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La bien aimée Le mal aimé Et le baiser… …. de trop !

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Présentation au sujet: "La bien aimée Le mal aimé Et le baiser… …. de trop !"— Transcription de la présentation:

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2 La bien aimée Le mal aimé Et le baiser… …. de trop !

3 " Dans cette région du Bas-Vendômois, rien n'est plus pittoresque que la montagne de Trôo, dominée par sa tombelle et sa vieille église. D'une foule de points de la vallée du Loir, à l'orient et à l'occident, on aperçoit le clocher carré de la collégiale, qui évoque le souvenir des premiers comtes de Vendôme ; la tour tronquée du religieux a bravé l'injure des temps, en face des donjons démantelés du seigneur de Montoire et du baron de Lavardin. Comme beaucoup d'autres collines de notre vallée, celle de Trôo est percée de nombreux souterrains, qui font encore d'excellentes habitations ; les entrées béantes sont soutenues par des voûtes en plein cintre ou en ogive, témoignage des époques reculées où furent creusés ces trous auxquels l'antique ville de Tro dut son nom." Extrait de l'ouvrage de L.A. Hallopeau Le Bas-Vendômois, de Montoire à La Chartre-sur-le-Loir, imprimerie et librairie J. Moire, La Chartre sur le Loir, 1906. 2

4 Moi, Ronsardi, chat depuis la nuit des temps, je vous invite au pays de mon poète et abbé Pierre Ronsard que j’ai aperçu une seule fois dans mon bon petit village de Trôo. Il philosophait et était un peu « marri ». Les larmes coulaient sur son visage. Comment pouvais-je alors le consoler ? 3

5 Il avait pris un petit chemin de pierre un peu abrupt. Voulait-il se réfugier dans les troglodytes pour pleurer cet amour défendu ? Cassandre était belle et jeune et il se sentait bien vieux, bien sourd et plein de douleurs. J’étais là, devant la demeure de ma maîtresse. Je me suis approché de lui puis, sans un mot, nous nous sommes caressés. Je savais qu’il allait oublier sa peine parce que j’étais là. 4

6 Voyant qu’il m’appréciait, je l’ai emmené vers mon antre, vers mon habitation troglodyte. Bien sûr, pour lui, c’était une autre époque et son étonnement était grand. J’étais alors fier de l’intéresser à ce point ! 5

7 Et voilà ma maison 6

8 Ma maison 7

9 Contrairement à mon poète, je suis solitaire par nature et au fil du temps – je suis immortel – j’ai toujours eu une seule maîtresse à la fois. Je lui disais des mots doux tout au cours de sa vie. Dès qu’elle mourait, j’en prenais aussitôt une autre. Comme cela, je ne faisais jamais de peine. 8

10 L’hiver, je reste au pied de l’âtre, à me réchauffer. L’été, c’est du jardin que j’admire les merveilles de la création : la vallée du Loir, juste devant la fenêtre où l’une de mes maîtresses besognait. 9

11 Je me rends souvent dans la chambre de petite Cassandra. Je me couche à ses pieds, je l’endors avec mes ronronnements. Je la sens heureuse et j’attends son baiser, le baiser de Trôo….. 10

12 Je m’aventure peu dans la chambre de ses parents. Les ébats amoureux me dérangent. Je préfère l’amour platonique avec mes maîtresses successives. 11

13 Parfois, la vieille grand-mère laisse la porte de sa chambre ouverte. La nuit, je m’installe sur sa lingerie toute propre qu’elle a bien disposée pour le lendemain. Je sens le parfum de la rose qui plaît tant à Ronsard. 12

14 Devant mon jardin, une petite sente : c’est l’escalier de la Chaise du Curé. C’est par là que mon ami Pierre va redescendre. 13

15 D’autres maisons troglodytes, tout près de chez moi, sont abandonnées des hommes. Elles sont maintenant occupées par des milliers d’insectes, par des centaines d’oiseaux. Je les écoute, l’été, à la tombée du jour. Cela est même plus beau que le poème chanté de Ronsard. Lorsqu’on arrive au pied de l’escalier de la chaise du curé, ce n’est pas une chaise que l’on aperçoit mais un banc. Et Dieu sait s’il est apprécié ! Il permet de se reposer dans la solitude mais après, si vous ressentez le besoin de commu- niquer, allez vers « le Puits qui parle » 14

16 Une rose parmi les roses mais elle s’est fatiguée dans la sente de Mr le curé. Il me faut l’inonder de tendresse pendant qu’elle se repose ! 15 Je sais m’y prendre avec elle : à ses pieds, je dépose mes roses et le tour est joué ! Je voudrais tant qu’elle soit heureuse, l’espace d’un moment !

17 Voilà le puits de 45 m de profondeur qui parle, qui chante et qui répond. Pépère s’y rend tous les jours et s’époumone à en faire tomber son râtelier: « m’aimes-tu, mignonne ? » « tu sais, j’ai ma rose à t’offrir ». Il voudrait voir apparaître nymphette et entendre ses mots doux ! Il rêve. 16 C’est le diable qui doit sortir du puits car il est responsable de tous les malheurs.

18 Laissons pépère à son rêve et rendons nous au Louvre……par la porte de Sougé. Elle existait encore sous Henri II mais les guerres de religion l’ont mise à sac. 17

19 18 La porte de Sougé

20 Le Louvre de Trôo. Autrefois, s’y trouvaitun château de conte de fée. Eh oui, mon petit village a eu son Louvre ! Mais il s’est modifié au cours du temps 19

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24 Et nous avons aussi notre belle collégiale St Martin 24

25 Notre collégiale St-Martin a été construite vers 1050 à l’initiative de Geoffroy Martel, notre Comte de Vendôme et d’Anjou à l’époque. Puis elle fut agrandie à la demande de Geoffroy Plantagenêt..

26 25 Elle est très belle et même majestueuse notre Collégiale. J’y rentre souvent car elle est ouverte tous les jours. Ses voûtes bombées sont en ogives nervurées et appuyées sur des chapiteaux de feuillages. Elle avait aussi un très beau clocher mais la foudre, en 1737, est tombée dessus et tout est parti en fumée. Il a fallu plus d’un siècle pour avoir une nouvelle cloche.

27 26 St-Martin commençait non pas à se dénuder mais à s’effriter. Aussi, l’a-t-on placé sous haute protection et on ne peut s’en approcher. On ne mentionne jamais les vitraux parce qu’ils ont été refaits au XIXe s. Pourtant, ils sont magnifiques.

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29 28 Les stalles et les miséricordes datent du XVe siècle. J’aime les regarder car parfois elles me ressemblent

30 Cette statue provient du prieuré des Marchais 29

31 Marie et Jésus ont fait leur apparition dans l’église au XVe 30

32 31 J’adore mon petit moine. Il supporte toute la misère du monde !

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34 33 Les sculptures des chapiteaux n’ont jamais de chats. Pourtant, depuis la nuit des temps, j’existe bien !

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36 35 Quel saint, quel prélat, quelles religieuses, je l’ignore……

37 36 Il parait que Jeanne d’Arc aurait traversé le Loir, non loin de mon village mais je préfère ma Samaritaine qui verse l’eau à Jésus, Jésus qui n’est pas là.

38 Maintenant, je vais vous faire découvrir une grande artiste d’art naïf que mon ami Pierre Ronsard aurait bien voulu connaître. Il lui aurait sans doute dédié un merveilleux poème. Il s’agit d’Isy Ochoa (pseudonyme bien sûr). Elle a vécu très longtemps à Paris et a fait des études d’Art Graphique pour se lancer plus tard dans la publicité. Mais elle avait envie d’illustrer des livres et petit à petit elle a pris ses pinceaux et a réalisé des natures mortes et puis des chats, des chats, des chats…. La Poste lui a demandé des illustrations pour éditer des timbres et elle a encore dessiné des chats et maintenant, je suis dans la postérité car je l’ai inspiré. Je me promène donc à travers toute la France grâce à ses timbres. En visitant Trôo et Montoire, elle a découvert des vieilles cartes postales. Aussitôt, elle a pris ses toiles et ses pinceaux pour présenter mon petit village comme il devait être en 1900. Et quelle a été ma joie de me rappeler ce temps ! Et sur ses tableaux, j’y suis. Trouvez-moi ! Voici donc mon petit village de Trôo en 1900. 37

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42 Allez vite sur le site d’Isy Ochoa : elle vend ses tableaux en carte postale 41

43 Et mon Pierre Ronsard que j’allais oublier ! Mignonne, allons voir si la rose ……… Mais je ne sais plus qui chante son poème aujourd’hui. Ne m’en voulez pas, je suis trop vieux ! Ecoutez, écoutez, écoutez……. La chanson arrive tout douce- ment et vous allez entendre les voix de Ronsard et de Cassandre 42

44 J’y suis et je vous y attends. Ronsardi, le chat des Troglodytes 43 L’Auberge du château abrite de jolies poulettes

45 Ce diaporama est à usage non commercial Il ne doit pas être publié Il est adressé gratuitement par courrier électronique aux amis des amis Il ne doit pas être modifié Aucune de ses vues ne doit en être extraite Merci de respecter ces consignes La réalisatrice Cath ou l’oiseau de feu ou Photo de la Guinguette de Trôo Ses diaporamas sont hébergés sur le site : http://www.imagileonation.com/oiseau-de-feu.ws ou sur le sien http://www.chez-cath.fr/ Photos de la réalisatrice « Doulce France de Léonard de Vinci


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