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Le programme de géographie de 6ème

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Présentation au sujet: "Le programme de géographie de 6ème"— Transcription de la présentation:

1 Le programme de géographie de 6ème

2 Le programme de géographie de 6ème cherche à décrire et à expliquer l'espace terrestre habité par les hommes. Elle place donc au centre de notre enseignement l'étude des relations que les sociétés entretiennent avec leur espace. Ce programme permet à l'élève d'appréhender son environnement proche par « la lecture et la découverte des paysages et des territoires du quotidien », de « situer cet espace proche à différentes échelles » et d'acquérir ainsi les grands repères géographiques qui permettront ensuite de « décrire et expliquer la répartition de la population mondiale ». Une série « d’études de cas reposant de manière privilégiée sur l’étude de paysages » permet ensuite d'aborder la complexité des phénomènes géographiques à travers « différentes manières d’habiter la planète ».

3 Le programme vise donc à donner progressivement aux élèves les moyens de mener un raisonnement géographique et de jouer dans la société un rôle responsable. Ainsi, parmi les notions de la géographie, paraît‑il souhaitable de privilégier dans le programme de sixième l'étude et l'enrichissement progressifs des notions suivantes : La notion « habiter » La notion de territoire La notion d’organisation de l’espace … … abordées à partir de l’étude de paysages … … sans oublier le développement durable au cœur des relations qu’entretiennent les sociétés avec leur espace. Cela peut se traduire par le schéma suivant :

4 Organisation socio-spatiale
Espace géographique Territoire s’approprient habitent Sociétés humaines produisent aménagent Organisation socio-spatiale Paysage Développement durable

5 Mais ce n’est pas tout …

6 Schématisation des principales notions du programme de géographie
Visible Invisible Localisation: Site Situation Milieu: Naturel Anthropisé Espace: Échelle Étendue Lieu Regards: Espace perçu Représentations Culture Acteurs: Stratégie Aménagements Organisation: Structure Réseaux Fonctionnement Distribution Dynamiques: Flux Différenciation: Régions Distance

7 Comment procéder?

8 Source: Cliophoto Chebika (Tunisie)

9 Localiser

10 Localiser

11 Situer

12 Situer

13 Le croquis: Croquer: « prendre sur le vif en quelques traits de crayon qui expriment l’aspect général du modèle – Faire une première ébauche d’un tableau – Décrire rapidement et à grands traits » (Grand Larousse en trois volumes) Le double codage: « les mécanismes imagés sont les plus performants en mémoire, mais le rappel des dessins complexes requière la verbalisation à voix haute. En fait la supériorité des images serait due à un supplément de codage verbal, en son absence les enfants ne se rappellent pas mieux les dessins que les mots. » (Alain Lieury, Le rôle des images dans la mémoire, Dunod) Le gribouillage: « Les phases de cafouillages, de gribouillages […]sont en fait des phases de recherche à part entière durant lesquelles se produit une confrontation raisonnée entre nos savoirs et la réalité » (Joëlle Gonthier-Cohen, in Hérodote N°44)

14 Chebika (Tunisie)

15 Chebika (Tunisie) Végétation Village Désert

16 Décrire et expliquer: deux stades de la réflexion …
Voir Réfléchir Localisation Analyse spatiale Classement, hiérarchisation Signification Intuition Conceptualisation Concret Abstrait Subjectivité Objectivité

17 …ou une fausse opposition?
« La description est indispensable à l’explication et la démarche de la recherche est constituée par un va-et-vient constant entre la description et l’explication. Il y a une dialectique de la démarche géographique par ce jeu entre description et explication. La description met en valeur, classe et ordonne les éléments du paysage sur lesquels on fait porter l’analyse. La description permet de poser les problèmes et de rechercher les liaisons entre les combinaisons. C’est un préalable à l’étude, mais c’est beaucoup plus qu’un préalable. Aux différentes étapes de l’explication, on revient à la description » Olivier Dollfus, in L’espace géographique « La description est, tout compte fait, la fin de la science. Il faut en partir, il faut y revenir » Gaston Bachelard, Essai sur la connaissance approchée, Vrin, 1928

18 Revenir à la photo: interroger le paysage
? ? Chebika (Tunisie)

19 Farid Benyaa: La palmeraie
Mobiliser d’autres documents pour trouver des informations, chercher des explications, valider des hypothèses … …mais aussi d’autres documents: peintures … Autres photos de paysages: angles différents, détails … Farid Benyaa: La palmeraie

20 Véronique Lepinoy: l’oasis
Chebika: le café de l’oasis Dromadaires près de Chebika Véronique Lepinoy: l’oasis

21 … œuvres littéraires… Il n'y a pas de plus grande émotion que d'entrer dans le désert. Aucun désert ne ressemble à un autre, et pourtant, chaque fois le coeur bat plus fort. [..] À partir du Draa, on entre vraiment dans le Sahara. La rive sud du grand fleuve est un escarpement qui fait changer de monde. D'un côté la vallée brumeuse, qui porte les traces de l'occupation humaine ; de l’autre, un socle dur, semé de pierres noires aiguës. [..] Minéral : au fur et à mesure qu'on avance vers le Sud, la végétation rase des abords du Draa s'amenuise, se fait plus chétive, plus noire jusqu'à être réduite à néant. La route suit des sortes de couloirs, des stries, des rainures. Au loin, les collines de pierres sont bleues, irréelles : des cuestas, des dunes, des glacis de sable. A certains endroits, la terre brille comme s'il y avait une gloire sous le ciel gris. Nulle part ailleurs nous ne nous sommes sentis aussi près du socle du monde, aussi proches de la dureté éternelle dont on dit qu'elle prendra un jour la forme d'un immense aérolithe de fer. Et pourtant aussi touchés par la lumière, par le soleil. Comme si nous étions des insectes collés à une gigantesque vitre, pris entre les deux plaques abrasives de la terre et du ciel. Paysage du vent, du vide. Pays usé dont l'eau s'est retirée un jour, laissant à nu les fonds, les anciennes plages, les chenaux, les traces de coups des vagues cognant contre les falaises. L’eau est partout : tandis que nous roulons sur cette route rectiligne, elle apparaît dans le lointain, elle brille. De grands lacs tranquilles, légers, couleur de ciel, de longs bras transparents qui s'ouvrent devant nous et se referment après nous. C'est l’eau de nos rêves. Nous croyons voir des échassiers, ou bien des maisons, des silhouettes au bord de ces oasis. Les légendes des Gens des nuages parlent de ces pluies (confirmées par les études géologiques) qui ravagèrent la terre il y a des milliers d'années, alors que l'homme n'était encore qu'une frêle silhouette fugitive dans ce paysage. Des pluies si violentes qu’elles arrachèrent des blocs aux montagnes, ouvrirent des vallées, et poussèrent jusqu’à la mer des rochers de silex grands comme des immeubles. Jemia et J.M.G. Le Clézio, Gens des nuages, Stock, 1997

22 … œuvres littéraires… (bis)
On entre, après l'oued, au creux de la steppe désertique qui va buter au nord et au couchant sur les montagnes, qui fuit vers l'orient et le sud en horizons perdus où se forment et se reforment perpétuellement des mirages d'arbres et d'étranges masses qui ressemblent à des vaisseaux échoués. Là pousse l'alfa et se déplacent lentement des troupeaux de chameaux et de chèvres qui, à distance, ressemblent à des hiéroglyphes mou­vants, des signes d'un langage indéchiffrable. Le désert est là, autour de nous, non comme une masse mais comme un déploiement successif de plans indéfinis, un enchevêtrement de boîtes gigognes qui se défont à perte de vue, de sorte qu'on y trouve seulement ce qu'on y a mis. Le désert n'est point vide. Au contraire, c'est un lieu empli de minuscules vibrations et grouillements: des myriades de scorpions, d'insectes de toute sorte, de lézards et de serpents se livrent à leurs activités frénétiques et continues. L'extension de l'horizon emplit les oreilles et les poumons d'une masse qui, sans être pesante, est cependant oppressante. Cette oppression est un appel, une attente, et la mer même ne crée pas ce doute qui nous enveloppe ‑ bien que le désert (les trois déserts plutôt, inégalement répartis sur tout le sud du Maghreb: le sable, la pierraille et le sel) ressemble souvent à une marée basse dont on attendrait interminablement le flux. […] Alors apparaît Chebika. Mais très loin, comme une touffe au flanc de la montagne qui, depuis le désert, devient transparente, tant sa couleur ocre s'éclaircit. Montagne en dents de scie, qui, au fur et à mesure qu'on approche, révèle sa curieuse nature, un entassement confus de roches à moitié ruinées ou dissoutes, un agglomérat de pierrailles et de sable. Et tout cela d'une couleur de fruit mûr, surtout le matin et le soir. De ce qu'est ici Chebika, un paquet de plus en plus net de palmiers, on ne peut encore rien dire. Il faut attendre d'avoir traversé la steppe désertique découpée de crevasses pour s'apercevoir que le village est placé dans le croisement de deux avancées de la montagne qui s'ouvre ici vers le désert. […] Quand on débouche de l'oasis, le village est là, composé de deux masses de maisons ocre et grises disposées l'une à gauche autour d'une sorte de poterne, l'autre à droite d'un porche dont l'accès a été rehaussé de colonnes. Jean Duvignaud, Chebika, Terre Humaine Plon, 1991, p.23-25

23 … œuvres littéraires… (ter)
Émigration Émigrer, partir ailleurs, quitter ce « nid de scorpions » est un rêve que font aujourd’hui tous les habitants de Chebika – sexes et classes d’âge confondus. Ils ne veulent plus gratter une terre qui n’est plus à eux. Mais comment partir ? Comment s’intégrer au système du salariat et devenir réellement ouvrier en Europe, lorsqu’on est dépourvu de moyens les plus élémentaires et que l’on a même pas de quoi payer un ticket de bus pour aller à Gafsa ou à Tunis ? Tourisme Chebika n’est évidemment pas un village où s’implantent des hôtels de luxe avec piscine, restaurant, artisanat de folklore, comme à Tozeur, à Djerba, à Douz. Le village est plutôt une station où les groupes de touristes qui « traversent le désert » marquent une pause d’un quart d’heure ou une demi-heure. Le temps de boire un Coca ou une bière. Comme partout ailleurs, le contact entre les voyageurs et les habitants du village est rare … Jean Duvignaud, Chebika, Terre Humaine Plon, 1991, p

24 … globes virtuels …

25 … publicités touristiques…
Liste des étapes 1er jour - France - Tozeur Selon jour d'arrivée, transfert et logement au Framissima La Palmeraie****. Départ pour l'aventure, mardi pour les arrivées lundi, samedi pour les arrivées jeudi. 2e jour Tozeur - Chebika - Tamerza - Midès - Gafsa - Gabès - Matmata (378 km) Départ par des routes escarpées vers les régions montagneuses du sud-ouest tunisien ; découverte de Chébika, petite oasis pleine de charme, nichée dans une gorge encaissée. En grimpant plus haut, vue panoramique sur le désert, Tamerza avec ses cascades et son vieux village abandonné et les superbes canyons de Midès. Déjeuner à Gafsa et continuation vers l'oasis maritime de Gabès, arrêt au marché de Jara, aux senteurs envoûtantes de henné et d'épices. Départ pour Matmata, aux douces teintes d'ocre et de brun, visite du village berbère et d'une habitation troglodytique. Dîner et logement à l'hôtel Diar El Barbar **** à Matmata, ou similaire à Gabès 3e jour - Matmata - Toujane - Ksar Hallouf - Ksar Ghilane - Douz - Zaafrane (279 km) Départ pour l'authentique village berbère de Toujane, arrêt photo pour la vue panoramique et continuation vers Ksar Hallouf, visite des ghorfas ; par de superbes pistes, découverte de régions sauvages et montagneuses pour atteindre Bir Soltane, puis continuation par la route vers Ksar Ghilane, magnifique oasis à la limite du désert de pierre et de sable. Déjeuner dans l'oasis ; baignade éventuelle sous les tamaris, dans l'eau chaude de la source thermale ou découverte facultative à dos de dromadaire de l'immensité des dunes de sable ocre (env. 20 DT).

26 Chebika (Tunisie) Végétation Village Désert

27 L’oasis de Chebika (Tunisie) Palmeraie Montagne Désert
Village en ruine Oasis Plaine Village moderne, Parking Route

28 P A Y S Croquis finalisé G E
Conclusion : la démarche de réalisation du croquis Premier croquis rapide et description verbalisée Hiérarchiser et créer des ensembles logiques P A Y S G E choix des indices formulation d’hypothèses recherche d’informations validation explication Croquis finalisé Verbalisation et légende expliquée Retours sur croquis

29 Conclusion: une étude de cas « reposant de manière privilégiée sur l’étude d’un paysage » devrait donc comporter les phases suivantes: Décrire et nommer les éléments du paysage photographié Réaliser un croquis d’interprétation de la photo Formuler des hypothèses d’explication : Croiser les informations avec d’autres documents : surtout des cartes ... mais aussi d’autre images, des œuvres littéraires, picturales … … sortir du cadre de la photo : changer d’échelle pour comprendre comment les sociétés organisent leur territoire Faire ainsi intervenir les « invisibles » : flux, acteurs, stratégies … etc. … Synthétiser ces différents éléments dans un schéma, organigramme ... (cette énumération est à adapter à chaque lieu étudié)

30

31 Habiter le Sahara L’Europe La Tunisie Climat désertique Le Sahara
Migration touristique: Un atout La Tunisie Aéroport Exode rural Emigration Elevage nomade Contrainte climatique Climat désertique Le Sahara

32 LA NOTION CENTRALE « HABITER »
Habiter = occupation d’un lieu par un groupe humain résider, vivre travailler Relation verticale sociétés/lieux Notions de genre de vie et cadre de vie

33 LA NOTION CENTRALE « HABITER »
2) Habiter = espace construit par les mobilités et la circulation des hommes entre les lieux - déplacements professionnels (pendulaires, régionaux) - déplacements familiaux et de loisirs Relations horizontales entre sociétés et lieux Notion de réseaux et réinterprétation de la notion de lieu


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