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Lingua francese I a.a. 2015-2016 Prof.ssa Cristina Trinchero Programme – Partie B.

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1 Lingua francese I a.a. 2015-2016 Prof.ssa Cristina Trinchero Programme – Partie B

2 Qu'est-ce qu'un dictionnaire? Dictionnaire monolingue C’est un outil qui décrit et explique une langue, qui explique les mots et qui précise leur emploi, destiné aux locuteurs natifs et aux locuteurs étrangers. Il contient une partie seulement.

3 Dictionnaire bilingue C’est un outil permettant la compréhension et la communication entre deux communautés linguistiques différentes; langue de départ->langue cible Il est divisé en deux parties, remplies aujourd'hui par une équipe de rédacteurs natifs des deux langues impliquées.

4 A rappeler: Dictionnaires généraux / Dictionnaires de spécialité - intensifs (qui décrivent seulement un domaine technique ou scientifique limité). Dictionnaires de langue / Dictionnaires encyclopédique - des choses : aujourd'hui on remarque une certaine hétérogéité, parce que on cherche à donner à côté des informations linguistiques des données culturelles sur l'emploi du mot, etc.

5 LA STRUCTURE du DICTIONNAIRE – verticale (en caractère gras): la macrostructure, la nomenclature, les mots en vedette, dont chaque élément s'appelle entrée [it. lemma]. Par convention, les verbes sont à l'infini, les mots et les adjectifs au masculin singulier. – orizontale: la microstructure, l'article du dictionnaire, avec toutes les informations qu'on donne sur l'entrée.

6 L'article standard: l'entrée (mot en vedette) Substantif / Adjectif au masculin singulier; verbes à l'infinitif. Il peut avoir des mots dérivés. Parfois des dérivés deviennent des mots autonomes. Ex: Vienne > viennoiserie, traité à part dans la nomenclature.

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9 Mots dérivés Mots produits par les anthroponymes et les toponymes. Ex: Hegel > hégelien; Londres > londonien. Mots composés formés à partir de radicaux grecs ou latins (octogénaire), ou bien mêlant le grec et le latin (agroalimentaire, écomusée, hydrocarbure), ou en associant deux mots français (rizicolture): c'est le cas de mots techniques, scientifiques, savants.

10 Certains mots possèdent des variantes: clé/clef (même prononciation, orthographe différente). D'autres mots se forment par la troncation de mots qui existent déjà: cinéma, météo, écolo, appart (fam.), impec (fam.), apéro (provenant de l'argot), dico (fam.). Des sigles peuvent développer des mots autonomes, lorsque l'usage veut qu'on les prononce sans les épeler (SIDA, ZUS, OTAN).

11 Des parties de mots soudés donnent lieu à des mots nouveaux: brunch (breakfast + lunch), tapuscrit (taper + manuscrit). Des mots nouveaux dérivent de la francisation des mots étrangers entrés dans l'usage: bluffeur, spaghettis, sandwichs, whiskys, paellas...

12 Quel critère pour le choix des entrées? On donne le français standard, connu dans toute la francophonie, en laissant à côté des usages spécifiques dans des aires particulières. Des belgicismes, des québécismes spécifiques font l'objet de textes à part et non pas d'un dico de français général.

13 L'article standard: la prononciation Elle est donnée entre crochets [transcription du mot selon sa prononciation, d'habitude en API: Alphabet Phonétique International, indispensable pour les lecteurs non francophones qui apprennent le français comme langue étrangère]. Chaque son correspond à un symbole écrit, ce qui peut être appliqué à toutes les langues. C'est un alphabet international. [Voir fichier pdf: Alphabét phonétique international]

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15 L’article standard: les indications morphologiques catégorisations grammaticales: adjectif, verbe, substantif, etc. toutes ces infos sont abrégées

16 L’article standard: l'étymologie [dans les dicos monolingues] la première attestation de l'emploi du mot connue: la datation = année, époque, donc l'origine retracée + l'étymon (si trouvé: la racine latine ou grecque): parcours historique (en général, le mot à l'oral existe avant son emploi à l'écrit).

17 L’article standard: la définition [dans les dicos monolingues] Synthétique, du sens propre (littéral) au sens figuré. Les définitions peuvent donc être nombreuses. Par rapport aux choix des lexicographes, on peut signaler des homographes de différentes manières (ex: bouton = 1. avant la fleur, on a le bouton; 2. petite tumeur de la peu; 3. objet employé pour confectionner les habits). Dans les dictionnaires du passé les définitions étaient très discursives.

18 L’article standard: la/les traduction/s, [dans les dicos bilingues] La/s traduction/s est/sont donnée(s) avec des indications d'emploi. On commence par la traduction du mot 'standard', c'est-à-dire la signification la plus connue et employée du mot. Si le mot est polysémique, des marques typographiques, ou des chiffres, aident à saisir les différents significations.

19 L’article standard: les faux-amis [dans les dicos bilingues]

20 L’article standard: les indications sur l'emploi spécifique du mot [dans les dicos monolingues et bilinguesè Il s’agit d’indications abrégées sur l'emploi spécifique, si nécessaire, par ex. s'il s'agit d'un archaïsme.

21 Des abréviations indiquent le NIVEAU DE LANGUE (littéraire; familier = langue courante, cadre décontracté; argotique = marquant un cadre social spécifique; populaire = contexte à scolarisation basse; vulgaire = qui risque de choquer; péjoratif = qui exprime de la violence et une attitude hostile), le contexte, le registre où il faut employer un mot: on apprend la valeur sociale (variation sociale), géographique (variation régionale), ou déterminée par la génération (langage des jeunes, pax ex.). Ou s'il s'agit d'une forme archaïque («vieilli»).

22 L’article standard: les exemples [dans les dicos monolingues et bilingues] Des exemples mettent le mot / la traduction en contexte = les collocations (le contexte est ouvert: on ne peut pas imaginer de pouvoir donner tous les contextes d'emploi possibles d'un mot; les exemples sont représentatifs; ils sont importants pour comprendre le niveau de langue / le régistre où il fait employer un mot; ils devraient permettre de ne pas avoir des doutes grammaticales en voyant en contexte quelques aspects morphologiques; ils aident à saisir les informations sémantiques.

23 Ex: dans un bon dictionnaire bilingue, la traduction de grande doit impliquer une distinction claire entre grand et haut. On parle de exemples forgés pour indiquer des phrases inventées par les lexicographes, pour les distinguer des citations.

24 L’article standard: les citations Des citations sont données pour éclaircir le contexte (d'habitude tirées de textes littéraires ou des sciences humaines; la presse pour les néologismes). Leur auteur n'est pas le lexicographe, mais un écrivain, un journaliste, etc, qqn qui les a employés. Les dictionnaires bilingues, contrairement aux monolingues, présentent très peu de citations et préfèrent des exemples non signés, forgés par les lexicographes. Avec les exemples, les citations 'illustrent' les informations lexicographiques.

25 L’article standard: les informations grammaticales [dans les dicos monolingues et bilingues] Des informations grammaticales, les constructions syntaxiques et les difficultés d'emploi. Ex.: Un pluriel irrégulier. Cheval/Chevaux. Si le verbe est transitif ou intransitif. La conjugaison-modèle (ex: 1er groupe, 2e groupe...). Si le verbe demande une préposition spécifique après, par ex. "chercher à", "essayer de" + infinitif.

26 L’article standard: la phraséologie [dans les dicos monolingues et bilingues] proverbes, locutions idiomatiques, expressions de la langue parlée où figure le mot.

27 L’article standard: les mots composés [dans les dicos monolingues et bilingues]

28 L’article standard: les synonymes et les antonymes [surtout dans les dictionnaires monolingues] les synonymes et les antonymes (contraires), permettent de développer un champs sémantique

29 L’article standard: les notes culturelles Des dictionnaires (par ex. le bilingue Boch) ajoutent des notes culturelles qui renvoient à la culture, l'histoire et aux coutumes d'un pays.

30 Les microstructures présentent des nuances dans leur organisation par rapport à la nature du dictionnaire: le dictionnaire monolingue décrit davantage et donne plus d'exemples d'emploi des mots dans leur contexte; le bilingue abrège les éléments philologiques (étymon, première attestation d'un mot) pour donner des équivalents dans la langue cible et des exemples.

31 L'emploi de signes typographiques (flèches, italiques, et autres) permet des renvois et une organisation claire de l'entrée.

32 Les Annexes La plupart des dictionnaires bilingues, mais des monolingues aussi, contiennent également des Annexes, où les rédacteurs situent des matériaux spécifiques: la liste des noms propres de personne (anthroponymes) et leur traduction (dans le bilingue), les noms de lieux (toponymes), les conjugaisons verbales, les proverbes, de l’iconographie...

33 Notes, guides, tableaux, préfaces… Il y a toujours quelque part des notes et des tableaux qui guident à la consultation; par ex. la préface, le guide / mode d'emploi, la liste des abréviations et des signes conventionnels, et leur explication. [Voir fichiers pdf: Le Petit Robert, Préface édition 2003 Le Boch_Guide du dictionnaire]

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36 Les Dictionnaires Robert Le premier Petit Robert paraît en 1967. Il représente une nouveauté parce qu'il associe «le bon usage» garanti par les citations et les références aux grands auteurs à l'emploi quotidien en contexte: c'est un dictionnaire qui regarde à l'actualité, un texte vivant, qui suit l'évolution de la langue. Pour les citations il prend en considération les textes littéraires classiques mais également les auteurs récents. C'est le premier dictionnaire de langue qui reconnaît la valeur de la langue orale. Il suit le modèle du Grand Robert, dictionnaire analogique: il permet de trouver un mot oublié ou inconnu à partir d'un mot connu, donc il permet d'enrichir ou de rafraichir nos connaissances de la langue. Pourquoi "Le Robert"? Le titre provient de son fondateur, Paul Robert, défini «le grand architecte de la lexicographie», lexicographe et éditeur, car il fonde sa maison d'édition. Les Roberts: descriptifs, historiques et analogiques.

37 D'autres dictionnaires actuels Dictionnaire de la langue française abrégé du dictionnaire de Littré (1990; 2006): il privilégie l'étymologie et l'évolution du mot. Il cite presque seulement de la langue classique. http://www.nouveaulittre.fr/Modules/Home

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39 Dictionnaires Larousse: fortement pédagogiques, grande attention pour la langue actuelle et orale. Grand Larousse de la Langue française: dictionnaire de langue et encyclopédie générale de grammaire et de linguistique, avec une grande attention pour les mots techniques. http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais http://www.larousse.fr/dictionnaires/italien- francais

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41 Trésor de la Langue française. Réalisé par le CNRS: nomenclature très vaste et appartenant à tous les contextes et registres.

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44 Dictionnaire de la Langue française Lexis: organisation particulière, qui ne respecte pas rigoureusement l'ordre alphabétique; il obéit à la notion de champs sémantiques. C'est un travail d'érudition et qui s'adresse à un public de spécialistes, par ex à des linguistes qui font de la recherche en lexicologie. Dictionnaire de L'Académie Française, dernière édition http://atilf.atilf.fr/academie9.htm Une ressource pratique: http://www.lexilogos.com/dictionnaire_langues.htm

45 Des signets de la Bibliothèque Nationale de France: http://signets.bnf.fr/html/categories/c_440dictionnaire s.html Le Système Bibliothécaire de UniTo est abonné à http://ubidictionary.zanichelli.it/dizionariOnline/ http://www.sba.unito.it/it/strumenti/accedi-da-casa [pour le proxy qui permet d’accéder à des ressources lorsque on est à la maison]

46 Lexicographie la discipline qui s'occupe de la rédaction des dictionnaires, qui les confectionne matériellement et qui réfléchit sur les critères à appliquer dans la confection d'un bon dictionnaire: c'est une pratique et une science.

47 Lexicologie C'est une branche de la linguistique qui s'occupe de l'étude du lexique. Elle étudie les unités lexicales de la langue. Le lexique se situe au carrefour des autres secteurs de la linguistique, la phonologie et la morphologie pour la formation et la forme des mots; de la sémantique pour la signification des mots; de la syntaxe pour la combinaison des mots. La lexicologie s'occupe des unités lexicales du point de vue formel, mais elle prend en considération les couches diachroniques du lexique aussi: elle examine les mots du point de vue de leur origine.

48 Les mots imitatifs Ce sont les onomatopées, les mots qui prétendent reproduire des bruits de la nature ou de la réalité matérielle (le chant ou le cri des animaux, les actions humaines: cocorico, miaouler, claquer, ronfler...). L'onomatopée n'est pas une reproduction exacte: c'est une imitation basée sur un lien analogique: une analogie de son. Les onomatopées composent une frange marginale du lexique: la plupart des mots ne présentent aucun lien analogique entre leur forme et la réalité qu'ils désignent.

49 Le fonds primitif Fonds ancien d'où proviennent la plupart des mots français. Il inclut des mots d'origine gauloise et celtique (mots qui indiquent le monde naturel: arbres, plantes, techniques anciennes dans certains métiers); des mots latins (fonds latin: surtout du latin vulgaire: adjuvare>aider, battalia>bataille, bucca>bouche, amicabilem>aimable, accaptare>acheter). De ce fonds, la langue tire une série de mots nouveaux à l'aide de la dérivation et de la composition: des mots primitifs on passe alors aux mots dérivés, dont la construction est possible surtout à l'aide de prefixes et de suffixes. A son tour, un corpus important de mots grecs aété absorbé en latin.

50 Le fonds germanique Le fonds germanique est important aussi, et il dérive de siècles de contacts ininterrompus entre le latin vulgaire et le langage germanique des envahisseurs. Ce qui donne au français une physionomie à part par rapport aux autres langues romanes. Pour ces ensembles lexicaux on parle de importation directe des langues anciennes.

51 L’apport classique C’est un ajout à ce fonds primitif par la technique de l'emprunt dès le Moyen Age mais surtout dans la première partie du XVIe siècle, sous influence de l'humanisme (acer>âcre; ministerium>ministère; articulum>article). Très souvent, le mot d'emprunt conserve une forme voisine de son étymon latin (=la forme que la recherche étymologique identifie comme étant à l'origine du mot). Le mot latin emprunté subit une variation phonétique, orthographique et sémantique: le sens change un peu.

52 Couches d'emprunt modernes Les mots qui dérivent des langues étrangères passées en français entre le XVe et le XXe siècle: tout d'abord l'italien, dès l'âge de la Renaissance, par des mots qui appartiennent à la littérature, aux arts, à la musique, à l'architecture et à la guerre aussi (adagio, antichambre, mezzanine, grandiose). Plus récents (XXe siècle): espresso, fascisme. Les âges des guerres portent des mots allemands du contexte lexical militaire et quotidien (boulevard, choucroute, bière, huguenot, etc.).

53 La pénétration anglaise est tardive: elle commence dès le XVIIIe siècle. Elle s'impose dès le XXe siècle – à la suite de l’empire des Etats Unis aussi – pour le lexique des techniques, des technologies, du sport (surf, football, skating), du cinéma, de l'économie (marketing, sponsor), de la vie quotidienne (brushing, brifing, gadget, leader, self- service).

54 Les parlers régionaux L'apport des parlers régionaux est important aussi: dans les lexiques spéciaux de la cuisine, pour mots qui parlent d'animaux, de plantes, de réalités géographiques ou artistiques ou culturelles en général typiques d'une région (cigale, bouillabasse, dolmen, goéland).

55 LA FORMATION DES MOTS par DÉRIVATION : un mot dérivé est composé d'une base à laquelle on ajoute des affixes (prefixes et suffixes). Ex. durer -> durable faire -> refaire, défaire passif -> passivité constitution -> anti constitutionnelle ment agréable -> agréablement danse -> danseur rue -> ruelle amour -> amourette jaune -> jaunâtre feuille -> feuillage

56 Il est possible d'apercevoir des critères dans la formation des mots, en classant les prefixes et les suffixes: Suffixes nominaux: - ite (cadre médical, pour désigner une maladie) - ette (connotation cajolative) - âtre (connotation péjorative) - eur (métier, rôle, fonction: coiffeur, danseur, professeur) - ier (métier, rôle, fonction: menuisier, laitier) - iste (métier: céramiste) - té (qualité: bon>bonté; sain>santé) - iste (le fait d'être partisan d'une idée: communiste) - oir (instrument, machine, objet: arrosoir) - tière (instrument, machine, objet: cafétière) - oir (lieu: fumoir) - age (état: esclavage) - aire (âge, anniversaire: centenaire) - ade(collectif: colonnade) - ard (péjoratif) - asse (péjoratif)

57 Suffixes verbaux: - iser (tyranniser) - oyer (tutoyer) -oter, -nicher, -eter (péjoratif: vitoter, pleurnicher) Suffixes adverbiaux: - ment (formation de l'adverbe de manière)

58 Suffixes adjectivaux: - ain, -tiel, -esque, -if (relation: hautain, duratif, événementiel) - issime (intensif: richissime) - ible, -able (possibilité: lisible, mangeable) - ème; -able (rang)

59 Les prefixes dé- re- a- anti- anté- bi- tri- co- contre- hyper- intra- mal- para- poly- Pré- super-

60 Ces préfixes ont la valeur d'indicateurs lexicaux et renvoient donc à la signification des mots. Les suffixes sont également des indicateurs grammaticaux: ils indiquent les verbes (par le suffixe -er, par ex.; les noms en -tion, -ice, -ise, - eur sont féminins; les mots en -isme, -age sont toujours masculins (sauf quelques exceptions! Ex les mots bonheur et malheur...)

61 La COMPOSITION : juxtaposition de deux éléments aigre-doux pomme de terre chemin de fer anthropologue pourboire portefeuille savoir-faire laissez-passer va-et-vient wagon-restaurant pause-café coffre-fort casse-noisette tire-bouchon bien-pensant donner lieu faire partie eau de vie fait divers salle à manger arc de triomphe hôtel de ville [ces derniers n'ont pas forcément d'entrée autonome dans un dictionnaire] au fur et à mesure (locution)

62 certains sont des mots de composition savante (mots scientifiques: prefixe latin/grec + mot: pédophilie, géologue, cleptomane, homéopathie, automobile, radiographie)

63 L’ABRÉVIATION cinéma, micro, stylo, photo, auto, métro, bac, prof, imper

64 Quelques mots-clé et quelques définitions qu’il faut connaître: Métalangage la description du mot: on explique la langue par la langue, un mot par d'autres mots; indications stylistiques et explications des significations: par exemple, les abréviations pour indiquer la fonction d'un mot.

65 Réalia mots intraduisibles -> ils désignent des réalités spécifiques d'une culture qui n'ont pas d'équivalent dans une autre langue et que l'on peut seulement décrire Ex: mots de la cuisine mozzarella, pizza, ravioli Des réalias peuvent subir des déformations, par ex. adopter le pluriel à la française, comme spaghettis, mais c'est une forme d'assimilation dans la langue et non pas une traduction.

66 Les réalia par excellence sont les noms propres: il en existe beaucoup qui n'ont pas d'équivalent dans une autre langue. D'autres réalia touchent des réalités géographiques ou liées au territoire (une rivière n'est pas un fleuve, c'est une sorte d'affluent, réalité typique de la France, par ex. le réseau des rivières autour de la Loire; un torrente est un cours d'eau, mais en français on ne trouve pas d'équivalent exact pour donner l'idée de la turbulence).

67 Bidirectionnalité Dans un dictionnaire bilingue, il existe deux sections: Langue A -> Langue B; Langue B -> Langue A. La vraie bidirectionnalité permet à un dictionnaire de servir à deux communautés linguistiques différentes: un mot de la Langue A n'a pas forcément d'equivalents exacts dans la Langue B. Les dicos birectionnels sont dirigés par des équipes internationales, ayant plusieurs compétences et portant le regard des deux perspectives. Un dico bidirectionnel fr-it/it-fr servira aux italiens qui traduisent en français et viceversa, tous les deux utilisant les deux côtés. La parfaite bidirectionnalité est difficile. Les meilleurs bidirectionnels: les dictionnaires de poche car il n’y a que l’essentiel; mais ce ne sont que des instruments de dépannage.

68 Langue 1/Langue2; Langue A/LangueB; Langue source/Langue cible; Langue de départ/Langue d'arrivée.

69 Analogie un bon dictionnaire est analogique (tel que le Petit Robert), parce qu'il donne des antonymes (contraires) aussi: il établit un réseau de mots et d’idées, ce qui permet également d’enrichir ses connaissances de la langue et de saisir des nuances plus précises.

70 Polysémie L'organisation de la microstructure est liée aux différents sens du mot -> idée de polysémie (le même mot peut avoir plus d'un sens; les mots monosémiques sont rares: ce sont surtout les mots scientifiques et techniques; l'emploi au figuré rend un mot polysémique). Ex: pénicilline et vert pénicilline -> une nuance. Les mots naissent monosémiques, puis ils deviennent polysémiques car leur emploi devient plus étendu.

71 Processus onomasiologique Du sens au mot Processus naturel J’ai une idée / J’éprouve une sensation / Je pense à un objet, etc., ensuite je l’exprime par un mot. La recherche de synonymes, c'est-à-dire des analogies, est onomasiologique.

72 Processus sémasiologique Du mot au sens Processus qui n'est pas naturel, mais c’est le processus / le parcours du dictionnaire: il fait disposer des mots tout d'abord, puis on passe aux idées!

73 Dépannage ou apprentissage? Dictionnaire bilingue = outil de dépannage. Un bon dictionnaire serait un instrument de dépannage mais également d'apprentissage, un objet culturel. En tout cas les deux caractéristiques sont souhaitées.

74 Synchronie/Diachronie Ce sont deux approches différentes et complémentaires des disciplines linguistiques, inaugurées par Ferdinand de Saussure au début du XXe siècle. Synchronie: un état de langue considéré dans son fonctionnement à un moment donné du temps. Diachronie: étude de la langue dans son évolution à travers le temps: approche historique, qui analyse les changements survenus au fil du temps.


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