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Camp Missionnaire Mariste du 19 au 26 juillet 2014

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Présentation au sujet: "Camp Missionnaire Mariste du 19 au 26 juillet 2014"— Transcription de la présentation:

1 Camp Missionnaire Mariste du 19 au 26 juillet 2014
Collège Mariste Champville Camp Missionnaire Mariste du 19 au 26 juillet 2014 Chouf - Jezzine

2 Sous le titre «Ensemble, Maristes, nous semons l’Espérance », la Famille Mariste de Champville et les séminaristes du Vicariat Maronite de Sarba ont fait leur premier camp missionnaire dans les cinq régions du Chouf et de Jezzine : Joun, Mazmoura (contenant un autre village Bkifa), Mazraat el -Daher, Mtolleh (contenant un autre village Jleyliye) et Besri avec Kherbet Besri et Mazraat El Mathaneh. Dans son exhortation apostolique, Jean-Paul II nous appelle à sortir au monde et à y semer l’Espérance. Et comme le thème des Maristes cette année était « Sème l’Espérance », nous avons voulu le mettre en pratique dans une région qui en avait besoin. Le 1er Camp Missionnaire Mariste a ainsi commencé, dans le couvent des Sœurs du Saint-Sauveur à Joun par une « retraite » de deux jours (samedi 19 et dimanche 20) pour tous les participants afin de réussir ce projet de grande envergure.

3 Samedi 19 juillet 2014 Avant-midi
Père Abdo a lancé le thème et le programme du camp et a expliqué le règlement. Dans son premier discours, Père Abdo Abou Khalil a insisté sur quelques points importants pour la réussite du Camp : La qualité d’écoute parce que la mission n’est pas une simple information, c’est la rencontre avec l’autre, le partage, l’attention. L’esprit de communauté devrait régner parmi les membres participants. La prière, parce que l’Église est basée sur la vie spirituelle et la mission. Se contenter de ce que nous avons sur le terrain et s’adapter à la réalité pour mieux atteindre les enfants. La mission est un état de vie avec Jésus. L’accompagnement personnalisé qui constitue 50% de la mission pourrait faire parvenir la parole de Jésus. Apprendre aux enfants à aimer l’Église malgré ses erreurs et à aimer leur terre et leur paroisse.

4 Après-midi Notre première formation interne, dont le titre était « l’Église et la mission », nous a été donnée par Père Abdo. Nous avions comme référence « la Joie de l’Évangile » où nous avons travaillé le passage « Jésus Christ ». Les points essentiels dégagés sont : La communication avec Dieu et avec la société. La communication avec nous-même et le dialogue avec l’Église. Après l’introduction du Père Abdo, nous nous sommes répartis en groupes pour travailler le chapitre 5 « بشرّون بالإنجيل مع الروح... « . On devait y retrouver les qualités de l’apôtre, les différentes facettes de la mission et comment être disciple avec Jésus. Les idées dégagées se résumaient en quelques points : L’amour de Dieu gratuit et éternel. Pas de foi sans la parole de Dieu. Sortie de soi qui permet à la foi de grandir. Les actions et le service social. Le travail de groupe. L’espérance est un engagement quotidien. Être partenaire avec Jésus. L’apôtre est la personne qui croit à l’action du Seigneur Jésus à travers l’Esprit Saint. Prendre des risques qui nous permettent d’être mieux engagés.

5 Le soir Après le dîner, M. Henri Eid, originaire de Mazraat el-Daher, nous a présenté sur Powerpoint les différents villages où nous allions accomplir notre mission. Par la suite, le team-building animé par M. Édouard Jabre nous a permis de mieux faire la connaissance de tous les participants au Camp.

6 Dimanche 20 juillet 2014 Avant-midi La seconde journée de la retraite a commencé par les messes dans les paroisses selon les groupes. Ainsi, nous avons pu faire connaissance des habitants qui étaient ravis et disponibles pour nous recevoir, nous ouvrir leur cœur et travailler avec nous. M. Henri Eid nous avait préparé le terrain dans les villages, dans le cadre de la campagne publicitaire qu’il a organisée. Nous avons constaté le désir ardent des villageois de vivre avec nous des moments de partage, de ranimer leurs paroisses presque désertes et de raviver leur foi. Même, quelques jeunes des villages ont suivi les formations avec nous pour les donner dans leurs paroisses. Durant ces deux jours de retraite, M. Charbel Rouhana, chargé de l’organisation quotidienne du Camp, nous a distribué nos tâches respectives : les groupes étaient responsables à tour de rôle de faire le ménage dans les deux étages du couvent : la vaisselle, le service de table, les prières du matin et du soir. C’est avec grand enthousiasme que nous exécutions ces travaux, sous l’œil vigilant de M. Rouhana qui avait une mission difficile à accomplir, celle aussi de nous réveiller à 6h du matin.

7 Après-midi Notre deuxième formation interne, qui s’intitulait « Mission Mariste selon le style de l’Hermitage », nous a été donnée par F. José Luis Elías. La rencontre était un moment pour rafraîchir la mémoire des Maristes et faire connaître la spiritualité Mariste aux séminaristes du Vicariat Maronite de Sarba. F. José Luis nous a ainsi exposé les origines des Maristes, l’événement déclencheur de la fondation de l’Institut, la rencontre avec Jean-Baptiste Montagne ; et il a expliqué également les trois violettes symbolisant la spiritualité de Marcellin. Pour les Maristes, l’Hermitage évoque un lieu de prière et de ressourcement. Nos références pour cette formation étaient les deux documents Maristes : « L’Eau du Rocher » et « Évangélisateurs parmi les Jeunes », où nous avons particulièrement travaillé l’amour mutuel. Après l’introduction, nous avons partagé à deux puis dans des groupes de neuf personnes, nos expériences de vie de groupe. Ceux qui avaient participé à des activités communautaires au sein des paroisses ou des écoles, ont constaté que la vie de groupe, malgré ses difficultés, est très enrichissante car nous apprenons l’acceptation de l’autre, l’entraide, la solidarité et l’engagement dans un esprit de famille et dans l’harmonie. C’est un don de soi qui ne cesse de s’enrichir par la prière et la confiance en Jésus et Marie. Dans la synthèse, Frère José Luis a confirmé nos déductions en nous montrant que la communauté est le lieu où Dieu se manifeste et où nous Le découvrons dans le visage de l’autre. Certes, la vie communautaire a ses exigences, mais l’encouragement, l’harmonie le partage et l’amour du travail renforcent les liens des membres qui devraient aller au-delà des différences, dans l’humilité, la simplicité et la modestie, à la manière de Marie.

8 Durant la semaine du lundi 21 au samedi 26, nos journées commençaient par la prière du matin (en relation avec le thème de la journée). Puis le petit déjeuner suivi d’une formation interne, des travaux de groupes selon les niveaux d’âge et des travaux d’équipe selon les paroisses.

9 Lundi 21 juillet 2014 Le thème de cette journée, donné par M. Léon Kilzi, s’intitulait « Disciples-Missionnaires » : se former à l’école de Jésus. Avant-midi Dans son introduction, M. Léon nous a rappelé les principes d’un enseignement efficace qui est à 80% indirect et à 20% direct, et dans lequel nous transmettons non seulement des savoirs mais un savoir-être et un savoir-faire. Nous étions invités à observer Jésus dans une scène de l’Évangile où il enseignait de deux façons : directe et indirecte. Par la suite, chaque groupe a eu un passage de l’Évangile duquel on devait dégager le contenu de l’enseignement que donne Jésus, sa méthode ainsi que les différentes réactions des apôtres et des pharisiens. Notre travail devait s’achever par une conclusion que nous, croyants, tirerions du texte donné.

10 D’après les synthèses des groupes, M
D’après les synthèses des groupes, M. Léon a attiré notre attention sur plusieurs points: Jésus est un pédagogue qui suit son époque, qui enseigne par le choc, surtout en ce qui concerne le péché et la notion du samedi (Sabbat). Son point de départ était les acquis de l’apprenant. Jésus a adopté plusieurs méthodes, comme l’enseignement gradué, la comparaison, la répétition, l’emploi de symboles et le recours aux témoignages pour provoquer des changements que les pharisiens refusaient et contestaient souvent. Donc, nous pourrions dire que Jésus était un avant-gardiste dans l’enseignement et qu’il était un excellent pédagogue que les autres ont imité.

11 Après-midi Les après-midi étaient consacrés au travail dans les paroisses, c.à.d. à la mission: rencontres avec les jeunes de différentes tranches d’âge, célébrations liturgiques, veillées évangéliques, visites des habitants. Chacune de ces activités était plus enrichissante que l’autre, surtout que nous avons pu découvrir la foi des villageois, leur attachement à la paroisse et surtout leur bonté et leur hospitalité, puisqu’ils nous préparaient un petit dîner pour les soirées évangéliques qui se déroulaient souvent dans les maisons. Mais aussi, nous avons découvert leurs souffrances et leurs problèmes et nous avons essayé de semer l’espérance là où elle manquait. Nos soirées, après la prière du soir et le dîner, étaient bien animées par des chants que Mme Rita Chehwan nous avait préparés, et durant lesquelles nous étions contents d’entendre la belle voix de M. Léon.

12 Mardi 22 juillet Avant-midi La formation de ce jour-là traitait le thème suivant: « Fondement de la mission: pourquoi et comment devenir apôtre de Jésus ? » L’exemple que Père Abdo a pris était l’apôtre Pierre. Père Abdo nous a dévoilé les principales caractéristiques de Pierre qui n’était pas instruit, mais qui aimait le risque et l’aventure. Enthousiaste et sincère mais peureux, Pierre ne croyait pas au don gratuit, et il pensait qu’il n’avait pas besoin de sauveur. Père Abdo a relevé les étapes de la croissance spirituelle de Pierre : L’apôtre découvre que Jésus remplit son cœur, qu’il en est le trésor. Pierre a pris du temps pour faire de Jésus le maître de sa vie. Comme tous les jours, l’introduction de chaque formation est suivie d’un travail de groupe sur des passages de l’Évangile. Dans la synthèse, Père Abdo a montré que Pierre deviendra, de son propre gré, le disciple de Jésus, il n’était plus centré sur lui-même. Jésus lui avait dit, à 9 reprises, “suis-moi”, c.à.d. il l’a invité à se donner pour “ses brebis”, son peuple. Pierre a finalement compris que Jésus est mort sur la croix pour lui.

13 Mercredi 23 juillet Après-midi Le thème de cette journée, « La prière et la vie spirituelle dans le style Mariste », a été donné par M. Édouard Jabre. Au cours de cette formation, M. Édouard nous a précisé les grands moments de prière de Marcellin. Notre Saint Fondateur qui avait fortement prié « dans la neige et durant la période où les vocations manquaient », déposait toutes les décisions qu’il devait prendre devant le Saint Sacrement qui était un lieu sacré. Il a de même prié au moment de la fondation de l’Institut Mariste, qui a vu le jour à la suite de la pauvreté et du manque d’éducation académique et spirituelle. La prière de Marcellin provient donc de ses besoins quotidiens. Il savait qu’il était en présence de Dieu en tous lieux (la ville, les endroits paisibles) et que Dieu l’aimait. Sa prière était un acte de solidarité puisqu’il priait aussi pour les autres congrégations. Le 1er support de prière de Saint Marcellin était le psaume « Si Dieu ne bâtit la maison ». Pour lui, Jésus est notre maître dans la prière.

14 En groupes, nous avons travaillé sur le document « L’Eau du Rocher » nos 54 à 58 pour en dégager les expériences quotidiennes, les personnes qu’on rencontre et les événements. La synthèse a résumé les particularités de la prière selon le style Mariste dont le point de départ est les événements et les personnes de notre vie. La formation s’est terminée par une question surprise pour chaque groupe. Le soir de ce mercredi 23 juillet était spécial, car notre soirée évangélique s’acheva par un dîner avec les habitants de chaque village. Ce repas simple et amical, préparé par nos deux amies Mme Hoda Kilzi et Mme Amale Boulos, n’a fait que renforcer les liens d’amitié déjà tissés dès le premier jour entre les villageois et nous.

15 Jeudi 24 juillet Avant-midi
Le témoignage du missionnaire Père Francis Hobeika était un exemple parfait pour le thème « Se sanctifier et témoigner dans et avec la communauté ». Curé de Baskinta pendant 25 ans, Père Francis est allé en Afrique pour 15 ans où il a exercé sa mission dans 6 pays du continent africain : Akra, Ghana, Niger, Mali, Guinée - particulièrement à Conakry - et à Burkina Faso. Il allait dans les pays où il y avait une mission à accomplir. La première image que Père Francis nous a présentée est celle du missionnaire Saint Paul. À Akra, il a bâti l’église Saint-Maron en Il avait comme principe : s’occuper du chrétien libanais et oriental, particulièrement des enfants auxquels il a appris l’arabe oral pour les chants, et il s’est de même ouvert aux musulmans du pays. Dans la forêt de Ghana, il a pu construire l’église Saint-Charbel sur un terrain offert par un Libanais et avec le matériel assuré par un autre. Quelqu’un lui a donné sa maison que les femmes ont aménagée. La Providence venait toujours à son aide, même dans les moments les plus durs. Ainsi, sans voiture, il arrive à Burkina Faso où, à partir d’un hangar acheté par un Libanais, il a pu aménager une église. Au Niger, il recevait les pauvres dans un guest-house. Certes, tout ce parcours formidable n’était pas possible sans les paroles de l’Évangile qui brisaient les moments d’inquiétude, d’ennui et de désespoir. Il se répétait : « La force me vient de Celui qui est fort » "أنا قويّ بالذي هو قويّ"

16 Vendredi 25 juillet Avant-midi
Dans le thème de ce jour-là, nous avons vu avec Mme Pascale Jalkh « Une Église à visage Marial, à visage d’espérance ». Dans la première partie de la formation, Mme Pascale a insisté sur les différents visages de Marie : Femme, Mère, Laïque, au grand cœur. Dans sa relation avec Jésus, elle était aimante et responsable et elle a laissé un espace entre elle et son Fils pour qu’il grandisse physiquement et moralement. Révolutionnaire, Marie a poussé Jésus à changer et nous a demandé de faire selon sa volonté. Marie est le 1er et le dernier visage humain que Jésus a vu. Par la suite, chaque groupe a eu un passage de l’Évangile, et nous avions en commun le paragraphe 75 de « L’Eau du Rocher », duquel nous avions à dégager les caractéristiques que nous avons apprises de Marie pour construire une Église à visage Marial.

17 Pour clôturer cette formation, Mme Pascale nous avait proposé de mettre les tabliers de cuisine et de prendre nos cuillères en bois que nous devions décorer pour notre ange gardien. Munis de ces 2 éléments essentiels, nous avons ainsi voulu être à l’image de Marie, toujours présents, solidaires avec les autres et à leur service avec amour. Une photo du groupe a immortalisé ce moment inoubliable où nous avons chanté tous ensemble : "نفسي تعظّم الربّ إلهي". La même cérémonie a eu lieu le samedi 26 juillet, lors de la soirée de clôture du Camp à Mazraat el-Daher : tous les membres avaient leurs tabliers et leurs cuillères pour donner l’image de l’Église à visage marial. Après la formation, nous nous sommes répartis selon les groupes et les régions pour préparer l’après-midi avec les enfants des paroisses. Cet après-midi là, les rôles se sont inversés : nous ne sommes pas allés dans les paroisses mais nous avons reçu au couvent des Sœurs tous les enfants des 5 régions. Au programme, nous avions des jeux variés, des compétitions qui ont enflammé les participants, avec lesquels nous avons partagé un goûter, de petits cadeaux ont été distribués (bonbons, cahiers, marque-pages représentant notre Saint Fondateur).

18 Samedi 26 juillet Avant-midi
Durant la dernière matinée du Camp, M. Édouard nous a demandé de faire notre synthèse personnelle, puis d’en faire une autre par groupe. Suite à ce travail, nous avons rempli une évaluation individuelle, portant sur tous les aspects de notre 1er Camp Missionnaire Mariste. Tous les participants avaient considéré que cette rencontre était enrichissante à tous les points de vue, surtout qu’elle a resserré les liens entre nous, et qu’elle nous a permis d’aller vers de nouveaux lieux, vers les personnes qui ont le plus besoin de nous, de nous ouvrir à elles et de semer l’Espérance dans les régions qui l’ont perdue. L’après-midi était consacré à la préparation de la soirée de clôture qui a eu lieu à Mazraat el-Daher et qui a regroupé tous les villages dans lesquels nous avions accompli notre mission. La grande rencontre du samedi a commencé par une messe célébrée par Monseigneur Élias Nassar, Évêque Maronite du diocèse de Saïda et l’Évêque Paul Rouhana, Vicaire Patriarcal Maronite de Sarba. La joie était au rendez-vous et nous avons pu durant cette soirée « propager la Joie de l’Évangile », comme nous l’a conseillé le Pape François. Un grand merci à tous ceux qui ont organisé ce premier Camp Missionnaire Mariste et qui y ont participé joyeusement et avec amour en laissant une trace indélébile en chacun de nous. « C’est une expérience à revivre », aux dires de chaque participant.


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