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GESTES ET POSTURES Fabrice RATELADE (kinésithérapeute)

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1 GESTES ET POSTURES Fabrice RATELADE (kinésithérapeute)
    Formation des AVS

2 PRÉSENTATIONS Présentation des formateurs.
Presentation brève de l’ARAHM et des IEM “ Les Iris ” et “les Grillons”. Presentation de la formation : - 3 heures de théorie. - 3 heures de pratique, sous forme de 3 ateliers, en petits groupes. Une tenue vestimentaire permettant une bonne liberté de mouvement est conseillée : éviter jupe, robe et pantalon serré. Attentes des participants PRÉSENTATIONS Formation des AVS

3 1) Plan Pourquoi la formation « gestes et postures » ?
Définir l’expression « gestes et postures » . Notions de biomécanique à la base de l’hygiène vertébrale. Les règles de base de l’hygiène vertébrale / de l’économie vertébrale. Les facteurs de risque quand on manipule une charge. On ne manipule pas une personne à mobilité réduite comme une charge inerte. Les différents handicaps moteurs. Pourquoi je suis amené à aider,manipuler une personne en situation de handicap moteur ? Formation des AVS

4 2) Pourquoi la formation « gestes et postures » ? :
Parce que c’est une obligation légale de l’employeur. Parce que la plus grande partie des dépenses de santé prise en charge par la Sécurité Sociale, dans le cadre des accidents du travail, est composée par le coût des indemnités journalières et des soins nécessités par les pathologies vertébrales. Parce qu’il existe des solutions ergonomiques et des aides techniques très utiles pour diminuer le travail et les contraintes corporelles. Il faut donc les connaître. Pour que des techniques efficaces de manutention des personnes en situation de handicap moteur supplantent la bonne volonté maladroite, voire dangereuse, d’auxiliaires de vie insuffisamment formées Pour diminuer risques et efforts en s’astreignant à des « automatismes » intelligents s’opposant aux habitudes nocives : dos courbé, efforts à l’arraché, affrontements excessifs avec le poids du jeune…. Pour que le jeune à mouvoir ne soit pas considéré comme un fardeau, mais comme une personne nécessitant une attention différente ! Parce que, pour les auxiliaires de vie scolaire, la manutention de jeunes à mobilité réduite peut être un fait quotidien. Le « mal de dos » ne doit pas en être la contrepartie inéluctable. Parce que c’est une obligation légale de l’employeur, inscrite dams le Code du travail. Parce que la plus grande partie des dépenses de santé prise en charge par la Sécurité Sociale, dams le cadre des accidents du travail, est composée par le coût des indemnités journalières et des soins nécessités par les pathologies vertébrales. Les risques vertébraux à court, moyen, et long terme concernent majoritairement la colonne lombaire. Les pathologies sont essentiellement des lumbagos, lombosciatiques et tassements vertébraux (photocopie 1). Or, la formation « gestes et postures » a précisément pour but la prévention de ceux-ci, à commencer par les banales rachialgies d’effort et de posture Parce qu’il existe des solutions ergonomiques et des aides techniques très utiles pour diminuer le travail et les contraintes corporelles. Il faut donc les connaître. Mais l’utilisation de celles-ci, trop souvent considérée comme suffisante, ne doit en aucun cas inciter à faire l’économie des techniques d’hygiène vertébrale, dites « gestes et postures » dont elles ne sont que des compléments. Pour que des techniques efficaces de manutention des personnes en situation de handicap moteur supplantent la bonne volonté maladroite, voire dangereuse, d’auxiliaires de vie insuffisamment formées Pour diminuer risques et efforts en s’astreignant à des « automatismes » intelligents s’opposant aux habitudes nocives : dos courbé, efforts à l’arraché, affrontements excessifs avec le poids du jeune…. Pour que le jeune à mouvoir ne soit pas considéré comme un fardeau, mais comme une personne nécessitant une attention différente ! Parce que, pour les auxiliaires de vie scolaire, la manutention de jeunes à mobilité réduite peut être un fait quotidien. Le « mal de dos » ne doit pas en être la contrepartie inéluctable Formation des AVS

5 3) DÉFINIR L’EXPRESSION « GESTES ET POSTURES ».
Toute activité motrice provoque des contraintes corporelles. Certains « gestes et postures » (positions corporelles) peuvent accroître les contraintes mécaniques, les pressions, donc l’usure. Au contraire, d’autres « gestes et postures » peuvent diminuer contraintes mécaniques, pressions, usure, et consister ainsi une hygiène permettant de se préserver autant que possible. Par contre, l’économie vertébrale résultante des « bons » gestes et des « bonnes » positions ne peut jamais, malheureusement, aller jusqu’à une épargne à 100% de la colonne. Toute activité motrice provoque des contraintes corporelles. Elles sont souvent sous estimées En effet, il est courant de prendre en compte la fatigue physique résultant d’un travail corporel (on est fourbu). Par contre, on ne ressentira évidemment pas l’usure quotidienne occasionnée par les activités physiques (domestiques, professionnelles our sportives). Pourtant, elle est bien effective. Cette usure est provoquée par la répétition, l’addition des activités motrices. Elle est le résultat de pressions mécaniques et/ou de microtraumatismes sur les structures de l’appareil locomoteur, en particulier sur les articulations. Avec le temps, elle provoquera des troubles musculo-squelettiques (myalgies, tendinites…) our affectera les cartilages articulaires (on parlera alors d’arthrose our de rhumatismes). Ces usures se manifesteront douloureusement plus our moins tard. Certains « gestes et postures » (positions corporelles) peuvent accroître les contraintes mécaniques, les pressions, donc l’usure. Ceci est particulièrement vrai pour la colonne vertébrale. Au contraire, d’autres « gestes et postures » peuvent diminuer contraintes mécaniques, pressions, usure, et consister ainsi une hygiène permettant de se préserver autant que possible. En ce qui concerne la colonne vertébrale, cette hygiène engendre une économie de sollicitation vertébrale, qui a pour effet de la maintenir plus longtemps fonctionnelle. Par contre, l’économie vertébrale résultante des « bons » gestes et des « bonnes » positions ne peut jamais, malheureusement, aller jusqu’à une épargne à 100% de la colonne Formation des AVS

6 4) Notions de biomécanique à la base de l’hygiène vertébrale : l’influence des bras de levier .
C de p = PxD + Fxd Contraintes de pression C de p (sur les vertèbres, en particulier lombaires) = poids manipulé (P) multiplié par son bras de levier (D), auquel s’ajoute la force musculaire développée (F) multipliée par son bras de levier(d). Pour ralentir l’usure de la colonne vertébrale, on a toujours intérêt à exercer sur elle le moins de contrainte de pression (C de p) possible. Les moyens, de diminuer C de p sont - de diminuer le poids manipulé (P) - de réduire son bras de levier (D) ce qui aura pour effet, mécaniquement, de diminuer la force musculaire développée (F) nécessaire. C’est ce que permet le respect des règles d’hygiène vertébrale, en se positionnant, par exemple, au plus prés de la charge manipulée. Formation des AVS

7 4) Notions de biomécanique à la base de l’hygiène vertébrale : l’influence de la surface de pression
Les contraintes de pression peuvent se répartir sur une plus ou moins grande surface : - essentiellement osseuse quand on a le dos rond => C de p, par unité de surface, augmente. - osseuse et musculaire quand on a le dos droit => C de p, par unité de surface, diminue. Les contraintes de pression peuvent se répartir sur une plus our moins grande surface. De ce fait la pression par unité de surface peut être très variable : Elle sera élevée, et à la longue nuisible, si la surface d’application des contraintes de pression n’est qu’osseuse, en l’occurrence vertébrale, donc réduite. Elle sera faible, et inoffensive, si la surface d’application des contraintes de pression est mixte, à la fois osseuse et musculaire, donc beaucoup plus étendue. C’est ce que permet le respect des règles d’hygiène vertébrale par l’intermédiaire de la consigne : « garder le dos droit », nécessitant le recrutement des muscles para vertébraux. Formation des AVS

8 5) Les règles de base de l’hygiène vertébrale / de l’économie vertébrale.
Elles seront valables pour tous les types de manutentions : Charges inertes et lourdes. Charges inertes et légères. - Personnes en situation d’handicap moteur et à mobilité réduite. Formation des AVS

9 5) Les règles de base de l’hygiène vertébrale / de l’économie vertébrale.
A priori, ne jamais se pencher en avant ! Car, se pencher en avant, a pour effet d’augmenter le bras de levier de la charge manipulée et donc d’augmenter les pressions sur les vertèbres. Travailler sur un plan de travail situé à une bonne hauteur c’est- à-dire la hauteur, précisément, qui m’évite de me pencher en avant, ou utiliser les membres inférieurs en force et souplesse. NON OUI ! - A priori, ne jamais se pencher en avant : Travailler sur un plan de travail situé à une bonne hauteur c’est-à-dire la hauteur, précisément, qui m’évite de me pencher en avant : * Repasser sur une table à repasser et non debout devant une table de cuisine * Cuisiner sur un plan de travail et non debout au dessus d’une table de cuisine… * Utiliser le lift (hausseur d’assise) d’un FRE, quand il possède ce perfectionnement, pour élever l’enfant à notre hauteur. REMARQUER : l’appui des coudes sur le plan de travail….. la possibilité d’utiliser un petit marchepied, pour varier l’angulation de flexion d’une hanche, pour éviter un travail statique trop prolongé des muscles para vertébraux, facteur de courbatures douloureuses.(Photocopie 4) l’utilisation d’un siège assis-debout type « tabouret de bar » à hauteur variable. Formation des AVS

10 5) Les règles de base de l’hygiène vertébrale / de l’économie vertébrale.
Quand on ne peut pas l’éviter,on se penche en avant, MAIS LE MOINS POSSIBLE : * les pieds écartés * les hanches et genoux fléchis => pour descendre son centre de gravité, pour améliorer sa stabilité. le dos droit incliné en avant, fesses pointées en arrière, ventre rentré => pour mobiliser la musculature du tronc et diminuer ainsi la pression par unité de surface vertébrale. Quand on ne peut pas l’éviter, on se penche en avant, MAIS LE MOINS POSSIBLE : * les pieds écartés * les hanches et genoux fléchis Ce qui permettra éventuellement de réaliser une fente latérale our avant-arrière des membres inférieurs. => pour descendre son centre de gravité, pour améliorer sa stabilité. * le dos droit incliné en avant, fesses pointées en arrière, ventre rentré ( photocopies 2 et 3) Ce qui réalise un verrouillage, un gainage (haubanage) dorsolombaire. => pour diminuer la pression par unité de surface vertébrale. Formation des AVS

11 Oui Non

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14 5) Les règles de base de l’hygiène vertébrale / de l’économie vertébrale.
OUI ! Toujours se mettre au niveau de ce que l’on fait ! Cela évite les réflexes pathogènes de : - se pencher en avant, dos rond. - se dresser en hauteur, dos creux NON OUI ! Toujours se mettre au niveau de ce que l’on fait : * Si je m’occupe des pieds, je m’accroupis * Si je travaille en hauteur, je monte sur un escabeau… * Si le matériel disponible (lit, FRE, etc..) est à hauteur variable, adapter sa hauteur pour avoir à soulever le moins possible. OUI ! Formation des AVS

15 Toujours se mettre au niveau de ce que l’on fait :
Ici, il s’agit de chausser, déchausser Cyril, ou d’ écarter les palettes repose-pieds de son fauteuil roulant, pour que Cyril puisse en descendre. Ce qu’il ne faut pas faire : se pencher en avant, jambes tendues, dos rond. Ce qu’il faut faire : se mettre au niveau des pieds de Cyril en s’accroupissant.

16 5) Les règles de base de l’hygiène vertébrale / de l’économie vertébrale.
Prendre des appuis quand c’est possible. Ainsi, toute les contraintes de pression ne passeront pas par les vertèbres lombaires. Utiliser l’effet balancier quand c’est possible. Un membre inférieur fournit un contre poids facilitant les mouvements du tronc, lors du ramassage d’objets légers. Prendre des appuis quand c’est possible. Par exemple, un simple appui des avant-bras sur une table divise au moins par deux les contraintes de pression sur la colonne vertébrale. Utiliser l’effet balancier quand c’est possible Cela permet de ramasser au sol des objets légers, - en diminuant, grâce au contre poids du membre inférieur, la force des muscles para vertébraux nécessaire aux mouvements du tronc,(ce qui diminue les contraintes de pression sur la colonne) tout en évitant de solliciter les genoux en flexion –extension. Ceci est donc recommandé aux personnes aux genoux fragiles. Formation des AVS

17 5) Les règles de base de l’hygiène vertébrale / de l’économie vertébrale.
NON ! Se rapprocher le plus possible de ce que l’on manipule ! Ceci pour éviter d’augmenter le bras de levier de la charge manipulée. OUI ! Formation des AVS

18 5) Les règles de base de l’hygiène vertébrale / de l’économie vertébrale.
Remplacer les mouvements de rotation du tronc par des pseudo- rotations, c’est-à-dire des pivotements sur les pieds ou sur les fesses (ou mieux, utiliser un siège pivotant). Oui !! Formation des AVS

19 Connaître les aides techniques qui existent,
et surtout les utiliser ! 5) Les règles de base de l’hygiène vertébrale / de l’économie vertébrale. Connaître les aides techniques qui existent et surtout les utiliser ! FRE avec lift our pas. avec assise inclinable our pas. Soulève personne, avec harnais adapté. Disque our guidon de transfert. - Barre de traction our de maintien. - Lunette surélévatrice de WC. - Etc.…. Formation des AVS

20 Exemple d’utilisation d’aides techniques.
Le but est de faire passer Caroline d’un fauteuil roulant manuel à un fauteuil roulant électrique. Ce qu’il ne faut pas faire : la porter. Ce qu’il faut faire : lui fournir les aides techniques (ici, une poignée murale et un marchepied) qui permettent à Caroline d’exploiter sa capacité à se mettre debout avec traction des mains. La participation de Caroline la valorise, lui permet d’entretenir ses capacités motrices, et économise le thérapeute.

21 5) Les règles de base de l’hygiène vertébrale / de l’économie vertébrale.
L’union fait la force ! Un homme peut porter 55 kg ( code du travail ) Une femme peut porter 25 kg ( code du travail ) En milieu hospitalier et en centre d’hébergement pour personnes à mobilité réduite, plus de 80% des accidents de dos arrivent au cours de soins où le soignant est seul avec le patient. Formation des AVS

22 6) Les facteurs de risque pour la colonne quand on manipule une charge :
Le poids de la charge. La vitesse : Il faut pouvoir prendre son temps ! Les amplitudes extrêmes. La répétition, facteur de fatigue (donc de moins bon contrôle). Le manque de concentration. Des genoux déficients. Le travail musculaire statique. 6) Les facteurs de risque quand on manipule une charge : Le poids de la charge : - Plus il est important, plus la pression résultante (en fonction de la longueur du bras de levier) sur les structures vertébrales augmente, plus celles-ci s’usent our souffrent. - D’où l’intérêt de réduire autant que possible le bras de levier de la charge soulevée, en s’en rapprochant, d’autant plus qu’elle est lourde (elle paraîtra d’ailleurs moins lourde). - D’où l’intérêt de respecter la règle : « L’union fait la force », pour partager la charge. La vitesse : il faut pouvoir prendre son temps ! - pour se préparer (réfléchir : comment vais-je m’y prendre ?), - pour contrôler sa position de départ, d’arrivée. - pour contrôler son action : plus elle sera lente, plus les structures vertébrales pourront s’adapter aux contraintes, moins elles souffriront. Les amplitudes extrêmes : C’est dams les amplitudes intermédiaires que les structures vertébrales et para vertébrales sont le moins en conflit et que nos capacités de contrôle sont les meilleures. Ceci est vrai pour toutes les articulations du corps humain. La répétition, facteur de fatigue (donc de moins bon contrôle), d’usure (même les règles d’hygiène vertébrale ne sont que des règles d’économie vertébrale, et non d’épargne à 100%), et de micro traumatismes. Le manque de concentration : On l’aura compris, déplacer une charge demande de l’attention, donc ne pas faire autre chose en même temps. Des genoux déficients : Pour pouvoir appliquer les règles d’économie vertébrale Il faut pouvoir compter sur des genoux stables et solides, car c’est à leur niveau que l’on déplace une grande partie du travail, donc des contraintes. Le travail musculaire statique. Si on a le choix, adopter de préférence un mode de travail dynamique (photocopie 4). Formation des AVS

23 RécréAtioN

24 7) On ne manipule pas « une personne en situation de handicap moteur » (une personne à mobilité réduite) comme une charge inerte. A) La charge inerte : il suffit de connaître où est le bas, où est le haut, sa nature et son poids, pour la soulever Formation des AVS

25 7) On ne manipule pas « une personne en situation de handicap moteur » (une personne à mobilité réduite) comme une charge inerte : càd que l’on applique les mêmes règles d’hygiène/d’économie vertébrale, mais qu’en plus : On communique avec elle, on lui pose des questions. On la fait participer au maximum.

26 B) La personne en situation de handicap :
7) On ne manipule pas « une personne en situation de handicap moteur » (une personne à mobilité réduite) comme une charge inerte. B) La personne en situation de handicap : - Pourquoi je la manipule? - De quelle nature est le handicap ? (moteur, sensoriel…) - Quelle affection en est à l’origine ? - Que sait-elle faire ? Peut-elle m’aider ? - Au cours de mes manipulations (transferts assis FRE, habillage, déshabillage) vais-je rencontrer des orthèses, des appareillages ? A quoi servent-ils ? - Existe-t-il des aides techniques pour nous aider ? => Surtout : on communique ! => La faire participer au maximum, car cela la valorise et m’économise. 7) On ne manipule pas « une personne en situation de handicap moteur » (une personne à mobilité réduite) comme une charge inerte. B) La personne en situation de handicap : - Pourquoi je la manipule ? - De quelle nature est le handicap ? (moteur, sensoriel…) - Quelle affection en est à l’origine ? On aborde, a priori, de façon différente un myopathe et un IMC au niveau des prises manuelles ; et de la participation qu’on sollicite de la part du jeune. - Que sait-elle faire ? Peut-elle m’aider ? => La faire participer au maximum, car cela la valorise et m’économise. - Au cours de mes manipulations (transferts assis->FRE, habillage, déshabillage) vais-je rencontrer des orthèses, des appareillages ? A quoi servent-ils ? - Existe-t-il des aides techniques pour nous aider ? - Surtout : on communique ! Formation des AVS

27 7’) On ne manipule pas tous les jeunes de la même manière :
Avec un paralysé cérébral : - On mobilisera toutes ses possibilités de participation. - On le stimulera «fléchis tes genoux, pousse sur tes pieds», s’il en est capable. - On pourra utiliser des prises normales, ou en crochet. Avec un myopathe : - Sa participation est essentiellement verbale. - On est particulièrement précautionneux. - On ne tire pas par les membres ! - On multiplie les prises ( ici 4). - On tâche d’être le plus enveloppant possible. 7) On ne manipule pas « une personne en situation de handicap moteur » (une personne à mobilité réduite) comme une charge inerte. B) La personne en situation de handicap : - Pourquoi je la manipule ? - De quelle nature est le handicap ? (moteur, sensoriel…) - Quelle affection en est à l’origine ? On aborde, a priori, de façon différente un myopathe et un IMC au niveau des prises manuelles ; et de la participation qu’on sollicite de la part du jeune. - Que sait-elle faire ? Peut-elle m’aider ? => La faire participer au maximum, car cela la valorise et m’économise. - Au cours de mes manipulations (transferts assis->FRE, habillage, déshabillage) vais-je rencontrer des orthèses, des appareillages ? A quoi servent-ils ? - Existe-t-il des aides techniques pour nous aider ? - Surtout : on communique ! Formation des AVS

28 8) Les différents handicaps moteurs (H M):
H M « purs » d’origine non cérébrale Ex : myopathie, poliomyélite, arthrogrypose, paraplégie, tétraplégie H M d’origine cérébrale Ex : Paralysé cérébral (Infirme Moteur Cérébral) traumatisé crânien, spina bifida Troubles moteurs Troubles associés Aménagements architecturaux Rééducations Aménagements pédagogiques Aides techniques

29 Handicap moteur d’origine non cérébrale :
Déficiences Il est dit « pur » car il ne présente que des : Troubles moteurs, sous forme de : Paralysie ou parésie, càd disparition ou nette diminution des mouvements volontaires. Difficultés/Incapacités Posture (couché, assis, debout) Transferts de position Locomotion Manipulations  Évolution péjorative possible vers des troubles orthopédiques Troubles respiratoires Troubles sphinctériens Formation des AVS

30 Handicap moteur d’origine cérébrale :
Il n’est pas « pur » car il présente,outre des troubles moteurs, tout ou partie des troubles associés suivants (liste non exhaustive) : Déficiences Difficultés/Incapacités Troubles moteurs : - Paralysie rare, ou surtout parésie - Spasticité : trouble du tonus musculaire empêchant l’expression des mouvements sélectifs. - Syncinésie : contractions involontaires de muscles à l’occasion de mouvements volontaires. Troubles de la commande musculaire Posture (couché, assis, debout) Transferts de position Locomotions Manipulations  Évolution péjorative possible vers des troubles orthopédiques. Troubles respiratoires et/ou sphinctériens. Troubles cognitifs : - Troubles de l’attention, distractibilité - Troubles de la mémoire - Troubles des fonctions exécutives Planification, organisation, Choix d’une stratégie, autocontrôle - Troubles visuels Acuité, occulo-motricité (fixation, poursuite, exploration) - Dyslexie - Troubles de la communication orale Dysarthrie, dysphasie - Troubles visuo-spaciaux - Dyspraxie « maladresse » Difficultés à coordonner volontairement des mouvements orientés vers un but. - Troubles constructifs : assembler Lecture Langage Graphisme Géométrie Arithmétique Les troubles moteurs seront objectivés par un bilan neuropsychologique. Troubles de la régulation des émotions : joie, peine, peur… Formation des AVS

31 9) Pourquoi je manipule la personne en situation de handicap moteur ?
Parce qu’ elle présente des troubles moteurs (et autres), affectant : ses transferts de position sa locomotion sa posture Aides aux transferts : par manutention manuelle, ou utilisation d’aides techniques: - soulève-personne, - disque, guidon de transfert, - siège Gaillot (pour les WC) Prévention orthopédique : par le port : - de coques talonnières, - d’orthèses, d’attelles, - de siège coque, - de corset, par utilisation du verticalisateur. Aides aux déplacements : FRM, FRE - Déambulateurs

32 9) Pourquoi je manipule la personne en situation de handicap moteur ?
Parce qu’ elle présente des troubles moteurs (et autres), affectant : sa posture Prévention orthopédique : par le port : - de coques talonnières, - d’orthèses, d’attelles, - de siège coque, par utilisation du verticalisateur.

33 9) Pourquoi je manipule la personne en situation de handicap moteur ?
Parce qu’ elle présente des troubles moteurs (et autres), affectant : ses transferts de position Aides aux transferts : par manutention manuelle, ou utilisation d’aides techniques: - soulève-personne - disque, guidon de transfert - siège Gaillot (pour les WC)

34 9) Pourquoi je manipule la personne en situation de handicap moteur ?
Parce qu’ elle présente des troubles moteurs (et autres), affectant : sa locomotion Aides aux déplacements : - Fauteuil roulant manuel - Fauteuil roulant électrique - Déambulateurs

35 10) Ateliers pratiques en petits groupes
Face aux troubles de la posture debout, aux troubles de la locomotion, du jeune en situation de handicap moteur, Atelier Je découvre les différents verticalisateurs et déambulateurs. J’apprends à manipuler, à utiliser : FRM et FRE. J’apprends éventuellement comment aider un IMC à faire quelques pas. Ceci dans le respect des « gestes et postures » d’économie vertébrale. Formation des AVS

36 10) Ateliers pratiques en petits groupes
Face aux difficultés ou à l’impossibilité du jeune, en situation de handicap moteur, à effectuer seul ses transferts de position, par exemple pour aller aux WC, Atelier J’apprends à replacer correctement un jeune dans son siège coque. Je me familiarise avec le soulève personne, le disque et le guidon de transfert. Je découvre l’intérèt du siège Gaillot. Ceci dans le respect des « gestes et postures » d’économie vertébrale. Formation des AVS

37 10) Ateliers pratiques en petits groupes
Face aux difficultés, du jeune en situation de handicap moteur, à s’habiller, se déshabiller, se chausser, Atelier J’apprends le chaussage avec des coques talonnières, à enfiler une veste quand il y a un siège coque, à vêtir/dévêtir un jeune aux membres « raides ». Ceci dans le respect des « gestes et postures » d’économie vertébrale. Formation des AVS

38 10) Ateliers pratiques en petits groupes
Face aux difficultés, du jeune en situation de handicap moteur, à effectuer les transferts de position de couché au sol à debout, Atelier J’apprends à guider un jeune à se redresser, du sol à debout, étape par étape (en s’inspirant des Niveaux d’Évolution Motrice). Ceci dams le respect des « gestes et postures » d’économie vertébrale. Formation des AVS

39 10) Ateliers pratiques en petits groupes
Face à la nécessité de disposer d’un outil de travail efficace : notre corps, Atelier J’apprends quelques exercices de prise de conscience de positionnement du bassin et de la colonne lombaire, quelques exercices d’assouplissement et de musculation des membres inférieurs, des abdominaux et des muscles para-vertébraux. Ceci dams le respect des « gestes et postures » d’économie vertébrale. Formation des AVS

40 Conclusion : 10 règles à retenir :
A priori, ne jamais se pencher en avant ! Quand on ne peut pas l’éviter,on se penche en avant, mais le moins possible: pieds écartés + genoux fléchis + dos droit. Utiliser les membres inférieurs en souplesse, force, et en balancier. Toujours se mettre au niveau de ce que l’on fait ! Prendre des appuis quand c’est possible. Se rapprocher le plus possible de ce que l’on manipule ! Remplacer les mouvements de rotation du tronc par des pseudo- rotations. Connaître les aides techniques qui existent, et surtout les utiliser ! L’union fait la force ! Les règles d’hygiène vertébrale sont valables pour tous les types de manutentions : de personnes, d’objets lourds ou légers.

41 Je vous remercie de votre attention.


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