela " peut s'écrire ? Je te relis et tu me dis si cela peut s'écrire ou non ? ".

22 Proposer certaines corrections
On ne peut laisser l'enfant dans l'erreur C'est le cas quand l’enfant : déforme les mots (le naniversaire) se trompe sur le genre des mots ou sur les pluriels irréguliers ( les chevals) se trompe sur les variations des radicaux et les désinences verbales ( il faisa/ j'ai prendu) Il est vrai que l'on est quelquefois en face de difficultés grammaticales qui dépassent complètement les enfants de cet âge (passage du « on » au « nous » / le chat, il / problèmes de temps) L'attitude la plus efficace est alors de proposer la formulation convenable au moment où il faut l'écrire en signalant l'erreur, mais sans insister et surtout sans interrompre l'effort d'énonciation de l'enfant.

23 Relire en cours et en fin d'activité
C'est un moment très important qui est utile chaque fois qu'il y a problème, que l'enfant est en panne ou qu'il a perdu le fil. La relecture permet de mettre en évidence si la dernière phrase ouverte, a été ou non close. Elle aide très efficacement à poursuivre en redonnant la mémoire vive du déroulement commencé. A travers ces différentes interventions , le maître montre que la première écriture est un brouillon, que l'on peut rayer, corriger, ajouter des éléments, qu'il est toujours possible de revenir sur ce qu'on vient d'écrire pour l'amender.

24 L'adulte à qui l'enfant dicte est aussi :
un médiateur, celui qui donne confiance, qui encourage, qui rassure, qui aide à aller plus loin  une aide à l’enfant dans son propre cheminement mais l’enseignant doit être très vigilant et ne pas livrer des idées. Par exemple «  un enfant qui arrive aux deux tiers d’une histoire et il manque quelque chose. Bien sûr on a une idée et c’est très difficile de résister, de ne pas communiquer l’idée d’une fin. La solution peut être alors de ne pas proposer une fin, mais quatre ou cinq suites ou fins.  le garant de la cohérence du texte, sa conformité au type choisi - il rappelle les consignes données au départ.

25 Les modalités d'organisation
Situation duelle : enfant seul/ enseignant L'enfant dicte son texte à l'adulte ; le dialogue s'installe entre les deux. L'adulte est assis à côté de l'enfant qui le voit écrire. Cela amène l'apprenant à segmenter en même temps que l'adulte et à dicter au rythme de l'écriture du l'enseignant. Groupe classe : enseignant pour un projet collectif Petits groupes : enseignant avec production collective Il y aura confrontation entre les productions des différents groupes si le projet  est collectif. Il est important de varier les supports, les modes de fonctionnement et les destinataires.

26 Les élèves ne peuvent pas tout découvrir seuls
C'est donc à l'enseignant, par son rôle non culpabilisant, de valider les écritures en introduisant l'idée qu'un écrit se retouche toujours, qu'il est perfectible (formes et tracés des lettres, orthographe, détails et éléments-clefs du message). Le statut du brouillon qu'on retravaille, qu'on recopie, qu'on rectifie, fait partie des acquis fondamentaux .


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