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Module d ’Immunologie Sclérose en plaques

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Présentation au sujet: "Module d ’Immunologie Sclérose en plaques"— Transcription de la présentation:

1 Module d ’Immunologie Sclérose en plaques 25.03.05
A. AL KHEDR Service de Neurologie C.H.U. d’Amiens

2 Diagnostic Quelle maladie diagnostiquer ?
Comment porter le diagnostic ? (les critères) Comment porter le diagnostic ? (le bilan) Quels diagnostics différentiels ? Quand faire le diagnostic ? (le + tôt possible) et pourquoi ? Quelle forme clinique ? Intérêt d’identifier la forme ? Quel pattern pathologique ? Le diagnostic génétique ? Comment l’annoncer ?

3 LA SCLEROSE EN PLAQUES Définition (1)
C’est une maladie inflammatoire mais également dégénérative, qui atteint la myéline mais aussi les axones; Elle associe 2 types de manifestations : - les poussées (témoins de l’inflammation), - et la progression du handicap (témoin de la dégénérescence axonale); Cette maladie chronique affecte l’adulte jeune (un début avant 15 ans ou > 60 ans est rare). Cette maladie démyélinisante multiloculaire intéresse la substance blanche du SNC. Les signes d’atteinte du SNP ou corticaux sont exceptionnels et doivent être considérés comme des atypies. Pas d’atteinte viscérale, ni de syndrome inflammatoire systémique.

4 LA SCLEROSE EN PLAQUES Définition (2) C ’est une maladie hétérogène,
avec des variations inter et intra individuelles en ce qui concerne les manifestations cliniques et l’évolution. La maladie se manifeste par : - des symptômes physiques (les poussées et la progression du handicap), - l’inflammation du SNC, - l’atrophie cérébrale - et le dysfonctionnement cognitif. Il n’y a pas de marqueur biologique ni de test diagnostic spécifique; Le diagnostic repose donc sur des critères de probabilité, fondés sur l’analyse des caractéristiques cliniques et paracliniques.

5 Symptômes et signes initiaux de le sclérose en plaques
Fréquents : * Faiblesse d’un ou de plusieurs membres (40%) * NORB (22%) * Paresthésies (21%) * Diplopie (12%) Moins fréquents (< ou = 5%) * Vertige * Troubles sphinctériens * Signe de Lhermitte * Névralgie du trijumeau * Symptômes paroxystiques * Dysarthrie * Ataxie Rares (au début) * Douleurs * Troubles sexuels * Troubles cognitifs * Mouvements anormaux 30 à 55% des patients sont poly-symptomatiques dès le début

6 Les Nouveaux Critères En juillet 2000, un comité international d’experts s’est réuni à l’initiative de McDonald pour définir de nouveaux critères diagnostics de la SEP : - Simples, - Utilisables par les neurologues traitants, - Adaptés aux essais thérapeutiques avec 1 diagnostic +homogène - Intégrant les connaissances acquises au cours des 20 dernières années sur l’utilisation de l’IRM dans la SEP, - Accordant une plus grande place à l’IRM médullaire, - Réaffirmant l’importance du LCR (Isoélectrofocalisation) - Permettant un diagnostic + précoce en cas de Syndrome clinique isolé, - Offrant la possibilité de traiter dès le 1er épisode neurologique, - Incluant une véritable définition et un schéma diagnostique pour les formes PPMS.

7 Les Quatre Piliers du Diagnostic
Toutes les classifications diagnostiques de la SEP, reposent sur 4 notions : Dissémination des événements dans le temps Dissémination des lésions dans l’espace Inflammation limitée au SNC Absence de meilleure explication pour les anomalies cliniques et paracliniques.

8 Définition d’une poussée :
- c’est l’apparition de nouveaux symptômes, - la réapparition d’anciens symptômes, - ou l’aggravation de symptômes préexistants, - de manière subaiguë en quelques heures à quelques jours, - suivie d’une phase de plateau, puis d’une récupération + ou - complète, - les symptômes doivent durer au moins 24 heures. *Le début de 2 poussées successives doit être séparé d’au moins 30 jours Des symptômes apparaissant dans les 30 jours font partie de la même poussée. *L’aggravation des symptômes contemporaine d’une hyperthermie, ou d’une fatigue isolée, n’est pas considérée comme une poussée.

9 Dissémination des événements dans le temps
Avant : * Au moins 2 épisodes distincts qui caractérisent l’histoire de la maladie; * Soit vraiment 2 poussées ou 1 poussée suivie de la phase progressive; * Ou même une forme progressive d’emblée avec ensuite une poussée surajoutée; * Dans la nouvelle classification de McDonald apparaissent 2 nouveaux critères de dissémination dans le temps : Une progression continue des symptômes sur au moins 1 an; L’apparition de nouvelles lésions sur des IRM successives.

10 Critères IRM de dissémination dans le temps

11 Dissémination des événements dans l’espace
Avant : Au moins deux lésions distinctes du SNC sont nécessaires : - soit cliniquement : (par exemple NORB et signes de souffrance encéphalique ou médullaire) - soit avec l’aide des PE surtout PEV. Plus récemment : L’IRM qui montraient les anomalies de la substance blanche, avec une grande sensibilité mais sans spécificité, est dotée de nouveaux critères (Barkhof), pour définir ce qui est hautement évocateur de SEP, avec augmentation de la sensibilité et de la spécificité.

12 Critères IRM de dissémination dans l'espace

13 Inflammation limitée au SNC
* Synthèse intrathécale d’Ig et inflammation du LCR se reflétant par : - Élévation de l’index d’IgG ( > 0.7) - Et / ou une distribution oligoclonale des IgG par isoélectrofocalisation (spécificité : 90%). * La pléiocytose, lymphocytaire ou lympho-plasmocytaire : - Ne doit pas dépasser 50 éléments/mm3, - Elle n’est pas retenue comme un élément du diagnostic de la SEP. * Pas de syndrome inflammatoire général.

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15 (Des règles à respecter)
Techniques de l’IRM (Des règles à respecter) * Nécessité d’une technique d’acquisition rigoureuse et reproductible, selon les recommandations pour la pratique de l’IRM dans la SEP : - Champ > 1 tesla; Des coupes fines jointes, - T1 sans et avec inj, T2, Flair - L’injection de Gadolinium : est pratiquée à distance du ttt. corticoïde (idéalement 4 sem.), est à faire 5 mn avant l’acquisition de la séquence pondérée en T1, n’est pas systématique dans l’IRM médullaire; - l’IRM médullaire : 2 plans (sagittal et axial) sont pratiqués, nécessité des coupes fines faiblement espacées; à faire si tableau médullaire ou si IRM cérébrale normale. - l’exploration du nerf optique est systématique pour certains, Elle est nécessaire à la phase aiguë d’une neuropathie optique inaugurale (les anomalies du nerf optique sont observées dans 90% à la phase aiguë)

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24 Bilan à réaliser devant une suspicion de sclérose en plaques
Pour tous les patients * Histoire, examen neurologique * IRM cérébrale * NFS, Ionogramme, analyse d ’urines * Sérologie de Lyme (ELISA) * Anticorps antinucléaires (ANA) * Sérologie syphilitique * Dosage Vitamine B12 * Bilan thyroïdien En fonction de la clinique * Analyse du LCR (chimie, cytologie, index IgG, Isoélectrofocalisation) * PEV++, PES, PEM, PEA * Lyme (Western Blot), Index Lyme dans LCR * Anticorps SS-A, SS-B (Sjögren) * ANCA (antineutrophilcytoplasmic antibody) * Anticorps anticardiolipines (suspicion vascularite) * IRM médullaire (si signes médullaires ou si IRM cérébrale normale) * D’autres examens en fonction des diagnostics différentiels à éliminer.

25 Diagnostic Différentiel (1)
Immunologiques, variantes de la SEP : Syndrome clinique isolé Myélite transverse Sclérose concentrique de Balo Maladie de Schilder (Sclérose diffuse myélino-clastique) SEP pseudo-tumorale Maladie de Marburg Neuromyélite optique (Maladie de Devic) Polyneuropathie démyélinisante inflammatoire chronique Encéphalomyélite disséminée aiguë (ADEM) Encéphalite du tronc cérébral de Bickerstaff

26 Diagnostic Différentiel (2)
Immunologiques - Inflammatoires / Rhumatologiques : Eale disease Maladie de Behcet Sarcoïdose Syndrome de Sjögren Lupus érythémateux systémique Syndrome Éosinophilie - Myalgie (EMS)

27 Diagnostic Différentiel (3)
Immunologiques - Vasculaires : Uvéite (ou maladie oculaire inflammatoire) Syndrome de Cogan Syndrome de Susac Syndrome de Sneddon Maladie de Degos Vascularites Syndrome d ’anticorps antiphospholipides Migraine Leucoaraïose (Maladie de Binswanger) Neuro-rétinite de Leber

28 Diagnostic Différentiel (4)
Infectieux : LEMP (Leucoencéphalopathie multifocale progressive) Maladie de Whipple Myélopathie HTLV-1 Maladie de Lyme Syphilis Leuco-encéphalopathie HIV-1 Nouvelle variante de la maladie de Creutzfeldt-Jackob Brucellose Panencéphalite sclérosante subaiguë Virus de l’herpès humain-6 Virus de l’hépatite C Mycoplasme

29 Diagnostic Différentiel (5)
Dégénératifs - Métaboliques : Myélinolyse centro-pontique (CPM) ou extra-pontique (EPM) Encéphalopathie d’Hashimoto Carence ou anomalie métabolique de la Cobalamine (vit. B12) Carence ou anomalie métabolique des folates Maladie céliaque Maladie du Motoneurone

30 Diagnostic Différentiel (6)
Dégénératifs - Génétiques (1) : Adrénoleucodystrophie Leucodystrophie Métachromatique Maladie de Krabbe Maladie de Fabry Leucodystrophie autosomique dominante débutant chez l’adulte Ataxie spino-cérébelleuse Ataxie de Friedreich Atrophie olivo-ponto-cérébelleuse Cytopathies mitochondriales MELAS (Mitochondrial encephalopathy with lactic acidosis and strokelike episodes) MERRF (Myoclonic epilepsy with ragged red fibres) NARP (Neuropathie, ataxie, rétinite pigmentaire)

31 Diagnostic Différentiel (7)
Oncologiques : Lymphome du SNC Paranéoplasique Leuco-encéphalopathie après chimiothérapie ou radiothérapie Maladies de la moelle épinière : Compessions de la moelle (d’origine rachidienne) Malformation de Chiari Malformations vasculaires intrarachidiennes Myélopathie nécrotique progressive

32 Tableau II : Formes évolutives de SEP
Tableau I Formes évolutives, selon Lublin et Reingold (1) Tableau II : Formes évolutives de SEP Tableau III : Classification évolutive simplifiée de la SEP

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34 Diagnostic génétique Gradient géographique nord – sud.
Fortes différences de prévalence au sein d’une même zone géographique. Une interaction gène-environnement serait nécessaire. Maladie multifactorielle. Formes familiales rares : % des patients ont un apparenté atteint. Méthodes : criblages anonymes du génome et approche gène candidat. Le risque de développer une SEP est corrélé au pourcentage de matériel génétique partagé (cousins < ½ frères < frères < jumeaux dizygotes < monozygotes). Caractère multi génique connu depuis des années. Nombre de gènes impliqués ? Leur mode de transmission ? Pas de gène majeur identifié de prédisposition à la SEP dans les familles comportant plusieurs atteintes.

35 Diagnostic génétique (2)
La prédisposition génétique dans la région HLA est clairement établi. L’association et la liaison entre le locus HLA et la maladie est insuffisante pour expliquer les formes familiales. Il n’existe pas à ce jour de facteur de prédisposition génétique, autre que HLA, dont le rôle soit établi avec certitude dans la SEP. La prédisposition génétique à la SEP apparaît déterminée par plusieurs gènes indépendants ou interactifs, exerçant chacun un effet modeste. Il n’existe pas de locus à effet majeur responsable du développement de cette maladie. La vérification génétique ne constitue pas à ce jour un outil pratique pour diagnostiquer une SEP.

36 L’annonce du Diagnostic
* C’est un temps émotionnel fort, difficile et douloureux, * Parfois vécu comme un véritable choc psychologique, un deuil, * Qui nécessite disponibilité, empathie, relation de soutien et de confiance, * Elle peut nécessiter plusieurs entretiens, * Donner une information précise et pas évasive, * Prononcer le nom de la maladie et pas seulement « inflammation du cerveau » * Clarté des explications, en se mettant à la portée des patients, * L’annonce du diagnostic a toujours des conséquences, * La pleine acceptation du traitement et une meilleure observance se préparent par une bonne information du patient lors de l’annonce du diagnostic et une bonne relation de confiance .

37 Traitement des poussées
1 g de SOLUMEDROL / jour, en perfusion, pendant 3 jours, en l ’absence de syndrome infectieux.

38 Traitement de fond de la SEP : Les Immuno-modulateurs
Les Interférons : AVONEX REBIF BETAFERON Acétate de Glatiramer : COPAXONE

39 Traitement de fond de la SEP : Les Immuno-Suppresseurs
Imurel Endoxan Méthotrexate Mitoxantrone


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