Luther et la réforme DID-4219.

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1 Luther et la réforme DID-4219

2 Martin Luther ( ) Moine allemand s’étant opposé aux dérives du catholicisme romain et ayant été l'initiateur du protestantisme (luthéranisme). Il a traduit la Bible en allemand : la langue du peuple. En 1517, il a présenté 95 thèses contre le trafic des indulgences, dont la publication marque, au moins symboliquement, le début de la Réforme. Lucas Cranach l’Ancien – détail (vers 1520) À partir de Margaret ASTON (Dir). Panorama de la Renaissance, Paris, Éditions du Chêne, 1997, p. 114.

3 Le trafic des indulgences dans une église
À partir de Margaret ASTON (Dir). Panorama de la Renaissance, Paris, Éditions du Chêne, 1997, p. 114 Les indulgences permettaient d'effacer ses fautes pour échapper soit à l'enfer soit au purgatoire et donc réserver sa place au paradis. Mais au fur et à mesure, le système s'est perverti et tout le monde se faisait pardonner ses crimes en achetant ces indulgences. Luther est donc intervenu pour remettre en cause ce système et pour que l'on cesse de faire croire au peuple que l'on peut être sauvé de ses péchés avec de l'argent. Les indulgences ont servi à financer la basilique Saint Pierre de Rome...

4 Le 31 octobre 1517, Luther fait placarder "95 thèses sur les indulgences" sur la porte de l’église du château de Wittenberg. Peinture allégorique (XVIe siècle) À partir de Margaret ASTON (Dir). Panorama de la Renaissance, Paris, Éditions du Chêne, 1997, p. 114.

5 Extraits des 95 thèses de Luther
5. Le pape ne veut et ne peut remettre d'autres peines que celles qu'il a imposées lui-même de sa propre autorité ou par l'autorité des canons. 13. La mort délie de tout ; les mourants sont déjà morts aux lois canoniques, et celles-ci ne les atteignent plus. 20. Donc, par la rémission plénière de toutes les peines, le Pape n'entend parler que de celles qu'il a imposées lui-même, et non pas toutes les peines en général. 21. C'est pourquoi les prédicateurs des Indulgences se trompent quand ils disent que les indulgences du Pape délivrent l'homme de toutes les peines et le sauvent.

6 Léon X ( ) Second fils de Laurent le Magnifique et de Clarisse Orsini, Jean de Médicis fut pape sous le nom de Léon X de 1513 à 1521.Très jeune, ses parents le destinèrent à l’Église. Il connut une série de promotions dues au pouvoir et à la richesse de ses parents. Grand ami de Raphaël et d’Érasme, on le surnommait le mécène des arts. Raphaël : Le Pape Léon X de Médicis avec les cardinaux Luigi de Rossi et Julien de Médicis (vers ) À partir de Margaret ASTON (Dir). Panorama de la Renaissance, Paris, Éditions du Chêne, 1997, p. 67.

7 Lettre de Luther au Pape 
«Très Saint Père, vivifiez-moi ou tuez-moi, appelez-moi ou chassez-moi, approuvez-moi ou désapprouvez-moi; votre parole est la parole du Christ, si je mérite la mort, je consens à mourir.» Lettre de Luther à un ami, au sujet du pape «Ces tyranneaux, ces ignares, ces avares sordides … que peut-on faire de moi, pauvre malade, tout usé, tout flétri? Le Christ notre époux est un époux de sang, priez pour votre serviteur.»

8 Luther brûle la bulle papale (décembre 1520).
Serge BERSTEIN (Dir). Histoire Les civilisations, classe de seconde, Paris, Hatier, 1981, p. 55. (384 p.)

9 Confession d’Augsbourg (1530)
Texte fondateur du luthéranisme, il s’agit une profession de foi que les Protestants présentèrent à Augsbourg en 1530 à l'empereur Charles Quint (25 juin 1530). À partir de Margaret ASTON (Dir). Panorama de la Renaissance, Paris, Éditions du Chêne, 1997, p. 115.

10 Jean Calvin ( ) : réformateur religieux et humaniste français, Il est, avec Martin Luther, l'un des initiateurs de la Réforme protestante, en opposition à certains dogmes et rites de l’église catholique romaine. Il développe une doctrine relativement différente de celle de Luther, surtout par la pratique du culte. Huldrych Zwingli (1484 - 1531) : réformateur religieux suisse. En étudiant la Bible, indépendamment de Martin Luther, il arrive à des conclusions analogues. Huldrych Zwingli par Hans Asper – détail (1531) Jean Calvin – détail (vers 1536) À partir de Margaret ASTON (Dir). Panorama de la Renaissance, Paris, Éditions du Chêne, 1997, p. 114.