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Cie du Fois Rien Présentation Spectacles Poublastic Et pik et poc Richard la star Ateliers Projets Le château L’OmbRideXte.

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2 Cie du Fois Rien Présentation Spectacles Poublastic Et pik et poc Richard la star Ateliers Projets Le château L’OmbRideXte

3 p r é s e n t a t i o n La Compagnie du Fois Rien, créée en 2001, travaille avec des objets récupérés, des ossements du quotidien, les traces de notre société. Le but est de leur redonner vie, de changer leur destin d’objets muets en sujets agissants. Cette troupe est née de la rencontre de deux plasticiens aux pratiques distinctes et complémentaires : Nicolas Grunenwald, qui utilise des matériaux naturels (tels le bois, l’os, etc.), et construisait avec des moyens d’assemblages rudimentaires (cire, ficelage) des poupées, masques, insectes et des créatures difformes, handicapées, à l’aspect décharné. Les matériaux sont ensuite employés d’après leur solidité pour confectionner soit des volumes immobiles mis en boîte, soit des marionnettes. Ces dernières évoluent, constituées de matières plus diverses, devenant des créatures hybrides, entre naturel et manufacturé. Julien Kowaltschek, dont la pratique reposait sur l’emballage d’objets à l’aide de bandelettes de papier, se concentre désormais sur l’utilisation brute d’emballages plastiques, contenant produits en série, nouvelles idoles des supermarchés aux formes et aux couleurs toujours plus variées. A partir de ces bidons, il conçoit des automates : « du mécanique plaqué sur du vivant » pour singer le corps vivant non l’imiter mais en extraire les principes mobiles car les automates n’imitent pas les causes du mouvement mais leurs effets. Le premier collecte au gré de ses déambulations tout ce qui l’attire , objets singuliers, usés, porteurs d’une histoire, matières altérées, tremplins à son imagination ; le second fouille les sachets de recyclage, les poubelles jaunes réservées au tri afin d’y trouver l’emballage créé par la dernière équipe de packaging pour vendre son produit sous couvert d’innovation. Ces deux travaux, outre la récupération où l’objet est premier et dicte sa forme, sa matérialité, sa couleur, ont en commun le soucis de la représentation figurative du corps : le premier est lugubre et difforme, le deuxième est harmonieux, proportionné et coloré. De nombreuses expositions communes (à partir de 1997) leur ont permis de mettre en espace et en scène leurs créatures.

4 Nicolas Grunenwald : Gisant, 1998, bois, os et plastique
p r é s e n t a t i o n Nicolas Grunenwald : Gisant, 1998, bois, os et plastique

5 p r é s e n t a t i o n Julien Kowaltschek : pantin GEUS, série de 30, 11 cm de haut, plastiques d’emballage, boulons, fil de lin.

6 p r é s e n t a t i o n Leur volonté grandissante d’insuffler la vie aux objets les conduit des arts plastiques aux arts du spectacle, du mouvement et de la parole. Sebastien Peiffer, animateur pour enfants et comédien amateur, fournit à l’équipe des rudiments de jeu dramatique. Un pas est franchi qui conduit à la création d’un premier spectacle, Poublastic, l’histoire d’un petit garçon qui se retrouve immergé dans le monde des objets où se trame une guerre illusoire entre deux phratries - celle des Crastocs en os et en bois, et celle des Poublus en emballages plastiques. Les deux pratiques sont donc séparées mais les marionnettes finissent par s’hybrider. Ce spectacle a été présenté une quarantaine de fois lors de festivals, dans des écoles, des centres socioculturels, des comités d’entreprise, ... Dans le deuxième spectacle, Et pik et poc, les deux pratiques évoluent en parallèle et en commun (échange de procédés d’assemblage et de systèmes d’articulation). Les marionnettes, mesurant entre 30 et 60 cm, sont également conçues en commun et uniquement en plastique. Et pik et poc dépeint l’interaction entre une ville, lieu de vie, et son usine, lieu de travail. L’activité industrielle et économique influence l’existence des citadins. A l’usine, les ouvriers sont manipulés par les engrenages du mécanisme qui tournent de plus en plus rapidement jusqu’à la paralysie complète de l’ensemble. Dans la rue, une attention est portée aux systèmes de manipulation : certains pantins sont animés à l’aide de fils, ce qui leur confère des mouvements fluides ; d’autres sont manœuvrés alternativement avec des tringles et directement suivant les situations. Ces divers moyens de manipulation soulignent l’individualité de chaque personnage et son action à accomplir. Soutenus par une bande son qui ponctue la narration, les personnages émettent parfois des onomatopées caractéristiques dans ce théâtre de situation et d’action qui n’a pas besoin de recourir au texte pour se faire comprendre. Ce spectacle a été joué une quinzaine de fois, principalement lors de festivals.

7 p r é s e n t a t i o n En 2004, Quentin Lemaire, metteur en scène et comédien, rejoint le tandem pour la création de nouveaux spectacles et le remplacement de Sebastien Peiffer en comédien de l’équipe. Il aide Julien Kowaltschek dans la mise en scène de son spectacle Richard la Star où un enfant, fan de télé réalité entre dans le « Star System » puis la « Star School » pour devenir une célébrité. Les spectacles en préparation sont, d’une part, un théâtre d’ombres nommé OmbRideXte, où Nicolas Grunenwald recherche des silhouettes réversibles et des sources lumineuses diverses, pour raconter des historiettes fantastiques. D’autre part, l’ensemble de la troupe travaille sur une adaptation d’une œuvre de Franz Kafka (Le château) destinée aux publics adolescent et adulte. Le matériau du Fois Rien et la physionomie des marionnettes se font l’écho de l’absurdité kafkaïenne et se prêtent bien à la mise en espace de cette œuvre littéraire.

8 Le château G e n è s e D r a m a t u r g i e

9 Le château G e n è s e MM. Grunenwald et Kowaltschek sont les artisans du Fois Rien. C’est-à-dire qu’à partir de brics et de brocs, de ce qui s’apparenterait pour tout autre à une simple poubelle ménagère, ils confectionnent des marionnettes, ils modèlent de leurs mains et selon leurs idées l’incarnation d’une histoire à venir, ou l’être d’une pièce à mettre en scène. Au commencement, il y a donc ce rapport de l'artiste à la création, la recherche d'une forme et d'une matière. Une idée, une envie, une impression, une histoire à raconter, et les moyens de l'exprimer, l'artiste informe son matériau pour lui donner sens, il oeuvre. Ici la démarche de la Compagnie présente clairement son originalité : le matière a déjà son histoire, le matériau a déjà sa forme. Au commencement, ce constat : nos villes regorgent et débordent de déchets ; nous sommes en société de consommation, donc d'excrétion. Dis-moi ce que tu jettes et nous connaîtrons tes appétits, désormais l'homme naît « cible » et demeure « cible » jusque sa mort. L'homme est client, autrement dit portefeuille dont il faut exploiter les ressources. Le matériau propre au Fois Rien c'est déjà le fait social et c'est déjà notre modernité mise au jour, l'absurdité d'un monstre ou la perte de sens d'une construction démesurée, du tout fonctionnel à l'extrême, les hommes et les objets réduits à des fonctions, soit le manque d'humanité de l'appareil d'un côté, le manque de respect porté à une planète (dont on exploite les ressources pour des productions toujours plus éphémères) de l'autre. Ici il ne s'agit pas d'une critique et surtout pas d'une leçon de morale, il s'agit de « composer avec » et prendre un peu de distance « avec » cette société pour en présenter une vision amusée, peut-être amusante, enchanter un peu ce quotidien - plutôt que de le laisser entièrement broyer par des machines.

10 Le château G e n è s e Et dans cette perspective comment échapper à Kafka ? Dans ce contexte, comment éviter une pareille rencontre ? Car l'oeuvre de Kafka est là, elle est évidente, récurrente, en somme tellement présente. Dès lors la question pour ce Trois Fois Rien n'est pas tant « pourquoi Kafka ? » que « pourquoi ne pas travailler avec cet auteur ? » Et les réponses existent aussi ! Car ce n'est pas une mince affaire que d'adapter une écriture si particulière et taillée pour le roman, nous l'expliquerons plus loin. Mais aussi bien c'est un travail passionnant que de s'essayer à rendre une oeuvre à la fois si difficile et d'emblée si proche de notre thématique, et de la travailler avec les moyens spécifiques au Fois Rien. Ce qui a particulièrement retenu notre attention sur ce texte, Le château, c'est notamment la variété des décors et des situations, et la diversité des caractères. Mais c'est aussi cette étrange similarité, dès la première lecture, de K. avec une marionnette. Nous nous interrogions sur la forme générale de nos spectacles, sur la manière d'assumer la présence d'un manipulateur, que celui-ci tienne un rôle plutôt que de feinter disparaître derrière des petits personnages. En l'occurrence, Kafka assume clairement : son personnage déboule pour ainsi dire dans un village avant d'avoir un passé, il naît donc pour l'aventure, il naît pour le lecteur, dans l'immédiateté et sans feinte narrative. D'ailleurs l'auteur ne s'encombre pas à décrire son protagoniste ou à raconter sa vie - autant dire qu'il n'en avait pas et qu'il vient d'exister pour les besoins de l'histoire.

11 Le château G e n è s e K. est un point d'ancrage dans l'univers kafkaïen ; vierge au début du roman, il permet au lecteur de se repérer et d'arpenter avec lui le territoire que l'écrivain cherche en vérité à nous faire découvrir. Autrement dit, il n'est qu'un prétexte à un exposé animé, à une visite interactive d'une vision de Kafka. Nous y voilà, K. est une marionnette. Alors, pour nous, tout commence dans un atelier, ou dans une cuisine. Tout commence avec un marionnettiste et quelques détritus. L'artiste trie ses déchets, il s'informe sur les trésors qu'il a recueillis, il les observe, les scrute, les apprend. Enfin il les manipule, les combine et structure ainsi son oeuvre, il articule des membres avec un corps, des tubes d'aspirine avec un bidon de lessive, l'adoucissant pour la tête c'est une idée qui va bien à notre personnage, et il faudra que tout ça puisse bouger, s'exprimer, soutenir un texte et une voix, que cela vive ! Donc, nos marionnettistes s'affairent à leur atelier. Ils créent des personnages, des petits êtres déjà caractérisés par leurs formes et leurs possibilités motrices, des poupées dont on dirait qu'il ne leur manque que la parole... Cela viendra. K. est né. Gisant dans l'atelier il attend son heure. Un décor se met en place, un village complet s'installe. Un village sous la neige tel qu'on peut le voir dans Le château, le roman de Franz Kafka. Derrière des vitres, d'autres marionnettes, qui de leur maison épient la rue, qui de leur poste ont vu ce K., cet étranger, qui déjà s'interrogent sur cette présence encore inerte.

12 Le château G e n è s e Une auberge se dessine autour du corps de K. . Une auberge encore endormie quand notre auteur finit de la construire, elle s'éveille soudainement malgré la nuit quand un « jeune homme vêtu comme un citadin, avec un visage d'acteur, des yeux étroits et de gros sourcils [...] se présent[e] comme étant le fils de l'intendant du Château et dit ensuite : « Ce village est propriété du Château ; quand on y réside ou qu'on y loge pour la nuit, c'est en quelque sorte comme si l'on résidait ou logeait au Château. Personne n'en a le droit sans autorisation comtale. Or, vous n'avez pas d'autorisation de ce genre ou, du moins, vous n'en avez pas présentée. » Dans quel village est tombé K. ? Notre petite marionnette s'éveille dans un monde étranger, totalement étranger.

13 Le château D r a m a t u r g i e
Par ce choix, d'une oeuvre déjà écrite et délicate à "manipuler", notre compagnie s'aventure dans le domaine de l'absurde, et s'adresse à un public plus âgé. En effet, les créations précédentes reposaient sur une écriture collective, légère et enjouée, quoique traitant bien souvent de sujets sérieux, pour un jeune public friand de contes et d'historiettes narratives. C'était, avec Poublastic, le voyage initiatique de Félix de l'autre côté de la poubelle, dans un monde de créatures composées des déchets ménagers qui luttaient en deux clans opposés : les Poublus, en matières plastiques, les Crastocs, de matériaux naturels - symboliques des deux pratiques des plasticiens de l'équipe et d'une évolution de notre société industrialisée. Avec Et pik et poc, c'est l'aventure d'un chef d'entreprise qui à trop presser le rythme de ses employés mène son usine à sa perte, et ruine la petite ville dont il briguait la municipalité avec beaucoup d'envie. Le château, en comparaison, est l'archétype d'une modernité inique, un voyage qui ne mène nulle part, une aventure qui ne peut aboutir, une oeuvre dont on comprend au fil de ses centaines de pages... qu'elle ne peut-être conclue. C’est de cette œuvre, ou d’un vaste chantier que nous abordons avec une toute particulière attention, que nous parlerons dans ces pages. Oeuvre inachevée, absence de conclusion, un château inaccessible où devraient pourtant conduire toutes les routes... Et K., dont on ne sait trop au juste d'où il vient, dont on ne sait même pas bien s'il sait lui même où il est, comment il y est venu et ce qu'il vient y faire.

14 Le château D r a m a t u r g i e
K., un somnambule dans un monde concentrique - qui n'en finit plus de tourner en rond dans un étrange petit village, errant en quête d'une impossible accession sociale sur une route enneigée et proprement impraticable. Une voie conçue pour lui rappeler ses pistes malheureuses, ses vaines tentatives : il revient toujours sur ses traces. K., la marionnette. K., rebut d'une société qui l'a fait naître sans avoir aucune place pour lui, un "géomètre", un "arpenteur", un enfant de l'arithmétique (de l'esprit logique en somme) qu'a fait venir (ou naître ?) un village qui n'a pourtant aucun poste à lui offrir. Soit un authentique plastique de nos poubelles, un plastique qui s'interroge, qui remue, qui vibre, qui parle, un personnage sur mesure pour notre marionnette. S'il est une chose particulièrement sensible dans cette oeuvre de Kafka, c'est la place qu'il offre au lecteur : K. n'existe que pour nous, pour qu'on le lise ; K. tourne en rond parce qu'on le suit, il n'a d'autre existence que cette errance du lecteur qui tourne, page après page, un récit évidemment bouclé par l'absence de fin. Il en va de même pour ce petit être frêle, notre K., qui vient au monde des mains de créateurs-extirpeurs d'infortune, tiré du néant (un déchet ! ) par les élucubrations de tortionnaires en mal d'exprimer le manque de sens au quotidien moderne. Voilà comment, de trois Fois rien, l'on arrive à Kafka - faute d'arriver jamais à ce château rêvé.

15 Le château D r a m a t u r g i e
On l'aura compris, ce travail est une gageure, une tentative de la maturité pour le Fois Rien. A ce titre, et parce qu'elle implique un important travail d'expérimentation, cette réalisation demande un investissement particulièrement important. Si le matériau coûte peu - il s'agit en très grande majorité  de matériaux de récupération - il demande beaucoup de temps pour la conception des marionnettes, du décor, et ce projet amène un considérable travail d’adaptation du livre dont il est puisé : L'oeuvre originale étant extrêmement structurée sur le plan géographique, il nous importe de concevoir un espace qui serve une illustration fidèle du village. Déjà nous nous attelons à recueillir méticuleusement toutes les informations importantes que recèle l'oeuvre. L'objectif ici est d'en dégager une adaptation cohérente, une concrétisation miniature d'une oeuvre qui s'impose d'abord comme étant quasi-cinématographique. A cette fin, les schémas préparatoires présagent d'une scénographie qui mute le traditionnel castelet en un espace sophistiqué qui donne sens et rende évident cet effort de spatialisation de l'auteur. Dans ce "contexte", la conception de marionnettes est une aventure à part entière, un exercice délicat pour trouver quelles techniques, pour quel type de lieu (intérieur/extérieur), pour quel type de personnalité (grand bavard immobile ou coureur de fond), etc. et respecter au mieux les contrastes saisissant qui font aussi le caractère de cette oeuvre. - Autre enjeu de taille, non le moindre sur un plan dramaturgique : d'un roman complexe où culminent des dialogues statiques de près d'une dizaine de pages, tirer la matière, sans trahir le sens et l'esprit de ce texte, pour animer de petites créatures découpées, taillées dans des emballages bruts peu enclins à décliner les variations subtiles de la langue kafkaïenne : les embrouillaminis, les galimatias, les rhétoriques enlevées... que côtoient d'autres langues plus rustres et primaires.

16 L’OmbRideXte Spectacle en cours d’élaboration p r é s e n t a t i o n
e n i m a g e s f i c h e t e c h n i q u e

17 L’OmbRideXte p r é s e n t a t i o n
L’omBrideXtre, ou l’ombRideXte, n’est pas le nom du spectacle, mais celui du castelet qui raconte des histoires courtes en ombres et en musique. Sa création est la résultante d’une fascination pour la technique des ombres, ses variantes et possibilités, et de l’envie de faire un petit théâtre semblable à celui du Grand-Guignol, dans l’esprit et la présentation. Parler des peurs, de la mort, des angoisses, sous des formes différentes, avec comme inspiration des textes fantastiques, ainsi que les brouillons d’histoires et les esquisses de personnages qui peuplent le fond de tiroirs. Le castelet d’ombres ressemble à une télévision, d’où l’idée de le renommer « cassé-télé » et d’y inclure des spécificités ce média ; prolongement de la radiodiffusion (utilisation de parasites dans la bande son), substitut des anciennes veillées (histoires fantastiques), passage de l’image noir et blanc à la couleur. L’image projetée forme également la possibilité d’emprunter certains moyens propres au cinéma (plans, séquences, effets visuels), et par le choix de manipuler sur une bande-son sans y ajouter de voix, de revenir sur la forme des films muets (image saccadée, narration ponctuée par des écritures, importance de la musique par rapport aux actions).

18 L’OmbRideXte p r é s e n t a t i o n
Le spectacle commence ainsi : le castelet est en place mais ne fonctionne pas. Un réparateur fait son entrée pour réparer le meuble à images, mais la panne lui semble sérieuse car l’écran reste brouillé. Il entre dans la télé, par l’arrière, et devient ombre en passant dans le transformateur. Son voyage le mène dans des mondes différents où il devient acteur malgré lui des histoires bizarres qui s’y trament. Chacune d’elles lui changent son allure, et les espaces qu’il traverse le propulsent d’une chaîne à l’autre, d’une époque à une autre. Il sort déguenillé, du monde des ombres du casse-télé sans avoir pu en trouver la panne.

19 L’OmbRideXte e n i m a g e s

20 L’OmbRideXte e n i m a g e s

21 L’OmbRideXte e n i m a g e s

22 L’OmbRideXte e n i m a g e s

23 L’OmbRideXte f i c h e t e c h n i q u e
De et par Nicolas Grunenwald Durée 45mn (trois histoires de 15mn chacune) Public à partir de 12 ans Jauge 40 personnes max. Espace de jeu 1m60 sur 1m20 Montage 1h20 Démontage 45mn Electricité 1 prise 230 V Autre noir total obligatoire La compagnie du Fois Rien est produite par Particules (Siret : 453 960  , licence d’entrepreneur du spectacle : )

24 l ’ h i s t o i r e e n i m a g e s g a l e r i e des p e r s o n n a g e s f i c h e t e c h n i q u e

25 P o u b l a s t i c Félix : Oh papa !
U.H.T : Je me présente, je m’appelle U.H.T. ! Aurais-tu peur d’un brick de lait ? Félix : Heu… Non. Moi, c’est Félix. U.H.T. : Je sais comment tu t’appelles, je suis venu te chercher. Viens ! Félix : Mais où ça ? U.H.T. : Chez moi, de l’autre côté de la poubelle !

26 P o u b l a s t i c Félix, le héros de l’histoire, se réveille pour aller à l’école. Son père lui fait quelques recommandations avant qu’il n’aille… suivre son petit déjeuner ! L’enfant part alors à la rencontre du monde des objets dans lequel se trame une guerre illusoire entre deux phratries : celle des Poublus et celle des Crastocs. A la mort de leur père, Poublastic – roi de tous les déchets, de la poubelle et du compost - les deux frères devaient se partager le trône alternativement. Mais Poublo, premier à endosser la succession, refuse de céder sa place à son frère, Crastic. Le premier étant totalement en éléments industriels et le second en objets naturels, deux clans s’opposent et tout ce petit monde fomente des intrigues pour évincer le rival. Dans ce contexte, le tyran Poublo a l’idée lumineuse et combien originale d’embrigader un enfant, un petit garçon naïf qui ne connaît rien à leur monde et qu’il sera facile, pense-t-il, de manipuler à loisir… Félix, leur « sauveur » ! Ainsi durant cette aventure initiatique celui-ci apprendra, parfois à ses dépens, que le monde n’est pas manichéen et qu’il faut se méfier des préjugés. Le charismatique et démagogique Poublo, avec sa voix de velours pour amadouer notre jeune héros, se révèle être un dictateur. Crastic de son côté, pourtant terrifiant de prime abord, est un paria, réfugié dans une grotte obscure. Lui et sa clique de créatures d’os et de bois moisissent fébrilement dans la crainte d’être ensevelis par des pelleteuses.

27 P o u b l a s t i c Félix découvre que ceux-ci ne veulent pas du tout « détruire le monde des objets et des humains » comme le prétendait Poublo. Il devra faire preuve d’audace et de sang froid pour dénouer la situation, faire entendre raison aux deux tribus, et rentrer enfin chez lui sain et sauf pour retrouver sa famille. Derrière les apparences - n’est pas gentil celui qu’on croit, et le barbare n’est pas « le méchant » - une vérité plus subtile se fait jour. Poublastic propose une illustration sobre et claire, une historiette fantastique qui se garde de toute moralisation et séduit tous les publics, jouant sur différents registres. Cette pièce mêle le jeu d’acteur (Félix) avec celui des marionnettes à manipulation directe. Celles-ci sont assemblées avec trois fois rien, des objets communs : d’un côté des emballages ménagers en plastique (les Poublus), de l’autre des matériaux usés, des os et du bois (les Crastocs).

28 P o u b l a s t i c e n i m a g e s Félix : Ben, je suis bien arrivé là où vous m’avez dit, il faisait noir, je ne voyais pas bien. Et d’un coup, il a surgit, avec son armée, sept contre un, il m’a attaqué par derrière, et j’ai rien pu faire… Houin houin houin… Poublo : Tu veux dire que… que ce Crastic est toujours en vie… qu’il a toujours sa tête sur ses épaules… QUE TU NE L’AS PAS VAINCU ?!?

29 P o u b l a s t i c e n i m a g e s Félix : J’ai échoué dans ma mission. Euréka : Une mission ? Quelle mission ? Félix : Tuer le méchant, tiens ! Euréka : Un méchant ? Quel méchant ?

30 P o u b l a s t i c e n i m a g e s Félix : Je ne peux rien te dire pour l’instant. Je te donne rendez-vous à toi et à toi seul au poteau fantôme. Tu viendras, hein ? Kissan : Et Nous ? Et Nous ? Et Nous ? Tu nous prends pour des gagas ? Crastic : N’y a-t-il pas besoin de crastocs pour être en force ?

31 P o u b l a s t i c e n i m a g e s Poublo : …Personne à reculons… Personne là derrière… J’en ai marre, je m’assois. Crastic : Tiens, en attendant, je vais compter les corbeaux qui passent. Poublo : Ah ! Qu’il est beau, mon royaume !

32 P o u b l a s t i c e n i m a g e s Poublastic : Très chers objets, comme vous le voyez nous avons bien changés. Nous avons décidé de ne plus faire de guerre stupide et meurtrière. C’est donc une nouvelle ère de pets, de rots et de croissance économique qui s’ouvre à nous, et cela grâce à Félix ! Félix : Je suis là, Poublastic. Te rappelles-tu de ta promesse, ô grand roi ? Poublastic : Tu veux devenir ministre des objets ou quelque chose comme ça ?

33 P o u b l a s t i c g a l e r i e des p e r s o n n a g e s
C r a s t i c : Chef des Crastocs, habite dans des grottes avec sa cour.

34 P o u b l a s t i c g a l e r i e des p e r s o n n a g e s
L e g a r d e : Sentinelle bridée friande de biscottes.

35 P o u b l a s t i c g a l e r i e des p e r s o n n a g e s
P u d u p i é : Ne peut se sentir tout en sentant les autres.

36 P o u b l a s t i c g a l e r i e des p e r s o n n a g e s
P e l l a c h a r b e : Le chouchou de Crastic.

37 P o u b l a s t i c g a l e r i e des p e r s o n n a g e s
K i s s a n : D’un côté, il pique, de l’autre il chatouille.

38 P o u b l a s t i c g a l e r i e des p e r s o n n a g e s
B o u d a f i n g a   : Equivalent de l’enzyme glouton (mais avec une paille).

39 P o u b l a s t i c g a l e r i e des p e r s o n n a g e s
P o u b l o : Roi des Poublus, impitoyable et éphémère.

40 P o u b l a s t i c g a l e r i e des p e r s o n n a g e s
R e i n e : Favorite du roi, effacée devant la Cour, franche avec Poublo mais toujours aussi potiche.

41 P o u b l a s t i c g a l e r i e des p e r s o n n a g e s
L e G é n é r a l : Veut être roi à la place du roi.

42 P o u b l a s t i c g a l e r i e des p e r s o n n a g e s
K o i k o i : Pose beaucoup de questions, et souvent la même.

43 P o u b l a s t i c g a l e r i e des p e r s o n n a g e s
K e t c h o u p i : La peur le fait bégayer.

44 P o u b l a s t i c f i c h e t e c h n i q u e
Par Nicolas Grunenwald et Julien Kowaltschek (écriture, fabrication et manipulation des marionnettes), Quentin Lemaire (jeu et manipulation), en collaboration avec Sébastien Peiffer (écriture). Musique Nicolas Bruckert et Frank Peter Durée 45 minutes Public A partir de 3-5 ans Jauge 100 personnes max. Espace de jeu 6 mètres d’ouverture sur 3 mètres de profondeur min. (noir total souhaité mais pas obligatoire) Montage 1 heure 30 Démontage 1 heure Électricité 1 prise 230V Tarif 1000€ + défraiement (tarif dégressif si plusieurs représentations dans le lieu) La compagnie du Fois Rien est produite par Particules (Siret : 453 960  , licence d’entrepreneur du spectacle : )

45 l ’ h i s t o i r e e n i m a g e s g a l e r i e des p e r s o n n a g e s f i c h e t e c h n i q u e

46 l ’ h i s t o i r e Les citadins se pressent et traversent la rue sans peur Certains guettent, d’autres se promènent ou partent au labeur Les ouvriers sont à l’usine. Chacun est rôdé Mais le contremaître zélé Donne à la chaîne de production un rythme effréné Les rouages du mécanisme s’emballent, se brisent Et la répudiation surgit pour le responsable de la crise Dehors, seul, désenchanté et rejeté, il ne sait plus quoi faire C’est l’hostilité générale, tout marche à l’envers Injures, carambolages, traques, policiers et aliénistes Comment rétablir la situation sans être fataliste ?

47 l ’ h i s t o i r e Et pik et poc est la deuxième création de la compagnie du Fois Rien après Poublastic. Dans ce spectacle, les marionnettes sont fabriquées exclusivement à partir de plastiques d’emballages. Immergées dans des décors naturalistes, elles mesurent entre 30 et 60 cm. Et pik et poc dépeint l’interaction entre une ville, lieu de vie, et son usine, lieu de travail. L’activité industrielle et économique influence l’existence des citadins. A l’usine, les ouvriers sont manipulés par les fils des engrenages du mécanisme qui tourne de plus en plus rapidement jusqu'à la paralysie complète du système. Dans la rue, une attention à été portée aux systèmes de manipulations : certains pantins bougent à l’aide de fils, ce qui leurs confèrent des mouvements fluides. D’autres sont manœuvrés alternativement avec des tringles et directement suivant les situations. Ces divers moyens de manipulation soulignent l’individualité de chaque personnage et son action à accomplir. Soutenus par une bande son, qui ponctue la narration, les personnages émettent parfois des onomatopées suggestives dans ce théâtre de situations et d’actions qui n’a pas besoin de recourir au texte pour se faire comprendre. Il s’agit en outre d’une pièce qui propose plusieurs niveaux de lecture, accessible dès 3 ans comme une petite histoire, sur toile de drame social pour les plus grands, , avec des personnages agités par des « grommelos » qui distillent comique et pathétique au gré de scènes quotidiennes. Vous y verrez un marchand de pommes, deux rappeurs, une mère et son landau, un dragueur, des policiers, des voitures en furie et bien d’autres !

48 Vroum, en véritable roi du business, vend une voiture à Vigor.
e n i m a g e s Vroum, en véritable roi du business, vend une voiture à Vigor.

49 e n i m a g e s Vroum en pleine campagne électorale, escorté par les forces de l’ordre.

50 Les ouvriers automates à l’usine.
e n i m a g e s Les ouvriers automates à l’usine.

51 Démonstration de hip hop au summum !
e n i m a g e s Démonstration de hip hop au summum !

52 e n i m a g e s Vroum au Tribunal.

53 g a l e r i e des p e r s o n n a g e s
V i e u x : Invalide et râleur. V r o u m : Notable local. Il sait s’y prendre pour charmer les citadins.

54 g a l e r i e des p e r s o n n a g e s
V i e u x : Invalide et râleur.

55 g a l e r i e des p e r s o n n a g e s
C h i e n : Digne cerbère de la maison des vieux. Ne sort que pour aboyer et faire caca.

56 g a l e r i e des p e r s o n n a g e s
M è r e e t e n f a n t : Mère amatrice de séduction et de pommes, contrairement à son tête-balleur d’enfant.

57 g a l e r i e des p e r s o n n a g e s
G u r o n : Adepte du football.

58 g a l e r i e des p e r s o n n a g e s
M i k e : Danseur labellisé RATP, a droit à son quart d’heure de célébrité… mais les modes passent.

59 g a l e r i e des p e r s o n n a g e s
R’ n’ B (érénbi smurf) : Petite frappe texane et bon danseur.

60 g a l e r i e des p e r s o n n a g e s
P o r t a b l e u : Indifférent aux évènements extérieurs. Ne vit qu’à travers son téléphone.

61 g a l e r i e des p e r s o n n a g e s
D r a g u e u r : Toujours en quête des rares femmes de la rue, mais son amour ne tient qu’à un fil.

62 g a l e r i e des p e r s o n n a g e s
O u v r i e r : Le petit étourdi de l’usine. Il se repose quand il en a l’occasion.

63 f i c h e t e c h n i q u e Tarif 900€ + défraiement
De et par Nicolas Grunenwald et Julien Kowaltschek Musique Frank Peter Durée deux versions : 50 et 35 minutes Public à partir de 3 ans Espace de jeu modulable en 7m de large sur 3m de profondeur, 5m sur 4 m, ou 9m sur 3m Montage 2 heures Démontage 1 heure Electricité 1 prise de 230 V Tarif 900€ + défraiement (tarif dégressif si plusieurs représentations dans le lieu) La compagnie du Fois Rien est produite par Particules (Siret : 453 960  , licence d’entrepreneur du spectacle : )

64 l ’ h i s t o i r e e n i m a g e s f i c h e t e c h n i q u e

65 l’ h i s t o i r e Dès qu’il rentre de l’école Richard se jette devant la télévision pour regarder son programme favori, Star System - émission dans laquelle un candidat est sélectionné pour être élève dans une école et apprendre à devenir un pro du show-business. Une fois encore il téléphone pour y participer… et voilà qu’il est choisi. Son passage sur le plateau de sélection n’est qu’une formalité, Richard est bientôt immergé dans l’ « École des Stars » où il devra apprendre à devenir un « artiste », le tout sous la surveillance de caméras et de micros omniprésents. Mais, dans ce spectacle féerique où tout est rigoureusement ordonné, Richard n’arrive pas à trouver sa place. Il pensait qu’il suffirait de bien chanter pour devenir une star, il découvrira l’envers de cette production télévisuelle - qu’être « star », c’est un métier, qu’il faut adopter la devise, les comportements prônés par la production et rentrer dans un moule. Les marionnettes sont fabriquées à partir de petits emballages en plastiques, dans un souci de ne pas masquer la réalité du matériau et du processus de fabrication. Les personnages mesurent environ trente centimètres, mais plus ils tiennent une place sociale importante (le jury du plateau télévisuel, les professeurs de l’école ; encore au-dessus le producteur et le présentateur) plus ils sont imposants. La présentation dans un castelet permet de fixer l’attention, en changeant de dimensions, sur ce petit monde.

66 l’ h i s t o i r e Richard, comme beaucoup d’enfants de son âge, s’identifie aux candidats présentés dans ce spectacle télévisé, lequel met en scène une population jeune qui s’adresse à des téléspectateurs jeunes. En effet, dans ces programmes dits de télé-réalité qui donnent à voir, « en direct », la vie quotidienne et l’intimité d’anonymes, le téléspectateur se regarde, s’observe au travers des personnages qui s’animent. Le programme télévisé Star System se joue sur deux versants complémentaires : le plateau du « Big Show » et son pendant l’École des Stars. L’émission suit un déroulement ritualisé et répétitif. Le plateau télé réunit un présentateur (avec oreillette), un jury d’experts issus du milieu du show business, et un public acquis, qui s’agite à l’unisson, à la commande. Un dispositif construit selon un schéma pyramidal, le présentateur se trouvant à son sommet. Les candidats sont testés sur la même chanson, un hymne à la gloire de Star System, et pratiquent donc le karaoké. Ce divertissement véhicule l’idée que devenir une star ne consiste pas à exercer une activité artistique mais à être observé par un public (canaliser l’attention d’autrui et sentir le regard des autres sur soi).

67 l’ h i s t o i r e L’École des Stars est la deuxième étape à franchir pour gagner ce jeu et accéder au titre convoité de « star ». Il s’agit d’un collège idéal, un lieu fermé qui fonctionne comme un système clos, autarcique. Un lieu aux couleurs criardes et acides dans lequel les candidats vivent et surtout travaillent en vue de devenir des stars. Ils suivent des cours sous la baguette impitoyable de professeurs aguerris aux dures lois du métier. Si un candidat a le malheur d’enfreindre l’une ou l’autre règle il est automatiquement et prestement convoqué au bureau du directeur, détenteur du pouvoir et de l’autorité légitime. La vie en groupe est mise en scène, c’est la cohabitation en situation de compétition qui est montrée. Conditionnés, formatés pour devenir des produits de l’industrie musicale, les élèves subissent une mutation corporelle, passant du stade d’enfant à celui de professionnel de la télévision. Ainsi, les marionnettes deviennent des automates, des éléments d’un mécanisme collectif. Les candidats dont les mouvements sont au départ libres et désordonnés, manipulés manuellement, sont progressivement robotisés, régis par la production afin d’offrir un spectacle conforme aux attentes du public. Le spectacle s’articule autour de différents niveaux de réalité : entre ce qui se passe effectivement et ce qui montré, filmé, sélectionné, commenté, narré, mis en scène.

68 l’ h i s t o i r e Richard la star n’assène pas un discours critique ou manichéen, c’est une parodie burlesque d’un phénomène de société, la télé-réalité, dont les signes sont repris, grimés, manipulés. L’attention est portée sur la façon dont une promotion sociale (son accession au statut de vedette du Star System) influe sur le comportement de Richard, et sur le fonctionnement d’une émission qui place les spectateurs et les candidats dans un cadre de référence - en leur imposant des modèles de conduite. Les élèves qui poursuivent ou recherchent activement le bonheur à l’École des Stars (puisque devenir une star est présenté comme une fin en soi, le but ultime) l’atteignent à travers la médiatisation, le succès, le prestige - ce qui a trait au paraître et à l’apparence. Cette réussite s’acquiert par le travail et l’effort, les candidats se doivent d’être persévérants et volontaires. Il faut « se battre contre soi-même » pour atteindre un but qui exige un investissement intense. Être une star est à portée de tous si l’engagement est total. Du moment où Richard adopte le comportement type du candidat il est dans la même position que les autres élèves et peut donc accéder au succès, au triomphe, c’est-à-dire au bonheur.

69 e n i m a g e s Publicité: Grâce à Haïti Powerboost, vous économisez 9 produits. Vous entendez bien ? 9 produits ! Mais que peut-on rêver de mieux ? Et votre monde sera plus propre, plus brillant, plus transparent… Vous voyez comme ça marche ? C’est spectaculaire ! Richard: Oh ! Il faut que j’achète ça pour la fête des mères…

70 e n i m a g e s Présentateur : Eh bien Richard, concrètement, qu’attends-tu de l’émission Star System ? Richard : Euh… Devenir une star P : Bonne réponse, alors à toi de jouer…musique !

71 e n i m a g e s Présentateur : Rien n’est joué car le temps est venu pour vous, chers téléspectateurs de voter. De chez vous, vous prenez votre doigt et vous composez le (56 cts l’appel). Pour Eva tapez… Public : Rien ! Présentateur : Pour Richard tapez… Public : Un ! Présentateur : Vous pouvez aussi voter par SMS au (3×34 cts hors coût du SMS). Vous avez 10 secondes, plus que jamais leur sort est entre vos mains, ils comptent sur vous… Top !

72 e n i m a g e s Le public en délire: Hourrah ! Bravo ! Yeah ! Youpi !
Admirable !

73 e n i m a g e s Le producteur: Trois petits tours… c’est dans la boîte, voilà un vrai pro de la télé !

74 e n i m a g e s Après une séance d’échauffement
musculaire, Richard est prêt à suivre les cours à l’école des stars.

75 e n i m a g e s La troupe de choc prête pour son évaluation en direct.

76 e n i m a g e s Il faut tenir la mesure !

77 e n i m a g e s Des cours de danse pour sentir le move dans sa peau.

78 e n i m a g e s Les cours de musiques sont une récompense réservée aux élèves les plus assidus, qui savent mener de front musique et chant.

79 f i c h e t e c h n i q u e De et par Julien Kowaltschek
Aide à la mise en scène Quentin Lemaire Musique Frank Peter Durée 50 minutes Public à partir de 3 ans Espace de jeu mètres de largeur sur 3 mètres de profondeur Montage du castelet 1 heure 30 Démontage 1 heure Electricité 1 prise de 230 V Tarif 800€ + défraiement (tarif dégressif si plusieurs représentations dans le lieu) La compagnie du Fois Rien est produite par Particules (Siret : 453 960  , licence d’entrepreneur du spectacle : )

80 Fabrication et manipulation l o n g
I n t r o d u c t i o n A t e l i e r s c o u r t Première approche de fabrication en volume d’une marionnette (2 heures minimum) m o y e n Fabrication et manipulation (À partir de 4 heures) l o n g Fabrication de marionnettes et présentation d’un spectacle (A partir de 10 heures) F i c h e t e c h n i q u e

81 i n t r o d u c t i o n (1 / 2) Le Fois Rien propose trois sortes d’ateliers de création de marionnettes à manipulation directe. Celles-ci sont fabriquées simplement (tête, corps, membres) à partir d’objets récupérés, d’emballages plastiques (bouteilles, flacons, bidons…) ramenés par les enfants et nous-mêmes. Les déchets doivent être repensés ; les décharges seront théoriquement bientôt interdites en France, un peu partout fleurissent des sacs transparents destinés à recycler les matières plastiques.

82 i n t r o d u c t i o n (2 / 2) Nous voulons porter l’attention sur un autre type de récupération qui incite à l’observation et à l’imagination : révéler la forme quand l’objet n’a plus de fonction. Les plastiques d’emballage (polyéthylène, polypropylène, polyuréthane) présentent l’avantage de se découper facilement au moyen de ciseaux. Il s’agit d’en révéler le caractère anthropomorphe de la même manière que l’on reconstitue un personnage à l’aide de miettes de pain à la fin d’un repas, ou que l’on découvre dans un amas de nuages. La première fonction d’une pratique artistique est de permettre à chacun de s’exprimer, de se découvrir, de s’épanouir. La marionnette est un médium direct, de ceux que privilégient les enfants. Elle leur permet de s’exprimer à travers la création d’un personnage à qui ils prêtent la voix et donnent le mouvement. La vie apparaît et on peut l’orienter comme on le désire, donner des sentiments, créer des situations. Assez naturellement, les enfants nomment leurs pantins et leur attribuent un certain nombre de caractéristiques physiques et psychologiques.

83 première approche de fabrication en volume d’une marionnette
(2 heures minimum) Il est important que les enfants soient familiarisés avec l’univers du Fois Rien : la récupération et la valorisation d’objets destinés à être jetés. S’ils n’ont pas précédemment vu un de nos spectacles, nous leur jouons une petite saynète qui présente des marionnettes qui montrent la façon dont elles sont fabriquées et dont ils pourront s’inspirer à leur guise. Celles-ci les incitent et les exhortent à participer activement par un message simple : « Je me suis enfui de la poubelle, mais je suis là tout seul, vous devez m’aider… » Les marionnettes qu’ils fabriqueront seront de constitution simple : au couple tête-corps peuvent se rajouter les membres.

84 (A partir de 4 heures) fabrication et manipulation
Prolongement de l’atelier court, il met l’accent sur le lien entre la constitution de la marionnette et ses mouvements possibles. A partir de la manipulation, du jeu et de la rencontre entre leurs marionnettes, les enfants pourront perfectionner leurs articulations. Atelier de création de marionnettes au Centre Porte Ouvertes, Strasbourg (mars 05) à l’occasion du festival « Giboul’off »

85 fabrication de marionnettes et présentation d’un spectacle (1/3)
(A partir de 10 heures) Le stage sera découpé en trois parties imbriquées : fabrication de la marionnette, improvisations et répétitions. La fabrication occupera le premier tiers de l’atelier tout en sachant que la création et la manipulation (improvisée à partir des caractéristiques de la marionnette) sont inséparables. Il est préférable que les enfants ne disposent pas tout de suite de tout le matériel nécessaire à la fabrication mais que les objets arrivent au fur et à mesure des premières séances, par des trouvailles personnelles. Les enfants posent les objets sur une table à disposition de tout le monde. Certains fabriqueront plusieurs marionnettes, d’autres juste une. Nous nous occuperons plus particulièrement de ceux-ci, ainsi que de la fixation des objets : collage au moyen du pistolet à colle si nécessaire car les bidons qui s’emboîtent sont fait pour se marier.

86 fabrication de marionnettes et présentation d’un spectacle (2/3)
Dans le deuxième temps, nous mettrons l’accent sur l’improvisation, tout en laissant les enfants terminer la fabrication. Il est envisageable que les enfants les plus avancés ou ceux qui préfèrent animer leurs pantins montrent à la fin de la séance en petit groupe une situation courte (quelques minutes) travaillée pendant la séance. Les marionnettes sont faites pour transmettre, il faut faire appel à d’autres pour les faire vivre, ce qui nécessite une écoute réciproque. La mise en relation improvisée de ces différentes entités génère des interactions, des dialogues et des situations qui vont permettre d’élaborer un travail d’écriture en commun. Nous préférons partir des marionnettes plutôt que d’un texte préalablement écrit : certains enfants peuvent se révéler riches d’idées, d’histoires à projeter sur des personnages inertes. Notre rôle sera alors d’être à leur écoute, de les guider afin de faire ressortir les situations les plus valables pour le déroulement d’un récit. Les enfants sont ainsi à la fois acteurs et spectateurs de leurs propres interactions. A partir des connivences, nous prendrons des notes, réaliserons un schéma de la pièce, un canevas des temps forts dans leur ordre chronologique tout en sachant qu’ avant 7-8 ans l’enfant a besoin d’être plus dirigé avec un thème imposé. Celui-ci pourra être choisi en parallèle avec les sujets traités par la structure invitante (par exemple, un évènement historique, un personnage important, un pays particulier, etc.)

87 fabrication de marionnettes et présentation d’un spectacle (3/3)
Lors de la troisième partie de l’atelier, les marionnettes sont terminées et la trame est fixée. A partir de ce moment, c’est le temps des répétitions avec des possibilités d’évolutions par essais différents. Les enfants apprennent ce qu’ils ont à dire, leur place dans la narration, le plus important étant de garder la fraîcheur de l’improvisation. C’est le temps également de la construction d’un décor simple, des colonnes avec des boîtes de conserve ou des bouteilles par exemple. A la dernière séance, répétition générale en vue de jouer le spectacle ou des petites saynètes (environ quinze minutes en tout) devant les autres élèves. La conception d’un spectacle de marionnettes à partir de trois fois rien fait participer dans une démarche commune le bricolage, le geste, la parole et l’écriture.

88 Tarif 90€ / H (pour les deux intervenants)
f i c h e t e c h n i q u e Encadré par deux plasticiens marionnettistes, Nicolas GRUNENWALD et Julien KOWALTSCHEK. Public à partir de 6 ans 10 à 15 personnes max. (des groupes d’âge homogène sont souhaités, par exemple : 6-10, 12-15, etc.…) Durée 1h30 min. par séance A fournir une salle pouvant contenir le groupe, une prise électrique, des tables pour poser le trésor d’objets récupérés, pour fabriquer et manipuler les marionnettes, un endroit pour stocker le trésor et les marionnettes d’une semaine à l’autre (sauf pour l’atelier court). Tarif 90€ / H (pour les deux intervenants) La compagnie du Fois Rien est produite par Particules (Siret : 453 960  , licence d’entrepreneur du spectacle : )

89 Toutes images Fois Rien sauf Logo Fois Rien, Poublastic en images (diapo. 11 à 15), Et Pik Et Poc en images (diapo. 31 à 35) : Ariane Fruit Ateliers (diapo 72 et 75) : Vinca Schiffmann Contact : Le Fois Rien, 10 rue de Châtenois, Strasbourg –


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