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Mission n°1: L’enfer de Verdun.

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1 Mission n°1: L’enfer de Verdun

2 Vous êtes une équipe d’attachés militaires de l’ambassade des USA en France nous sommes 22 février 1916 et votre ambassadeur  William Graves Sharp vous convoque dans son bureau à Paris.

3 L’heure est grave, vous dit-il d’un ton sévère.
Hier, lundi 21 février, vers 7h, un obus de 380 mm d’origine allemande a explosé dans la cour du palais épiscopal de Verdun, faisant d’énormes dégâts.

4 D’après nos espions, il semblerait que ce bombardement ne soit que la première étape d’une offensive allemande baptisée « opération Gericht » (tribunal) menée par le général Falkenhayn.

5 Vous resterez sur place le temps qu’il faudra.
Votre mission est claire : vous rendre dans la ville bombardée et à la merci de l’assaillant afin de rendre compte à notre président Thomas Woodrow Wilson, ainsi qu’à moi-même, de l’évolution de la situation sur le front. Vous resterez sur place le temps qu’il faudra.

6 Je vous ferais parvenir tous les documents et les informations que nos services trouveront. Mais, sur place, observez, cherchez et expliquez ce qui se passe. A la fin de votre mission, vous compilerez ces différentes informations pour rendre votre rapport final décrivant la situation à Verdun.

7 S’il faut, vous pouvez vous diviser pour vous rendre dans des lieux différents. Vous devrez alors faire un compte rendu de vos découverts aux autres compagnons de votre groupe.

8 Pour vous aider, vous disposez des documents des services secrets et qui vous ont été confiés par le président, ainsi que de toutes les ressources à votre disposition.

9 God bless you and may God bless the United States of America.
Soyez attentifs et réactifs car le président est très soucieux de la tournure des évènements et il compte sur vous. God bless you and may God bless the United States of America.

10 Votre dossier :

11 On construisait un Poste de Secours modèle : abri solide en tôles ondulées, recouvert de 4m de fagots, cailloux, traverses de chemin de fer etc. J’en achevais à peine l’aménagement intérieur quand un matin, le 21 février à 7h15 le tir de l’artillerie ennemie se déclenche. Bombardement intense, obus de tous calibres, tir extrêmement rapide et serré, percutants, fusants. Impossibilité de sortir de l’abri. Les obus fauchant littéralement le bois. A 15h on signale que le ravin de Soumazannes est plein de troupes ennemies. C’est l’attaque. Le Cap de Bonne-Espérance est pris. Le lieutenant Juhlin prisonnier (ou tué ?) dit-on. Ils prennent pied dans la lisière du bois, arrivant jusqu’aux ouvrages de soutien. Enfin les 75 tirent, mais… sur nous. Horreur ! Les cœurs les mieux trempés se découragent. Toute la nuit debout. Je panse sans arrêt. Blessures affreuses. Amputations. Section de membres. Poitrines fracassées. Hernies cérébrales. Brûlures par liquide enflammé. Plaies de l’abdomen. Plaies des bourses. Hernies de l’épididyme. Plaies de l’abdomen avec hernie intestinale large, épiploses dehors… Souvenirs lugubres. Témoignage de Marcel Lelong

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13 Philippe Pétain est un fantassin de formation qui a le respect du feu
Philippe Pétain est un fantassin de formation qui a le respect du feu. Ne répète-t-il pas sans cesse « le feu tue » ? Pour lui la progression de l'infanterie doit s'effectuer avec l’appui de l’artillerie. Il est économe des efforts de ses hommes. Il veille à adoucir au maximum la dureté des épreuves pour ses troupes. Dans un premier temps, le général Pétain réorganise la défense Les forts sont réarmés. Pour ménager ses troupes, il impose « le tourniquet ». Les troupes se relaient pour la défense de Verdun. En juillet 1916, 70 des 95 divisions françaises ont participé à la bataille27.

14 25 février 1916 Message des services secrets : Douaumont, clef de voûte du réseau de fortifications de la région de Verdun et point d’observation exceptionnel, est pris par les Allemands le 25 février L’événement a immédiatement un retentissement considérable, tant la propagande allemande s’emploie à en faire une victoire décisive. Du côté français, une gêne persiste : le fort qui en cours de désarmement depuis 1915 a été pris quasiment sans résistance par une simple avant-garde allemande.

15 Samedi 25 mars 1916 Ma chère mère,
Nos services ont intercepté cette lettre : «  Samedi 25 mars 1916 Ma chère mère, Par quel miracle suis-je sorti de cet enfer, je me demande encore bien des fois s'il est vrai que je suis encore vivant ; pense donc, nous sommes montés mille deux cents et nous sommes redescendus trois cents ; pourquoi suis-je de ces trois cents qui ont eu la chance de s'en tirer, je n'en sais rien, pourtant j'aurais dû être tué cent fois, et à chaque minute, pendant ces huit longs jours, j'ai cru ma dernière heure arrivée. Antoine.

16 Avril 1916

17 Mai 1916, nos services ont pris cette photographie du ravitaillement de l’artillerie française, certainement des obus de 150.

18 Le 7 juin 1916 à 6 heures du matin, Raynal remet la reddition du fort de Vaux.
Attaqués depuis des jours aux lance-flammes, épuisés, blessés, assoiffés, ce sont de véritables fantômes à qui les Allemands rendent les honneurs. Raynal et ses hommes partent en captivité. Le commandant est conduit au QG du Kronprinz, où on le complimente pour sa vaillante résistance. Le Kronprinz, n'ayant pu faire retrouver le sabre du commandant Raynal, (qu'il ne pouvait avoir rendu lors de sa reddition: étant blessé, il l'avait simplement laissé chez lui, pour ne pas être gêné avec sa canne), lui remettra alors un poignard de pionnier allemand en signe de respect, et ensuite il lui remet un sabre.

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20 juillet 1916, 70 des 95 divisions françaises ont participé à la bataille27.

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23 Témoignage du téléphoniste ROBICHON, du 95e R.I. :Ocotbre 1916
" Notre poste était une caverne creusée dans la paroi de la butte des Eparges ; il y avait à l'intérieur 50 centimètres d'eau et de boue. On mettait des planches sur des tréteaux branlants et on essayait de dormir assis. La terre au-dessus de nous était remplie de corps en putréfaction et l'eau qui tombait dans ces cavernes, par gouttes pressées, était nauséabonde. Quand les obus tombaient dans le ravin, on voyait monter une haute colonne d'un liquide épais et verdâtre où l'on devinait plus de chair en décomposition que de terre. Quand nous partions de là, après huit jours de garde, nous étions maigres et notre visage avait une teinte blafarde, une teinte cadavérique. "

24 Du 21 au 24 octobre les Français pilonnent les lignes ennemies
Du 21 au 24 octobre les Français pilonnent les lignes ennemies. Écrasés et gazés par des obus de 400 mm, les Allemands évacuent Douaumont le 23 octobre. Les batteries ennemies repérées sont détruites par l’artillerie française.

25 Une du 4 novembre 1916 Le 2 novembre, le fort de Vaux est évacué par les Allemands. À la mi-décembre, les troupes allemandes sont refoulées sur leurs positions de départ.

26 Nos agents ont réussi à s’infiltrer dans les locaux de Pathé et à faire des copies des 1ères images du cinématographe tournées sur les lieux de bataille. Dans votre dossier, vous pourrez les visionnées. Film : Verdun Mise en garde : En aucun cas, ces images ne doivent être montrées à quiconque et encore moins aux journalistes afin de ne pas affoler l’arrière et démoraliser la population civile.


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