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DAMOCLES. La ventilation opérationnelle

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Présentation au sujet: "DAMOCLES. La ventilation opérationnelle"— Transcription de la présentation:

1 DAMOCLES. La ventilation opérationnelle
B . S P DAMOCLES. La ventilation opérationnelle Tome 2

2 PLAN B . S P Rappels Damocles 1 La composante air
L’engagement du départ normal Le rôle du chef de garde Conclusion.

3 PLAN B . S P Rappels Damocles 1 La composante air
L’engagement du départ normal Le rôle du chef de garde Conclusion.

4 Aujourd’hui … fenêtres à double vitrage portes isolantes coupe feu
isolation phonique matériaux de construction gardant mieux la chaleur. Les accidents thermiques (cf BSP 118-Partie 3, titre 1) Aujourd’hui, les progrès techniques et l’évolution du confort domestique font que l’appartement devient une véritable cocotte minute. Les murs, sols et plafonds sont en béton totalement étanches. Les fenêtres sont à double ou à triple vitrage parfois, avec verres renforcés ou blindés difficilement cassables avec une masse. Les verres utilisés, notamment dans les pays froids, sont recouverts d’une couche isolante de sels métalliques. Ainsi, la chaleur est renvoyée à l’intérieur du logement par rapport à un simple vitrage, le gain d’énergie peut être de 80%. La cheminée n’est plus une voie de sortie des gaz chauds puisque le foyer est fermé par une porte vitrée (insert). En conséquence, en cas de feu, la montée en température est beaucoup plus importante et beaucoup plus rapide qu’avant. Les portes isolantes, voire coupe feu, interdisent toute entrée d’air et sortie de gaz chauds. Ainsi, la propagation est retardée mais l’alerte aussi ! RAPPEL

5 le plastique c ’est fantastique...
La généralisation des plastiques et de nombreux matériaux de synthèses dans la vie courante ont contribué à rendre les fumées dangereuses et toxiques même lorsqu’il s’agit de feu de faible envergure (poubelle, véhicule…). Compte tenu du peu de danger, les intervenants ne portent pas toujours l’ARI pour ce genre de feu. Pourtant, aussi banals soient-ils, ces feux comprennent systématiquement des éléments plastiques. Cette matière, faite à base de chlore, restitue cet élément chimique lorsqu’il brûle. Celui-ci s’assemble avec un atome d’hydrogène présent dans la vapeur d’eau pour former de l’acide chlorhydrique sous forme vapeur. Ces vapeurs d’acide chlorhydrique une fois inhalées par le sapeur-pompier et les victimes en général, détruiront les muqueuses des poumons et pourront causer des saignements pouvant aller jusqu’à la mort. Ce scénario a malheureusement était prouvé lors du dramatique feu du MGM ground à Las Vegas (USA) en Heureusement, l’issue de tous les feux (contenants, contenu et divers) n’est pas toujours aussi tragique mais les fumées inhalées provoquent de la toxicité chronique. Les quantités inhalées s’accumulent et les effets secondaires apparaissent quelques années après. RAPPEL

6 Cette vidéo montre un cube réalisé en béton cellulaire censé représenter une pièce. Le feu va être allumé au fond de la pièce et sera isolé au moyen d’une paroi empêchant tout rayonnement avec le potentiel calorifique placé de l’autre côté de celle ci. Un espace représentant un faux plafond se trouve au dessus de la paroi et permet de laisser passer les gaz chauds. Ainsi, le phénomène d’EGE (flashover) va apparaître dans la deuxième partie de la pièce. Il se résume par les trois phases suivantes : Les produits de combustion sont plus nombreux qu’autrefois et ils apparaissent plus vite. Ils s’accumulent au fur et à mesure en partie haute de la pièce (phénomène de plafonnement). En s’accumulant, les fumées s’épaississent et montent en température. Leur concentration et leur température deviennent si élevées qu’elles s’embrasent (phénomène de roll over). Elles vont bientôt agir par rayonnement sur chacun des éléments inflammables de la pièce et particulièrement ceux situés en partie basse. Suite à la chaleur reçue, les matériaux se décomposent en gaz de pyrolyse (gaz de distillation) qui eux même deviennent inflammables lorsqu’ils atteignent une concentration suffisante. L’étape suivante est l’embrasement de ces gaz qui est connu sous le nom de embrasement généralisé éclair (flashover).

7 PLAN B . S P Rappels Damocles 1 La composante air
L’engagement du départ normal Le rôle du chef de garde Conclusion.

8 LA COMPOSANTE AIR B . S P Principe de fonctionnement Utilisation
Avantages

9 LA COMPOSANTE AIR B . S P Principe de fonctionnement Utilisation
Avantages

10 Principe de fonctionnement
Hier La situation à laquelle est confronté un porte lance lorsqu’il est en face d’un volume en feu est similaire à ce schéma : des flammes réparties dans tout le volume et une température qui est supportable uniquement en partie basse de la porte. Dans ce contexte, la progression se fait dans la position la plus basse possible, voir quelquefois à plat ventre. L’eau, qui est envoyée, est systématiquement transformée en vapeur et vient occuper l’emplacement de l’air frais. La circulation de l’air se fait en priorité dans l’axe porte-fenêtre. Lorsque la pièce est embrasée, cette partie du plancher subira davantage de dommages dus à l’apport constant de comburant. Principe de fonctionnement

11 Principe de fonctionnement
Les dangers… . Lors de l’abord d’une pièce en feu, le porte lance devient une cible. Il subit les flux de danger suivants : Chaleur rayonnante Opacité et toxicité des fumées Flammes Vapeur produite par l’eau d’extinction Onde de choc suite à une explosion Effet missile des éléments projetés suite à une explosion (explosion de bouteille de gaz, explosion de fumées…) Effondrement de la structure Dans ce système dégradé, la rencontre entre le porte lance et le flux de danger se traduit par un événement non souhaité, la blessure. Elle peut être légère, grave ou mortelle. Principe de fonctionnement

12 Aujourd’hui : doctrine d’emploi
Lorsque l’on applique la ventilation opérationnelle à un volume embrasé, la répartition des gaz chauds, des fumées et de la vapeur est complètement changée. L’air ne circule plus uniquement suivant l’axe porte-fenêtre. Il rempli l’ensemble du volume pour former une bulle d’air frais, c’est ce qu’on appelle la pressurisation du volume. Lorsque les volumes en amont ont été pressurisés (cage d’escalier, pallier de l’étage…) l’air frais et pur s’engage dans les volumes sinistrés par l’entrant et dilue les fumées et les gaz chauds présents. Un flux d’air s’établit alors en direction du sortant et les volumes se désenfument très rapidement. L’objectif étant d’offrir un confort de travail au porte lance : Sécuriser la progression des intervenants, Faciliter la progression des intervenants, Favoriser l’extinction du sinistre. Principe de fonctionnement

13 Principe de fonctionnement
L’attaque Le refroidissement de la veine gazeuse au moyen de jet diffusé d’attaque doit être réalisé tant que l’envoi d’eau au plafond provoque un important dégagement de vapeur. Quand des gouttes d’eau retombent du plafond, « test du plafond », cela indique que la température a largement diminué. L’application de ce jet, associée à la ventilation opérationnelle, permet d’enrayer la progression des flux de danger susceptible de blesser le porte lance. Celui ci est en sécurité. Principe de fonctionnement

14 Principe de fonctionnement
Le contrôle de l’air L’image de la seringue évacuant les fumées sans pour autant pousser le feu correspond tout à fait à ce qu’est la ventilation opérationnelle. En effet, le flux d’air, généré par les ventilateurs situés à l’extérieur du contenant, s’applique en tout point de la pièce, ce qui permet de refroidir et d’évacuer l’ensemble des fumées. La ventilation opérationnelle n’active pas le feu et n’attise pas les foyers situés dans le contenant. L’air injecté permet au feu de passer en mode de combustion complète et limite la production de fumée. Parallèlement, la dilution des gaz chauds et des gaz de pyrolyse réduit leur potentiel d’inflammabilité, ce qui permet d’éviter l’apparition du phénomène d’embrasement généralisé éclair. Principe de fonctionnement

15 Principe de fonctionnement
Mise en œuvre de la VO Afin de ventiler le contenant, la porte est maintenue ouverte, calée et le ventilateur est positionné à l’extérieur. Cette méthode permet de pressuriser le volume. Ainsi, lors de la création d’un sortant, les fumées et les gaz chauds situés dans le volume sont entraînés systématiquement vers l’extérieur. C’est au niveau de l’entrant et du sortant que la vitesse du flux est la plus importante en raison de leur petite surface. On peut facilement illustrer ce phénomène en l’assimilant à un torrent se déversant dans un lac qui lui même débouche sur une cascade. Après avoir passé l’entrant, le flux d’air se répartit dans l’ensemble du contenant et sa vitesse diminue proportionnellement à la grosseur des volumes. Ainsi, la vitesse du flux d’air dans le volume (en l’occurrence ici, la maison) est très faible et n’est pas en mesure d’attiser le feu. Principe de fonctionnement

16 Cette vidéo représente les effets de la ventilation opérationnelle lors de plusieurs exercices feux réels sur le secteur de la Brigade de sapeurs pompiers de Paris. Vous remarquerez la bulle générée par le flux d’air qui permet l’engagement du personnel sans aucune difficulté. Feu de pavillon (secteur Villemombles, le ) Feu de bureau dans un bâtiment R+3 (secteur Putaux, le ) Feu de salle de classe dans un bâtiment à usage d’école R+1 (secteur Plessy Clamart, le ).

17 Les impératifs Le sortant L’entrant La continuité du flux d’air.
Principe de fonctionnement

18 Principe de fonctionnement
Les impératifs Le sortant Principe de fonctionnement

19 Sortant Nécessite la création d’un sortant. Principe de fonctionnement
Avant de pouvoir mettre en œuvre la ventilation opérationnelle, il va falloir s’assurer de l’existence d’un sortant. Cette ouverture va permettre d’évacuer les fumées, les gaz chauds et la vapeur vers l’extérieur du contenant dès l’instant qu’il sera pressurisé. Deux situations sont possibles à l’arrivée des secours. Le plus souvent, le sortant est créé par le feu lui-même, par bris de vitres. Cependant, il arrive que le feu ne soit pas suffisamment développé pour faire céder la vitre. Dans cette situation, l’ensemble des produits de combustion reste prisonnier du volume et nuisent à la sécurité du personnel. Il faut donc rapidement créer le sortant en brisant une fenêtre du volume initial dans sa partie haute et si possible, avant de rentrer dans le volume sinistré. C’est à cette seule condition que la ventilation opérationnelle peut être mise en œuvre. Nécessite la création d’un sortant. Principe de fonctionnement

20 Principe de fonctionnement
Création du sortant Une fenêtre maintenue ouverte permettra l’évacuation des fumées de manière horizontale vers l’extérieur de l’immeuble. Dans certains cas, si la fenêtre n’est pas manœuvrable, il faudra la briser pour créer un échappatoire : le sortant. Dans ce cas, il faut prendre les précautions nécessaires pour informer le personnel situé à l’extérieur, en dessous de la fenêtre. Principe de fonctionnement

21 Sortant à créer par l’échelle
Lors de la création du sortant, le pompier doit éviter de se placer dans le cône de projection. Pour cela, l’utilisation du brise vitre ou de la gaffe est recommandée depuis le sol, depuis une échelle (portable ou aérienne) ou depuis un appartement mitoyen. L’OFD ou la hachette n’offrent pas une allonge suffisante (30 cm) et exposeront dangereusement le sapeur pompier. En prévision d’une explosion, le personnel créant le sortant doit s’écarter du cône et ne doit pas oublier d’abaisser son écran facial ou de porter son masque d’ARI. Principe de fonctionnement

22 Le sortant Tout obstacle qui empêcherait la sortie des fumées (les rideaux doivent être retirés). Le sortant doit être uniquement réservé à cet usage et personne ne doit s’engager par celui-ci Créer le sortant avant de rentrer dans le volume Le plus près possible du foyer La ventilation opérationnelle est plus efficace lorsque la taille du sortant (fenêtre, porte…) équivaut entre trois quarts et deux fois celle de l’entrant. Le nombre de sortant créés doit être limité à un seul par volume à désenfumer en débutant systématiquement par le volume initial. Si on multiplie les sortants, on augmente les voies de sortie du flux d’air et on divise son efficacité en autant de fois qu’il y a de sortants. Ne pas créer trop de sortant Personnels protégés et distance de sécurité Principe de fonctionnement

23 Quelquefois, le vent peut souffler sur la façade comportant le sortant
Quelquefois, le vent peut souffler sur la façade comportant le sortant. Dans ce cas, son effet sur la ventilation opérationnelle sera dépendant de sa direction et de sa force. Il est plus judicieux de choisir un sortant au niveau d’une façade qui n’est pas sous l’effet du vent et de choisir l’entrant au niveau de la façade sur laquelle le vent souffle. Cette solution facilitera le processus. S’il est impossible d’éviter les effets du vent au niveau du sortant, il faut savoir que le ventilateur est efficace contre des vents d’une vitesse supérieure à 40 km/h. Passé cette vitesse, son efficacité diminue. Compte tenu de la quantité de fumée, de gaz chauds et de vapeur que l’on peut extraire, aucune tentative d’accès par le sortant ne doit être entreprise. Le sortant doit être situé au plus proche du volume en feu. Afin de faciliter l’évacuation des fumées, aucun obstacle ne doit géner le flux de gaz chauds. Il faut donc veiller à ce que les rideaux, les volets, ou même les fenêtres ne se referment pas durant l’application de la ventilation opérationnelle.

24 Principe de fonctionnement
Les impératifs L’entrant Il s’agit d’une ouverture (la porte) en face de laquelle on va pouvoir positionner le ou les ventilateurs afin que l’air s’engage dans le contenant. Ce terme a été retenu car il permet d’insister sur le fait que le ou les ventilateurs doivent être placés en face de l’accès par lequel le personnel va entrer dans le volume (pavillon, immeuble ou entrepôt). Principe de fonctionnement

25 L’entrant Il correspond au point d’accès des secours afin de créer un sens de tirage favorable Retirer les débris à proximité du ventilateur. Penser à retirer les obstacles qui empêcheraient une bonne circulation de l’air La création de plusieurs entrants, opposés l’un par rapport à l’autre, n’est pas judicieuse car les flux d’air vont se contrer. Afin de protéger le ventilateur, il faut écarter tout objet pouvant venir briser les pales de l’hélice. Pour cela, éloigner tout objet (sac plastique, feuille de papier…) situé derrière l’appareil à une distance minimale de 2 mètres. Un seul entrant est nécessaire Principe de fonctionnement

26 Emplacement du ventilateur
Le ventilateur doit être positionné de façon à ce que le cône d’air englobe entièrement l’entrée du bâtiment (l’entrant). L’emplacement optimal devra être recherché en ajustant la position du ventilateur au sol. Si le ventilateur est trop proche, le cône d’air ne pourra pas couvrir entièrement la surface de l’entrant. S’il est trop loin, une trop grande partie du cône d’air viendra frapper le mur autour de l’entrant et réduira la quantité d’air dans le contenant. Il faut donc prendre en compte la taille de l’entrant, la taille du ventilateur et la distance entre les deux. En inclinant les ventilateurs de 7 à 14 degrés, l’entrant peut être couvert par le cône d’air de manière plus efficace. Ainsi, plus le ventilateur pourra être incliné et plus la distance jusqu’à l’entrant sera courte. Cette technique peut être utilisée lorsque l’espace pour placer le ventilateur est limité (ex : trottoir avec véhicules en stationnement sur la chaussée). Principe de fonctionnement

27 Les impératifs Le sortant L’entrant La continuité du flux d’air.
Principe de fonctionnement

28 Le flux d’air généré entre l’entrant et le sortant doit être bien canalisé pour obtenir une ventilation efficace. D’autre part la distance entre ces deux points devra être la plus courte possible. En effet, la ventilation sera d’autant plus efficace que la distance à parcourir par les fumées sera courte. Pour appliquer ce principe, il suffit de créer un sortant dans le volume initial en feu.

29 LA COMPOSANTE AIR B . S P Principe de fonctionnement Utilisation
Avantages

30 Types d’incendie Feux de moyens de transport Feux d’habitations Feu
d’entrepôt Feux verticaux Le concept de la ventilation opérationnelle est applicable sur la majorité des feux. Voici quelques exemples. La ventilation pièce par pièce Feux d’espace clos Utilisation

31 Feux d’habitations : pavillon
Pour ventiler un contenant comportant plusieurs étages, commencer par ventiler la partie basse et faites de même pour les parties supérieures. Pour ventiler le rez-de-chaussée, fermer toutes les fenêtres du premier étage ou bien la porte permettant d’accéder à la cage d’escalier. Positionner le ventilateur à une distance appropriée de l’entrant et appliquer ensuite la ventilation pièce par pièce ou étage par étage. De la même manière, en supprimant les sortants du rez-de-chaussée, cet étage sera pressurisé et un flux d’air sera créé au niveau du premier étage, via le ou les sortants choisis. Le ventilateur qui équipe les échelles a été choisi pour sa flexibilité d’emploi. Il peut ventiler un immeuble de quatrième famille lorsqu’il est utilisé à plein régime. Pour un pavillon, il est important d’utiliser un débit limité. Utilisation

32 Feux d’habitations : appartement
L’application de la ventilation opérationnelle lors d’un feu d’appartement dans un immeuble comportant plusieurs étages agira de la manière suivante. La fumée et les gaz chauds qui se sont répandus dans la cage d’escalier seront évacués vers l’extérieur si un sortant est réalisé en haut de ce volume. Le flux d’air empruntera ensuite la porte de l’appartement en feu et va le pressuriser. Afin de renforcer la pressurisation des volumes, il est conseillé de refermer le sortant situé en haut de la cage d’escalier (utiliser une courroie d’amarre pour le skydôme). S’il n’est pas possible de créer un sortant en partie haute (absence de fenêtre ou impossibilité d’ouvrir le skydôme car cadenassé), il n’est plus utile de sacrifier un appartement. En effet, l’air frais injecté dans la cage d’escalier depuis le bas, finit par refroidir et diluer les fumées et les gaz chauds. Ils redescendent jusqu’à l’appartement en feu et sont dirigés vers l’extérieur en empruntant le sortant situé dans l’appartement. Les immeubles à usage d’habitation (Haussmanien, 2ème à 4ème famille) peuvent être ventilés au moyen de la ventilation opérationnelle si les principes suivants sont appliqués : Pressuriser les paliers enfumés en ouvrant la ou les portes des étages concernés, Ventiler les étages enfumés en créant un sortant au niveau de chaque étage, Appliquer la ventilation pièce par pièce à chaque étage jusqu’à ce que toutes les pièces soient ventilées. Utilisation

33 Sauvetage de personne bloquée dans une cabine d’ascenseur
Les fumées par leur mobilité n’épargnent pas les gaines d’ascenseur. Ainsi, la gaine et la cabine d’ascenseur sont régulièrement enfumées lors d’un feu. Cette situation devient critique lorsque des occupants de l’immeuble se trouvent bloqués à l’intérieur. Leur état dépend de plusieurs facteurs : La durée d’exposition aux fumées La vulnérabilité de l’occupant (nourrisson, enfant, personne âgée…) L’étage à laquelle la cabine est bloquée par rapport au niveau du feu La toxicité et la concentration des fumées La chaleur engendrée Dans ces conditions, une amenée d’air frais dans la gaine permet de refroidir l’air enfumée qui est respirée par les occupants. Comme le porte lance, ils se retrouvent dans une veine d’air frais et pur malgré l’environnement enfumé au dessus du feu. Pour le personnel, cette situation lui permet d’effectuer les sauvetages dans un contexte beaucoup moins stressant. Utilisation

34 La ventilation pièce par pièce
Un autre critère d’efficacité consiste à appliquer la ventilation pièce par pièce aux locaux enfumés. Cette méthode permet de concentrer la totalité du flux d’air sur chaque pièce en les ventilant une à une. En fermant ou en ouvrant quelques portes ou fenêtres de façon méthodique, les locaux seront ventilés plus efficacement et surtout plus rapidement. Une ventilation opérationnelle efficace nécessite d’appliquer la ventilation pièce par pièce à l’ensemble des locaux enfumés. Cette technique permettra d’appliquer l’ensemble du flux d’air à chaque partie du contenant afin de gagner en temps et en efficacité. De la même manière, lorsque l’on applique la ventilation opérationnelle, il faut prendre garde à ne pas ouvrir toutes les portes du contenant en même temps. Ceci viendrait à diviser le flux d’air en autant de fois qu’il y a de portes ouvertes et donc à diminuer son efficacité. Utilisation

35 La ventilation pièce par pièce
Pour désenfumer la deuxième pièce, il faut fermer la porte de la première puis ouvrir la porte et le sortant de la deuxième pièce. Le fait de fermer une porte ou une fenêtre aboutit au même résultat. Mettre fin à la ventilation de la pièce en empêchant le flux d’air d’accéder à un sortant. De la même manière, une pièce ayant subi des dégâts suite au feu (plafond percé, mur troué…), peut-être isolée en fermant la porte. Ceci pour empêcher que les fumées ne se propagent vers les combles ou vers d’autres pièces. Utilisation

36 Feu d’espace clos : cave
Si le sous sol dispose de sortants (fenêtre, regard sur rue, une deuxième porte…), positionner le ventilateur en face de l’entrant permettant d’accéder aux caves. Cependant, si le sous sol ne dispose pas d’ouverture pouvant être utilisée comme sortant, il existe des méthodes palliatives. Il est toujours possible de réaliser un sortant en enlevant une trappe, une trémie d’attaque ou en créant une trouée dans une partie appropriée du mur. Une autre solution consiste à placer un ventilateur directement dans la partie basse de la porte d’accès aux caves afin de faire évacuer la fumée en partie haute de celle-ci. Utilisation

37 Vidéo extraite d’un exercice feu réel dans un bâtiment à usage d’habitation R+1, R-1 à Neuilly/Marne secteur Neuilly.

38 Feu d’espace clos Utilisation
Certains volumes ne disposent pas de fenêtre (volumes fermés) donnant sur l’extérieur mais disposent juste d’une porte permettant d’y accéder. Ces volumes que l’on appelle espace clos ont la particularité d’offrir des conditions de travail très pénibles aux intervenants lorsqu’ils sont en feu. En effet, la chaleur et les fumées peuvent sortir uniquement en empruntant la porte. Un équilibre aéraulique s’effectue, les gaz chauds empruntent la partie haute pour évacuer et l’air frais pénètre à l’intérieur par la partie basse. Pour appliquer la ventilation opérationnelle, il suffit de forcer ce mouvement naturel en plaçant le ventilateur juste en face de la porte. Le bas de la porte fait office d’entrant et le haut de sortant. Cependant, il faudra prendre garde à moduler le débit d’air (petite vitesse) car ces volumes sont souvent restreints. Utilisation

39 Feu d’espace clos Utilisation
Les locaux aveugles (local réserve, bureaux…) peuvent néanmoins être ventilés en combinant plusieurs ventilateurs. Le premier peut-être utilisé pour pressuriser tout en ayant au préalable défini un sortant. La porte du deuxième local (celui qui est à désenfumer) sera utilisée à la fois comme entrant et comme sortant en plaçant en face un ventilateur soufflant dans sa partie basse. Cette porte sera également utilisée comme sortant dans sa partie haute. Dès lors, les fumées seront dirigées vers le volume préalablement pressurisé et disposant d’un sortant donnant vers l’extérieur du contenant. Utilisation

40 Feu d’entrepôt Utilisation
Certains bâtiments sont difficiles à ventiler compte tenu de la grosseur des volumes (galeries marchandes, entrepôt). Ce critère doit être pris en compte dans le choix du nombre et de la taille des ventilateurs à utiliser puisque la quantité d’air fournit devra être proportionnelle à la taille du ou des contenants. La toiture de ces contenants disposent souvent de skydomes ou de trappe de ventilation. Ces ouvertures peuvent être gênantes lors d’un feu où l’on applique la ventilation opérationnelle à moins qu’elles ne soient utilisées comme sortants. Dans ce cas, les portes et les fenêtres devront être maintenues fermées afin d’orienter le flux d’air vers les sortants sélectionnés en toiture. Cependant, si le feu a déjà pris une ampleur importante, une partie de la toiture risque de s’affaissée. Il est fortement conseillé d’éviter d’engager du personnel à l’intérieur ou sur la structure compte tenu du risque d’effondrement de celle-ci. La brèche créée par le feu et les gaz chauds servira de sortant et permettra l’évacuation des produits de combustion. Utilisation

41 Feux de moyens de transport : péniche
La ventilation opérationnelle a également fait ses preuves lors de feu de bateau. La configuration d’un bateau avec toutes ses pièces donnant dans un couloir central et dans un escalier permet de canaliser très facilement le flux d’air lorsqu’une pièce est en feu. Il permet aussi de faciliter l’engagement du personnel dans ce style de structure où la pénétration à l’intérieur des locaux est souvent pénible et délicate (chaleur, espace confiné, configuration des lieux…). Utilisation

42 Feux de moyens de transport : avion
La ventilation opérationnelle a également fait ses preuves lors de feu d’avion. Dans les avions, les fumées et les gaz chauds peuvent être évacués en un temps très court en ouvrant les portes avant et arrière de l’appareil. Lors d’un exercice sur un 737 de la compagnie US Airways, la fumée a été complètement évacuée en moins de 45 secondes. Lorsque l’avion est relié à son terminal par un couloir amovible, il faut s’assurer que le flux d’air est dirigé vers l’arrière de l’appareil sinon les fumées risquent d’être évacuées vers le couloir et le terminal. Compte tenu du coût d’un appareil et de la sensibilité des composants, une simple exposition aux fumées peut s’avérer très coûteuse. Une ventilation rapide et massive permet de sauvegarder les biens. Utilisation

43 VO surveillance. déblai attaque ventilation établissement sauvetage
La ventilation s’inscrit dans la MGO : La ventilation naturelle (cf BSP 118, Partie 3 – titre 1) La ventilation opérationnelle (cf BSP 118, Partie 3 – titre 1) sauvetage reconnaissance Utilisation

44 LA COMPOSANTE AIR B . S P Principe de fonctionnement Utilisation
Avantages

45 Lors des reconnaissances
Diminution du taux de CO de 2 à 3 fois Baisse la Température. Améliore la sécurité Améliore la visibilité pour trouver les foyers et les victimes Avantages

46 Durant l’attaque Avantages
Ce nouveau concept peut apporter de nombreux avantages durant l’attaque : La quantité de fumée et la chaleur diminuent fortement. La visibilité à l’intérieur du contenant augmente La température à l’intérieur du local diminue fortement Le personnel à l’attaque n’a plus besoin de ramper au sol pour progresser mais peuvent adopter une position plus confortable Le temps nécessaire pour réaliser les établissements et pour avoir de l’eau à la lance diminue Il se créer une bulle d’air frais autour du porte lance l’empêchant d’être atteint par les vapeurs produites par l’eau d’extinction Le risque d’embrasement généralisé éclair est fortement diminué La sécurité du personnel est incontestablement augmentée Avantages

47 Réduit le risque de l’embrasement
généralisé éclair L’air frais qui est envoyé dans le contenant s’applique à l’ensemble du volume de chaque pièce. Lorsque la ventilation opérationnelle est appliquée à un volume dans lequel le feu n’a pas encore atteint la phase de l’embrasement généralisé éclair, la quantité d’air massive qui est envoyée va empêcher sa survenue. Les gaz chauds situés en partie haute et les gaz de pyrolyse situés au dessus de chaque éléments du contenu vont être fortement dilués dans l’air frais et entraînés vers l’extérieur au travers du sortant. Ainsi, le potentiel d’embrasement de ces gaz diminue fortement et empêche l’apparition de l’embrasement généralisé éclair. Avantages

48 Améliore la visibilité
Lors d’opérations de sauvetage dans la fumée et les gaz chauds, les conditions de sécurité ne sont pas toujours réunies. L’utilisation de la ventilation opérationnelle dans ce contexte permet de diluer ces fumées et ces gaz chauds et de diminuer significativement le taux de monoxyde de carbone. Aussi, cela permet d’augmenter le pourcentage d’air pur dans le contenant afin de faciliter la survie des victimes, de réduire le potentiel de l’embrasement généralisé éclaire et d’augmenter la visibilité. Ces éléments ont pu être démontrés lors de nombreux essais Avantages

49 Réduit la chaleur ambiante
Une pièce qui a subit un embrasement généralisé éclair, atteint souvent une température qui avoisine 1200°C. La mise en œuvre de la ventilation opérationnelle couplée à l’application du jet diffusé d’attaque permet de redescendre très rapidement (quelques minutes) en dessous de 100°C. Ces données ont pu être vérifiées lors d’un exercice feu réel mené le 15 Mai 2003 à Fontenay-sous-Bois (secteur Vincennes) où les pièces ont été équipées de capteurs thermiques. Avantages

50 Réduit le stress du personnel engagé
La réalisation d’une bulle d’air frais autour du personnel engagé dans le volume en feu le sécurise. Cette situation permet de favoriser l’engagement du personnel disposant de peu d’ancienneté. Ils subissent moins l’environnement et concentrent davantage leurs forces à la réalisation des missions qui leur sont imparties. Avantages

51 Baisse de la température du corps du sapeur pompier
(permet d’éviter les brûlures ou les coups de chaleur) Le fait de baisser la température d’un contenant en feu lors d’une phase d’attaque à une incidence directe sur le personnel engagé pour l’extinction. En effet, des essais menés ont montré que la température du corps d’un pompier effectuant l’attaque d’un feu de contenant avec l’utilisation de la ventilation opérationnelle peut baisser de manière significative par rapport à celle d’une personne qui n’utilise pas ce dispositif. Ceci ne peut être négligé en terme de sécurité et de préservation du personnel. Avantages

52 Facilite les reconnaissances
En améliorant la visibilité, en diminuant la température et en évacuant la fumée des volumes à reconnaître, les reconnaissances sont facilitées. Avantages

53 Une des raisons pour laquelle les sapeurs pompiers se brûlent lors d’une phase d’attaque d’un feu est la vapeur qui est générée par l’eau d’extinction. Cette vapeur s’accumule dans le local et retombe sur les porte lance au fur et à mesure qu’ils continuent à envoyer de l’eau dans les couches de gaz chauds et sur les flammes. L’utilisation de la ventilation opérationnelle permet d’évacuer la fumée et la vapeur vers l’extérieur tout en la tenant à l’écart du porte lance. Ceci permet de réduire fortement le risque de brûlure des intervenants.

54 Durant le déblai Baisse de façon considérable la
température dans le contenant. Améliore le confort de travail durant les opérations de déblai Améliore la visibilité pour trouver les foyers résiduels et les points chauds Alors que c’est durant le déblai que le taux de CO est le plus important puisque les éléments de la pièce charbonnent, le fait d’amener de l’air frais et pur en grande quantité permet de diminuer très largement la concentration en CO. La légère surpression créée permet de mettre en évidence les points chauds qui restent dans le volume. Le déblai s’effectue alors que le personnel est fatigué de la phase d’attaque qu’il vient de mener. Le fait de leur permettre de l’effectuer sans ARI, grâce à la ventilation opérationnelle qui rend l’atmosphère respirable, permet de préserver les intervenants. La température dans le contenant baisse fortement pour se maintenir aux environs de la température extérieure. Diminution du taux de CO de 2 à 3 fois Limite le travail sous ARI Avantages

55 Cette vidéo retrace un feu d’habitation et montre que la ventilation opérationnelle facilite la phase de déblai en améliorant les conditions de travail, en s’affranchissant notamment du port de l’ARI. Durant le déblai, le débit du ventilateur a du être réduit car l’air injecté dans l’appartement a rendu l’atmosphère trop fraîche. Il faisait 1 ou 2°C à l’extérieur et la température dans l’appartement devait à peine dépasser 5°C après une heure de ventilation.

56 Sa mise en oeuvre permet
Possibilités de maintenir les circulations existantes à l’abri des fumées Réduire le coût d’entretien des EPI Permet de préserver certains engins spéciaux Réduire le temps sur opération Comparé aux autres méthodes de ventilation, celles ci est celle qui expose le moins les personnels puisque toutes les actions qui s’y rapporte ont lieu à l’extérieur de la structure. Systématiquement, l’utilisation de la ventilation opérationnelle permet de diminuer considérablement le temps passé sur l’opération. En effet, la phase de ventilation des locaux qui pouvait s’avérer longue lors de feu de parc de stationnement couvert ou de feu local vide ordure est fortement réduite grâce à la présence des ventilateurs au sein du départ normal. Les difficultés qui étaient rencontrées avec la ventilation naturelle sont beaucoup moins gênantes désormais (sens et force du vent…). Les dégâts causés par les fumées, les gaz chauds et la vapeur à l’intérieur du contenant mais aussi en façade (façade noircie…) sont fortement réduits en appliquant ce concept. En effet, l’air frais les dilue, les refroidit et en pressurisant les volumes évite qu’ils stagnent ou qu’ils se propagent dans les locaux. L’atmosphère à l’intérieur du contenant est très rapidement rendu respirable lors de l’utilisation de la ventilation opérationnelle. Ainsi, seuls l’attaque et quelques reconnaissances sont effectuées sous ARI, ce qui limite la consommation des bouteilles d’air. Ainsi, un feu classique qui aurait nécessité la demande d’une camionnette de réserve d’air comprimé ou d’un fourgon de protection éclairage ventilation permet de ne pas le faire car il y a très peu de bouteilles à changer et la mission de ventilation est réalisable au sein du départ normal. Forme de ventilation beaucoup plus facile à contrôler Réduire les effets du vent Réduire les dégâts Avantages

57 Recommandations Consommation d’essence sur intervention
(présence d’un jerrican) Type de Carburant. Formation du personnel indispensable Nuisances sonores Pour ne pas avoir de rupture lors de la ventilation, il faut prévoir un jerrican de carburant afin de remplir le réservoir (rôle du sergent de jour qui doit le faire parvenir en même que les bouteilles d’eau et la nourriture). Le moteur thermique engendre un bruit non négligeable. C’est pourquoi, il faut faire en sorte de le placer à l’extérieur du contenant. La bulle d’air frais autours des intervenants risque de leur faire oublier certains dangers. La ventilation opérationnelle ne doit pas se substituer au port des équipements de protection individuelle. Les règles de sécurité ainsi que le port des équipements de protection individuelle qui étaient de rigueur avant l’utilisation de ce concept doivent être maintenus lors de l’application de la ventilation opérationnelle. La sensation de confort risque d’empiéter sur les mesures de sécurité Pas réalisable si aucun sortant Avantages

58

59 B . S P L’ENGAGEMENT DU DN

60 Le 1er engin-pompe Mission principale : Isoler le foyer initial.
Effets : - sécuriser la partie supérieure - arrêter les propagations. L’application de ce concept ne change pas l’engagement du premier engin pompe. Celui ci applique la marche générale des opérations sans se soucier de la mise en œuvre de la ventilation opérationnelle. Cette décision incombe au chef de garde. Lorsque le chef de garde se présente en tant que premier engin pompe, il a le soucis de mettre en œuvre la ventilation opérationnelle dès qu’il en a la possibilité : Présence des trois impératifs (sortant, entrant, continuité du flux d’air). Personnel à disposition pour la mise en œuvre. L’engagement du DN

61 L ’échelle Mission principale: - faciliter la sortie des gaz chauds
Effets: - sécuriser le volume initial - limiter les propagations. L’échelle doit respecter la MGO (elle favorise toujours la réalisation des sauvetages). Elle aura un rôle important à jouer dans la création du sortant au cas ou il n’a pas été réalisé naturellement (par le développement du feu), avant l’arrivée des secours. La création de ce sortant aura pour effet de sécuriser le volume initial et de limiter les propagations en facilitant la sortie des gaz chauds. L’engagement du DN

62 Ventilateur à récupérer sur l’échelle
1er temps : le chef d’agrès enlève la housse de protection et les sangles du ventilateur et le positionne au bord du plateau. 2ème temps : le chef d’agrès et l’échelier descendent le ventilateur de l’échelle. Nota : dans le cas ou des sauvetages sont à réaliser avec l’échelle, et afin de gagner des délais, cette action peut être réalisée par le personnel du 2ème engin pompe. 3ème temps : Le chef d’agrès place le ventilateur devant l’entrant et l’échelier met son agrès en station. Nota : dans le cas ou des sauvetages sont à réaliser avec l’échelle, et afin de gagner des délais, l’action du chef d’agrès peut être réalisée par le personnel du 2ème engin pompe. L’engagement du DN

63 Sortant à créer par l’échelle
4ème temps : le chef d’agrès créé le sortant en appliquant les consignes du chef de garde. Il applique également toutes les mesures de sécurité nécessaires à l’application de cette tache délicate. 5ème temps : le chef d’agrès rend compte au chef de garde. L’engagement du DN

64 Le chef d’agrès échelle (ou personnel sur ordre)
6ème temps : le chef d’agrès met en marche le ventilateur sur ordre du chef de garde. Nota : dans le cas d’un départ normal avec un fourgon ou lorsque l’échelle est occupée à une autre mission, cette action peut-être réalisée par le SOA ou la deuxième équipe avant de s’engager en reconnaissance. L’engagement du DN

65 Le chef d’agrès échelle (ou personnel sur ordre)
6ème temps : le chef d’agrès met en marche le ventilateur sur ordre du chef de garde. Nota : dans le cas d’un départ normal avec un fourgon ou lorsque l’échelle est occupée à une autre mission, cette action peut-être réalisée par le SOA ou la deuxième équipe avant de s’engager en reconnaissance. L’engagement du DN

66 Le 2ème engin-pompe Mission principale:
- pressurisation de la cage d ’escalier - reconnaissance puis... Effets: - sauvegarder la cage d ’escalier - faciliter les actions des SP. La mise en œuvre de la ventilation opérationnelle va faciliter l’action du deuxième engin pompe. En effet, elle va permettre de pressuriser et de sauvegarder la cage d’escalier. Dès lors, les sapeurs pompiers pourront l’utiliser plus facilement pour : Effectuer les reconnaissances Réaliser les sauvetages Entreprendre l’attaque Réaliser toutes autres missions. L’engagement du DN

67 Les moyens élémentaires
1 voire 2 ventilateurs La ventilation opérationnelle nécessite des moyens : un ou plusieurs ventilateurs un binôme pour descendre le ventilateur de l’échelle un homme pour surveiller le ventilateur (emplacement, carburant, arrêt) un moyen radio sur canal tactique pour rester en liaison avec le chef de garde. Dans le cas d’un départ normal à deux PS, privilégier la désignation du conducteur du premier engin pompe ou de l’échelier. Dans le cas d’un départ normal avec un fourgon, le chef de garde dispose de plus de souplesse et peut employer soit l’équipage de l’échelle, soit le SOA et le sapeur de liaison. 1 radio (celle de l’échelle) Le conducteur PS ou un personnel désigné L’engagement du DN

68 Le sapeur de liaison L’engagement du DN
L’emploi du sapeur de liaison à la surveillance du ventilateur n’est pas une solution trop coûteuse en personnel, puisque celui ci peut réaliser une multitude de taches à proximité, qui faciliteront le bon déroulement de l’intervention. S’assurer que l’ascenseur est bloqué en position ouverte au rez-de-chaussé. Bloquer les portes qui mènent aux locaux à ventiler en position ouverte. Mettre en place un périmètre de sécurité. Ranger les établissements dans la cage d’escalier pour faciliter son utilisation. Veiller au bon fonctionnement du ventilateur situé devant l’entrant. Commencer à prendre les renseignements et à récupérer les clés auprès des occupants des locaux. L’engagement du DN

69 B . S P LE ROLE DU CHEF DE GARDE Décision de mise en oeuvre
L’effet majeur Les combinaisons possibles.

70 B . S P LE ROLE DU CHEF DE GARDE Décision de mise en oeuvre
L’effet majeur Les combinaisons possibles.

71 Décision de mise en oeuvre
L’utilisation Mise en œuvre sur décision du COS Après le cadre d’ordre précis A appliquer dès l’attaque, le plus tôt possible. Décision de mise en oeuvre

72 Décision de mise en oeuvre
Le rôle du COS maîtrise des flux précautions d ’emploi recherche de l ’effet majeur : ventilation d ’attaque ventilation de protection. L’incendie est un «jeu de courant d’air». Éteindre un feu c’est maîtriser ses flux. Le but est de forcer les gaz chauds à sortir du contenant. Les flux de fumées et gaz chauds peuvent être arrêtes par : une lance un obstacle (porte) un apport d’air frais (ventilateur) La ventilation opérationnelle peut être utilisée avec différentes finalités. Elle est très efficace en phase d’attaque puisqu’elle permet d’évacuer vers l’extérieur les fumées et les gaz chauds. Mais elle est également très utile afin de protéger des volumes menacés par le feu ou par les fumées, c’est la ventilation de protection. Décision de mise en oeuvre

73 Concentration des forces
action de la composante AIR – EAU conjugaison des forces ( tirage ). Le premier principe de la tactique est la concentration des forces. L’action simultanée de l’eau et de l’air (référence BSP 118. L’arrivée de l’eau et la ventilation,…facilite les sauvetages…). Les actions des pompiers doivent agir dans le même sens (attaque + ventilation) et ne doivent pas se contrarier (c’est pourquoi il est dangereux d’utiliser une lance de l’extérieur si un moyen hydraulique est déjà en action à l’intérieur). Décision de mise en oeuvre

74 Décision de mise en oeuvre
Liberté d’action conserver les voies de communication souplesse d’emploi du sac d’attaque souplesse d’emploi des ventilateurs. Le principal soucis du COS est la vacuité des vecteurs de communication (escalier,…). Le seul axe vertical de communication est la cage d’escalier. Il doit être la colonne vertébrale de l’immeuble : Axe d’attaque Axe de sauvetage Axe de reconnaissances Axe logistique Les outils du sapeur pompier doivent rester souple d’emploi sous peine de ne pas être utilisés. Décision de mise en oeuvre

75 Décision de mise en oeuvre
Économie des moyens renforce la sécurité des intervenants diminue la fatigue lors de l’établissement diminue le temps d ’intervention. L’utilisation judicieuse des moyens de secours (air + eau) permet d’économiser les hommes et le matériel. L’action conjuguée de l’eau et de l’air permet de : renforcer la sécurité diminuer le stress et la fatigue des hommes permet une extinction rapide et diminue le temps d’intervention Décision de mise en oeuvre

76 Que faire si les choses se passent mal ?
Eteindre le moteur Réduire le régime moteur Fermer une porte située sur le trajet du flux d’air. En aucun cas, la ventilation opérationnelle va activer le feu ou attiser les foyers situés dans les volumes à déblayer. Malgré le fait que ces éléments furent vérifiés à de nombreuses reprises, si un résultat non souhaité venait à se produire, il est toujours possible d’agir ainsi : Éteindre le moteur Réduire le régime moteur Augmenter la distance entre le ventilateur et les volumes à ventiler Éteindre le feu Décision de mise en oeuvre

77 B . S P LE ROLE DU CHEF DE GARDE Décision de mise en oeuvre
L’effet majeur Les combinaisons possibles.

78 La ventilation d ’attaque
Un « matraquage » hydraulique Un tirage entièrement maîtrisé. et « Une attaque 3D » Aujourd’hui, encore plus qu’hier, l’incendie est un ennemi en 3 dimensions. La «3ème dimension» représente les fumées et les gaz chauds. L’attaque de ce volume doit se faire au moyen de deux composantes : l’eau l’air L’effet du jet diffusé d’attaque avec un débit supérieur à 400 litre par minute vient «matraquer» le feu rapidement. Le tirage doit être favorable au porte-lance (sens intérieur-extérieur), il permet de chasser les fumées vers l’extérieur, c’est la ventilation d’attaque. L’effet majeur

79 Le but neutraliser le foyer initial diminuer les propagations
préserver les voies de communication. L’attaque «3 D» ou global permet d’obtenir les effets suivants : Neutraliser le foyer initial en abattant les flammes et en refroidissant les gaz chauds Diminuer les propagations par suppression de l’origine de l’incendie et en chassant les gaz chauds à l’extérieur du contenant Préserver les voies de communication en isolant les volumes de communication (cage d’escalier, couloir…). L’effet majeur

80 Ventilation d’attaque
Sortant au niveau du volume initial pas de victime au niveau du sortant lance en eau mise en marche progressive du ventilateur attendre 10 secondes Extinction. Les principes énoncés sur la diapositive doivent être respectés. L’effet majeur

81 Le feu de véhicule situé dans un box d’un parc de stationnement couvert à simple rez-de-chaussé provoque une fumée noire et épaisse qui envahit tout le volume. A l’arrivée des secours, la visibilité à l’intérieur est néant. Il existe deux portes d’accès desservant chacune une aile du parc de stationnement couvert accessible par un terrain vague. Les secours pouvaient s’engager uniquement par l’entrée principale et ont commencé à reconnaître la première aile. Lorsque la ventilation opérationnelle a été mise en œuvre au moyen de 4 ventilateurs (situation exceptionnelle), la fumée a commencé à sortir par les soupiraux et la porte de la 2ème aile. La visibilité s’est considérablement améliorée et l’équipe s’est aperçu qu’elle était dans la mauvaise aile. Le foyer a pu être trouvé aussitôt et la chaleur dans le box a chuté ce qui a facilité l’attaque. Les 2 avantages de cet emploi massif de la ventilation opérationnelle : Le chef d’agrès et le chef de garde ont pu être au contact des personnels d’attaque aussitôt grâce au tirage favorable qui a été établi. L’air frais et pur qui abondait dans le parce de stationnement couvert a permi de s’affranchir du port de l’ARI et de renvoyer la camionnette de réserve d’air comprimé très rapidement après avoir changé seulement 4 bouteilles.

82 La ventilation d ’attaque
Le feu de véhicule situé dans un box d’un parc de stationnement couvert à simple rez-de-chaussé provoque une fumée noire et épaisse qui envahit tout le volume. A l’arrivée des secours, la visibilité à l’intérieur est néant. Il existe deux portes d’accès desservant chacune une aile du parc de stationnement couvert accessible par un terrain vague. Les secours pouvaient s’engager uniquement par l’entrée principale et ont commencé à reconnaître la première aile. Lorsque la ventilation opérationnelle a été mise en œuvre au moyen de 4 ventilateurs (situation exceptionnelle), la fumée a commencé à sortir par les soupiraux et la porte de la 2ème aile. La visibilité s’est considérablement améliorée et l’équipe s’est aperçu qu’elle était dans la mauvaise aile. Le foyer a pu être trouvé aussitôt et la chaleur dans le box a chuté ce qui a facilité l’attaque. Les 2 avantages de cet emploi massif de la ventilation opérationnelle : Le chef d’agrès et le chef de garde ont pu être au contact des personnels d’attaque aussitôt grâce au tirage favorable qui a été établi. L’air frais et pur qui abondait dans le parce de stationnement couvert a permi de s’affranchir du port de l’ARI et de renvoyer la camionnette de réserve d’air comprimé très rapidement après avoir changé seulement 4 bouteilles. L’effet majeur

83 La ventilation d ’attaque
Le feu situé au premier étage d’un bâtiment R+3 provoque un important dégagement de fumées et de gaz chauds qui s’accumule en haut de la cage d’escalier. L’absence de sortant interdit toute ventilation efficace. Le fonctionnement du ventilateur situé au rez-de-chaussée permet d’abaisser instantanément la température de ce bouchon de fumée (cas fréquent dans les escaliers monumentaux des immeubles haussmaniens). La fumée redescend et s’évacue rapidement par l’intermédiaire d’une fenêtre située au niveau inférieur. La ventilation opérationnelle a considérablement réduit les dégâts provoqués par les fumées et gaz chauds et s’est complètement adaptée à l’architecture particulière que représente les immeubles de type parisiens. L’effet majeur

84 La ventilation d ’attaque
Le feu se situe dans une chambre d’un triplex dont l’accès se trouve au 8ème étage d’un immeuble à usage d’habitation R+12. Cet immeuble surplombe les immeubles environnants qui ne font que 6 ou 7 étages. La pièce en feu, une chambre située à l’étage intermédiaire du triplex dispose d’une fenêtre située face au vent. Celui-ci ne trouve donc aucun obstacle et s’engouffre dans l’appartement en entrant dans la pièce en feu. Ceci empêche les fumées de partir vers l’extérieur et les renvois dans les circulations existantes (autres pièces du triplex, couloir, escalier, pallier du 8ème étage et cage d’ascenseur distribuant ce pallier). L’accès devient alors difficile aux secours sans ARI même une fois le feu éteint. Exceptionnellement, le ventilateur a été amené à l’étage et une fenêtre du pallier a été ouverte pour obtenir une prise d’air frais. Cette action a permis de pressuriser le pallier accédant à la porte de l’appartement et par la même occasion l’appartement. Le flux d’air généré était dès lors suffisant pour contrer le vent qui s’engouffrait dans l’appartement. Le fait de monter le ventilateur à l’étage à l’intérieur du contenant est contraire aux règles d’utilisation mais peu lors d’une situation vraiment particulière s’avérer possible et bénéfique. L’effet majeur

85 Ventilation de protection
circonscrire (rétablir des éléments du contenant détruits ou absents) protéger des locaux sensibles (informatique) protéger les voies de communication (sauvetages …). Afin d’éviter les propagations aux volumes attenants, il suffit de pressuriser ces volumes afin de créer un flux d’air partant des volumes à protéger et allant vers le volume en feu. Le point clé de la pressurisation des volumes à protéger consiste à ne pas créer d’exutoire à l’intérieur de ces volumes. Les ventilateurs vont pouvoir les pressuriser et créer un tirage allant des volumes menacés vers le volume en feu. Ainsi, on aura rétabli un tirage favorable et les volumes menacés seront protégés durant le fonctionnement des ventilateurs. L’effet majeur

86 Ventilation de protection
Entrant du volume à protéger Mise en marche des ventilateurs Contrôle CO à la fin. Un feu lorsqu’il occupe un contenant tel qu’un bâtiment abritant une activité professionnelle, peut se solder par la perte de la structure. Cela devient plus regrettable lorsqu’il se solde également par la perte de l’activité. Il est possible d’isoler l’un de l’autre. Lorsque des opérations de sauvegarde des biens sont menées par les sapeurs pompiers, l’effort peut être porté sur une partie du bâtiment (production, local informatique, archives…). Il est important de préserver les outils informatiques et les archives (finances) de l’entreprise. Ce genre de mission peut être facilement réalisé en pressurisant les volumes concernées, ce qui permet de : Réduire le temps durant lequel la fumée et la chaleur occupent les locaux. Améliorer de manière significative l’environnement des locaux pour permettre la récupération de certaines pièces. Les ventilateurs permettent facilement la pressurisation des volumes choisis tels que des bureaux afin d’évacuer les fumées et les gaz chauds ou pour permettre d’empêcher la fumée ou les flammes de les atteindre si ce n’est pas encore fait. Dans ces conditions, les opérations de sauvegarde sont plus facilement réalisables. L’effet majeur

87 La ventilation de protection
Les bâtiments de l’hôpital Bichat sont desservis en sous-sol par une galerie technique non recoupée. Un incendie se déclare dans une lingerie débouchant directement dans cette voie de grande dimension. L’importante fumée dégagée envahit plusieurs bâtiments. La fumée gagne la maternité située à plus de 180m et le bâtiment des maladies infectieuses (malades immuno dépendants très vulnérables). La mise en place de 2 ventilateurs (1 par entrée) et la création d’un sortant à l’extrémité de la gaine permettent un arrêt immédiat de la progression des fumées puis une ventilation rapide du volume (temps inférieur à 5 minutes). Ce cloisonnement a permis d’éviter l’évacuation de la maternité et l’intoxication des malades immuno dépendants. L’effet majeur

88 B . S P LE ROLE DU CHEF DE GARDE Décision de mise en oeuvre
L’effet majeur Les combinaisons possibles.

89 Différentes combinaisons possibles
à plusieurs. Seul La mobilité des ventilateurs fait qu’ils offrent une grande souplesse d’emploi. Ils peuvent être utilisés seul, à deux ou combinés à plusieurs. En effet, plusieurs ventilateurs peuvent être utilisés en même temps pour amplifier le flux d’air ou pour diminuer le temps imparti à la ventilation des locaux. En série (forcer le débit) En parallèle (entrant de surface importante) Les combinaisons possibles

90 Lorsque le ventilateur est utilisé seul, son application doit répondre aux consignes d’emploi déjà développées.

91 Pour une porte de taille classique, le fait de placer deux ventilateurs, l’un derrière l’autre, améliore de manière sensible le procédé. Le premier ventilateur doit être placé à environ 60 cm de l’entrant. Cette distance permet d’envoyer suffisamment d’air dans le volume pour le pressuriser sans pour autant boucher l’accès pour les intervenants. Le deuxième ventilateur doit être placé derrière le premier de façon à ce qu’il puisse couvrir l’entrant avec le cône d’air. Ceci permettra de renforcer la pressurisation du contenant et d’améliorer la puissance du premier ventilateur d’environ dix pour cent. Si l’on dispose de deux ventilateurs de tailles différentes et que l’on souhaite les utiliser en série, il faut faire en sorte de placer le plus gros à 60 cm de l’entrant et le plus petit derrière pour couvrir l’entrant. Avec cette configuration, l’ensemble de l’air produit par le plus gros modèle sera envoyé dans le volume alors que celui envoyé par le petit modèle permettra d’appliquer le cône d’air à l’entrant. Ainsi, le potentiel du gros ventilateur sera rentabilisé et il sera même renforcé par l’air de celui placé juste derrière lui.

92 Pour un entrant de taille traditionnelle, une utilisation en série sera plus efficace qu’une utilisation en parallèle. Cependant, pour une grande porte (porte d’entrepôt, quai de chargement, porte de garage…), il est possible de placer plusieurs ventilateurs les uns à côté des autres de manière à couvrir l’ensemble de l’entrant avec les différents cône d’air générés. La taille de l’entrant déterminera le nombre de ventilateurs à utiliser. Si l’on ne dispose pas d’un nombre suffisant de ventilateurs pour couvrir l’ensemble de l’entrant, il faut faire en sorte de diminuer la taille de celui-ci en fermant un ou plusieurs battants de porte. Le nombre de ventilateurs à mettre en œuvre dépend de la taille du contenant à ventiler. Une utilisation en parallèle sera privilégiée pour des entrants de grande taille, alors qu’une utilisation en série sera plutôt appliquée pour ventiler des volumes importants tels que des immeubles de quatrième famille.

93 Sensibiliser le personnel
CONCLUSION B . S P Sensibiliser le personnel Susciter une demande.

94 Sensibiliser le personnel
Damocles, tome 1 Devoir du porte lance Maisons du feu (Gins et CFC) Chambre à flashover Exercices feu réel. Conclusion

95 Susciter une demande L’utilisation de la ventilation opérationnelle ne doit pas être une contrainte Les chefs de garde doivent être convaincus des avantages engendrés Ils doivent l’utiliser au plus tôt sur opération Le personnel doit être formé avant d’utiliser ce concept. Conclusion

96 Conclusion

97 B . S P Répertoire Vidéos : - Ventilation opérationnelle
- Création du sortant - Tirage favorable - Feu de cave - Evacuation des vapeurs Cliquer sur un des titres pour qu’il se lance. - Phase de débai


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