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PUISANCE DU NORD, AFFIRMATION DU SUD

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Présentation au sujet: "PUISANCE DU NORD, AFFIRMATION DU SUD"— Transcription de la présentation:

1 PUISANCE DU NORD, AFFIRMATION DU SUD
L’AMERIQUE : PUISANCE DU NORD, AFFIRMATION DU SUD

2 INTRODUCTION Le continent américain offre un contraste fort entre le Nord, riche et développé, et le Sud en développement. Cette opposition se reflète dans le bassin caraïbe, qui est à la fois une interface mondiale par les flux et une interface américaine par les échanges entre ses rives sud et nord.

3 Les nombreuses associations régionales de coopération font du continent américain un espace d’intégration régionale. Mais cette multiplication d’organisations constitue aussi un frein à une véritable intégration continentale et ne permet pas de dépasser les tensions inter et intra étatiques qui restent nombreuses.

4 Les Etats-Unis et le Brésil apparaissent comme deux géants au rôle mondial majeur mais différent ce qui illustre les nouveaux rapports de force internationaux. L’entrée du Brésil lui permet d’orienter la politique d’intégration continentale comme le font les Etats-Unis. Les dynamiques régionales des deux Etats reflètent leur puissance respective.

5 Problématiques Quel est l’impact des processus d’intégration ? Quel rôle mondial et quelles dynamiques territoriales pour les Etats-Unis et le Brésil ? En quoi le continent américain est-il révélateur de la puissance du Nord et de l’affirmation du Sud ?

6 Le continent américain : entre tensions et intégration régionale
Entre tensions et apaisement Le rejet de la domination américaine

7 L’hégémonie américaine est ancienne : doctrine Monroe de 1823.
Cela s’est traduit par un soutien aux régimes pro-américains quel qu'en soit la nature : dictatures de Pinochet, notion de « républiques bananières » du fait du soutien de la United Fruit Company dans des régimes pro-compagnie (Guatemala en 1954).

8 United Fruit Company était une entreprise bananière dont le siège était aux États-Unis. Fondée en 1899, elle prend le nom de Chiquita Brands International en 1989. Symbole de l'impérialisme américain, l'entreprise a inspiré à l'écrivain O. Henry l'expression « République bananière ». Forte de son monopole sur l'acheminement et la production des fruits exotiques, notamment au Guatemala, elle est parvenue à influencer les gouvernements d'Amérique latine pour que ces derniers limitent les réformes et les redistributions de terres en faveur des paysans de minifundio et des paysans sans terres.

9 Une présence militaire importante :
base de Guantanamo à Cuba, embargo de l’île depuis 1961. Interventions armées nombreuses : Cuba en 1961, Grenade en 1983… Lutte contre les narcotrafiquants.

10 Sentiment anti-américain du point de vue économique qui est représenté par l’axe anti-impérialiste mené par Hugo Chavez. Il n’en demeure pas moins que la démocratie américaine reste un pôle d’attraction.

11 Des facteurs de tensions : drogues et accès aux ressources
Face aux inégalités très fortes, des groupes violents s’entretuent pour contrôler le trafic de drogue. L’Etat mexicain est incapable d’enrayer la violence des différents cartels : morts au Mexique entre 2006 et 2012. Des villes comme Tijuana ou Ciudad Juarez sont des plaques tournantes du trafic.

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14 Les pays les plus violents au monde se trouvent en Amérique latine : Salvador, Honduras, Colombie, Venezuela, Guatemala et Belize Les 20 premières villes les plus violentes au monde sont en Amérique latine.

15 Guerre du Cenepa entre le Pérou et l’Equateur 1995
Les conflits entre les pays sud-américains FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie) : guérilla marxiste qui s’oppose au pouvoir colombien. Camp des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC, marxistes). Les analystes estiment que les femmes, souvent adolescentes, constituent au moins 30% des effectifs de cette guérilla Guerre du Cenepa entre le Pérou et l’Equateur 1995

16 Les contentieux de faible intensité :
entre les Etats-Unis et le Canada sur les ressources arctique entre la Venezuela et le Guyana sur la frontière entre la Bolivie et le Chili pour l’accès à la mer La Bolivie doit aussi faire face aux revendications autonomistes de la province de Santa Cruz Il y a le différent entre l’Argentine et le Royaume-Uni à propos des Malouines.

17 Des tensions qui s’apaisent
A partir des années 1980, les dictatures sont progressivement remplacées par des démocraties. C’est la fin de la guerre civile au Salvador ou au Guatemala. Seule la Colombie reste en prise avec le mouvement des FARC. Le retour à la démocratie a favorisé l’accession au pouvoir d’anciens guérilleros (Nicaragua et Uruguay) ou d’indigènes (Bolivie et Pérou).

18 Les derniers conflits dates de 1995 entre le Pérou et l’Equateur et 2008 entre la Colombie et l’Equateur.

19 Les contrastes Un pôle majeur de la Triade : l’Amérique du Nord
Les Etats-Unis PIB = milliards de $ avec un PIB/hab d’environ $/hab/an 154 millions d’actifs (taux d’emploi de 71 %) dont 7 % au chômage en novembre 2013. Les services représentent 88 % des actifs et 77 % du PIB. Ils sont le 1er exportateur de services (20 % du total mondial).

20 L’industrie est encore puissante avec 6 % des actifs [9 % dans le BTP] (1/3 dans les années 70) et 22 % du PIB. Les industries traditionnelles ont reculé (textile, métallurgie, machines-outils), d’autres font face à une concurrence de plus en plus importante (automobile, informatique, aéronautique), mais les EU restent les 1er dans la chimie, l’automobile, les hautes technologies. Parmi les plus grands groupes mondiaux 29 sont américaines : Wal-Mart 2, Exxon-Mobil 3, Chevron 11, Apple 19, GM 22, GE 24, Ford 28, Boeing 95, Microsoft 110, PepsiCo 137, Google 189, Coca 208…

21 Importance de la R & D : 37 % des dépenses mondiales contre 25 % pour l’UE et 12 % pour la Chine et 7 % pour le Japon. Puissance agricole « green power » (1/3 de la production mondiale : 1er rang en maïs, soja, 2ème en coton, 3ème en blé): agribusiness 13 % du PIB et 20 millions d’actifs. 1/5e de la production est exportée.

22 1ère place boursière : NASDAQ, Dow Jones, CBOT : 36 % de la capitalisation boursière mondiale en 2012 mais 53 % en 2000. 1er pays au niveau des IDE entrants avec 167 milliards de $ en (total milliards de $)

23 MAIS : 15 % de la population est sous le seuil de pauvreté (46 millions de personnes). Inégalités fortes : les 3 % les plus riches possèdent 21,3 % des revenus alors que les 20 % les plus pauvres disposent de 3,3 % du PIB. Les EU représentent 8,4 % des exportations (2ème) et 12,6 % des importations (1er) mondiales en Le taux de couverture est à 66 %. Déficit commercial record d’environ 788 milliards de $ en MAIS excédent de 190 milliards de $ pour les services (14,3 % des exports mondiales et 9,9 % des imports).

24 Part des exportations et des importations des Etats-Unis en 2012:
ALENA = 33 % des exportations et 26 % des importations Chine = 7 % des exportations et 19,1 % des importations [Asie orientale : 20 et 29 %] UE = 17 % des exportations et 16,7 % des importations Dette publique qui dépasse les 100 % du PIB.

25 Le Canada Le pays est un grand exportateur de matières premières. Les ressources agricoles sont importantes. La région du sud-est du pays est fortement liée aux Etats-Unis : c’est Main Street America.

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27 L’intégration des pays émergents
Le Brésil est le géant du sud du continent. L’Amérique latine dispose de 4 millions de km² de terres cultivables sans contraintes majeures. Mexique, Argentine et Chili sont parfois qualifiés de « jaguars ». Le Mexique bénéficie de la proximité des Etats-Unis avec les délocalisations états-uniennes : les maquiladoras. Le Chili : premières réserves de cuivre et de lithium.

28 L’Argentine bénéficient des exportations de matières premières ou agricoles : réserves de gaz de schiste, fruits, blé, soja… Le Venezuela est le 7ème exportateur de pétrole avec d’importantes réserves. Le Pérou a vu son PIB * 3 depuis 2000. MAIS cette primarisation des économies les rend dépendants des cours internationaux et ne permet pas l’industrialisation.

29 Des périphéries en retard
De nombreux pays latino-américains sont des périphéries dominées et fortement inégalitaires. Certains, comme Trinidad et Tobago bénéficie de la hausse des prix du pétrole mais les autres souffrent d’une économie à faible valeur ajoutée. D’importants écarts séparent les villes des campagnes. Haïti fait partie des Etats les plus pauvres : morts en 2010.

30 E-U et Canada = deux principales puissances de l’Amérique
Le Brésil s’affirme comme la puissance régionale de l’Amérique du Sud = puissance émergente Mexique, Argentine et Chili = autres pays émergents de moindre envergure (les jaguars) D’autres pays restent très dépendants des exportations de matières 1ères, comme le Vénézuela les périphéries en retard de développement, comme Equateur et pays d’Amérique Centrale ou Haïti (PMA). ALBA : Alliance bolivarienne pour les Amériques

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32 Les logiques d’association
Une intégration régionale plus importante 1991 : Mercosur (Marché commun du Sud) : Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay, Venezuela 1994 : ALENA (Association de libre échange nord américaine) : Canada, Etats-Unis, Mexique Ces organisations ont pour but d’éliminer les barrières douanières afin de renforcer les échanges Leur niveau d’intégration reste bien inférieur à celui de l’UE.

33 2004 : ALEAC (zone de libre échange entre les USA, le Costa Rica, Honduras, Nicaragua, Salvador, Guatemala et République Dominicaine) 2008 : le Brésil lance l’UNASUR (Union des nations d’Amérique du Sud) dans le but d’une intégration politique plus importante 12 Etats d’Amérique du Sud.

34 Il existe d’autres organisations régionales comme
la Communauté Andine des Nations (CAN), la Communauté caribéenne (CARICOM), l’Alliance bolivarienne pour les peuples d’Amérique (ALBA 2005), la Communauté des Etats latino-américains et des Caraïbes (CELAC) en 2011 pour contrecarrer l’OEA (Organisation des Etats américains).

35 L’OEA, qui réunit l’ensemble des Etats du continent depuis 1948, n’a pas de vocation économique mais reste plutôt politique et sécuritaire.

36 Voir carte 1 p 224

37 Des flux toujours plus importants
Au sein du Mercosur, les flux ont été multipliés par 10 en 20 ans. L’ALENA a eu pour conséquence d’augmenter les liens entre les 3 pays : les exportations du Mexique vers les EU ont été multipliées par 3 et le Canada par 2. Les EU absorbent 75 à 78 % des exportations de ses deux partenaires

38 Les maquiladoras = 47 % des exportations du Mexique.
25 millions de latinos vivent en dehors de l’Amérique latine. Ils ont renvoyé 60 milliards de dollars en 2011. 50 % des migrants des Etats-Unis viennent du continent américain. Le 1ère minorité est maintenant latino-américaine. Les retours financiers représentent d’importantes sommes d’argent : 30 % du PIB d’Haïti et du Guyana, 15 % au Honduras et en Jamaïque. Les transferts des Mexicains dépassent les 25 milliards de dollars.

39 Maquiladora(s) : usine qui bénéficie d'une exonération des droits de douane pour pouvoir produire à un moindre coût des marchandises assemblées, transformées, réparées ou élaborées à partir de composants importés ; la majeure partie de ces marchandises est ensuite exportée

40 Malgré des différends idéologiques, les Etats-Unis sont le 1er client et 1er fournisseur du Venezuela. Les dynamiques d’intégration bouleversent les territoires => villes-jumelles, développement des axes de transport Ex : San Diego/Tijuana – El Paso/Ciudad Juarez

41 Les limites Divisions entre le modèle libéral et le modèle anti-impérialiste. 2005 : Blocage de la ZLEA par les pays du Sud (Zone de libre échange des Amériques => projet proposé par les Etats-Unis) Les indigènes sont en marge de l’intégration.

42 Il inclut un pays socialiste (Cuba), des pays de la gauche radicale anti-américains (Vénézuela, Bolivie d’Evo Morales) et l’équateur + 4 petits Etats centraméricains et caribéens. ZLEA : Zone de libre-échange des Amériques. Projet d’intégration continentale souhaité par les E-U. ALBA : Alternative Bolivarienne pour les Amériques. l'ALBA est un projet économique et politique dont l'objectif prioritaire est la lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale. Le développement économique est dès lors centré sur la souveraineté des pays latino-américains et le renforcement des Etats. Il prévoit la suppression des droits de douanes sur plusieurs types de produits, notamment des produits manufacturés et agroalimentaires. Il engloberait 34 pays, soit toute l'Amérique excepté Cuba, la France (DROM), le Royaume-Uni et les Pays-Bas.

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44 Les Etats-Unis et le Brésil
Des points communs et des différences Une forte insertion dans l’économie mondiale Les deux pays sont des puissances agricoles et industrielles mais à part Vale (210ème et 2ème minier dans le monde) et Petrobras (25ème) pour le Brésil, les Etats-Unis dominent largement au niveau des grandes entreprises et ce dans tous les domaines (132 FTN contre 8 brésiliennes parmi les 500 premières)

45 Agriculture les USA sont 1er en soja, maïs et bovins et 3ème en blé. Le Brésil est quant à lui 1er en sucre, café et agrumes, 2ème en soja et tabac brut, 3ème en maïs, 2ème en bovins mais que 18ème en blé. Les industries agroalimentaires représentent ¼ du PIB brésilien et 40 % des exportations mais c’est « géophage »

46 Les deux pays sont dotés de grandes ressources naturelles

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48 Pour les Etats-Unis Des sols fertiles : 180 millions d’ha de terres cultivées et 240 millions d’ha de pâturages. La SAU est 15 fois plus importante qu’en France mais seulement une partie est utilisée. Un sous-sol riche : Charbon [2ème producteur mondial] (1/4 des réserves mondiales, 1er rang). Hydrocarbures [gaz 2ème et pétrole 3ème nouvelles perspectives avec les hydrocarbures non conventionnels]: Californie 13 %, Texas 1/3, Grandes Plaines, Alaska 18 %, Dakota du Nord est devenu le 4ème Etat producteur des US. Importance des hydrocarbures non conventionnels : gaz de schiste Minerais : fer (Minnesota), plomb, zinc Potasse, phosphates 1er producteur d’électricité nucléaire. Ressource hydrographique : Bassins fluviaux importants (Mississippi 3,2 millions de km²) Hydroélectricité (ouest et Colorado) Irrigation (région sèche du Missouri) MAIS grande consommation énergétique avec 7,1 tep/hab en 2009 contre 3,5 tep/hab dans l’UE et 1,7 tep/hab en Chine. (tep : tonne d’équivalent pétrole)

49 Pour le Brésil 1ère forêt tropicale (440 millions d’ha) 1er extraction de fer (2ème exportateur au monde gisement de Carajas 18 milliards de t de fer. 16 convois de 200 wagons par jour pour atteindre le port de Sao Luis à 892 km) et 3ème de bauxite et d’étain, pétrole en mer (gisement de Tupi) qui pourrait le placer à la 6ème place mondiale des réserves. Hydroélectricité à 75 %. Biocarburants (30 % de la consommation énergétique brésilienne) Une SAU disponible de 90 millions d’ha et 62 millions d’ha utilisés (soit 7 % du territoire qui est cultivé !).

50 Les deux pays disposent d’un large marché intérieur
Les deux pays disposent d’un large marché intérieur. Réduction de la pauvreté au Brésil : familles vivant avec moins de 2 $ par jour est passé de 50 % à 25 % depuis Le salaire minimum a triplé. Ces dernières années la croissance du Brésil est trois fois plus rapide que celle des Etats-Unis (7,5 contre 2,8 en 2010) mais croissance faible pour % contre 2 % aux USA. Toutefois le Brésil n’est que le 22ème exportateur contre le 2ème rang pour les Etats-Unis. Mais le Brésil est légèrement excédentaires (9 milliards de $ en 2012 dont excédent avec la Chine !) alors que les Etats-Unis sont fortement déficitaires. Le Brésil est surtout leader au niveau du continent sud-américain.

51 Une influence politico militaire très déséquilibrée
Hard power : territoire, population, armée, économie Smart power : 3 D : défense, diplomatie, développement Une puissance militaire : 4 % du PIB => 680 milliards de $ en 2012 soit 39 % des dépenses militaires mondiales. Capacité de projection, réseau Echelon. « gendarme du monde » depuis Unilatéralisme (« Rogue states ») en 2003. Avec Obama : On parle de « leading from behind » (utilisée la 1ère fois en 2011 par un conseiller du président anonyme) ou de « light footprint strategy».

52 Le poids du Brésil est nettement inférieur du fait de l’immensité du territoire (les Brésiliens sont peu intéressés par les questions internationales) mais celui-ci développe son réseau d’ambassade et a envoyé des casques bleus en Haïti (MINUSTAH depuis 2004). => C’est au niveau politique que le Brésil se veut le porte-parole des pays du Sud : IBAS en 2003 avec Af Sud et Inde ; G 77. Jeune démocratie Organisation du 1er forum social de Porto Alegre en 2001.

53 L’influence culturelle américaine (Etats-Unis)
Soft power : culture, valeurs, idéologies, institutions Pays du capitalisme, mythe du self-made-man. « American way of life », société d’abondance Rôle de l’innovation : R&D = 2,8 % du PIB contre 1,8 % dans l’UE. Soit 330 milliards de $ soit 37 % du total mondial contre 25 % pour l’UE et 14 % pour le Japon. Importance des nouvelles technologies : internet, médias. 13 sur les 26 premiers groupes mondiaux dans la communication.

54 Attraction des Etats-Unis:
=> « brain drain » (prestige des universités et salaires), prix Nobel (prix physique 6/79 ; chimie 3/61, médecine 4/78 ; littérature 3/8 et paix 7/17), immigration légale et illégale. Le Brésil diffuse peu au niveau international du fait de la barrière linguistique, il y a peu de pays lusophones. On peut certes noter les telenovelas et l’influence du football. => Cependant le Brésil annonce son envie de rayonner au niveau international par l’organisation des JMJ et de la coupe des confédérations en 2013, de la coupe du monde en 2014 et des JO en 2016.

55 L’organisation territoriale
Deux territoires immenses mais inégalement maîtrisés Etats-Unis Brésil 9,3 millions de km² 8,5 millions de km² Mississipi Amazone 2 façades maritimes 1 façade maritime => à l’Ouest : « cul de sal » amazonien Le peuplement réalisé à partir de la côte Atlantique par front pionnier au cours des 19ème et 20ème siècles Producteur de céréales (alimentation + agrocarburant) : plaines du Midwest Producteur de céréales (alimentation + agrocarburant) : Mato Grosso 2 régions puissantes : le Nord-Est et la Sun Belt Déséquilibres du territoire flagrants : problèmes de répartition des terres + inégalités entre les territoires Sudeste = 70% de la production industrielle 15% de la population vit sous le seuil de pauvreté ¼ de la population vit sous le seuil de pauvreté

56 Des territoires décomposés en trois parties Les Etats-Unis
Le Nord-Est : une région puissante Un grand foyer démographique : 38 % de la population. Grande mégalopole de Boston à Washington (Boswash) représente 60 millions de personnes soit une densité de 200 à 400 hab/km². Mégalopole des Grands Lacs : 25 millions d’habitants. Centre décisionnel, financier et productif : 70 % des sièges sociaux des grandes entreprises, Wall Street. Manufacturing belt : industries sidérurgiques, automobiles, textiles. Ressource naturelle : houille et fer.

57 Faillite urbaine : friches industrielles, abandon des centres
Faillite urbaine : friches industrielles, abandon des centres. Elle porte le nom de RUSTBELT Solde migratoire des Etats est faible : moyenne nationale à 8 % mais 2,5 % pour le Nord-Est entre 2000 et 2008. Villes géantes : NY, Washington, Philadelphie, Chicago… 1ère région économique : industrie de haute technologie. Tertiairisation : grandes universités, parcs technologiques, transfert du siège social de Boeing de Seattle à Chicago en 2001. « Centre du monde » (11 septembre 2001)

58 Le croissant périphérique : la « Sun belt »
Une région variée Elle s’étend du Sud de la mégalopolis à Seattle. Cela représente 45 % de la population américaine. Elle capte l’essentiel de la croissance démographique. Attrait du climat. Position géographique attractive : Amérique Latine, Asie Pacifique. Raisons géopolitiques : NASA, guerre du Vietnam. Ressources abondantes : pétrole. MAIS : Développement autour de certaines villes qui ont des universités, des capitaux et des industries de pointe. Grande disparité : richesse/pauvreté ; disparités socio-culturelles, ethniques.

59 Des Etats moteurs La Californie Etat le plus peuplé des EU : 38,3 millions d’habitants. Deux grandes agglomérations : San Francisco 7,2 millions et Los Angeles 18,5 millions. 1ère région industrielle des EU (12 % des la VA). Industries de haute technologie : Silicon Valley. Grande région agricole : irrigation 10 % de la production sur 3 % des terres. MAIS n’est pas un centre décisionnel.

60 Le Texas (26,4 millions d’hab)
Contact avec le Mexique Pétrole Industries high-tech : Houston (5,6 millions d’hab), Dallas (capitale régionale avec 6,3 millions d’habitants), Austin (aérospatial, NASA) La Floride (19,5 millions d’hab) Doublement de la population depuis 1970 Climat attractif, haut lieu touristique : 15 % des actifs et 35 millions de touristes.. Miami (5,9 millions d’hab): place financière majeure, NASA à Cap Canaveral.

61 Le vide intérieur et les marges
Espace compris entre les Rocheuses et les Appalaches. Grandes Plaines : grandes exploitations agricoles. Quelques grandes agglomérations : Saint-Louis, Denver. Attrait vers le sud et les Rocheuses : Denver, Salt Lake City. Alaska et Hawaii

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63 Le Brésil

64 Le Nordeste jusqu’à Rio avec son passé esclavagiste, le poids du monde rural (30 % de la population sur 18 % du territoire). Il y a un contraste entre le littoral et l’intérieur (le Sertão : zone semi-aride)).

65 Le Sud et le Sudeste qui produisent 76 % du RNB avec 57 % de la population sur 18 % du territoire. Le parc industriel de Sao Paulo abrite le plus grand parc industriel de l’hémisphère sud et génère un PIB en 2008 de 600 milliards de dollars soit plus que la Pologne ou la Belgique. Sao Paulo c’est 2/3 de la production de matériel de transports, 58 % de l’édition, 57 % de la chimie, 56 % de l’électroménager, 55% des équipements de communication.

66 Le Brésil pionnier du Centre-Ouest et du Nord amazonien
peuplé de 25 millions de personnes soit 13 % de la population sur 64 % du territoire. Brasilia date de 1960. Architecte : Oscar Niemeyer

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69 Des métropoles, reflets de la puissance et des inégalités
Avec des taux d’urbanisation de 87 et 82 %, les deux pays sont à des niveaux homogènes. Les villes sont au cœur de la puissance des deux pays : Sao Paulo est 3ème mondiale avec 20 millions d’hab et NY 6ème avec 19 millions. Elles concentrent les fonctions politiques, économiques et financières, de recherche, culturelles et touristiques.

70 La métropolisation renforce la puissance de ces villes.
Aux Etats-Unis il y a le phénomène de ghettoïsation en fonction des communautés. On y voit les mêmes problèmes, encore plus accentués, au Brésil avec les Favelas. La violence y est très importante. Elle entraîne l’apparition des gated communities ou condominios fechados.

71 Liens avec la mondialisation
L’hyperpuissance américaine 1ère économie, 1ère armée du monde (soft, hard, smart power). Attractivité très forte : immigration, étudiants, IDE, tourisme. Poids des façades maritimes, de la sun belt et de la Mexamérique

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73 Le Brésil : une puissance émergente
1ère puissance d’Amérique latine (60 % du PIB en 2011) Affirmation parmi les Sud : IBAS Plus d’échanges avec la Chine Renforcement vis-à-vis du cône sud et donc du sud du Brésil.

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