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Approche du patient âgé atteint de cancer

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Présentation au sujet: "Approche du patient âgé atteint de cancer"— Transcription de la présentation:

1 Approche du patient âgé atteint de cancer
Congrès SFPO 16 novembre 2011 Atelier 4 – Evaluation gériatrique et psycho-oncologique Mlle Marion Mourceins, Psychologue Dr Amélie Perrin, Gériatre

2 Plan Particularités du sujet âgé Patient âgé face au cancer
Psychologie du sujet âgé Dépression Déclin cognitif Patient âgé face au cancer Diagnostic Réactions psychologiques Troubles induits par le cancer et ses traitements Troubles cognitifs Conclusion

3 Environnement FDR de dépression Comorbidités Statut fonctionnel Fonctions cognitives Personnalité Histoire de vie Cancer Traitements  Habitudes de vie SUJET AGE

4 Particularités psychologiques du sujet âgé

5 Approche du sujet âgé Globale Multidimensionnelle Environnement
FDR de dépression Comorbidités Statut fonctionnel Fonctions cognitives Personnalité Histoire de vie SUJET AGE

6 Au cours du vieillissement,…
Perte de l’illusion d’immortalité > vieillissement psychique Perte d’autonomie physique préexistante ou occasionnée par la maladie Perte d’autonomie sociale et financière: aides à domicile, institutionnalisation, mise sous protection juridique… Perte de contrôle de la situation perte de repère, difficultés de compréhension et d’accessibilité aux informations (traitements, effets secondaires, bénéfices/risques) Troubles cognitifs préexistants troubles de l’adaptation

7 Dépression du sujet âgé
Environnement FDR de dépression Comorbidités Statut fonctionnel Fonctions cognitives Personnalité Histoire de vie Cancer Habitudes de vie SUJET AGE

8 Dépression du sujet âgé, particularités
Fréquence À domicile : 1 à 2% d’EDM, 16% des + de 65 ans (PAQUID), À l’hôpital : 15 à 40% En institution : 40% Sous diagnostiquée pas de diagnostic dans 60 à 70% 2/3 ne sollicitent pas d’aide Souvent considérée comme normale Par le patient Par le médecin Par l’entourage (Lefebvre des Noettes, NPG, 2002) Sous traitée

9 Dépression du sujet âgé, particularités
Risque suicidaire élevé 35% des suicidants = >75ans aux Etats-Unis Passage à l’acte plus souvent réussi Facteur pronostic + d’hospitalisations, + de recours aux services médicaux (Fremont, NPG, 2002) péjoratif connu dans les pathologies cardiovasculaires de moins bonne adaptation à un évènement somatique aigu (De Jonge et al, Am J Geriatric Psychiatry, 2004) Surmortalité

10 Dépression du sujet âgé
Succession de ruptures Arrêt progressif des activités et perte du lien sociale Sentiment de déclin et de proximité de la mort Ruptures physiques polypathologie, perte d’autonomie Ruptures psychologiques perte de l’estime de soi Ruptures sociales pertes et deuils successifs

11 Dépression du sujet âgé
Facteurs de risque Deuil, troubles du sommeil, handicap, ATCD de dépression, sexe féminin Revue, Cole et al, Am J Psychiatry, 2003 N=20.000, 71 ans, domicile: > 8% de sujets dépressifs âge>75ans, événement traumatisant dans l’enfance, mode de vie défavorable (tabac, OH, sédentarité), FDR cardiovasc (HTA, diabète, obésité), comorbidités (cardiovasculaires, maladies respiratoires chroniques, cancer), difficultés sociales ou financières. Almeida et al, Int Psychogeriatr, 2011

12 Dépression du sujet âgé, formes cliniques
Dépressions avec caractéristiques psychotiques Mélancolie, syndrome de COTARD. Mélancolie d ’involution de KRAEPLIN ( 1896) Pronostic réservé : 25% de décès dans l ’année Dépressions délirantes ruine, persécutions, spoliations, abandons Dépressions hostiles (fréquent dans la MA) agressivité, agitation Le tableau est souvent trompeur évoluant de manière atypique et souvent masqué par d ’autres symptômes.

13 Dépression du sujet âgé, formes cliniques
Dépressions à masques confusionnels ou somatiques sans tristesse apparente, plaintes physiques multiples (céphalées, palpitation, algies, vertiges, dyspnées, constipation…) souvent + anxiété Le syndrome de glissement Suite à maladies somatiques graves, institutionnalisation anorexie, refus de soins, agitation, agressivité, état confuso-dépressif pouvant aller jusqu’à la mort (environ 30% des cas) Le syndrome de Diogène renoncement aux soins corporelles, accumulation d ’objets…

14 Dépression et déclin cognitif chez le sujet âgé
Syndrome dépressif 28 à 85% des patients atteints de la maladie d’Alzheimer Critères de définition, outils d’évaluation différents Examen psychiatrique du dément difficile Subjectivité de l’aidant (NPI) Signes spécifiques de la dépression appartenant à la clinique de la démence Symptômes fluctuants +++ Près de 40% des patients atteints de démence à corps de Lewy 20% des patients atteints de la maladie de Parkinson

15 Dépression et démence, Hypothèses étiologiques
Quatre axes : Réaction au déclin cognitif Récurrence d’épisodes antérieurs Etiologie vasculaire (dépression vasculaire) Processus neurodégénératif lui-même Perte des neurones noradrénergiques Perte des noyaux sérotoninergiques ≠ exclusifs hétérogènes

16 Dépression et démence, Hypothèses étiologiques
Coïncidence de 2 pathologies fréquentes Syndrome dépressif = FDR de démence? Dépression tardive associée à Troubles cognitifs, risque plus élevé d'évolution vers une démence Présence non spécifique de lésions IRM (leucoaraïose) Dépression vasculaire Dysfonctionnement cortico-s/cortical Résistance au tt Evolution vers démence Démence= FDR de dépression? déséquilibre de la balance noradrénaline-acétylcholine réactions psychologiques aux déficits cognitifs Dépression tardive associée à Troubles cognitifs, risque plus élevé d'évolution vers une démence Présence non spécifique de lésions IRM (leucoaraïose) Dépression vasculaire Dysfonctionnement cortico-s/cortical Résistance au tt Evolution vers démence

17 Dépression et maladie d’Alzheimer
Pas de lien entre sévérité de l’altération cognitive et la prévalence de la dépression du sujet atteint de MA Incidence : 6 à 20% sur un an Persistance : 30 à 85 % (Selbaek, 2008) Facteurs associés : ATCD de dépression (familiaux et personnel), sexe féminin, âge de début de la maladie.

18 Dépression et maladie d’Alzheimer
Des symptômes communs Variables selon le niveau cognitif EDM rares Dépression incluse dans le score NPI Diagnostic souvent difficile Rupture de la continuité Évaluation par Patient Aidant Médecin (MT, psychiatre, gériatre) Psychologue Élaboration de critères diagnostics spécifiques

19 Des symptômes communs…
Apathie Dépression Perte intérêt Manque d’élan Ralentissement (+/-) Asthénie Anosognosie (+/-) Retrait social Démotivation Non initiative Emoussement affectif Non persévérance Humeur triste Perte d’espoir Culpabilité Suicidalité Tr. Sommeil Anorexie Some of these symptoms may be considered as negative symptoms. Vercelleto, as Galinker, didn’t find a difference between AD and controls for depression, but did find it for negative symptoms. Adapté de Boyle et al, Dement Geriatr Cogn Disord, 2004

20 Élaboration des critères de dépression dans la DTA. Olin et al
Élaboration des critères de dépression dans la DTA Olin et al., Am J Psy, 2002 A- Trois (ou plus) des critères pdt une même période de 15 jours et inhabituel et au moins un des deux symptômes 1 ou 2 Humeur dépressive cliniquement significative Diminution du plaisir ou des affects positifs au contact de son environnement habituel Isolement social ou retrait Trouble de l’appétit Trouble du sommeil Modifications comportementales (agitation ou ralentissement) Irritabilité Asthénie ou perte d’énergie Sentiments d’autodépréciation, de solitude ou de culpabilité excessive Idées de suicide récurrentes

21 Élaboration des critères de dépression dans la DTA. Olin et al
Élaboration des critères de dépression dans la DTA Olin et al., Am J Psy, 2002 B- Tous les critères de diagnostic de DTA présents (DSM IV) C- Les symptômes > impact sur le fonctionnement ou entraînent une souffrance D- Les symptômes ≠ durant un Sd confusionnel E- Les symptômes ≠ directement la conséquence de l’effet physiologique d’une substance F- Les symptômes ≠ mieux expliqués par l’existence d’un autre trouble mental Spécifier si: Début des troubles concomitant avec les symptômes de la démence Début des troubles postérieur aux symptômes de la démence Spécifier : Avec SCPD Avec antécédent de dépression

22 Troubles cognitifs et Oncogériatrie
En fonction des stades, difficultés Compréhension du Dg et Pc Adhésion au projet thérapeutique Consentement Le Kc entraîne une perte de repères Risque d’aggravation de la pathologie cognitive Risque de confusion Rôle de l’aidant: Compliance et tolérance au traitement Assure le bon suivi médical Transmet les infos aux médecins et soignants Importance de l’évaluation et du suivi

23 Maladie d’Alzheimer et Oncogériatrie
MA = prototype d’une affection « fragilisante » Nombreux progrès réalisés et beaucoup d’espoir Meilleure connaissance de l’histoire naturelle de la maladie Etude ELSA; PHRC Plasa; PHRC Real… Meilleure connaissance des déterminants physiopathologiques Meilleure prévention des complications La maladie d’Alzheimer reste probablement le meilleur « prototype » d’une affection fragilisante du sujet âgé. Elle véhicule encore beaucoup d’idée reçues. Cependant de nombreux progrès ont été réalisés dans la prise en charge de ces patients. Grâce à une meilleurs connaissance des ces déterminants physiopathologiques, au progrès réalisé dans la pertinence diagnostique, à une meilleure prise en charge globale des patients. De fait, ces patients ne doivent pas être écarté systématiquement de la sphère oncogériatrique. Cette maladie représente un des enjeux avenir de l’oncogériatrie. MA = véritable enjeu pour l’Oncogériatrie

24 Le patient âgé face au cancer

25 Diagnostic Environnement FDR de dépression Comorbidités
Statut fonctionnel Fonctions cognitives Personnalité Histoire de vie SUJET AGE CANCER Diagnostic Habitudes de vie

26 Diagnostic de cancer + tardif chez le sujet âgé
Signes cliniques + mais attribués au vieillissement Sémiologie moins classique chez le SA Limitation des explorations chez le SA Refus de dg et de prise en charge liés aux idées reçues Pas de tt possible chez le SA Kc d’évolution lente Coût des traitements Patient, médecin, famille

27 L’annonce diagnostique…
Doit être faite au patient Consultation dédiée Information sur diagnostic, pronostic En fonction de ce que le patient souhaite et peut recevoir Recueil des réactions du patient Discuter les modalités de traitement Initier le plan de soin Pas de ≠ avec les sujets jeunes Près de 90% souhaitent être informés du Dg Dont 62% veulent tout savoir Et 70% souhaitent que leur famille soit informée

28 L’annonce diagnostique…
Patient âgé pas toujours dépositaire de son diagnostic: Fausses représentations de l’entourage d’une fragilité surestimé de la personne âgée Difficultés dans le suivi psychologique: non connaissance? mécanisme de défense? troubles cognitifs? L’annonce d’un cancer beaucoup de non-dits dans les familles charge émotionnelle importante et difficile à gérer

29 Réactions psychologiques
Environnement FDR de dépression Comorbidités Statut fonctionnel Fonctions cognitives Personnalité Histoire de vie SUJET AGE CANCER Réactions psychologiques Habitudes de vie

30 Le sujet âgé face au cancer, réactions psychologiques
Maladie grave et vieillissement = 2 crises psychiques La mort ≠ destin général et abstrait, = évènement propre et personnel source d'angoisse parfois majeure Le cancer = annonce d’une mort imminente La mort, l'angoisse et la dépression= psychisme de la personne âgée malade Vieillissement psychique commence au moment où le fantasme d’éternité rencontre une limite jusque là ignorée par la conscience

31 Le sujet âgé face au cancer, réactions psychologiques
Démission avec… Régression ralentissement psychique confusion troubles de la marche Incontinence Totale dépendance Jusqu’à la régression infantile recherche de maternage et de totale dépendance Installation et refuge dans la maladie Déni: « exclusion active et inconsciente de certaines informations hors de l’attention focale » patient nie la maladie ou l’attribue à autre chose

32 Le sujet âgé face au cancer, réactions psychologiques
Evitement: « tentative de résoudre un problème en évitant la situation supposée créer le problème » ne pas vouloir être informé de l’évolution de la maladie, ne pas en parler, ou poser des questions aux personnes non compétentes… Retrait apathique: « repli sur soi restriction des activités extérieurs et état d’indifférence affective » Plainte associant demande d’aide et son rejet: « plaintes et demandes d’aide répétées… et rejet des suggestions ou de l’aide apportées par les autres»

33 Le sujet âgé face au cancer, réactions psychologiques
Impact psychologique du Kc chez les sujet âgé Serait moindre que chez le sujet jeune, Revue de la littérature (Kua, Ann Acad Med Singapour, 2005) 38% des SA > symptômes dépressifs dans l’année qui suit un évènement somatique aigu dont diagnostic de cancer 2/3 cas les troubles perdurent Facteurs de risque Préexistence de symptômes dépressifs, âge, tabagisme, mauvais état de santé, poor well being, névrose Névrose > facteur de risque de persistance des symptômes Dépression s/diagnostiquée chez les sujets âgés cancéreux (Revue, Spoletini et al, Crit Rev Oncol Hematol, 2008)

34 Troubles cognitifs induits par le cancer
Environnement FDR de dépression Statut fonctionnel Fonctions cognitives Personnalité Histoire de vie SUJET AGE CANCER Localisation cérébrale HyperCa++ Habitudes de vie Comorbidités Soit un trouble cognitif Soit une confusion Au diagnostic Au cours de l’évolution

35 « 1+2+3 de Bouchon » 1 2 3 Syndrome confusionnel Fonctions cognitives
1- Vieillissement physiologique 2- Maladie d’Alzheimer 3- Cancer ou HCa++ ou … 100% 1 Seuil « de plainte » 2 3 Seuil « d’insuffisance » Stade de démence Syndrome confusionnel Age 100 ans

36 Troubles cognitifs induits par le(s) traitement(s)
Environnement FDR de dépression Comorbidités Statut fonctionnel Fonctions cognitives Personnalité Histoire de vie SUJET AGE Traitements  Chirurgie CT/HT/ImT RxT Soins de support CANCER Habitudes de vie

37 Troubles cognitifs et traitements anticancéreux
15 à 70 % après ttt d’un cancer = se plaignent d’une ↓ de leurs performances cognitives 15 à 50 % après CT pour tumeur solide = ↓ objective de leurs performances cognitives Etudes prospectives longitudinales positives  Wefel JS et al . Cancer 2004 Bender CM et al. Psychooncology 2005 Scherwath A et al. Ann Oncol 2006 Schagen SB et al. J Natl Cancer Inst 2006 Majoritairement = précoce + résolutif Possibles séquelles cognitives à long terme… Ahles TA et al. J Clin Oncol 2002 ; 20 : Silverman DH et al. Breast Cancer Res Treat 2007 Les avancées thérapeutiques dans les pathologies néoplasiques ont participé à l’amélioration du taux de survie global des patients. Cependant, chez le sujet âgé, d’autres éléments tels que la qualité de vie, le maintien d’une autonomie fonctionnelle ou la notion de troubles cognitifs nécessitent d’être évalués afin d’appréhender au mieux l’impact de ces progrès thérapeutiques. L’augmentation du risque de trouble neurologique chez les patients bénéficiant de traitement anti-cancéreux est à l’origine d’un intérêt grandissant de la part de la communauté scientifique. En effet, 15 à 70 % des patients traités d’un cancer se plaignent à un moment donnée d’une diminution de leur performance cognitive. Par ailleurs de nombreux auteurs ont montré que cette altération est objectivable lors de la passation de test neuropsychométrique. Ainsi 15 à 50 % des patients traités par chimiothérapie pour tumeur solide présentent une diminution objective de leur performance. La grande majorité de ces troubles surviennent précocement après le traitement amis restent le pus souvent totalement résolutif. En revanche , certains de ces troubles peuvent persister voir apparaitre à distance (plusieurs années après le traitement du cancer).

38 Profil des troubles induits
Altération des fonctions exécutives Aspect IRM Troubles de l’attention Troubles de la concentration Vitesse de traitement des informations Bredzen CB et al J Clin Oncol 2000 Ahles et al J Clin Oncol 2002 Falleti MG et al. Brain Cogn. 2005 Stewart et al. Clin neuropsycho 2006 ↓ volume cortex frontal Altération de la substance blanche Pas de modification du volume hippocampique Saykin AJ et al. Semin Clin Neuropsychiatry 2003 Inagaki M et al. Cancer 2007 Yoshikawa E et al. Breast cancer Res Treat 2005 Les troubles induits sont dans la majorité des études cliniques de type sous cortico-frontal. Ils se manifestent principalement par des troubles de la l’attention de la vitesse d’exécution, d’un trouble de la concentration. Les données de l’imagerie semblent de plus corroborer l’hypothèse d’une atteinte sous-corticale: Une altération spécifique du cortex pré-frontal, et des ganglions de la base ont été documenté 5 à 10 ans après l’arrêt de toute chimiothérapie chez des patientes atteintes de cancer du sein. (silverman DH…) Les données IRM témoigne quant à elle d’une réduction du volume des structures jouant un rôle dans les fonctions exécutives tels que le cortex pré-frontal et des modifications au niveau de la substance blanche. En revanche il n’y a pas de modification du volume hipoccampique tels que l’on pourrait le rencontrer dans une MA. dans l’étude de Yokinawa 38

39 Réversible en quelques semaines
CNS complications of radiotherapy and chemotherapy   Carole Soussain, Damien Ricard, John R Fike, Jean-Jacques Mazeron, Jean-Yves Delattre Concernant les mécanismes physiopathologiques responsables de ces troubles, un certain nombre d’entre eux sont actuellement bien documentés: Ainsi, Par exemple, un certains nombre de chimiothérapie sont inductrices de leuco-encephalopathie postérieure de caractères réversibles en quelques semaines. Le mécanisme de ces lésions ferait intervenir un œdème vasogénique. Le tableau clinique peut associer une cécité corticale, des céphalées . Des déficits neurologiques focaux sont possibles, et l’IRM est caractérisée par un signal hyper intense en T2 bilatéral des les régions occipitales et pariétales avec une distribution sous corticale. Le tableau peut cependant se présenter sous la forme d’un déclin cognitif… Autres exemples: Les anitVEGF peuvent provoquer des hémorragies cérébrales et des lésions artérielles La Mitomycin peut être responsable de microangiopathie thrombotique L’asparaginase de thrombose veineuse centrale etc… Leucoencéphalie postérieure (œdème vasogénique) - cécité, céphalées, … Réversible en quelques semaines

40 Meyers CA et al. Int J Radiat Oncol Biol Phys, 2000
CNS complications of radiotherapy and chemotherapy  Carole Soussain, Damien Ricard, John R Fike, Jean-Jacques Mazeron, Jean-Yves Delattre Complications cognitives tardives (6 mois à 20 ans): >> Radionécrose focale de la substance blanche: Rare pour des doses totales <60 gray >> Leuco-encéphalopathie radio-induite: troubles cognitif chez + 50% des survivants à long terme L’Autre exemple encore plus direct et caricatural est représente par les effets péjoratifs de la radiothérapie cérébrales Fig : Séquence flair IRM cérébral à 6 mois d’une irradiation totale de 30 gray cancer du poumon métastatique Complication tardive: Risque maximal dans les deux ans après le traitement et peu persister pendant des années Entraine une altération de la substance blanche par phénomène de radionécrose ou de leuco encephalopathie radio induite responsable d’une altération cognitive de type sous corticale. Selon Meyers et al, les effets cognitifs de la radiothérapie cérébrale seraient imputables à une altération de la substance blanche sous cortico-frontale et responsable d’une altération des capacités mnésiques de récupération, d’une diminution des vitesses de raisonnement et d’une altération des fonctions exécutives. (17-Meyers CA, Geara F, Wong P, et al : Neurocognitive effects of therapeutic irradiation for base of skull tumors. Int J radiat Oncol Biol phys 46 : 51-55, 2000). Troubles de type sous-cortico-frontal Meyers CA et al. Int J Radiat Oncol Biol Phys, 2000

41 Cancer and cancer-therapy related cognitive dysfunction: an international perspective from the Venice cognitve workshop Vardy J et al. Annals of Oncology, 2008 Hypothèses Mécanismes intriqués Effets neurotoxiques directs: Lésions neuronales, altération neurotransmission Inflammation: Effet péjoratif des cytokines pro- inflammatoires Modifications hormonales Altérations de l’endothélium vasculaire Prédisposition génétique? ApoE 4, polymorphisme MTHFR En réalité, de nombreux autres mécanismes sont finalement évoqués: - Effets neurotoxique direct (altération de la neurotransmission, lésions neuronales…), stress oxydatifs, altération de l’ADN, modification hormonales, rôles des cytokines pro-inflammatoires (accumulation neurolnale de TNF alpha induit par la doxorubicine , lésions endothéliales vasculaires. Une prédisposition génétiques a été évoquée de surcroit par certaines auteurs (APOE 4 facteur de risque de d’alteration memoire visuelle et de trouble visio spaciaux chez les sujets survivants à long terme d’un cancer du sei ou d’un lymphome Autre exemple : le polymorphisme de le MTHFR augmente le risque de neurotoxicité du methotrexate…… Par ailleurs une altération de la réserve cognitive est également avancé Les troubles ressenti par les patients résultent probablement d’une intrication de ces différents facteurs et dépendent du type de traitment et du type de cancer….

42 Relationship between chemotherapy and cognitive impairments in older women with breast cancer Du et al, Am J Clin Oncol, 2010 Cohorte de patientes > 65ans Kc du sein et sans trouble cognitif à l’inclusion 16 ans de suivi → Pas d’association significative entre CT et démence ou troubles cognitifs → Le risque de développer une MA, démence vasculaire ou autre = significativement plus faible chez les patientes traitées par CT → Troubles cognitifs > pas de ≠ différence significative

43 Evaluation des fonctions cognitives et études
Pas de définition du déclin cognitif Pas de cut-off Pas de consensus sur la méthode d’évaluation des fonctions cognitives à baseline et/ou dans le suivie Difficulté d'interprétation des principaux résultats… L’autre problème concerne la fiabilité des études réalisé dans le domaine +++ il n’existe pas d’évaluation consensuelle des troubles cognitifs dans ces études. Il n’y a pas de définition rigoureuse d’un Cutt-Off permettant de définir la notion de Déclin. Ceci rend difficilement interprétables leurs principaux résultats. En effet, rares sont les études proposant une batterie de tests Neuro-psychométriques, de faire la part des choses entre une authentique affection Neurodégénérative concomitante d’un cancer et des troubles cognitifs imputables aux médications anticancéreuses.

44 Le cancer, son traitement et la dépression
Environnement FDR de dépression Comorbidités Statut fonctionnel Fonctions cognitives Personnalité Histoire de vie Cancer Traitements  Habitudes de vie SUJET AGE

45 Cancer et dépression Risque de dépression > chez les patients atteints de cancer 20% des patients atteints de cancer souffrent d'un trouble dépressif dans l’année qui suit le diagnostic Etiologies: biologiques et/ou lésionnels iatrogéniques Psychologiques FDR: Douleur Déclin physique Besoin de traitement lourd ≠ exclusifs, svt intriqués Depression and cancer, Kissane, 2011

46 Dépression induite par le traitement du cancer
Chimiothérapie Correlée à l’anémie, fatigue intense EII de la molécule? Après chirurgie d’un CCR >> + de DP chez patients recevant CT vs pas de CT Pas de relation avec la stade ou la localisation de la tumeur Meideros et al, J Gastrointest Cancer, 2010 Immunothérapie Effet des cytokines (interféron α)> tt des mélanomes + Effet dose dépendant FDR : Symptômes émotionnels et troubles du sommeil Faible soutien social

47 Traitement du cancer et dépression
Hormonothérapie Kc de prostate Chirurgie Kc sein Kc prostate Kc dig Kc ORL Radiothérapie Effets secondaires > mucite +++ > Sd dépressifs

48 Traitement du cancer et dépression
FDR de mauvaise adhésion au ttt Exemple du Kc du sein Chez les femmes jeunes Emergence de sp dépressifs dans la première année qui suit le dg Corrélation dépression et mortalité Chez les femmes âgées Pas de retard diagnostic Moins de traitement radical, Mortalité + élevée quand ATCD de dépression (Goodwin et al, JAGS, 2004)

49 Après le cancer? Adultes survivants de Kc
Kc solides (sein, gynéco, prostate, CCR) Qq soit le ttt Symptômes dépressifs = fréquents 1/3 des sujets âgés, + de 5 ans après la guérison Inquiétudes de santé liées au Kc Relation significative avec DP et anxiété Deimling et al, Psychooncology, 2006

50 Conclusion

51 Evaluation oncogériatrique
En pratique… Dépression et troubles cognitifs = facteurs fragilisant Evaluation oncogériatrique FDR de risque de dépression Dg de dépression Mesures de lutte vs les FDR Traitement de la DP Soutien psychologique Dépistage de troubles cognitifs Dg de démence Choix des traitements anti Kc (molécules, modalités,…) Prévention de la confusion PEC de la démence Plan de soins adapté

52 Evaluation oncogériatrique Amélioration de la qualité de vie
Environnement FDR de dépression Comorbidités Statut fonctionnel Fonctions cognitives Personnalité Histoire de vie SUJET AGE Cancer Evaluation oncogériatrique RCP Avis du patient Plan de soins adapté Amélioration de la qualité de vie Habitudes de vie

53 Perspectives Deckx et al, BMC Public Health, 2011 Etude KLIMOP :
Bien-être des patients âgés atteints de cancer (impact du cancer, du vieillissement et de leur interaction) 720p, > 70ans, Kc+ 720p, > 70ans, Kc – 720p, 50-69ans, Kc + Deckx et al, BMC Public Health, 2011 Projet Cancéropôle Nord Ouest (PROCAN 2) 3 axes : clinique, biologique et imagerie Pls thèmes Comprendre les troubles cognitifs induits par le Kc et les tt Sujets âgés et CT Impact des thérapies ciblées sur fonct° cognitives Observance de tt oraux er troubles cognitifs Études d’intervention pour améliorer troubles des fonct° cognitives et la qualité de vie CGA, QOL, locus de contrôle, solitude, force de préhension > M0, M6, M12, M24…

54 Merci de votre attention


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