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La Montagne Sainte Geneviève 12 octobre 2015 Photos : Jacques Capitaine et Alain Brunot.

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1 La Montagne Sainte Geneviève 12 octobre 2015 Photos : Jacques Capitaine et Alain Brunot

2 Longueur de la promenade environ 1,15 km

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6 On voit ici le « clou » de fixation de la charpente métallique intérieure, A l’époque, une telle structure métallique était révolutionnaire

7 Hall d’entrée de la bibliothèque sainte Geneviève

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11 Entrée de la grande salle de lecture

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21 Tourniquet d’origine pour entrer dans la salle de lecture

22 Habillage créé de l’ascenseur de service pour le tournage du film de Scorsese « Invention d’Hugo Calbret » en 2011

23 la tapisserie l’ » Etude surprise par la nuit » tissée en 1853 aux Gobelins sur un carton des frères Balze

24 Entrée du cabinet des curiosités renfermant des objets ethnographiques particulièrement rares

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28 Exposition temporaire dans le hall sur le patrimoine écrit

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32 Portrait de la religieuse conservé dans les réserves de la Bibliothèque Sainte- Geneviève qui détient également un dossier intitulé « Papiers concernant la Mauresque, fille de Louis XIV » (vide actuellement). Le filigrane du papier révèle que le dossier a été établi après 1742, Il s’agit d’un papier utilisé au couvent de Moret. L’écriture est probablement celle de l’abbesse, ce qui ne laisserait guère de doute quant à la paternité du roi

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34 La bibliothèque occupe l’emplacement du Collège de Montaigu. Fondé à la fin du règne de Philippe le Bel, en1314, ce collège prit, en1392, le nom de Montaigu qui était celui d’un de ses bienfaiteurs. Ce fut en 1502 que son réformateur, Jean Standbouth, un maître de mœurs austères, rédigea les règlements féroces qui, en vigueur pendant trois siècles, donnèrent à cette institution sa bien triste réputation. Porteurs, été comme hiver, d’ une petite cape brune, mince et étriquée, les élèves de Montaigu n’étaient connus que sous le surnom de capettes. Après un coucher misérable sur un sol humide, un court sommeil interrompu par les offices de la nuit, les pauvres capettes se levaient le matin à 4 heures pour se coucher le soir à 9 heures, toute leur journée se passait en leçons, classes, exercices oratoires, exercices de mémo ire, strict minimum pour ne pas mourir de faim, à savoir du 1er janvier jusqu’au 31 décembre et lorsqu’il n’y avait pas carême, un potage d’herbes, 15 grammes de beurre, la moitié d’un hareng ou un œuf ; jamais de viande. De plus, les carpettes étaient durement corrigés, un frère fouetteur de Montaigu, le célèbre Antoine Tempeste, avait une pratique telle que les collèges voisins le demandaient lorsque la discipline s’ y relâchait. L’ hypothèse était assortie à la nourriture, « sale comme un Montaigu » était locution courante. Par contre, les études y étaient excellentes : Ignace de Loyola, Erasme, Calvin y firent la moitié de leurs humanités ; aussi le collège de Montaigu resta-t-il de plein exercice jusqu’à la Révolution qui le supprima.

35 Restes du collège Montaigu à l’angle de la rue des Sept-Voies (actuelle rue Valette) et de la place du Panthéon vers 1850.

36 La masse énorme du Panthéon aux proportions grandioses (110 m de long sur 82m de large ) atteint plus de 83m de haut. Il occupe à peu près le jardin qui s’étendait à l’ouest de l’abbaye Sainte-Geneviève au sommet de la montagne, point culminant de la rive gauche (60m).

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38 peinture d’Angelo Garbiza XIXe siècle.

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42 Graffiti rue Descartes

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44 Au n° 47 rue Descartes le couloir d’entrée est dallée de pierres tombales provenant de l’ancien cimetière paroissial de l’église Saint-Etienne-du-Mont. L’escalier aboutit au premier étage, sur le haut du rempart de Philippe-Auguste que l’on peut parcourir sur une longueur de près de 80 mètres.

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49 Au cours de cette soirée que j’avais passée avec le poète pour la dernière fois, moi encore presque enfant, et Verlaine déjà à la veille de quitter ce monde, je l’avais vu agité et fébrile. Des espérances lui traversaient la tête. La vie qui, pour lui, depuis vingt-cinq ans environ, c’est-à-dire depuis son divorce d’avec sa jeune femme, n’avait guère été qu’une suite ininterrompue de malaventures, allait enfin aboutir à quelque chose de sérieux et de solide, semblait-il penser. Finies les hospitalisations dans les prisons et les hôpitaux ! Achevés les jours de tribulations et de vagabondages ! Verlaine, alors, ce n’était rien qu’un clochard foudroyé, un individu à l’aspect de mendigot et dont on ne connaissait rien que les brutales crises d’ivrognerie et les déchéances d’hospitalisé. Au 39 de la rue Descartes, il trouverait enfin un foyer – le foyer à la recherche duquel il n’avait jamais cessé de courir, et dont les mirages l’avaient fui, le laissant après leur évanouissement toujours plus endolori et plus accablé ! Ainsi, il se croyait arrivé au port ! Hélas ! c’était la vérité, mais il n’entendait point la chose comme il l’eût fallu ! Extrait d’un texte de l’ami d’enfance de Verlaine, Saint Georges de Bouhélier

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51 Hôtel Louis du XVIIIe siècle construit pour Louis, duc d’Orléans, fils du Régent. Charitable, vertueux, fuyant la Cour dépravée, il se retira ici après la mort de sa jeune femme. Il mourut dans cet hôtel en 1752, laissant un fils, Louis-Philippe qui fut le père de Philippe Egalité et le grand-père de Louis-Philippe Ier. Aujourd’hui, c’est le presbytère de l’église Saint-Etienne-du-Mont

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53 Lorsque au début du XIIe siècle, Abailard quitta l’école du cloître Notre-Dame pour donner ses leçons hors de la tutelle de l’évêque, il entraîna avec lui des milliers d’élèves, et c’est ainsi que commença un nouvel enseignement donné par des maîtres libres, noyau de cette communauté de professeurs et d’étudiants, de cette Université qui reçut, en 1200, de Philippe Auguste ses premiers statuts et qui, très jalouse de ses privilèges spéciaux, fut longtemps un Etat dans l’Etat. Au début, les maîtres donnaient leurs leçons en plein air. Mais il fallait loger les élèves qui, pour beaucoup, venaient des provinces de France et de l’étranger et qui n’avaient pas les ressources pour se procurer un gîte. Ce fut pour leur en fournir que de grands personnages, des dignitaires ecclésiastiques ou de riches particuliers fondèrent des collèges. Les premiers datent de la fin du XIIe siècle.

54 Répartition des quelques 60 collèges du quartier Latin 1790 1850

55 Ces fondations charitables n’étaient à la fin du XIIe siècle, que de très modestes pensions, et les boursiers en faveur desquels le collège avait été créé, ne trouvaient dans cet asile qu’abri et nourriture, d’ailleurs aussi sommaires l’un que l’autre. Ils partaient à l’instruction de bon matin, sitôt la messe entendue ; les leçons étaient données en plein air ; ils écoutaient assis par terre ou sur la paille ; ils ne rentraient au bercail que la nuit venue. Sous le règne de Saint Louis, vers 1250, leur situation s’améliora en ce sens que les cours, toujours donnés en plein air, furent répétés le soir au collège ; celui-ci commença ainsi à devenir une maison d’éducation régie d’ailleurs par l’Université. A la fin du XIVe siècle, les cours à l’extérieur furent supprimés et l’enseignement fut uniquement donné à l’intérieur des collèges. Il y eut les grands collèges où on enseignait tout, à savoir les humanités, les sciences, les langues et la philosophie, et les petits collèges, ou collèges d’enseignement restreint, de beaucoup les plus nombreux. Au collège, tout le monde parlait latin ; aussi, c’est en latin qu’on enseignait la prononciation du français. La montagne Sainte - Geneviève parla latin jusqu’ à la Révolution. Les XIVe, XVe et XVIe siècles furent la période de splendeur pour les collèges. Le nombre d’étudiants était énorme ; en 1461, le recteur envoya 25000 étudiants aux obsèques du roi Charles VII. A la fin du XVIe siècle sous Louis XI, le déclin commença. On retira à l’ Université le droit de grève ; la Réforme, la Renaissance des lettres, l’imprimerie, la création du Collège de France, une pédagogie plus humaine innovée par les jésuites (qui créèrent en 1562 le collège de Clermont – Louis le Grand – indépendant de l’Université) portèrent un coup mortel aux anciens collèges. Tous les petits collèges furent supprimés en 1763 et rattachés au collège Louis-le-Grand. A la Révolution, l’Université de Paris et les 17 universités provinciales furent supprimées. En 1806, Napoléon reconstitua l’Université de France sue des bases qui, à peu près, sont encore celles de nos jours.

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62 Vieille maison de la rue Laplace

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66 12 rue Laplace porte de l’ancien collège des Grassais, un des plus importants grands collèges de la montagne Sainte-Geneviève. Il avait été fondé en 1560 par Pierre Grassin pour 18 boursiers pauvres de Sens

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68 Au n°4 de la rue Valette, on voit le collège Sainte-Barbe. Il fut fondé vers 1460 par Geoffroy Le Normand, prêtre et professeur de grammaire. Il y eu comme élève Ignace de Loyola (fondateur de l’ordre des Jésuites en 1534). C’est le seul survivant de tous les collèges de la montagne Sainte- Geneviève et le plus ancien centre d’instruction publique de France.

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70 Cette très vieille rue était en quelque sorte l’épine dorsale du quartier latin; elle s’est appelée, du XIIe siècle à 1879, la rue des Sept-Voies, nom dû aux sept rues qui se déversaient dans cette importante artère.

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72 Au n°7 de la rue Valette, se situe un hôtel de 1673. Sa façade présente trois baies en plein cintre renfermant l’entresol et le rez- de- chaussée. Les deux étages supérieures, d’ordre colossal, sont séparés du soubassement par un bandeau, ils soutiennent des pilastres à chapiteau ionique et sont surmontés d’un fronton triangulaire à denticule.

73 45 rue de la Montagne-Sainte-Geneviève

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75 Fontaine sainte Geneviève était alimentée par l’aqueduc Médicis

76 Les bâtiments de l’Ecole Polytechnique sont installés sur l’emplacement de trois anciens collèges, les collèges de Boncourt, de Tournai et de Navarre; ce dernier était l’honneur de l’Université de Paris, fondé en 1304 par Jeanne de Navarre, femme de Philippe le Bel. Ces collèges furent supprimés à la Révolution et l’Ecole Polytechnique, fondée en 1794, y fut transférée en 1805. Aujourd’hui c’est le Ministère de Recherche.

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78 Au 34 rue de la Montagne- Sainte-Geneviève entrée de la cour où se situent les collèges des 33 et des Lombards

79 Le collège des 33 fut fondé en 1633 pour des écoliers indigents se destinant aux études ecclésiastiques. Le fondateur, le père Bernard, ayant hérité d’une forte somme, institua un système de bourses. Au début, ce collège donnait 5 bourses en l’honneur des 5 plaies du Christ, puis 12 à cause des 12 Apôtres, et, enfin, 33 en souvenir des 33 années de la vie terrestre du Christ. D’où son nom. Il fut supprimé à la Révolution et ses bâtiments, vendus comme bien national.

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81 Au n° 36 rue de la Montagne-Sainte-Geneviève, on entre dans un long et curieux couloir qui, après avoir traversé des courettes et des immeubles pittoresques, conduit à un escalier ayant, au premier étage, une porte ouvrant de plain-pied sur le cul-de-sac de la Cour-des-Bœufs.

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84 Cette ancienne voie de Paris date et du XIVe siècle prît le nom de rue aux Bœufs au XVIe siècle puis de Cour aux Bœufs au XVIIIe siècle, en raison des étables à bœufs qu'elle hébergeait.

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86 Au n° 17 rue des Carmes ancienne chapelle du collège des Irlandais reconstruite, en 1760, sur l’ emplacement de l’ancienne chapelle du collège des Lombards. C’est, depuis 1925, l’ église Saint- Ephren du rite syrien- catholique. Porche elliptique avec colonnes et pilastres ioniques

87 premier texte apposé sur la porte de la chapelle Saint-Ephren.

88 second texte vandalisé apposé sur la porte de la chapelle Saint-Ephren

89 transcription du texte vandalisé

90 La rue de Lanneau est une des plus anciennes de Paris, percée vers1185; elle s’est appelée rue Saint - Hilaire jusqu’ en 1880. Cette rue, très animée et très bruyante au XVIe siècle du fait des écoliers de nombreux collèges voisins, comprenait, en 1571, 14 librairies.

91 En 1894, à l’occasion de travaux, on a retrouvé au débouché de la rue Lanneau dans l’impasse Chartière, un puits foré en 1572 par Robert Certain, curé de Saint- Hilaire, et, en 1903, en 1929 et en 1935 - 1938, les restes d’un établissement thermal gallo- romain. Celui-ci, qui s’étend sous une partie du collège de France, comprend 2 salles circulaires, de 17m de diamètre, dont une à gradins et deux autres rectangulaires. L’ensemble date sans doute de Marc-Aurèle, vers 170, était alimenté par les eaux de Rungis amenées par l’aqueduc d’Arcueil.

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96 Le « maître de librairie » Guillaume Budé, grand traducteur d’œuvres antiques, suggéra en 1530 au roi François Ier, d’instituer un collège de « lecteurs royaux ». Des humanistes payés par le roi sont chargés d ’enseigner des disciplines que l’université de Paris ignorait. Peu à peu toutes les matières y furent enseignées et sa devise fut « il enseigne tout »

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