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SESSION D’INFORMATION

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Présentation au sujet: "SESSION D’INFORMATION"— Transcription de la présentation:

1 SESSION D’INFORMATION
SUR L’AUTOCONTRÔLE DES PISCINES

2 Pourquoi une information ?
Dérive au niveau de l’exploitation des bassins. Rappeler les obligations et les responsabilités des exploitants de piscines. Échanger sur les difficultés rencontrées. Remettre une plaquette aux participants.

3 Dérive au niveau de l ’exploitation.
En 2005 : prélèvements (334 l’été) sur 156 établissements: Une anomalie microbiologique est liée 3 fois sur 4 à une non conformité physico-chimique 1 prélèvement sur 2 non conforme pour le désinfectant. 1 prélèvement sur 3 non conforme pour le stabilisant. 1 prélèvement sur 4 non conforme pour le pH .

4 Garantir les conditions d’hygiène et de sécurité pour les usagers.
Rappeler les obligations et les responsabilités des exploitants Garantir les conditions d’hygiène et de sécurité pour les usagers. Des obligations - de moyens - de résultats définis par les textes.

5 Rappeler les obligations et les responsabilités des exploitants
Code de la Santé Publique: - Partie législative - Partie réglementaire Arrêtés du 7 avril 1981 Législative: - obligation déclarer piscine à usage autre que uni familial - fermeture possible si porte atteinte sécurité ou salubrité - agents de la DDASS chargés du contrôle réglementaire : - norme s arrêtes dispositions techniques - dispositions administratives

6 Garantir les conditions d’hygiène et de sécurité pour les usagers.
Rappeler les obligations et les responsabilités des exploitants Garantir les conditions d’hygiène et de sécurité pour les usagers. Des obligations de moyens : - installations - exploitation Des obligations de résultats : - conditions sanitaires générales - respect des normes de qualité de l’eau.

7 Affichage obligatoire
Rappeler les obligations et les responsabilités des exploitants Affichage obligatoire Règlement intérieur Fréquentation maximale instantanée (FMI) Résultats d’analyses transmis par la DDASS avec commentaires sanitaires. Règlement intérieur établi par l ’exploitant et défini les obligations des utilisateurs (douche, interdit de manger au bord des bassins, ….) Fréquentation maximale instantanée : fixée par l ’exploitant . Au max 1 pers/m² piscine couverte Au max 3pers/2m² piscine été Résultats d ’analyse avec commentaire sanitaire : à afficher dès réception

8 Missions et rôles de la DDASS
Contrôler les conditions sanitaires d’exploitation. Visite des installations et abords ( locaux techniques, sanitaires, plages pédiluves…) Examen du carnet sanitaire Mesures de terrain et prélèvement pour analyses microbiologiques au moins une fois par mois. Interprétation et transmission des résultats des contrôles effectués.

9 Les risques sanitaires

10 Pathologies cutanées pouvant être contractées en piscine
Pied d ’athlète Teigne du cuir chevelu Eczéma marginé de Hébra Verrues plantaires

11 Origine des agents infectieux
Les baigneurs Le traitement de l’eau déficient Le mauvais entretien des locaux

12 Les baigneurs Porteurs de maladies. Mauvaise hygiène.
Fréquentation excessive du bassin . Toute personne porteuse d ’une malade qui pourrait se transmettre aux autres utilisateurs ne doit pas se baigner. Les règles élémentaires d ’hygiène doivent être respecter ( à l ’exploitant de les faire appliquer) : utiliser les toilettes, passer sous la douche savonnée avant d ’accéder aux bassins, passage par le pédiluve s ’il existe. Équipements sanitaires : fixé par les textes : au moins 2 wc, 2 douches et 1 lavabo à prox du bassin Pédiluve : obligatoire pr bassin > 240m²mais fortement recommandé Fréquentation maximale : ne doit pas être dépassée .

13 Le traitement de l’eau Principe. Compteur Réseau public Bac tampon
Pompe Désinfection Filtration

14 Apport d’eau neuve réseau public
surverse dans un bac de disconnexion ou bac tampon (ou disconnecteur à zone de pression réduite : autorisation à demander et vérification bi-annuelle). Alimentation en amont des installations afin d ’éviter la contamination du réseau public

15 Apport d’eau neuve Insuffisant !! Vidange des bassins:
2 par an : bassins annuels 1 avant saison : bassins d’été. Compteur d’eau pour relevé des apports d’eau : minimum réglementaire : 30 litres /j et par baigneur. Vidange après neutralisation du désinfectant dans le réseau pluvial Insuffisant !!

16 Circulation Bassins < 240 m², aucune obligation de débit de recirculation. Dans tous les cas : reprise des eaux au moins à 50 % par la surface. Recirculation permanente (24h/24). Aucune obligation , mais souhaitable de se rapprocher de ce qui est fixé pour les autres bassins: 1/2 h pataugeoires 1h30 bassins < 1.5m 4h bassins > 1.5m

17 Filtration Opération de base du traitement.
Retenir les particules en suspension dans l’eau , Éliminer la turbidité Faciliter l’action du désinfectant grâce à une réduction de la matière organique.

18 Filtres Filtres à sable : les plus fréquents ( possibilité d’utiliser un floculant) Filtres à diatomées : très peu utilisés pour les petits bassins. Filtres à cartouche : fortement déconseillés.

19 Opérations de maintenance
Filtres à sable Opérations de maintenance Régulièrement : Nettoyer la masse filtrante : lavage à contre courant. Une fois /an : Contrôle visuel de l’intérieur du filtre, désinfection de la masse filtrante Au plus tous les 10 ans : changement du sable . Lavage des filtres uniquement quand la perte de charge fixée par l ’exploitant est atteinte. Eaux de lavage à l ’égout vanne rinçage à l ’égout changer le sable avant 10 ans

20 Désinfection Inactiver les germes pathogènes et empêcher la prolifération d’algues.

21 Désinfection Eau désinfectée et désinfectante .
Produit agréé par le Ministère de la Santé. Injection asservie aux pompes de recyclage, à l’aval de la filtration (et pas directement dans le bassin).

22 Désinfection Brome : autorisé uniquement sous forme liquide. Peu utilisé car contraintes de stockage et manipulation, coût élevé. Ozone : désinfectant très puissant mais aucun effet rémanent donc nécessite post chloration. Biguanides ( PHMB) : autorisation suspendue. Électrolyse de sel : interdit.

23 Il est utilisé sous deux formes :
Le chlore Il est utilisé sous deux formes : stabilisé non stabilisé

24 La désinfection de l’eau
Les différentes formes de chlore dans l’eau

25 Le chlore stabilisé Produits chlorés associés à un stabilisant : l’acide isocyanurique. Le stabilisant limite la dégradation du chlore par les UV si la concentration en acide isocyanurique > 20mg/l. Limite supérieure : 75 mg/l

26 Le chlore stabilisé Sous forme solide
Essentiellement utilisé pour les bassins de plein air. Sur l’étiquette : « produit contenant de l’acide isocyanurique, dichloroisocyanurate de sodium, acide trichloroisocyanurate….  »

27 (au delà de 5mg/l, teneur excessive)
Le chlore stabilisé Déterminé par la mesure du chlore disponible si le stabilisant est > 20mg/l. Mesure avec DPD1. Normes : > 2mg/l (au delà de 5mg/l, teneur excessive)

28 Le chlore stabilisé Avantages Utilisation simple et stable
Limite la dégradation du chlore par les UV et donc la consommation. Inconvénients Accumulation du stabilisant Nécessité d ’apport d’eau neuve + important pour maîtriser le taux de stabilisant.

29 ! Le stabilisant s’accumule dans les bassins, il est alors nécessaire d’effectuer une vidange partielle ou totale.

30 L’accumulation du stabilisant
chlore vidange stab chlore stab chlore stab chlore chlore stab

31 Autre solution Utiliser du chlore non stabilisé dès que la concentration en stabilisant est correcte ( 30 à 50 mg/l). On mesure toujours le chlore disponible... ATTENTION A NE PAS MELANGER CHLORE STABILISE ET NON STABILISE : BOUM

32 L’alternance chlore stabilisé - non stabilisé
Chlore non stabilisé Chlore non stabilisé chlore stab chlore stab

33 Le chlore non stabilisé
Principalement utilisé dans les piscines couvertes. Sous forme liquide : hypochlorite de sodium (eau de javel) solide : hypochlorite de calcium gazeux : chlore gazeux

34 Le chlore non stabilisé
Déterminé par le chlore libre actif si stabilisant < 20 mg/L. Pas de lecture directe du chlore libre actif : Mesure du chlore libre et du pH Détermination du chlore libre actif à l’aide du tableau Concentration réglementaire : de 0,4 à 1,4 mg/l

35 Le chlore libre actif Tableau chlore libre actif

36 Avantages Régulation précise de la forme active du chlore, en intervenant sur le pH et/ou sur le chlore libre Moins coûteux que le chlore stabilisé. Pas de phénomène d’accumulation de stabilisant.

37 Inconvénients Sensible aux UV. Influe sur le pH :
- l’hypochlorite de sodium et de calcium le pH - le chlore gazeux le pH Nécessite une régulation précise du pH. Manipulation délicate sous forme liquide ou gazeuse. Risque d’entartrage des systèmes d’injection.

38 Les chloramines ( chlore combiné)
Chloramines = Chlore + matières azotées ( sueur, urine…) . Irritantes pour les yeux et les voies aériennes Chloramines = chlore total - chlore disponible ou libre Norme : < 0.6 mg/l

39 Limiter les chloramines
Pas de baigneurs = pas de chloramines ( !) Limiter l’introduction de matières organiques : - inciter les utilisateurs à respecter les règles élémentaires d’hygiène ( douche savonnée, utilisation des wc…) - éviter la sur fréquentation Optimiser la filtration. Ne pas surchlorer Augmenter les apports d’eau neuve.

40 Procéder à des contrôles quotidiens :
L’autocontrôle Une anomalie microbiologique est liée 3 fois sur 4 à une non conformité physico-chimique. Procéder à des contrôles quotidiens : - vérifier les conditions d’exploitation - mesurer les paramètres de terrain

41 Conditions d’exploitation
Vérifier le fonctionnement des différents organes (pompes , pompes doseuses, manomètre du filtre, filtre …) Vérifier le niveau des produits de traitement.

42 Vérification des paramètres
Utiliser du matériel fiable et ayant des gammes de mesure adaptées. Mesure des paramètres 2 fois par jour sauf pour le stabilisant 1 /sem.

43 Les normes paramètres de terrain

44 Carnet sanitaire La tenue d’un carnet sanitaire est obligatoire.
Y reporter: - les mesures de terrain - la fréquentation - les relevés de compteur - les interventions sur les installations. Le carnet sanitaire doit être tenu à la disposition des agents de la DDASS.

45 Carnet sanitaire *mesures à effectuer au moins 2 fois par jour
*** mesures à effectuer au moins 1 fois par semaine

46 Quelques conseils pratiques
Pour analyser l’eau des bassins, utiliser : Du matériel d’analyse fiable, entretenu. Des cuves de mesures, propres, rincées, et essuyées. Des réactifs adaptés à l’appareil de mesure.

47 Quelques conseils pratiques
Lors des mesures : Les cuves doivent être remplies exactement jusqu’au niveau souhaité . Bien respecter les temps de réaction avant la lecture (en général 2 mn pour le chlore total, 1,5 à 3 mn pour le stabilisant).

48 Quelques conseils pratiques
Ne pas se satisfaire d’un résultat à la limite de la gamme de mesure ! 4 4 pH 6.8 6.8

49 Quelques conseils pratiques
Attention !!!:

50 Quelques conseils pratiques
-Technique de dilution : A moitié : Remplir la cuve de mesure à moitié d’eau distillée ou robinet à moitié d’eau à analyser Ne pas oublier de multiplier la valeur mesurée par 2 !

51 Quelques conseils pratiques
-Technique de dilution : Au dixième : Remplir la cuve de mesure de 1 volume d’eau à analyser et de 9 volumes d’eau distillée. Ne pas oublier de multiplier la valeur mesurée par 10 !

52 Quelques conseils pratiques
Garder un esprit critique par rapport aux mesures relevées. Ne pas hésiter à recommencer une mesure. Interpréter les résultats et apporter les mesures correctives.

53 Principales anomalies rencontrées
Que se passe t-il en cas d’anomalies physico-chimiques ? Et en cas d’anomalies microbiologiques ? PHYSICO CHIM/ - l ’exploitant doit rectifier de lui même dès qu ’il y a dérive d ’un paramètre - lors du passage ddass, il est demandé de rectifier. En cas de dérive permamente, la fermeture peut être envisagée

54 Principales anomalies rencontrées
pH trop bas pH < 6.9

55 Principales anomalies rencontrées
pH trop haut pH > 7,7

56 Principales anomalies rencontrées
Insuffisance de chlore: chlore actif <0,4 mg/l ou chlore disponible <2mg/l

57 Principales anomalies rencontrées
Excès de chlore: chlore actif >1.4 mg/l ou chlore disponible > 5mg/l

58 Principales anomalies rencontrées
Chloramines en excès : chlore combiné > 0,6 mg/l

59 Principales anomalies rencontrées
Stabilisant en excès : stabilisant > 75 mg/l

60 Seuils d ’alerte - Chlore stabilisé

61 Seuils d ’alerte - Chlore non stabilisé

62 Principales anomalies rencontrées
Matières fécales dans l’eau

63 Principales anomalies rencontrées
Eaux vertes

64 Principales anomalies rencontrées
Eaux troubles

65 Recommandations relatives à l’entretien
L ’entretien des surfaces consiste en la succession des phases de: nettoyage qui comprend : - un prélavage pour entraîner les poussières et grosses salissures. - un lavage/rinçage pour éliminer les matières organiques et optimiser la désinfection. désinfection qui permet l’élimination des germes.

66 Recommandations relatives à l’entretien

67 MERCI DE VOTRE ATTENTION
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