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Écrire lisiblement et seulement sur les lignes-write legibly and only on the lines Merseburg, 10 janvier 1916 Reçu colis 31 intact. En mains carte 78 me.

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1 écrire lisiblement et seulement sur les lignes-write legibly and only on the lines Merseburg, 10 janvier 1916 Reçu colis 31 intact. En mains carte 78 me rassurant. Dans chaque colis un pain comme ceux que tu envoies par poste, les autres arrivent un peu moisis. Les colis mettent longtemps à venir aussi soignez le bouchage des conserves ou envoyez conserves Potin ou autres. Envoie-moi 2 flanelles et un sac de couchage fait avec deux vieux draps. Je suis toujours à Halle et je vais bien. Envoie-moi de préférence des produits français. Une paire de souliers solides déjà demandés. Amitiés à tous. A toi mes meilleures caresses, au trésor à mes mères )à mon père mes plus affectueux baisers. Adolphe.

2 Merseburg le 15 janvier 1916 Chères Mères, cher père, cher petite femme aimée, chère petite Germinette adorée Toujours à Halle, je vais bien et je souhaite de tout coeur que vous soyez en parfaite santé. Reçu colis 29 à 32 en parfait état, lapin de grand-mère excellent, les autres également. J’ai touché aussi les mandats envoyés et vous remercie de tout. Que la mère de Nanette aille mieux est mon plus vif désir, le docteur a dû enfin trouver un remède efficace. La pauvre elle donne bien du tourment à ceux qui la chérissent. Quant comptez-vous enfin revoir votre toute dévouée servante ? Renseignez-moi sur ce sujet. Pour les colis, un pain dans chaque et des conserves. Présentez mes amitiés à tous et dites-moi si Madame Duchâteau a reçu la photographie que je lui ai adressée. Envoie-moi dans un prochain envoi mon imperméable, mon capuchon ne m’abritant pas suffisamment. J’ai reçu de l’hôtel de ville une capote mais le pantalon qui l’accompagnait est trop petit, un camarade en a profité. Je vous écrit tous les cinq jours. Sur l’imperméable, mon nom, le mettre au fond du colis. Attendant de vos bonnes nouvelles, je vous embrasse de tout cœur. Adolphe. Je supplie ma très chère Mathilde de ne pas se tourmenter et lui envoie mes meilleures caresses, au ? également à mes bonnes Mères et mon bon Père mes plus affectueux baisers. Adolphe.

3 Le 30/1/1916 Chère Mathe adorée, chères Mères, petite Germaine si aimée, cher Père Reçu paquets poste et colis 38, les boîtes cuisinées par Grand-Mère étaient succulentes. Pain, ne m’envoyez que le pain brioché envoyé par poste. Inutile de changer celui-ci est parfait. Un de mes camarades Derouin écrit à sa femme de correspondre avec toi pour avoir le nom et l’adresse du fournisseur de ce pain, au besoin tu lui expédieras car cet ami est de Gouaix en Seine-et-Marine. Nous nous sommes liés pour deux raisons, du même département et musicien. Tout ce que tu m’as envoyé a été utilisé. J’ai été très touché de tous les vœux que vous m’avez adressés et transmis, tu peux assurer tous les parents et amis de mon entière réciprocité. Reçu une carte de Voiret ( ?) je l’en remercie tout particulièrement. Présente à M. Van Ente ( ?) et sa famille mes meilleurs vœux pour 1916 et l’assurance de mes meilleurs sentiments. Très touché de ces attentions et l’en remercie vivement. Ajoute à l’adresse pour les colis : Betrieb Amt II, c’est le numéro du bureau de réception. Soignez-vous bien et pensez d’abord à vous. Mes amitiés à notre bon docteur que je remercie du fond du cœur de sa bienveillance envers vous. J’espère que tous les gens de cœur travaillent au rétablissement de la paix, contrairement à ceux qui ne cherchent qu’à semer la haine. Quand reverrai-je notre belle France si injustement malheureuse. Allons courage et des millions de baisers de celui qui vous aime pour toujours Adolphe. Maryland : cigarettes faites au paquet tabac.

4 Merseburg 15 août 1917 Bien chères Mères, cher Père, Germinette adorée et ma Mathe tant aimée En main une lettre du 27 de ma Germinette et tes si tendres missives du 17 et 22 du mois écoulé. Le contenu de chacune a eu toute mon attention et m’a profondément ému. Encore un 15 août que je passe loin de vous, espérons que ce sera le dernier. Cette fête vous le savez, m’est chère entre toute, fêtez- là pieusement en souvenir de notre chère disparue, toujours présente en nos cœurs et en témoignage d’inaltérable tendresse pour ma bien chère petite mère que j’embrasse bien affectueusement en ce beau jour. Je suis toujours avec vous cinq par la pensée, j’y suis encore plus en ce moment que je vous sais réunis et le cœur empli d’une même pensée, d’un même désir que je souhaite voir se réaliser au plus tôt pour tous ceux qui souffrent si cruellement. Soyez courageux et comptons sur la bonté divine dans ce suprême espoir, je vous embrasse comme je vous aime. Adolphe

5 Merseburg le 31 août 1917 Chères mères, cher Père, Germinette chérie, ma Mathe bien aimée Sans nouvelle depuis la dernière du 2, j’espère que vous êtes tous cinq en bonne santé, quant à moi je vais relativement bien. Je suis toujours à Halle où je travaille quotidiennement et sainement car c’est la vie au grand air dans toute l’acception du mot. J’y espère et j’y désespère aussi, les promesses, les désirs que nous convoitons ne se réaliseront pas aussi promptement que nous le voudrions. Vous devez être toutes deux de retour de mon pays natal où je souhaite que vous ayez passé de bons jours entourées d’une sincère affection et respirant le bon air champêtre qui vivifie et retrempe les poumons. Comme il m’est cher d’évoquer les inoubliables souvenirs de ma vie dans cette pénible et longue absence où l’on regrette de ne pas avoir su apprécier justement, plus profondément le bonheur de la vie familiale que je désire si intensément retrouver. Je n’aurai plus la jeunesse mais mon cœur animé des mêmes sentiments saura vous chérir autant peut-être mieux car il aura souffert et acquis l’expérience que le malheur lui aura légué. Courage, je vous embrasse tous cinq avec tendresse. Adolphe

6 Merseburg le 31 janvier 1918 Chères Mères, cher Père, Germinette chérie, ma Mathe tant aimée J’ai eu le plaisir de recevoir vos affectueuses de 22, 25 et 31 décembre, la première de ma Germinette, le contenu si tendrement conçu m’a causé une bien douce joie, je l’en remercie et lui sait beaucoup de gré de sa gentillesse et de sa bonté de cœur, je l’en embrasse bien tendrement et suis fier de tous les sentiments qui animent le cœur de ma Germinette chérie, qu’elle écoute bien sa petite mère et ses bonnes grand-mères et elle deviendra une jeune fille accomplie. Ma petite Mathe adorée, ne t’inquiète pas pour moi des intempéries, soignez-vous et pensez à vous. Envoie surtout papier et tabac quand tu pourras. Je partage ta façon de voir au sujet de la guerre que j’espère à sa fin. (…) à notre protecteur M. Dascal à qui va toute notre gratitude, il sait lui la torture morale endurée par nous et nous souhaitons que par son éloquence il finira par convaincre ceux qui se désintéressent de nous. Rappelle moi au bon souvenir de M. Legros et dis lui bien que j’ai hâte de reprendre mes fonctions dans son honorable maison que je voudrais n’avoir jamais quittée. Mes amitiés à tous et à vous cinq mes plus tendre baisers. A l’occasion envoie moi, chemise, flanelle, chaussettes en plusieurs colis. Courage ma petite Mathe chérie et crois en l’immense tendresse de celui qui t’aime chaque jour davantage. Adolphe.

7 Merseburg, octobre 1918 (dernière carte reçue) Reçue ta carte du 7.9.1918 et les colis jusqu’au N°33 inclus. Le tout très bien, je t’en remercie bien sincèrement surtout les galoches et chaussons. Envoie-moi un tricot gilet ou tricot maillot si tu peux. Je vous désire tous cinq en bonne santé et toujours réunis. Profitez-en, la séparation est trop cruelle. Dans l’espoir de voir la paix se faire bientôt, je vous embrasse de toute ma tendresse.

8 Paris le 11.11. 1918 Mon très cher adoré, Nous attendons ta correspondance maintenant que l’armistice n’est plus qu’une question d’heures, nous sommes plus encore si possible avec toi. Nous sommes dans l’impatience que tu éprouves également. Non, vous n’étiez pas oubliés tu le sais, car une des premières conditions que nous imposerons sera la remise des prisonniers. Avec quelle joie nous te serrerons dans nos bras pour ne plus te quitter cette fois. Enfin ! Onze heures ont sonné, les cloches à toutes volées pour nous annoncer la nouvelle, c’est de l’enthousiasme, c’est le soulagement de cette oppression qui depuis si longtemps étouffé les mères, les épouses, les sœurs pour les êtres chéris loin du foyer en danger. Cette fois c’est bien vrai ton retour n’est qu’une question de peu de temps. Prudence, je t’en supplie au retour, que ce mot si tu reçois ma lettre soit ton guide et si tu es en route que notre pensée à tous te préserve jusqu’à ton arrivée chez nous. Nous écrivons ce jour à Thérèse, 10 rue du griffon qui te recevra à ton passage à Lyon et chez qui tu descendras dès ton arrivée. En attendant nous t’envoyons des millions de bons baisers. Tes père, mères, fille et femme qui t’aiment de tout leur cœur. M. Guérin

9 Le 7 Octobre 1915 Chère tante et cousine, Toujours en bonne santé et vous souhaite que ma missive vous trouve de même. Ma section s’en porter en avant depuis le 28 7 em et nous voila presque en plains champs de bataille : je vous avoue que ça chauffe depuis le 28 7 em attaque générale. Avant ce n’était rien. Beaucoup de prisonniers on rappliquer dans nos lignes et je vous envoie 2 specimen de leurs tetes ainsi que leurs correspondances avec. Donnez moi des nouvelles d’Antoine et de Boisserets ainsi que des cousin d’Usson J’écrits egalement à mon père vous me direz comment qu’il se resigne. Vous me direz ce qui se passe au pays. En attendant le plaisir de se revoir Je vous joints deux spécimen de cartes de boches avec leur tête dessus que nous avons heriter vous pouvez les conserver en souvenir de la guerre. Dans l’attente de vous lire recevez mes sympaties Loubaresse cie de garde Je suis détaché provisoirement de ma cie.

10 4 janvier 1916 Chère madame, je suis bien en retard pour vous remercier de votre envoi si aimable. Votre couverture me sert à couvrir les malades de notre poste de secours aux tranchées et j’ai distribué aux plus pauvres vos tricots. Le paquet de tabac de mademoiselle Marcelle Gaillade a été donné à un pauvre soldat auquel on a amputé récemment une moitié de pouce et qui est quand même retourné au front comme infirmier. S’il avait su écrire il aurait remercié lui-même la gentille petite fille qui l’a ainsi gâté ! Vous voudrez bien remercier aussi les petites filles qui ont fait les tricots et y avaient joint une charmante petite lettre. Je me ferai un véritable plaisir de vous envoyer des photos, ainsi que mon médecin auxiliaire le Mé. Gaillard. Etant allé en permission il y a une quinzaine, je n’ai guère eu le temps d’en faire. Néanmoins je vous en envoie une qui vous fera connaître aux parties de ceux dont vous gâtez les malades. Le caporal brancardier Boucénal est un de vos collègues décoré de la croix de guerre, c’est lui qui se tient à un arbre. Veuillez agréer, madame, mes bien respectueux hommages et recevoir pour vous et vos collaboratrices tous mes remerciements pour ce que vous faites pour mes malades. Dr. Fouqué

11 12 novembre 1915 Madame, Quand j’étais médecin auxiliaire l’hiver dernier au 5 e. d’artillerie lourde je me souviens que vous aviez eu la bonté de m’envoyer quelques livres pour mes malades. Je suis actuellement dans un régiment de territoriale qui tient la tranchée depuis un an. J’ai pas mal de malades dans mon poste de secours. Si, parmi vos élèves ou vos collègues vous pouviez me trouver encore quelques livres je vous en serais bien reconnaissant. Les hommes s’ennuient tant pendant ces longues journées d’hiver ! Excusez-moi madame m’adresser à vous, mais vous aviez été si aimable pour mon régiment l’an dernier que j’ai pensé de nouveau à vous cette année. Veuillez agréer mes très respectueux hommages et ma vive reconnaissance. Dr. Fouqué

12 18 avril 1916 Bien chère madame, je n’ai pas voulu attendre plus longtemps pour vous envoyer la photographie du « brancard » du 89eme. Et de ses membres. Tous ont pour vous la plus vive reconnaissance. J’ai placé avec vous un blessé léger que nous abritons quelques jours au poste de secours car c’est à ceux là que vous avez fait le plus grand bien. Grâce à vos charmants envois et aux chaudes couvertures faites par vos petites élèves, nous avons pu protéger bien les malades contre l’humidité des abris sous terre. Aussi soyez sûre que le groupe Victor Hugo directrice, maîtresses et élève est très apprécié par nos vieux poilus comme il le fut jadis par nos artilleurs du 5eme. Lourd. Inutile de vous dire que les médecins partagent leur opinion à cet égard. Veuillez agréer chère madame mes bien respectueux hommages et l’expression de ma reconnaissance pour vous et tout votre personnel. Dr. Fouqué

13 25 janvier 1916 Bien chère madame, permettez moi de vous remercier de tout cœur de vos si aimables envois. J’ai remis vos deux couvertures à mes malades qu’elles servent à abriter contre l’humidité dans les « guitounes » de 1ere ligne où nous sommes pour 28 jours en ce moment. Merci des lectures pour tous et des illustrations… Prochainement je vous enverrai des photographies, dans les gourbis on ne peut pas les tirer sur papier à cause de la terre que font tomber les rats et qui les salissent. J’espère que vous avez reçu les dernières. En mon nom, et au nom de tous les brancardiers et malades du poste de secours je vous envoie nos hommages les plus respectueux et l’expression de notre bien vive reconnaissance pour vous et vos collaboratrices. Dr. Fouqué

14 29 mars 1916 Bien chère madame, il y a longtemps que je ne vous ai remercié des gâteries que vous avez eues pour nos poilus et qui ont beaucoup contribué à rétablir nos malades ou les blessés légers que je gardais au poste de secours de 1 ère ligne. Ayant eu beaucoup à faire ces temps-ci j’ai eu peu de temps pour faire de la photo. Je vous en envoie une et vous en enverrai d’autres prochainement. Veuillez agréer mes bien respectueuses salutations et transmettre à vos élèves et à vos maîtresses qui ont travaillé pour nos « vieux ». Mes plus vifs remercîments. Dr. Fouqué

15 10 novembre 1915 Madame, permettez moi de vous remercier de tout cœur au nom de mes malades et au mien. J’ai donné vos livres hier à mon caporale infirmier qui les distribuera à ceux que je soigne au poste de secours. Pensant vous faire plaisir je vous envoie la photographie de notre poste de 1 ère ligne. C’est là que nos pauvres vieux lisent les charmantes publications que vous leur avez envoyées. Faisant un peu de photographie, je me ferai un plaisir de vous envoyés qq. clichés à vous ou à celles de vos amies ou collègues qui pourraient le désirer. Je ne pourrai malheureusement pas vous indiquer le nom de l’endroit où nous envoyons des vues des tranchées avancées car c’est formellement interdit. Veuillez agréer madame, tous mes remerciements pour vos bontés envers nos malades et mes plus respectueux hommages. Dr. Fouqué

16 Madame la directrice. Braine 18 février 1915 C’est au nom de toute une escouade (17 hommes) que je vous envois ce petit mot, afin de vous remercier ainsi que vos gentilles petites élèves privations et des sacrifices que vous avez dù avoir pour nous envoyer le si grand nombre de petit colis que nous venons de recevoir. Vous dire l’impression que nous avons eu ! Je ne peux pas. Nous avons été tous, très touché de voir que nos chères petites filles de France, pensaient : à leurs frères aimés, à leur papa, cas parmi nous, il s’en trouve de tous les âges. De douces larmes nous sont venues, nous autres aguerris, durs à la détente, en voyant cet enthousiasme si grand dans un grand lieu de petit enfants. Je ne veux pas que vous ignoriez a qui sont arrivé ces joies. Sachez que notre régiment ( 306 ème ) a subi de biens tristes choses, que mes hommes se sont conduits en braves, en faisant leur devoir en vrai et dignes fils de France. Quand à moi, leur Caporal, je suis parti de Paris, simple soldat, sans aucun galon sur les manches. A la suite de deux batailles, dans la Marne et dans l’Aisne, je me distingue, avec mes hommes ; deux fois cité à l’ordre du jour ; ce qui m’a rapporté les galons de Caporal et la médaille militaire. Vous pouvez voir que : si nos petites filles de France ont fait quelques sacrifices, ce n’est pas tombé dans de mauvaises mains car nous aussi, nous avons fait, nous faisons et nous ferons jusqu’au bout le sacrifice des sacrifices ; le sacrifice de notre vie pour l’honneur et la grandeur de notre cher pays. Veuillez dire à Mesdemoiselles : Yvonne Robinson-9 R.Danton Suzanne Kropff-5 Villa de l’avenir Claire Maller-8 rue des Champarons Marthe Carial-8 avenue Fraisse Ida Merschlikoulz-121 rue Moche Germaine Pied-8 rue Jacques Louis Bernier Gabrielle Coignard 55 rue saint Milaine Madeleine Quentin 44 ème rue Saint Milaine que les défenseurs de notre chère France ont reçu leurs jolis cadeaux et que tous, nous leur donnons de bon baisers à toutes. Veuillez agréer, madame la directrice l’assurance de mes sentiments distingués. Emile Gschwind Caporal 306 ème Régiment d’infanterie 17 ème Compagnie. Secteur postal 103


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