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Ateliers d’échanges et de capitalisation

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Présentation au sujet: "Ateliers d’échanges et de capitalisation"— Transcription de la présentation:

1 Ateliers d’échanges et de capitalisation
 Conséquences des pressions physiques et anthropiques dans l’environnement des domaines alluvial et deltaïque du Sénégal bilan et perspectives pour un développement durable Prof. Boubou Aldiouma SY Ugb, le 10 mai 2011

2 Plan de l’exposé Rappel
Découpage du BV du Sénégal en unités hydromorphopédologiques La vallée alluviale du Sénégal Le domaine deltaïque du Sénégal Conséquences des AHA sur l’environnement physique selon OMVS Enjeux des risques de la problématique eau Risques associés à la dégradation de l’environnement Prise en compte du risque dans les schémas de l’ATD Enjeux de la dégradation des sols Danger de la dégradation des sols Perspectives pour un développement durable

3 Rappel Le fleuve Sénégal draine un BV de km². Son domaine alluvial et deltaïque ont très tôt attiré les autorités coloniales dans le cadre d’une mise en valeur agricole. Cette vocation se poursuit actuellement avec l’OMVS (1972). Les ouvrages hydrauliques sont des réponses aux sécheresse climatiques des années 1970 avec l’artificialisation du régime du fleuve et du régime sédimentaires ( ). La sécheresse a entrainé des problèmes social, économique et environnemental Actuellement, il devient impératif de maitriser cette dynamique pour élaborer des schémas d’aménagements durables: participatifs, intégrés et endogènes;

4 Le bassin versant du fleuve Sénégal

5 Découpage du BV en unités hydromorphopédologiques
A partir de Bakel, à 800 km de l’embouchure, le Sénégal édifie son domaine inondable: le lit majeur couvre une superficie de km², dont environ km² de vallée alluvial (des levées) et km² de formations fluviodeltaïques de Richard Toll à Saint Louis. Le bassin inférieur s’étend sur 4 unités hydromorphopédologiques: - la Haute vallée, qui va de Bakel à Waoundé dispose d’une pente moyenne de 4 cm/km associée à des berges peu développées et de grandes cuvettes plates, le fleuve se situe à 15 m IGN; - la Moyenne vallée, de Waoundé à la confluence du Sénégal-Doué, a une pente moyenne de 3 cm/km; en revanche, les berges sont bien développées et les cuvettes y sont très plates, le lit mineur est en général assez stable; - la Basse vallée est comprise entre la confluence Sénégal-Doué et Rosso. Sa pente moyenne est de 1,5 cm/km, qui se distingue par ses hautes berges, ses cuvettes profondes et ses plaines inondables à micro-relief prononcé; - le Delta commence à partir de Rosso à 165 km de l’embouchure. Avant toute intervention humaine (submersion contrôlée), les eaux de crue inondaient une grande partie du delta (fig 2).

6 Points de convergence des populations agropastorales
Les domaines alluvial et deltaïque Réseau hydrographique du delta

7 La vallée alluviale du Sénégal
La vallée alluviale est fabriquée par le fleuve lors des épisodes de crues. Le mécanisme est une suite d’épisodes de crues, qui sont des masses liquides chargées de débits solides; étalées sur le lit majeur/plaine d’inondation, ces masses d’eau arrivent dans des secteurs où le courant est calme; elles déposent les débits solides en suspension. Ce régime sédimentaire et une nappe phréatique peu profonde expliquent la présence de sols hydromorphes et lourds (leydi hollalde). Le hollalde, composé d’argile, de limon et de sable très fin a une bonne capacité de rétention, indiqué pour les cultures irriguées comme le riz (plante d’eau).

8 Le domaine deltaïque du Sénégal
Le delta est une cuvette où s’accumulent des matières . Le delta du Sénégal est compris en latitude Nord entre 16°00 et 14°4 et en longitude entre 15°30 et 16°30; sa superficie est de km² dont les ¾ se situent en territoire du Sénégal. Durant la transgression du nouakchottien ( ans B.P), le delta et la moyenne vallée se transforment en ria et l’extension du golfe marin a atteint Boghé à 250 km de l’embouchure. Au cours de cet épisode, le matériel du delta a incorporé du sel; ce sel fossile est à l’origine de la salinisation de toutes les terres du delta et une partie des terres de la moyenne vallée.

9 L’extension du golfe nouakchottien 12 000 - 2000 ans B.P.

10 Conséquences des AHA sur l’environnement selon l’OMVS
Disponibilité de l’eau douce en qualité et en quantité suffisante pour l’agriculture, les besoins domestiques ainsi que la recharge des nappes, permettant la possibilité de pratiquer la double culture irriguée et l’installation d’infrastructures pour l’accès à l’eau potable. La mise en eau des barrages a permis un meilleurs accès aux soins de santé des populations pour plusieurs villages riveraines des barrages avec la construction de dispensaires et de postes de santé. La pêche comme nouvelle activité pour les riverains de la retenue de Manantali ainsi que l’amont barrage de Diama est redynamisée. On assiste à la réapparition de la faune et la régénération du couvert végétal. Le laminage des crues contribue à éviter ou à limiter les inondations.

11 . Les enjeux et les risques de la problématique eau
- les enjeux socioéconomiques Dans le cas du lac de Guiers, les enjeux économiques sont avant tout l’AEP des populations. Il s’y ajoute le volet diversification agricole par la CSS, dans le cas de la vallée c’est l’avenir des territoires de la pêche continentale et la gestion durable des terres de culture qui pose des problèmes. - Les enjeux de l’eau avec les perspectives des pénuries L’eau est devenue un bien économique rare à cause de la sécheresse, de la pollution et de la croissance des besoins liée à l’augmentation de la population. Les enjeux au plan environnemental et social et économique se posent en termes de pression à réduire sur les ressources, d’estimation des potentialités actuelles, d’organisation et de gestion des défis majeurs comme la pollution, les conflits. Les enjeux environnementaux portent sur la qualité de l’eau, la végétation aquatique et la pollution (substances nutritives, pesticides, matière organique) et la santé publique.

12 Les enjeux et les risques de la problématique eau
Une des contraintes majeures soulignée par tous les acteurs est la multiplication des plantes envahissantes, liée à la permanence de l’eau douce en amont de Diama. L’espèce Typha australis n’est pas toujours maitrisée même si Salvinia a connu un recul net. La prolifération de Typha australis gène la circulation de l’eau, piège les sédiments (diminue la capacité de stockage des chenaux), constitue des refuges et/ou points de nidification pour certaines espèces redoubles: les oiseaux mange-mil (Quelea quelea). La lutte imaginée est la faisabilité économique et financière de valorisation (carbonisation, biométhanisation, vannerie, construction et alimentation du bétail). Les nombreux emplois que cela est susceptible de créer constituerait un moyen de contrôler l’extension du Typha australis.

13 Image prise au Lac de Guiers en février 2011

14 Les enjeux et les risques de la problématique eau
- les pollutions issues de l'agriculture et de certaines industries: Usage des pesticides, produits extrêmement nocifs aux êtres vivants, entraîne leur dissémination dans des milieux aquatiques, sous-terrains ou de surface, et provoque la mort directe de certaines espèces animales. Les nitrates et les phosphates, contenus dans les engrais, entraînent des problèmes d’eutrophisation. Le fort développement de bactéries ou d'algues de surface, qui trouvent dans les nitrates et les phosphates les éléments nécessaires à leur développement, entraîne un manque d’oxygène dissous dans l'eau, conduisant à terme à la destruction de toute vie animale ou végétale en dessous de la surface.

15 Les enjeux et les risques de la problématique eau
- La pollution organiques est la plus "naturelle«  car sans traitement, une ville de habitants rejette 18 tonnes de matières organique par jour dans ses égouts. Cette matière, bien que biodégradable a des impacts: des rejets massifs dans les rivières peuvent conduire à l’asphyxie des écosystèmes aquatiques: les poissons et les plantes. La pollution désigne les virus, les microbes, les bactéries et les parasites essentiellement contenus dans les excréments; ces germes peuvent provoquer des maladies graves. La pollution des nappes, des lacs et des rivières conduit vers une catastrophe écologique majeure car ces réserves sont largement utilisées par les hommes.

16 Les risque associés à la dégradation de l’environnement
Le risque est l’exposition à un danger auquel l’homme s’expose quand certaines conditions se produisent dans son environnement. Il est associé ici à la dégradation des ressources physiques vitales en tant que support de l’écologie humaine, des êtres vivants. Les ressources naturelles sont des biens économiques communs aux êtres occupant les mêmes cadres de vie. Par exemple tous ceux qui vivent autour de l’exploitation de la ressource eau du fleuve Sénégal: agriculteurs, éleveurs, poissons, pêcheurs et les autres animaux qui y gravitent partagent la ressource et s’intègrent plus ou moins dans une même chaine alimentaire.

17 Les risque associés à la dégradation de l’environnement
La vallée du Sénégal traverse une sécheresse climatique persistante étroitement associée aux activités de l’homme, elles-mêmes contrôlées par une augmentation démographique importante sous l’emprise d’une recomposition des espaces ruraux. On assiste ainsi à la mise en place d’un potentiel morphogénique élevé qui est souvent associé au concept de géorisque. Ici, les biens économiques sont des ressources naturelles: les SAU, les terrains de parcours, les espaces boisés, les terrains de pêche, de chasse, le réseau hydrographie, etc. La gestion durable et équitable de ces biens est un facteur essentiel de stabilité sociale. C’est pourquoi, l’évaluation des risques doit articuler la croissance démographique (accroissement des besoins), la pression sur les ressources et leur capacité à régénérer naturellement. L’aménagement du territoire (ADT) doit intégrer cette notion car la prise en compte du risque dans le cas de la vallée du Sénégal est une source d’intégration sociale (intégration de l’usage des ressources, des biens économiques vitaux communs).

18 Les risque associés à la dégradation de l’environnement
Les acteurs deviennent de plus en plus vulnérables La vulnérabilité est une exposition au risques; la vulnérabilité est une conjonction de risques dans un système incapable de s’adaptation aux effets de la dégradation du cadre de vie. Le dommage que l’homme de la vallée subit, se traduit par une perte progressive de ses sources vitales; ses moyens de subsistance sont directement exposés aux risques. Le concept de risque vient préciser les dangers encourus par les populations de la vallée intégrées dans des espaces fonctionnels en dégradation, donc susceptibles de générer des conflits. Ce qui autorise la prise en compte du risque dans l’ADT.

19 La prise en compte du risque dans les schémas d’ADT
Les sociétés sont ainsi exposées aux risques naturels ou relevant des aménagements, ce qui signifie que le développement est potentiellement porteur de risques car l’homme ne peut pas tout prévoir. Dans le cadre de l’occupation humaine de l’espace géographique, d’exploitation et/ou d’accès aux ressources, le risque naturel est souvent un indicateur des inégalités sociales. L’accès et la nature de l’exploitation des ressources traduisent des paliers du développement; mais le «développement» ne peut être réduit à la seule dimension économique. Cette assimilation, plutôt réductrice, ne considère pas les dimensions socioculturelles du processus. Le développement est «l’accroissement des richesses associé à l’amélioration des conditions de vie d’une population» sur un territoire donné. La relation entre milieu naturel et développement recouvre une dimension culturelle intimement liées aux formes d’organisation sociale, politique et économique.

20 Les sols: dégradation et enjeux
Les sols assurent des rôles essentiels dans les processus biologiques qui permettent la reproduction et l’entretien de la vie sur terre. Les sols rendent accessibles certains éléments nutritifs essentiels à la vie, favorisant la production de végétaux qui servent d’habitat (forêts, prairies) ou de nourriture. L’importance des sols doit attirer l’attention car leur formation s’opère à l’échelle géologique (1 000 ans), ils doivent être considérés comme étant une ressource naturelle non renouvelable à l’échelle humaine (10 ans).

21 Dégradation des sols La dégradation des sols est physique
La dégradation des sols est chimique La dégradation des sols est biologique Toutes ces formes de dégradation sont observées voire s’associent dans la vallée du Sénégal.

22 Exemple de dégradation physique et chimique dans le delta du Sénégal

23 Perspectives pour un développement durable
La dégradation des ressources, résultant des déficits pluviométriques observés depuis les années 1970 perturbe de façon visible les sols, la végétation, les cours d’eau, la faune sauvage, etc. Les populations sahéliennes, de 70 à 80 % agropastorales, sont contraintes de converger vers les zones humides pour assurer leur survie. Cette réponse entraîne le réajustement de la géographie des animaux et des hommes, cherchant des espaces résiduels refuge pour réorganiser leurs territoires autour des unités hydromorphopédologiques fonctionnelles. Ces poches de survie de plus en plus réduites, génèrent des risques sociaux potentiels ou réels entre les usagers/acteurs. Aujourd’hui, il faut réussir la conciliation entre la dégradation physique et anthropique des ressources, la pauvreté et le développement durable.

24 Discussion L’état des lieux révèle des espaces instables avec un système morphogénique à dominante mécanique. Le réseau hydrographique est pollué par les plantes envahissantes et les rejets de produits chimiques. L’érosion, notamment éolienne est active à cause de la forte diminution du couvert végétal, entrainant une extension des aires de déflation. Les sols sont des héritages et se dégradent par la salinisation et par acidification. Les populations qui exploitent ces ressources disposent en général de faibles moyens et une information scientifique insuffisante et/ou imprécise dans le cadre d’une mise en valeur durable des biens. L’information sur la nature des sols, leur évolution morphopédologique en rapport avec les conditions de mise en valeur et le contexte climatique en cours doivent être maitrisés et intégrés dans les schémas d’aménagement et de gestion des ressources. L’exemple en cours autour du lac de Guiers est un schéma vers le lequel la gestion des autres espaces peut s’inspirer (A. COLY). La zone du lac de Guiers a, au cours de ces dernières années, fait l'objet de plusieurs exercices de planification qui ont abouti à la mise en place d’un cadre institutionnel et organisationnel, d’orientations nouvelles et d’un processus plus en adéquation avec une gestion intégrée des ressources en eau dans un contexte sahélien.

25 Merci de votre attention Image prise dans le delta intérieur du Niger (les lignes sont perpendiculaires à la pente, permettant d’améliorer le bilan hydrique)


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