1 Présentation des résultats de recherche sur la migration haïtienne vers le Brésil depuis 2010 International Organization for Migration (IOM)

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1 1 Présentation des résultats de recherche sur la migration haïtienne vers le Brésil depuis 2010 International Organization for Migration (IOM)

2 2 Slide Title L’équipe de recherche n’a pas constaté de cas de traites des personnes mais il existe cependant une dynamique de trafic des migrants. Cette dynamique implique souvent des formes d’exploitations: les « Bric à Brac », ou maison de crédit aux taux d’intérêt entre 30-40% par an, ou bien d’autres formes de mensonges dans l’optique d’expropriation de terrains. Le route vers le Brésil devient progressivement une route de migration vers le Sud pour la migration haïtienne et surtout pour la migration irrégulière. La majorité des migrants ayant plus de 35 ans cherchent des emplois dans les secteurs de l’agriculture et de la construction. La majorité des migrants ayant moins de 35 ans cherchent plutôt des opportunités pour continuer leurs études, soit au niveau secondaire, universitaire ou bien au niveau technique/professionnel Résultats 1

3 3 Slide Title La migration haïtienne vers le Brésil s’est effectuée en trois grandes vagues depuis 2010 : Résultats 2 PériodeOrigine des migrants Homme/ Femme Education Moyenne d’âge Quantité Janvier 2010 – Juin 2011 Sud Est, Artibonite, Cote des Acardins 90/10 travailleurs agricoles, main d’œuvre 376,000-7,000 Juin 2011 – Juin 2012 Artibonite surtout Gonaives, Nord, Port au Prince et Aquin 80/20 Main d’œuvre, collège technique 356,000-8,000 Juin 2012 - présent Artibonite, Croix des Bouquets, Port au Prince, Sud 70/30 main en d’œuvre, étudiants, élèves 305,000-7,000 TOTAL17,000-22,000

4 4 Slide Title Le première vague comprenait beaucoup d’habitants des provinces bordant la République Dominicaine. Le plupart d’entre eux ont obtenu des visas ou la résidence dominicaine. Il existe des réseaux des trafiquants qui ne restent pas actifs plus de six (6) mois dans une même commune. Les trafiquants se présentent souvent comme des pasteurs et des directeurs de fondations caritatives. Les migrants paient entre USD 3,000 et 6,000 pour les services des trafiquants et le plupart d’entre eux paient leurs voyages au travers d’emprunts. Résultats 3

5 5 Slide Title Renforcer la coordination entre les autorités du Brésil, d’Haïti, du Panama, de l’Equateur, de Pérou et de la Bolivie, en matière de gestion de la migration et de poursuite des trafiquants. Accroitre les campagnes de communication envers les migrants potentiels en Haïti afin de les informer sur les services disponibles, les risques de la migration irrégulière, les avantages de la migration régulière et les procédures à suivre. Une poursuite active des trafiquants entreprise conjointement par les pays touchés par le phénomène. Recommandations

6 6 Slide Title 6 Contact: Drazan Rozic drozic@iom.int Merci