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Etablir une relation de confiance enfants, parents, équipe éducative

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Présentation au sujet: "Etablir une relation de confiance enfants, parents, équipe éducative"— Transcription de la présentation:

1 Etablir une relation de confiance enfants, parents, équipe éducative
Alice masoni Psychologue - psychothérapeute Saint andré de cubzac 2015

2 Le développement de l’enfant

3 La période de latence (5/6 ans à 11/12 ans)
Les conflits affectifs que vivaient l’enfant s’apaisent. Libéré de ses tensions, l’enfant va pouvoir s’adonner à de nouvelles tâches, scolaires et exploratoires en particulier. L’influence de la famille est importante. Le développement social de l’enfant L’identité se développe au sein de 2 groupes différents mais complémentaires, le groupe familial et le groupe social (l’enfant est moins dépendant de sa famille). Evolution dans le groupe familial La famille sécurise l’enfant et joue un rôle fondamental dans son évolution. Elle peut l’aider à l’épanouissement de sa personnalité, à prendre confiance en lui et à mieux affronter la vie d’un groupe social.

4 C’est dans cette période que les enfants nouent de vraies relations d’amitié. Ses amis seront le support de nouvelles identifications. Investissement du groupe, de la collectivité.  La période de latence est la période de consolidation du moi et d’ouverture au monde. L’enfant peut gagner en assurance et il est attiré vers des activités sociales plus larges et des milieux relationnels différents. L’enfant peut se socialiser en dehors de la famille.

5 L’anxiété de séparation développementale

6 Les peurs chez l’enfant
Les enfants éprouvent un nombre important de peurs à divers stades de leur développement : -notamment chez les enfants à l’âge préscolaire (71 %) -elles atteignent généralement un sommet entre 7 et 9 ans (87 %) -diminuent entre 10 et 12 ans (68 %) -la peur de personnages imaginaires (fantômes, monstres) est courante au cours de la petite enfance -avec l’âge les peurs deviennent plus réalistes (blessure ou danger physique) ou sont de nature sociale -les inquiétudes et les cauchemars sont également très fréquents chez les enfants de 4 à 12 ans (67 % et 80 %)

7 L’anxiété de séparation « normale »
De la même façon, l’anxiété de séparation fait partie du développement normal au cours des deux premières années de vie. Il est également courant que les jeunes enfants aient peur devant de nouvelles situations ou activités. Leurs peurs diminuent généralement lorsqu’ils se sont habitués au nouvel environnement ou à la nouvelle situation. L’angoisse de séparation normale, signe sain du développement cognitif et affectif de l’enfant, apparait vers le 6ème mois. Il est le témoignage du besoin (au même titre que la faim ou le besoin de sommeil) de la présence des figures principales d’attachement.

8 C’est un phénomène universel
L’enfant est distinct et séparé de ses figures d’attachement principales 1ère manifestation la peur de l’étranger vers 6 mois Importance des concepts de « séparation-individuation » et d’attachement L’anxiété développementale normale est nécessaire au développement de l’enfant (peut perdurer parfois jusqu’à la première année de classe de maternelle) et peut être réactivée dans certaines situations particulièrement stressantes.

9 L’influence relative du tempérament des enfants et des réactions parentales est quelque peu difficile à cerner vu l’influence réciproque de l’un sur l’autre tout au long du développement. Les parents et les enfants maintiennent des relations interdépendantes et ils n’agissent pas seulement de façon isolée. Ils réagissent aux comportements de l’autre et ils suscitent des comportements chez l’autre de diverses manières. On ne retrouve pas de carence affective chez les enfants ayant une anxiété de séparation, qui sont généralement des enfants bien investis. Ces enfants proviennent souvent de familles dans lesquelles les relations sont très proches.

10 Du côté de l’enfant La présence d’attitudes de dépendances Le refus de l’indépendance et de l’autonomie, avec refus de certains apprentissages destinés à y accéder La gestion du moment de la séparation Les évènements source d’angoisse L’anticipation anxieuse d’évènements catastrophiques Plaintes somatiques Cognitions sur l’attente des retrouvailles Craintes d’accidents ou de maladies (pour eux ou les proches)

11 Du côté des parents Cognitions concernant les risques que pourraient courir son enfant Symptômes somatiques par extension En général, les parents d’enfants anxieux répondent d’une manière moins adaptée aux états internes de leurs enfants et leur donnent une rétroaction moins utile Si le parent est anxieux, son interprétation des états mentaux des autres peut être faussée en raison de son anxiété et il peut transmettre subtilement à son enfant le message que le monde social est menaçant Les modalités d’expression de l’anxiété (rêves…)

12 La capacité des parents à se séparer sereinement de leur enfant structure l’enfant. Cela encourage les processus d’acquisition par l’enfant de compétences sociales et de stratégies de résolution de problèmes efficaces. Attention à la surprotection qui entraîne chez l’enfant des difficultés à faire face aux événements de vie stressants. De la qualité de ces liens d’attachement dépend la possibilité pour l’enfant d’accepter une séparation et même ensuite de s’autoriser à la découverte et à l’exploration. Pour les parents, cette séparation réactive aussi leurs propres expériences de séparation. L’inquiétude d’un parent inquiète un enfant ! Un facteur utile : quand le parent en difficulté est apte à prendre conscience de sa difficulté, et donc possiblement de la verbaliser et de changer, l’anxiété peut s’effacer.

13 Une confiance mutuelle
L’épanouissement de l’élève dans l’établissement scolaire et en dehors dépend largement de la qualité du dialogue entre l’équipe éducative et sa famille. Des relations difficiles entre les adultes qui l’entourent peuvent constituer, pour l’enfant ou le jeune, une source de perturbation. Au contraire, le sentiment d’une continuité et d’une communauté d’objectifs soutient l’effort nécessaire pour une scolarité réussie, en favorisant une sécurité intérieure et une curiosité afin de découvrir le monde. L’école est un lieu tiers, c’est-à-dire qui peut faciliter la séparation.

14 Etablir une communication de qualité parents, enfants, équipe éducative

15 « Je veux partir, mais j’ai peur de vous laisser… »
Les voyages scolaires sont un mélange d'émotions contradictoires dans la famille. D'un côté, il y a l'excitation des enfants à vivre une expérience avec leurs camarades, loin de leurs parents. Mais la perspective d’une séparation de quelques jours d’avec le milieu familial peut être source de stress, d’anxiété, et ce quel que soit l’enthousiasme qui peut-être ressenti par ailleurs. De l'autre, l'angoisse des parents, de voir partir leur enfant sans leur protection quotidienne. Ces séjours renvoient à l'anxiété naturelle des parents qui mettent alors à l'épreuve « leur capacité à se séparer de leur enfant ». Au bonheur de partir se mélange la culpabilité de laisser les parents, culpabilité que certains parents accentuent involontairement en la partageant : « Tu vas me manquer » n’a pas toujours besoin d’être formulé pour être entendu par un enfant d’un naturel inquiet.

16 Angoisse légitime Gérer cette rupture fusionnelle, ça ne se décrète pas, ça s'apprend. Rien de plus normal donc que d'avoir le ventre noué à l'idée de voir son enfant s'éloigner de la maison. L'angoisse est légitime. Le tout est de veiller à ne pas la transmettre à l'enfant qui reste une éponge des émotions de ses parents. Il faut éviter la contamination de l'anxiété. Pour cela, ne pas hésiter à formuler ses sentiments. Pour surmonter son angoisse, il est bon de la verbaliser pour ne pas laisser suinter ses peurs. Dire à son enfant « tu sais, je ne suis pas très tranquille de te voir partir, je suis inquiète mais je suis tellement fier que tu partes et sois heureux de partir ».

17 Un seul remède : établir un lien de confiance avec les parents
Un des nombreux rôles des parents est d’aider leurs enfants à grandir pour leur permettre de prendre petit à petit leur autonomie. Un des nombreux rôles des responsables de séjours avec des enfants en dehors du foyer familial consiste à rassurer les parents pour qu’à leur tour ils puissent être rassurants. Quel que soit le cadre une même règle s’applique : des parents associés au projet sont des parents rassurés, et des parents rassurés sont des parents rassurants. Dès lors qu’un projet a été construit avec les enfants (ou ados), les responsables (professeurs, responsables d’association, directeurs de colonie ou de centre de vacances) et les parents, l’enfant ne ressent plus la culpabilité « d’abandonner » ses parents ou sa famille, il réalise un projet qui a été souhaité par lui-même et ses parents. L’enfant ne se sent plus « abandonné » par ses parents, il a été confié à d’autres adultes qui bénéficient de la confiance de ses parents.

18 Associer les parents à un projet de voyage de classe par une réunion d’information leur permet :
de prendre connaissance du projet de s’y sentir partie prenante d’exprimer leurs éventuelles inquiétudes et que celles-ci soient entendues d’obtenir des réponses aux questions qui leur semblent importantes même si elles ont déjà été posées 10 fois de tisser des liens de confiance avec les adultes à qui ils vont confier leur enfant. Du coté de l’enfant, il suffit le plus souvent qu’il perçoive que ses parents font pleinement confiance aux adultes qui s’occuperont de lui pendant quelques jours pour que son anxiété s’atténue, ou même disparaisse totalement. Créer du lien et maintenir ce lien durant le séjour.

19 Au-delà de l'angoisse de la séparation, ces voyages permettent aussi aux parents d'accepter que d'autres adultes sont capables de s'occuper de leur enfant. L'équipe éducative est composée des personnes auxquelles incombe la responsabilité d'un groupe d'élèves. Souvent, les accompagnateurs sont eux aussi des parents donc aptes à assurer sécurité et réconfort aux enfants. Rien n'interdit, en amont du départ, de rencontrer les professeurs, afin de partager vos sujets d'inquiétude (énurésie, besoin d'une lumière la nuit...) Faire la valise est un moment important. Les enfants aiment les rituels, cela les rassure. Préparer ses affaires de manière commune va aider toute la famille à apprivoiser l'éloignement.

20 Chercher des solutions
Se renseigner sur l’organisme qui propose la classe verte, prendre connaissance du séjour, du lieu sur le site internet, aller voir sur Google map ou Google image. Aller à la réunion parents - équipe éducative pour découvrir le séjour et savoir que votre enfant est entre de bonnes mains. Demander à vos amis si leurs enfants ont déjà fait une classe verte et inviter vos enfants à échanger avec eux. Ayez une bonne inquiétude à savoir affective et non d’appréhension. Les appréhensions sont extérieures et peuvent être gérées.

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22 « En vacances sans maman », Paul Friester, édition NordSud, 2005 (à partir de 3 ans) « La petite peur qui monte », Michel Piquemal, édition Milan, 2000 (à partir de 5 ans) « Max part en classe verte », Serge Bloch, édition Ainsi va la vie, 2004 (à partir de 6 ans) « Génial, mon école part en classe de neige », Laurent Audoin, édition les P’tits Bérets, 2010 (à partir de 3 ans) « Panique en classe verte », Vincent Villeminot, édition Fleurus, 2007 (à partir de 6 ans) « Demain je pars en classe verte! », François Godin, édition Renaissance du livre, 2003 (à partir de 3 ans) « La classe verte », Jérôme Eho, édition Du Toucan Eds, 2008 (à partir de 7 ans) « Elle est où maman? », Elisabeth Pantley, édition JC Lattès, 2014 (pour les parents)


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