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Contrôles microbiologiques des produits pharmaceutiques et cosmétiques

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1 Contrôles microbiologiques des produits pharmaceutiques et cosmétiques

2 cosmétiques

3 Législation Règlement (CE) n°1223/2009, (entré en application dans sa totalité le 11 Juillet 2013) Elaboration d’un dossier d’information Rapport sur la sécurité du produit cosmétique, personne responsable = pharmacien/médecin Obligation de respecter les BPF : norme NF EN ISO (publiée en janvier 2008) Les produits cosmétiques devraient être sûrs dans des conditions d’utilisation normales ou raisonnablement prévisibles Un produit cosmétique fortement contaminé ou contenant des micro-organismes pathogènes peut avoir des conséquences graves sur l’écologie cutanée de l’utilisateur, surtout sur une peau lésée ou chez des individus peu résistants.  De nombreux produits cosmétiques ont une composition et une teneur en eau permettant la multiplication microbienne. Ils contiennent des conservateurs afin de limiter cette prolifération. Différents contrôles et recherches microbiologiques sont réalisés sur les produits cosmétiques afin d’évaluer leur niveau d’hygiène et de prévoir leur comportement vis-à-vis d’éventuelles contaminations.

4 Législation Règlement (CE) n°1223/2009, (entré en application dans sa totalité le 11 Juillet 2013) Elaboration d’un dossier d’information Rapport sur la sécurité du produit cosmétique Obligation de respecter les BPF : norme NF EN ISO (publiée en janvier 2008) Un produit cosmétique fortement contaminé ou contenant des micro-organismes pathogènes peut avoir des conséquences graves sur l’écologie cutanée de l’utilisateur, surtout sur une peau lésée ou chez des individus peu résistants.  De nombreux produits cosmétiques ont une composition et une teneur en eau permettant la multiplication microbienne. Ils contiennent des conservateurs afin de limiter cette prolifération. Différents contrôles et recherches microbiologiques sont réalisés sur les produits cosmétiques afin d’évaluer leur niveau d’hygiène et de prévoir leur comportement vis-à-vis d’éventuelles contaminations.

5 Risque microbiologique
 Exemples de produits à faible risque Risque microbiologique 2) Risque microbiologique La norme ISO 29621:2010. Appréciation du risque microbiologique Les produits finis évalués à faible risque par cette norme ne nécessiteront pas la mise en œuvre des normes microbiologiques relatives aux cosmétiques Facteur physicochimique Limite Exemple pH ≤ 3,0 Soins peeling (acide glycolique) ≥ 10,0 Produits défrisants Éthanol ou autre alcool ≥ 20 % Laques, toniques, parfums Température de remplissage ≥ 65,0 °C Pommades pour les lèvres, rouges à lèvres, fards à joues Activité de l'eau, aw ≤ 0,75a Produits à base de solvants Vernis à ongles Oxydants Colorants capillaires Chlorhydrate d'aluminium ≥ 25 % Anti-transpirants

6 Risque microbioogique
L'analyse de risque microbiologique dépend de plusieurs paramètres tels que : l'altération potentielle des produits cosmétiques; le caractère pathogène des micro-organismes; le site d'application du produit cosmétique (cheveux, peau, yeux, muqueuses, etc.); la catégorie d'utilisateurs (adultes, enfants de moins de 3 ans, etc.). recherche d'agents pathogènes pour la peau Staphylococcus aureus,  Pseudomonas aeruginosa   Candida albicans  recherche des indicateurs de contamination fécale pour détecter une défaillance de l'hygiène au cours du processus de fabrication. Escherichia coli

7 Analyses microbiologiques
Laboratoire de microbiologie Principe actifs conservateurs Recherche Effet inhibiteur des conservateurs R&D Sensibilité microbiologique (ISO 9621:2010) Challenge test (ISO 11930) Validation du neutralisant pour le dénombrement Fabrication en pilote Formulation Contrôle d’atmosphère Contrôle des surfaces Contrôle de l’hygiène du personnel Contrôle microbiologique du produit vrac Echelle industrielle Fabrication Contrôle du produit fini - dénombrement et détection de la FMA - dénombrement des levures /moisissures - détection des pathogènes conditionnement

8 Contrôle des produits finis
Référentiels pour le contrôle Pharmacopée EU (janvier 2014): (harmonisée) Cosmétique = médicament à usage cutané paragraphe : Contrôle microbiologique des produits non stériles :essais de dénombrement microbien paragraphe : Contrôle microbiologique des produits non stériles : recherche de microorganismes spécifies Normes ISO NF EN ISO : généralités(2009) NF EN ISO : dénombrement et détection de la flore mésophile aérobie (2009) NF EN ISO : dénombrement des levures moisissures (2011) NF EN ISO : détection Staphylococcus aureus (2009) NF EN ISO : détection Pseudomonas aeruginosa (2009) NF EN ISO : détection Escherichia coli (2009 NF EN ISO : détection Candida albicans (2009) NF EN ISO : détection des micro-organismes spécifiés et non spécifiés (2011)

9 Contrôle des produits finis
Préparation de la suspension mère : le temps qui s’écoule entre la fin de la préparation et le moment où l’inoculum entre en contact avec le milieu de culture ne doit pas dépasser 45 min La suspension mère est préparée à partir d’un échantillon d’au moins 1 g ou 1 ml du produit d’essai mélangé avec soin. Produit miscible à l’eau Produit non miscible à l’eau V mL de diluant neutralisant + polysorbate 80 V mL de diluant-neutralisant Dilution d= 1/10 Dilution d= 1/10 S (g ou mL) de produit S (g ou mL) de produit S = 1g produit de catégorie2 S= 5g produit de catégorie 1

10 Contrôle des produits finis
Neutralisation des propriétés antimicrobiennes d’un produit Conservateur Composés chimiques pouvant neutraliser l'activité antimicrobienne des conservateurs Exemples de neutralisants adéquats et de liquides de rinçage [6] [7] (pour les méthodes de filtration sur membrane) Produits phénoliques: Lécithine Polysorbate 80, 30 g/l + lécithine, 3 g/l. parabens, phénoxyéthanol, phényléthanol, etc. Polysorbate 80 Condensat d'oxyde d'éthylène d'alcools gras, 7 g/l + lécithine, 20 g/l + polysorbate 80, 4 g/l. Condensat d'oxyde d'éthylène d'alcools gras Tensioactifs non ioniques Bouillon neutralisant D/Ea. Anilides Liquide de rinçage: eau distillée; tryptone, 1 g/l + NaCl, 9 g/l + polysorbate 80, 5 g/l. Ammoniums quaternaires Lécithine, saponine, polysorbate 80, dodécylsulfate de sodium Polysorbate 80, 30 g/l + dodécylsulfate de sodium, 4 g/l + lécithine, 3 g/l. Tensioactifs cationiques Polysorbate 80, 30 g/l + saponine, 30 g/l + lécithine, 3 g/l. Liquide de rinçage: eau distillée; tryptone, 1 g/l + NaCl, 9 g/l + polysorbate 80, 5 g/l. Aldéhydes Glycine, histidine Lécithine, 3 g/l + polysorbate 80, 30 g/l + L-histidine, 1 g/l. Agents générateurs de formaldéhyde Polysorbate 80, 30 g/l + saponine, 30 g/l + L-histidine, 1 g/l + L-cystéine, 1 g/l. Liquide de rinçage: polysorbate 80, 3 g/l + L-histidine, 0,5 g/l. Oxydants Thiosulfate de sodium Thiosulfate de sodium, 5 g/l. Liquide de rinçage: thiosulfate de sodium, 3 g/l. Isothiazolinones, imidazoles Lécithine, saponine Amines, sulfates, mercaptans, bisulfite de sodium, thioglycolate de sodium Liquide de rinçage: tryptone, 1 g/l + NaCl, 9 g/l + polysorbate 80, 5 g/l. Biguanides Lécithine, saponine, polysorbate 80 Sels métalliques (Cu, Zn, Hg) Bisulfite de sodium, L-cystéine Thioglycolate de sodium, 0,5 g/l ou 5 g/l. Organo-mercuriels Composés sulfurés, acide thioglycollique L-cystéine, 0,8 g/l ou 1,5 g/l. Liquide de rinçage: thioglycolate de sodium, 0,5 g/l.

11 Contrôle des produits finis
Neutralisation des propriétés antimicrobiennes d’un produit la neutralisation des propriétés antimicrobiennes du produit doit être vérifiée et validée La validation est réalisée en contaminant le produit avec des souches de référence et en effectuant le dénombrement contre un témoin sans produit. Staphylococcus aureus ATCC 6538 Pseudomonas aeruginosa ATCC 9027 ou E.coli ATCC 8739 Candida albicans ATCC 10231 L’écart entre le témoin et l’essai ne doit pas excéder 50% (0,3 log)

12 Contrôle des produits finis
Bouillon pour enrichissement : Bouillon Eugon LT 100 Contrôle des produits finis Dénombrement et détection En plus du dénombrement , un détection est également réalisée dans un bouillon « d’enrichissement » incubé pendant 20H. Bouillon Eugon LT 100 Peptone pancréatique de caséine 15 g Peptonepapaïque de soja 5,0 g L-cystéine 0,7 g Chlorure de sodium 4,0 g Sulfite de sodium 0,2 g Glucose 5,5 g Lécithine d’oeuf 1,0 g Polysorbate 80 Octoxynol 9

13 DÉNOMBREMENT ET DÉTECTION GERMES AEROBIES MESOPHILES Norme ISO 21 149
Validation du Dénombrement Dénombrement Pseudomonas aeruginosa 1 mL V mL de diluant neutralisant Staphylococcus aureus à 103 UFC/mL(masse) à 104 UFC/mL ( surface) à 102 UFC/mL (filtration) V mL de diluant neutralisant Dilution d= 1/10 Dilution d= 1/10 S (g ou mL) de produit S (g ou mL) de produit Témoin sans produit 1 mL en masse 0,1 ml en surface 10 mL filtration 1 mL en masse 0,1 ml en surface 10 mL filtration Si inefficacité du neutralisant Géloses TSA Réfrigérateur (détection des particules) N T 72 H ± 6H 32,5 °C ± 2,5°C 72 H ± 6H 32,5 °C ± 2,5°C Validation si N >50% (0,3 log)de T S = 1g produit de catégorie2 S= 5g produit de catégorie 1

14 DÉNOMBREMENT ET DÉTECTION GERMES AEROBIES MESOPHILES Norme ISO 21 149
Validation de la Détection Détection Pseudomonas aeruginosa 1 mL V mL de bouillon Eugon + Staphylococcus aureus V mL de bouillon Eugon à 102UFC/mL Dilution d= 1/10 Dilution d= 1/10 S (g ou mL) de produit S (g ou mL) de produit Témoin sans produit 1 ml en masse 20 H minimum 32,5 °C ± 2,5°C 20 H minimum 32,5 °C ± 2,5°C 0,1 ml en surface 0,1 ml en surface Gélose TSA 20 à 24 H 32,5 °C ± 2,5°C Validation si 100 à 500 UFC/mL 48H ± 6H 32,5 °C ± 2,5°C 48 H ± 6H 32,5 °C ± 2,5°C Validation si présence de colonies caractéristiques Jaunes pour St.aureus Verdâtres pour Ps aeruginosa Et absence de colonie sur le témoin S = 1g produit de catégorie2 S= 5g produit de catégorie 1

15 DÉNOMBREMENT des levures et moisissures Norme ISO 16 212
Validation du Dénombrement Dénombrement 1 mL V mL de diluant neutralisant Candida albicans à 103 UFC/mL(masse) à 104 UFC/mL ( surface) à 102 UFC/mL (filtration) V mL de diluant neutralisant Dilution d= 1/10 Dilution d= 1/10 S (g ou mL) de produit S (g ou mL) de produit Témoin sans produit 1 mL en masse 0,1 ml en surface 10 mL filtration 1 mL en masse 0,1 ml en surface 10 mL filtration Géloses SDA Sabouraud dextrose agar Réfrigérateur (détection des particules) N T 3 à 5 jours 25 °C ± 2,5°C 3 à 5 jours 25 °C ± 2,5°C Validation si N >50% (0,3 log)de T S = 1g produit de catégorie2 S= 5g produit de catégorie 1

16 DÉTECTION des GERMES PATHOGÈNES
Validation de la Détection Détection Pseudomonas aeruginosa 1 mL Staphylococcus aureus V mL de bouillon Eugon V mL de bouillon Eugon E.coli Candida albicans Dilution d= 1/10 Dilution d= 1/10 à 102UFC/mL S (g ou mL) de produit S (g ou mL) de produit Témoin sans produit 1 ml en masse 20 H minimum 32,5 °C ± 2,5°C 20 H minimum 32,5 °C ± 2,5°C 0,1 ml en surface Gélose Cétrimide (ISO ) 0,1 ml en surface Gélose Baird parker (ISO ) 20 à 24 H 32,5 °C ± 2,5°C Gélose Mac Conkey (ISO ) Gélose SDA (ISO ) Validation si 100 à 500 UFC/mL 48 H ± 6H 32,5 °C ± 2,5°C 48H ± 6H 32,5 °C ± 2,5°C Validation si présence de colonie caractéristiques Et absence de colonie sur le témoin S = 1g produit de catégorie2 S= 5g produit de catégorie 1 Identification

17 DÉTECTION des GERMES PATHOGÈNES
Souche et norme Ps. aeruginosa (ISO ) St aureus (ISO ) E.Coli (ISO ) C.Albicans (ISO ) Milieu Cétrimide Baird parker Mac Conkey SDA Colonies caractéristiques Pigment jaune-vert (pyocyanine), fluorescent sous rayonnement UV Colonies noires et brillantes, entourées d'un halo clair (de 2 mm à 5 mm) Colonie rouge brique; peut être entourée d'une zone de bile précipitée. Colonies convexes et crémeuses, de couleur blanche à beige Méthode d’identification* Gram Test enzymatique Isolement sur « Pseudomonas P » (24 à 48 H à 32,5°C) Test coagulase Isolement sur EMB (24 à 48 H à 32,5°C) Test de filamentation Test de chlamydosporulation Résultat Bacille Gram – Oxydase + Colonies entourées d’une zone bleu-verte (pyocyanine) ou rouge marron (pyorubine) Coque Gram+ Catalase + Coagulase + Oxydase – Colonies bleu noir à reflet métallique sur EMB Cellules ovoïdes violettes Filaments Chlamydospore Blastospore * Minimale : galerie biochimique ou autre méthode validée possible

18 Détection de micro-organismes spécifiés et non spécifiés
Enrichissement (Eugon) Isolement (TSA) Gram Coque gram + Bacille G- autre Levure Non oxydase + oxydase - Catalase + Kit d’identification adapté Kit d’identification adapté Kit d’identification adapté Kit d’identification adapté Escherichia coli? Non Non Staphylococcus aureus ? Pseudomonas aeruginosa ? Candida albicans? Non Non Présence de Candida albicans Présence de Staphylococcus aureus Présence de Pseudomonas aeruginosa Présence de Escherichia coli Présence d’un micro-organisme non spécifié

19 Contrôle du produit fini
Critères microbiologiques Règlement (CE) n°1223/2009, BPF (ISO ) Lignes directrices du Comité Scientifique des Produits de Consommation Spécifications microbiologiques de la substance ou du mélange et du produit cosmétique. Une attention particulière est accordée aux produits cosmétiques utilisés sur le contour des yeux, sur les muqueuses en général, sur une peau lésée, chez les enfants de moins de trois ans, chez les personnes âgées et chez les personnes au système immunitaire fragilisé. Il convient que les critères d'acceptation soient établis pour spécifier les exigences auxquelles doivent répondre les matières premières, les articles de conditionnement, les produits vrac et les produits finis. Catégorie de produit FMAT Germes pathogènes catégorie 1*  ≤102UFC/ g (ou mL) Absence dans 0,5 g ou mL catégorie 2 : ≤103UFC/ g (ou mL) Absence dans 0,1g ou mL * destinés aux enfants < 3 ans ou en contact avec les yeux et les muqueuses  recommandation du SCCP PR NF EN ISO (août 2013) Cosmétiques – Microbiologie – Limites microbiologiques

20 A)Contrôle d’un produit non obligatoirement stérile.
Qualité microbiologique des préparations pharmaceutiques et des substances pour usage pharmaceutique non stériles (5.8.) Critères d’acceptation. (PH Eu ) Les critères d’acceptation de la qualité microbiologique sont interprétés ainsi : 101 UFC : nombre maximal acceptable = 20 102 UFC : nombre maximal acceptable = 200 etc…. Voie d’administration DGAT UFC/g ou /mL DMLT Micro-organismes spécifiés Absence dans ( ) Orale : préparation non aqueuse 103 102 Escherichia coli (1g ou 1 mL) Orale : préparation aqueuse 101 Rectale Buccale, Gingivale Cutanée, Nasale, Auriculaire Staphylococcus aureus(1g ou 1 mL) Pseudomonas aeruginosa(1g ou 1 mL) Vaginale Pseudomonas aeruginosa (1g ou 1 mL) Candida albicans (1g ou 1 mL) Transdermique Staphylococcus aureus(1 dispositif) Pseudomonas aeruginosa (1 dispositif) Inhalation Bactéries Gram – résistantes aux sels biliaires (1g ou 1 mL) Préparation à base de MP naturelle ne pouvant subir de prétraitement antimicrobien 104 Salmonella (10 g ou 10 mL) Au maximum 102 Bactéries Gram – résistantes aux sels biliaires /g ou mL Aliments médicamenteux vétérinaire ne pouvant subir de prétraitement antimicrobien 105 Au maximum 104 Bactéries Gram – résistantes aux sels biliaires /g ou mL

21 Contrôle du produit fini
Interprétation des résultats  BPF (ISO ) Dossier de lot ANALYSES Produit finis, vrac, MP, article de conditionnement hors spécification Résultats conformes Enquête Retraitement Libération de lot Destruction du lot

22 Challenge test Risque microbiologique Règlement (CE) n°1223/2009
Concernant la sensibilité microbiologique, on distingue trois catégories de produits: 1) les produits à faible risque microbiologique (par exemple, les produits dont la teneur en alcool est > 20 %, les produits à base de solvants organiques, les produits à pH élevé/faible), pour lesquels il n’est pas nécessaire de soumettre le produit fini à un challenge test pour la conservation, ni à des contrôles microbiologiques. Une justification scientifique est toutefois requise; 2) les produits à usage unique et les produits qui ne peuvent être ouverts (par exemple, dont le conditionnement permet de doser le produit sans que celui-ci n’entre en contact avec l’air), pour lesquels seuls des contrôles microbiologiques sur le produit fini sont nécessaires. Une justification scientifique est toutefois requise; 3) tous les autres produits, pour lesquels un challenge test pour la conservation et des contrôles microbiologiques sur le produit fini sont nécessaires.

23 C) Challenge test ou test d’efficacité de la conservation antimicrobienne Etabli par la pharmacopée européenne ou pharmacopée US pour les médicaments et les produits cosmétiques Norme ISO : 2012 Ce test consiste en la contamination artificielle du produit cosmétique avec différents micro-organismes en nombre connu et au suivi de l’évolution de ce nombre en fonction du temps. Les souches utilisées sont celles habituellement trouvées dans les produits cosmétiques et au niveau de l’épiderme : Candida albicans Aspergillus niger Escherichia coli Staphylococcus aureus Pseudomonas aeruginosa La population microbienne pour chaque souche est évaluée après 2, 7, 14, 21 et 28 jours.   Aspergillus brasiliensis ATCC 7, 14 et 28 jours

24 Challenge test N0 =N/100 T0 N T7 Nx T14 Nx T28 Nvf Nvn Nv Nx
0,2 mL de N Pseudomonas aeruginosa Staphylococcus aureus N0 =N/100 E.coli T0 Candida albicans 20 g de produit UFC/mL Aspergillus brasiliensis 7 jours à 22,5 °C ± 2,5°C N 1 ml en masse 107 à 108 bactéries/mL 106 à 107 mycètes/mL T7 Calcul de N 1 ml en masse Validation du neutralisant 48 à 72 H à 32,5 °C ± 2,5°C Gélose TSA ou SDA Nx 10ml de diluant neutralisant 10ml de diluant T14 1 g de produit Essai Témoin Témoin inoculum 1 ml en masse 48 à 72 H à 32,5 °C ± 2,5°C 1 ml en masse Nx T28 48 à 72 H à 32,5 °C ± 2,5°C 1 ml en masse 48 à 72 H à 32,5 °C ± 2,5°C Nvf Nvn Nv Nx Validation si Nv  100 , Nvn proche de Nv et Nvf  0,5 Nvn

25 Taux de réduction logarithmique (Rx = lg N0– lg Nx) requis
Micro-organismes Bactéries C. albicans A. brasiliensis Temps de prélèvement T7 T14 T28 Critères A ≥3 ≥3 et PA ≥1 ≥1 et PA ≥0 Critères B Non réalisé ≥0 et PA critères A: la formulation est protégée contre la prolifération microbienne pouvant présenter un risque potentiel pour l’utilisateur et aucun autre facteur n’est pris en compte. critères B: le niveau de protection est acceptable si l’analyse du risque démontre l’existence de facteurs de maîtrise non liés à la formulation indiquant que le risque microbiologique est acceptable pour le produit cosmétique. Exemple1 crème de soin + Staphylococcus aureus Exemple2 shampoing+ Candida albicans Jour résultat Réduction logarithmique Red log attendue interprétation J0 1,6.105 J2 < 1 5 2 J7 3 J28 NI Conclusion Conservateur efficace sur Staphylococcus aureus Jour résultat Réduction logarithmique Red log attendue interprétation J0 2,3.105 J14 5.104 <1 2 J28 3.102 3 NI Conclusion Conservateur non efficace sur les mycètes

26 Liens internet Règlement 1223 : 2009 DÉCISION D’EXÉCUTION DE LA COMMISSION du 25 novembre 2013 concernant les lignes directrices pour l’application de l’annexe I du règlement (CE) n°1223/2009 du Parlement européen et du Conseil relatif aux produits cosmétiques Critères de qualité microbiologique d’un produit cosmétique Stabilité microbiologique Le contexte réglementaire et sociétal Intertek Normes ISO

27 PHARMACEUtique

28 Les produits pharmaceutiques sont analysés selon les directives
de la pharmacopée française et européenne pour les produits destinés à l’exploitation dans la CE des pays de vente comme les USA (USP) ou le Japon (JP) qui disposent de leur propre pharmacopée.  Les pharmacopées distinguent deux types de produits : Les produits qui doivent être stériles : - Les préparations pour usage parentéral (introduction d’une substance dans l’organisme par une autre voie que la voie digestive, exemple : Injection sous-cutanée, intraveineuse ou intra musculaire). - Les préparations ophtalmiques. - Les pansements chirurgicaux et le matériel chirurgical. - Les autres préparations devant être stérile… Les produits non obligatoirement stériles : - Les matières premières - Les médicaments à usage non parentéral

29 A)Contrôle d’un produit non obligatoirement stérile.
1 Microorganismes recherchés.  La présence de micro-organismes peut Réduire l’efficacité des principes actifs Induire des problèmes de santé produits à faible risque de contamination  : Dénombrement de germe indicateur de la qualité globale : les germes totaux (DGAT : dénombrement des germes aérobies totaux) les levures et moisissures (DMLT : dénombrement des moisissures et levures totales) Recherche des microorganismes spécifiques,pour quelques produits particuliers : E.coli , Salmonella , Pseudomonas aeruginosa et Staphylococcus aureus. Leur recherche va dépendre : la voie et le mode d’administration La nature du produit et son aptitude à favoriser la croissance microbienne Catégorie de patients visée (YOPI) Etat du patient : Existence de blessures, lésions organiques, utilisation d’immunosuppresseurs. Des traitements ultérieurs de fabrication pour les matières premières

30 Contrôle d’un produit non obligatoirement stérile.
2 Techniques  Préparation de l’échantillon avec un diluant avec neutralisant tamponné pour arrêter l’action des antimicrobiens présents (PA ou conservateur) un tensio-actif pour mélanger les produits de nature lipidique  Méthode de dénombrement Filtration Dénombrement en milieu solide (produit non filtrable) Les milieux de culture recommandés par la pharmacopée sont : Milieu gélosé aux peptones de caséine et de soja pour la FMAT Milieu Sabouraud glucosé gélosé + ATB  pour les levures moisissures Contrôle microbiologique des produits non stériles :essais de dénombrement microbien Contrôle microbiologique des produits non stériles :recherche de microorganismes spécifies

31 Contrôle d’un produit non obligatoirement stérile.
Anciens critères.  La limite prescrite dans la contamination microbienne dans des produits non obligatoirement stériles est 102 micro-organismes par ml ou par gramme. Limite maximale d'acceptation micro-organismes par mL ou par gramme. Si absence totale de développement, rendre < à 1 micro-organisme par ml ou par gramme. Si développement, choisir le résultat le plus défavorable. Si le résultat est > 102 micro-organismes par ml ou par gramme, réaliser une coloration de Gram. si bacilles Gram +, faire une recherche de spores et pas d'identification. si bacilles Gram-, faire une identification. si coques Gram +, faire une identification. La conformité ou la non conformité du produit dépend du micro-organisme identifié et du traitement appliqué au produit. Si le résultat est > micro-organismes par ml ou par gramme, effectuer un deuxième essai sur le même échantillon et éventuellement un troisième essai sur un échantillon différent du même lot. Si le deuxième essai est bon, rendre comme résultat: produit conforme; de même pour le troisième essai. Si un des deux essais terminaux est non conforme, le produit est rejeté.

32 A)Contrôle d’un produit non obligatoirement stérile.
Qualité microbiologique des préparations pharmaceutiques et des substances pour usage pharmaceutique non stériles (5.8.) 3 Critères d’acceptation. (PH Eu ) Les critères d’acceptation de la qualité microbiologique sont interprétés ainsi : 101 UFC : nombre maximal acceptable = 20 102 UFC : nombre maximal acceptable = 200 etc…. Voie d’administration DGAT UFC/g ou /mL DMLT Micro-organismes spécifiés Absence dans ( ) Orale : préparation non aqueuse 103 102 Escherichia coli (1g ou 1 mL) Orale : préparation aqueuse 101 Rectale Buccale, Gingivale Cutanée, Nasale, Auriculaire Staphylococcus aureus(1g ou 1 mL) Pseudomonas aeruginosa(1g ou 1 mL) Vaginale Pseudomonas aeruginosa (1g ou 1 mL) Candida albicans (1g ou 1 mL) Transdermique Staphylococcus aureus(1 dispositif) Pseudomonas aeruginosa (1 dispositif) Inhalation Bactéries Gram – résistantes aux sels biliaires (1g ou 1 mL) Préparation à base de MP naturelle ne pouvant subir de prétraitement antimicrobien 104 Salmonella (10 g ou 10 mL) Au maximum 102 Bactéries Gram – résistantes aux sels biliaires /g ou mL Aliments médicamenteux vétérinaire ne pouvant subir de prétraitement antimicrobien 105 Au maximum 104 Bactéries Gram – résistantes aux sels biliaires /g ou mL

33 B) Contrôle des produits stériles
Médicament à analyser Incubation 30° C en Aérobiose Anaérobiose 1 recherche de micro-organismes Etant des produits stériles, il ne s’agit plus de dénombrer mais de vérifier l’absence de tout microorganisme (FMAT, levures moisissures, bactéries anaérobies en bouillon thyoglycolate) L’absence de particules mais aussi d’endotoxine. Vue l’absence de microorganisme dans le produit, il faut tester de grand volume d’échantillon d’où l’utilisation des techniques de filtration. Bouillon TSA Bouillon Schaedler Germes retenus sur les filtres

34 B) Contrôle des produits stériles
1 recherche de micro-organismes Etant des produits stériles, il ne s’agit plus de dénombrer mais de vérifier l’absence de tout microorganisme (FMAT, levures moisissures, bactéries anaérobies en bouillon thyoglycolate) mais aussi d’endotoxine. Vue l’absence de microorganisme dans le produit, il faut tester de grand volume d’échantillon d’où l’utilisation des techniques de filtration. Afin de limiter encore le risque de contamination par l’environnement, l’appareil de filtration est manipulé sous des isolateurs : PSM de type III ou équipés d’un hémi scaphandre.  

35 B) Contrôle des produits stériles
2) Recherche et dosage d’endotoxine.   Les normes de la pharmacopée imposent l'absence de substances pyrogènes (susceptible de provoquer une augmentation de la température) dans les produits pharmaceutiques qui entrent en contact avec la circulation sanguine ou le système nerveux central. Les pyrogènes sont soit - des micro-organismes responsables d’infections - des substances sécrétées par des micro-organismes persistant après la destruction de celui-ci ex : endotoxine

36 B) Contrôle des produits stériles
2 Recherche et dosage d’endotoxine .  L'essai permettant la détection des endotoxines bactériennes est un essai in vitro réalisé à l'aide d'un réactif, le lysat d'amoebocytes de Limule (LAL), obtenu à partir des cellules circulantes de cet animal : le limule.

37 B) Contrôle des produits stériles
2- Recherche et dosage d’endotoxine.  Lors de la mise en présence du LAL et d’endotoxines, la formation de coaguline s’accompagne de l’apparition d’un trouble (base de la méthode turbidimétrique) Leur agrégation conduit à la formation d’un gel (technique par gélification) La protéine coagulogène peut être éliminée du réactif LAL et remplacée par un substrat chromogène spécifique de la coagulase (méthodes chromogéniques) Par un substrat fluorogene spécifique de la coagulase (méthode par fluorimétrie)

38 B) Contrôle des produits stériles
2- Recherche et dosage d’endotoxine.   Un petit volume de l'échantillon (10 pi) est combiné avec le Limulus Amebocyte Lysate, et les endotoxines de l'échantillon déclenchent l'activité protéolytique du facteur C. Lorsque le substrat chromogène est ajoutée, il est catalysé par la protéase activée. le clivage produit de la p-nitroalinine (pNA), de couleur jaune qui peut être quantifiée en mesurant l'absorbance à 405 nm (A405) et par l'extrapolation à l'encontre d'une courbe d’étalonnage.

39 B) Contrôle des produits stériles
2 Dosage des pyrogènes « totaux ». 

40 C) Contrôles Qualité. Afin de valider les contrôles sur les lots de fabrication, il est nécessaire de vérifier la conformité : - des milieux - des diluants - des produits à examiner.  Les tests réalisés sont : des tests de stérilité des milieux et diluants: ils permettent de contrôler leur non contamination lors de leur préparation et de leur conservation en les plaçant (milieu prêt à l’emploi donc conditionné en boite et non ensemencé) à l’étuve pendant le temps et à la température d’incubation utilisés habituellement.(voir TP) des tests de fertilité des milieux : ils permettent de déterminer si le milieu a conservé les qualités nutritionnelles attendues au cours de sa préparation ou de sa conservation. On ensemence le milieu avec une suspension bactérienne de référence (ATCC) de concentration connue de façon à retrouver environ 100 colonies sur le milieu.(voir TP) L’absence de culture ou un résultat < 30 colonies traduit un problème de fertilité.  des tests permettant de vérifier l’absence d’antimicrobien dans le produit examiné. Il consiste à mettre en contact le produit avec les souches de référence et de comparer les résultats obtenus avec un témoin réalisé sans produit.(voir TP)

41 Nouveau règlement européen no 1907/2006 sur l’enregistrement, l’évaluation, l’autorisation et la restriction des produits chimiques Entré en vigueur au 1er juin 2007 Tout producteur d’une substance chimique doit fournir un dossier contenant les informations physicochimiques, toxicologiques et écotoxicologiques la concernant

42 Liens internet Pyrogènes


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