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L’économie de la France Pays moyen par sa superficie et sa population, la France est la 5e puissance économique mondiale, derrière les États-Unis, le Japon,

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1 L’économie de la France Pays moyen par sa superficie et sa population, la France est la 5e puissance économique mondiale, derrière les États-Unis, le Japon, l'Allemagne et la Grande-Bretagne avec un PIB de 1744,4 milliards de dollars (valeur 2003 au prix et taux de change courants). Elle se classe au 16e rang pour le PIB par habitant, légèrement au-dessus de la moyenne de l'Union européenne à quinze. Pays moyen par sa superficie et sa population, la France est la 5e puissance économique mondiale, derrière les États-Unis, le Japon, l'Allemagne et la Grande-Bretagne avec un PIB de 1744,4 milliards de dollars (valeur 2003 au prix et taux de change courants). Elle se classe au 16e rang pour le PIB par habitant, légèrement au-dessus de la moyenne de l'Union européenne à quinze.FranceÉtats-Unis JaponAllemagneGrande-BretagnePIBFranceÉtats-Unis JaponAllemagneGrande-BretagnePIB Pendant longtemps, la France est restée la 4e puissance économique, et l'écart (2,8 %) avec la Grande-Bretagne (1795 milliards de dollars) reste faible mais plutôt croissant. Les variations de taux de change entre le dollar, l'euro et la livre sterling reflètent ce classement et ses évolutions. Pendant longtemps, la France est restée la 4e puissance économique, et l'écart (2,8 %) avec la Grande-Bretagne (1795 milliards de dollars) reste faible mais plutôt croissant. Les variations de taux de change entre le dollar, l'euro et la livre sterling reflètent ce classement et ses évolutions. Elle est le quatrième exportateur mondial, le deuxième pour les services et les produits agricoles et agro-alimentaires. Elle est restée longtemps la première destination touristique mondiale, et elle le reste selon certaines façons de compter. Elle est le quatrième exportateur mondial, le deuxième pour les services et les produits agricoles et agro-alimentaires. Elle est restée longtemps la première destination touristique mondiale, et elle le reste selon certaines façons de compter.

2 Les ressources naturelles La France n’est pas assez riche en ressources minières et énergétiques. Le sous-sol fournit, certes, en abondance différents produits: matériaux de construction et de concassage (gravier, sable, calcaire pour les cimenteries) et matières premières(haolin, talc, soufre, sel, potasse). La France n’est pas assez riche en ressources minières et énergétiques. Le sous-sol fournit, certes, en abondance différents produits: matériaux de construction et de concassage (gravier, sable, calcaire pour les cimenteries) et matières premières(haolin, talc, soufre, sel, potasse). Toutefois, le minerai de fer lorrain, la bauxite du Midi et le nickel de Nouvelle-Calédonie ne couvrent pas la consommation nationale. Les autres métaux à usage industriel (cuivre, chrome, manganèse étain, titane, plomb) doivent être emportés. Toutefois, le minerai de fer lorrain, la bauxite du Midi et le nickel de Nouvelle-Calédonie ne couvrent pas la consommation nationale. Les autres métaux à usage industriel (cuivre, chrome, manganèse étain, titane, plomb) doivent être emportés. La production de houille-près de 6% de l’énergie consommée- est en recul constant(58,8Mt en 1960, 11Mt en 1993) et les réserves modestes sont d’exploitation difficile et non rentable. Le bassin de Lorraine assure plus de 80% de la production,complétée par les gisements du Massif central et du Midi. La production d’hydrocarbures est très faible(pétrole- 2,9Mt par an; gaz- 2,4 milliards de m³). La production de houille-près de 6% de l’énergie consommée- est en recul constant(58,8Mt en 1960, 11Mt en 1993) et les réserves modestes sont d’exploitation difficile et non rentable. Le bassin de Lorraine assure plus de 80% de la production,complétée par les gisements du Massif central et du Midi. La production d’hydrocarbures est très faible(pétrole- 2,9Mt par an; gaz- 2,4 milliards de m³).

3 L’aménagement du territoire

4 L’économie( caractéristique générale) L'économie française est principalement une économie de services, que certains estiment en voie de désindustrialisation. Le secteur tertiaire occupe 72 % de la population active, tandis que le secteur primaire (agriculture, pêche) n'en représente plus que 4 % et le secteur secondaire (industrie) 24 %. L'économie française est principalement une économie de services, que certains estiment en voie de désindustrialisation. Le secteur tertiaire occupe 72 % de la population active, tandis que le secteur primaire (agriculture, pêche) n'en représente plus que 4 % et le secteur secondaire (industrie) 24 %.secteur tertiairesecteur primaireagriculturepêchesecteur secondaireindustriesecteur tertiairesecteur primaireagriculturepêchesecteur secondaireindustrie Les Français bénéficient d'un niveau de vie élevé, mais leur sentiment est, depuis longtemps (1974), de vivre une crise. Pendant longtemps, cette "crise" n'empêchait pas une croissance significative, et le maintien de l'économie à une place mondiale enviable, fortement exportatrice ; mais depuis quelques temps, les thèmes du "déclin" et la peur de la concurrence étrangère (immigration, mondialisation, voire intégration européenne) ont pris une force accrue, tandis que les indicateurs économiques deviennent plus alarmant. Les Français bénéficient d'un niveau de vie élevé, mais leur sentiment est, depuis longtemps (1974), de vivre une crise. Pendant longtemps, cette "crise" n'empêchait pas une croissance significative, et le maintien de l'économie à une place mondiale enviable, fortement exportatrice ; mais depuis quelques temps, les thèmes du "déclin" et la peur de la concurrence étrangère (immigration, mondialisation, voire intégration européenne) ont pris une force accrue, tandis que les indicateurs économiques deviennent plus alarmant.niveau de vieniveau de vie Le 21 juin 2005, le ministre de l'Économie, Thierry Breton, a alerté l'opinion, notamment sur deux indicateurs : la dette publique qui devrait atteindre 1100 milliards d'euros en fin d'année, et dont la charge financière est équivalente au montant de l'impôt sur le revenu, le taux d'activité déclinant des Français, résultant de plusieurs facteurs, l'entrée tardive des jeunes dans la vie active (22 ans et demi en moyenne), la diminution de l'âge effectif de la retraite (57 ans), l'allongement de l'expérance de vie, la réduction de la durée du travail. Le 21 juin 2005, le ministre de l'Économie, Thierry Breton, a alerté l'opinion, notamment sur deux indicateurs : la dette publique qui devrait atteindre 1100 milliards d'euros en fin d'année, et dont la charge financière est équivalente au montant de l'impôt sur le revenu, le taux d'activité déclinant des Français, résultant de plusieurs facteurs, l'entrée tardive des jeunes dans la vie active (22 ans et demi en moyenne), la diminution de l'âge effectif de la retraite (57 ans), l'allongement de l'expérance de vie, la réduction de la durée du travail.Thierry Bretondette publiqueimpôt sur le revenuThierry Bretondette publiqueimpôt sur le revenu La France fait partie des pays fondateurs de l'Union européenne et de la zone euro. Selon un rapport de la DREE (2002), les entreprises françaises possèdent plus de 22 000 filiales à l'étranger qui emploient environ 5 millions de personnes. Dans l'U.E. à 25, c'est la Pologne qui reçoit le plus de filiales françaises (153 813 salariés). La France fait partie des pays fondateurs de l'Union européenne et de la zone euro. Selon un rapport de la DREE (2002), les entreprises françaises possèdent plus de 22 000 filiales à l'étranger qui emploient environ 5 millions de personnes. Dans l'U.E. à 25, c'est la Pologne qui reçoit le plus de filiales françaises (153 813 salariés).FranceUnion européennezone euroPologneFranceUnion européennezone euroPologne

5 Le secteur énergétique. La France qui dispose de peu de ressources minières parvient néanmoins à assurer plus de la moitié de ses besoins énergétiques, grâce à sa production d’élecricité d’origine nucléaire (celle-ci représente 75% de sa production électrique). Après le premier choc petrolier (1973) la France qui auparavant privilégiait le pétrole peu coûteux(années 60), s’oroente vers la diversification de ses fournisseurset des sources d’énergie. Parailleurs, l’État encourage les économies d’énergie et acélère le programme de construction de centrales nucléaires. La France qui dispose de peu de ressources minières parvient néanmoins à assurer plus de la moitié de ses besoins énergétiques, grâce à sa production d’élecricité d’origine nucléaire (celle-ci représente 75% de sa production électrique). Après le premier choc petrolier (1973) la France qui auparavant privilégiait le pétrole peu coûteux(années 60), s’oroente vers la diversification de ses fournisseurset des sources d’énergie. Parailleurs, l’État encourage les économies d’énergie et acélère le programme de construction de centrales nucléaires. La production électrique nationale a plus que tràiplé depuis 1970 et s’est élevée à 451 milliards de kwh couvrant 38% des besoins énergétiques totaux du pays.En 1993 la France a exporté de l’électircité pour un montant de 2,5 milliards de dollars. Ce résultat tient avant tout à l’importance de l’équipement nucléaire qui classe la france au second rang mondial, derrière les États-Unis. Le pays compte 58 réacteurs répartis sur 21 sites localisés sur les grands fleuves, en particulier le Rhône et la Loire, et sur le littoral. Électricité de France(EDF), entreprise nationale, est devenue la première société mondiale de ce secteur. La France conçoit et construit des réacteurs, fabrique et irradie les combustibles radioactifs, traite et stocke les déchets radioactifs... Enfin, elle exporte des centrales dans le monde (Espagne, Belgique, Afrique du Sud, Chine, Corée du Sud). La production électrique nationale a plus que tràiplé depuis 1970 et s’est élevée à 451 milliards de kwh couvrant 38% des besoins énergétiques totaux du pays.En 1993 la France a exporté de l’électircité pour un montant de 2,5 milliards de dollars. Ce résultat tient avant tout à l’importance de l’équipement nucléaire qui classe la france au second rang mondial, derrière les États-Unis. Le pays compte 58 réacteurs répartis sur 21 sites localisés sur les grands fleuves, en particulier le Rhône et la Loire, et sur le littoral. Électricité de France(EDF), entreprise nationale, est devenue la première société mondiale de ce secteur. La France conçoit et construit des réacteurs, fabrique et irradie les combustibles radioactifs, traite et stocke les déchets radioactifs... Enfin, elle exporte des centrales dans le monde (Espagne, Belgique, Afrique du Sud, Chine, Corée du Sud). L’hydroélecricité représentait en 1993 15% de la production élecrique nationale. Elle est fournie par des centrales de moyenne ou de haute chute implantées dans les Alpes, les Pyrénées et le Massif Central. L’hydroélecricité représentait en 1993 15% de la production élecrique nationale. Elle est fournie par des centrales de moyenne ou de haute chute implantées dans les Alpes, les Pyrénées et le Massif Central.

6 Les autres sources de l’énergie. Le pétrol représente un peu plus de 40% de la consommation d’énergie Le Moyen Orient assure 46,5% des livraisons de brut, l’Europe( le Royaume –Uni, la Norvège et la Russie) vient au second rang et le reste provenant surtout de l’Afrique (Nigéria, Algérie, Gabon et Congo). La France compte deux pyuissantes compagnies pétrolières, laCompagnie française des pétroles(CFP-Total) et Elf, qui exploitent d’importants gisements à travers le monde et jouent également le rôle essentiel en France dans le secteur pétrolier, de la recherche-exploitation à la distribution. Le pétrol représente un peu plus de 40% de la consommation d’énergie Le Moyen Orient assure 46,5% des livraisons de brut, l’Europe( le Royaume –Uni, la Norvège et la Russie) vient au second rang et le reste provenant surtout de l’Afrique (Nigéria, Algérie, Gabon et Congo). La France compte deux pyuissantes compagnies pétrolières, laCompagnie française des pétroles(CFP-Total) et Elf, qui exploitent d’importants gisements à travers le monde et jouent également le rôle essentiel en France dans le secteur pétrolier, de la recherche-exploitation à la distribution. Le gaz naturel correspond à environ 13% de la consommation. C,est une source d’énergie peu polluante qui bénéficie d’un coût modéré et d,extension du réseau de gazoducs. Gaz de France(GDF entreprise nationale, détient un monopole d’achat, d’acheminement, de stockage et de distribution). Au gaz naturel national(principalement à Lacq, dans le Sud-Ouest) en voie d’épuisement, se substituent les importations en provenance de Russie, d’Algérie, des Pays-Bas et de Norvège. Le gaz naturel correspond à environ 13% de la consommation. C,est une source d’énergie peu polluante qui bénéficie d’un coût modéré et d,extension du réseau de gazoducs. Gaz de France(GDF entreprise nationale, détient un monopole d’achat, d’acheminement, de stockage et de distribution). Au gaz naturel national(principalement à Lacq, dans le Sud-Ouest) en voie d’épuisement, se substituent les importations en provenance de Russie, d’Algérie, des Pays-Bas et de Norvège. Le charbon- 6% de la consommation. Plus de deux tiers du charbon consommé sont impôrtés des États-Unis, d’Australie et d’afrique du Sud. Le charbon- 6% de la consommation. Plus de deux tiers du charbon consommé sont impôrtés des États-Unis, d’Australie et d’afrique du Sud. Les énergies nouvelles contribuent pour moins de 2% au bilan national.Après la géotermie et l’énergie solaire, l’éthanol utilisé comme carburant pourrait connaitre un certain développement grâce aux aides accordées par l’Union Européenne pour résorber les excédents de betteraves et de céréales. Les énergies nouvelles contribuent pour moins de 2% au bilan national.Après la géotermie et l’énergie solaire, l’éthanol utilisé comme carburant pourrait connaitre un certain développement grâce aux aides accordées par l’Union Européenne pour résorber les excédents de betteraves et de céréales.

7 Les hydrocarbures. La France est encore très dépendante des hydrocarbures. La production de pétrole, assurée par les gisements des Landes et de la Brie, a atteint seulement 1,6 million de tonnes en 2002, quand les importations s’élevaient à 72,4 millions de tonnes de pétrole brut, auxquelles s’ajoutent 25 millions de tonnes de produits raffinés. La dépendance française en gaz naturel est quasi-totale (96 % en 2001). La France est encore très dépendante des hydrocarbures. La production de pétrole, assurée par les gisements des Landes et de la Brie, a atteint seulement 1,6 million de tonnes en 2002, quand les importations s’élevaient à 72,4 millions de tonnes de pétrole brut, auxquelles s’ajoutent 25 millions de tonnes de produits raffinés. La dépendance française en gaz naturel est quasi-totale (96 % en 2001). Oléoducs à la raffinerie de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône). La France dispose d’un outil de raffinage performant : 13 raffineries qui se situent principalement dans la vallée de la Seine, en Méditérannée et dans le Rhône. Oléoducs à la raffinerie de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône). La France dispose d’un outil de raffinage performant : 13 raffineries qui se situent principalement dans la vallée de la Seine, en Méditérannée et dans le Rhône.

8 L’industrie La France est la cinquième puissance industrielle mondiale, derrière les États-Unis, le Japon l'Allemagne et le Royaume-Uni. Dans leur secteur d'activité, plusieurs groupes français occupent même la première place face à leurs concurrents étrangers : c'est le cas notamment de L'Oréal (cosmétiques), Michelin (pneumatiques) ou Alcatel (matériel électrique, télécommunications). La France est la cinquième puissance industrielle mondiale, derrière les États-Unis, le Japon l'Allemagne et le Royaume-Uni. Dans leur secteur d'activité, plusieurs groupes français occupent même la première place face à leurs concurrents étrangers : c'est le cas notamment de L'Oréal (cosmétiques), Michelin (pneumatiques) ou Alcatel (matériel électrique, télécommunications). Bien que dominées par les services, les bureaux d'études, les sociétés d'ingénierie et le «tertiaire technologique», les nouvelles formes d'industries, très diversifiées, sont performantes dans les domaines où les structures se sont adaptées aux contraintes du marché (aérospatiale, télécommunications, micro-informatique), souvent en association avec des partenaires européens. Bien que dominées par les services, les bureaux d'études, les sociétés d'ingénierie et le «tertiaire technologique», les nouvelles formes d'industries, très diversifiées, sont performantes dans les domaines où les structures se sont adaptées aux contraintes du marché (aérospatiale, télécommunications, micro-informatique), souvent en association avec des partenaires européens. Les branches employant le plus de salariés sont les industries mécaniques, électriques et électroniques (25 % en 1998), le travail des métaux (11,7 %) et le bois-papier-imprimerie- édition (10,2 %). Une mention particulière doit être faite à l'automobile dont la production annuelle, de l'ordre de 5 millions de véhicules, est assurée par quelque 300.000 salariés de grands groupes (PSA, Renault), mais dont les emplois induits (sous-traitance, équipements, etc.) sont estimés à quelque 2,6 millions. Les branches employant le plus de salariés sont les industries mécaniques, électriques et électroniques (25 % en 1998), le travail des métaux (11,7 %) et le bois-papier-imprimerie- édition (10,2 %). Une mention particulière doit être faite à l'automobile dont la production annuelle, de l'ordre de 5 millions de véhicules, est assurée par quelque 300.000 salariés de grands groupes (PSA, Renault), mais dont les emplois induits (sous-traitance, équipements, etc.) sont estimés à quelque 2,6 millions. Le secteur public assure près de 20% du chiffre d’affaire total et près de 28% des exportations. Le secteur public comprend à la fois des services publics (La Poste), des entreprises nationalisées (EDF-GDF), des sociétés d'économie mixte (SNCF). Le secteur public assure près de 20% du chiffre d’affaire total et près de 28% des exportations. Le secteur public comprend à la fois des services publics (La Poste), des entreprises nationalisées (EDF-GDF), des sociétés d'économie mixte (SNCF). D'après la DATAR, la part de l'industrie dans le PIB se monte à 19,5 % en 2002 et représente 15 % de la population active française. Une grande partie des industries « traditionnelles » (textile, habillement, métallurgie) est délocalisée dans les pays à main d'œuvre bon marché. Au regard des chiffres bruts (la France a perdu 1,533 million d'emplois industriels entre 1978 et 2002), certains analystes parlent de désindustrialisation. D'après la DATAR, la part de l'industrie dans le PIB se monte à 19,5 % en 2002 et représente 15 % de la population active française. Une grande partie des industries « traditionnelles » (textile, habillement, métallurgie) est délocalisée dans les pays à main d'œuvre bon marché. Au regard des chiffres bruts (la France a perdu 1,533 million d'emplois industriels entre 1978 et 2002), certains analystes parlent de désindustrialisation.DATARindustrie2002délocaliséedésindustrialisationDATARindustrie2002délocaliséedésindustrialisation

9 L’industrie(suite) Les grandes entreprises (plus de 500 salariés) représentent 46 % des emplois, 56% des ventes et 72% des exportations. Les grandes entreprises (plus de 500 salariés) représentent 46 % des emplois, 56% des ventes et 72% des exportations. Les petites et moyennes entreprises(PME) forment toujours une large part du tissu industriel: leur facilité d’adaptation leur a même permis un net regain depuis 30 ans. Elles sont patriculièrement actives dans le secteur de l’agroalimentaire, du bâtiment et de la confection. Les petites et moyennes entreprises(PME) forment toujours une large part du tissu industriel: leur facilité d’adaptation leur a même permis un net regain depuis 30 ans. Elles sont patriculièrement actives dans le secteur de l’agroalimentaire, du bâtiment et de la confection. Avec 88 % de ses entreprises comptant moins de 200 salariés en 1998, l'industrie française est peu concentrée. C'est que, à côté de grands — voire très grands groupes — vivent et prospèrent de très nombreuses PME, exerçant souvent des activités de sous-traitance. Avec 88 % de ses entreprises comptant moins de 200 salariés en 1998, l'industrie française est peu concentrée. C'est que, à côté de grands — voire très grands groupes — vivent et prospèrent de très nombreuses PME, exerçant souvent des activités de sous-traitance. Les petites et moyennes entreprises (PME) constituent 97% de l'ensemble des entreprises françaises, dont 90% comptent moins de 10 salariés. Sur les 2,3 millions d'entreprises, seulement un demi-millier emploient plus de Les petites et moyennes entreprises (PME) constituent 97% de l'ensemble des entreprises françaises, dont 90% comptent moins de 10 salariés. Sur les 2,3 millions d'entreprises, seulement un demi-millier emploient plus de 1 000 personnes : elles occupent ainsi 45% de la main-d'œuvre totale, réalisent plus de 50% du chiffre d'affaires et financent 70% des investissements. 1 000 personnes : elles occupent ainsi 45% de la main-d'œuvre totale, réalisent plus de 50% du chiffre d'affaires et financent 70% des investissements. L’ensemble de l’industrie manufactirière a dégagé un solde commercial de 9,4 milliards de dollars en 1993. Ce résultat s’explique par le savoir-faire français dans différents secteurs des industries traditionnelles d’une part (construction automobile, matériel ferroviaire, chimie fine, habillement, parfums et cosmétiques), des hautes tehnologies d’autre part (filière électronucléaire, télécommunications, construction aéronautique et spatiale). L’ensemble de l’industrie manufactirière a dégagé un solde commercial de 9,4 milliards de dollars en 1993. Ce résultat s’explique par le savoir-faire français dans différents secteurs des industries traditionnelles d’une part (construction automobile, matériel ferroviaire, chimie fine, habillement, parfums et cosmétiques), des hautes tehnologies d’autre part (filière électronucléaire, télécommunications, construction aéronautique et spatiale).

10 Les industries des biens d’équipement. Costruction automobile: Costruction automobile: ▪ Renault ▪ Renault ▪ PSA ▪ PSA Constructeurs aéronautiques : Constructeurs aéronautiques : EADS (Airbus) EADS (Airbus) EADS Dassault Dassault Dassault SNECMA SNECMA SNECMA Chantiers navals Chantiers navals Chantiers de l'Atlantique (Alstom) Chantiers de l'Atlantique (Alstom) Chantiers de l'AtlantiqueAlstom Chantiers de l'AtlantiqueAlstom DCN (Direction des constructions navales) DCN (Direction des constructions navales) DCNDirection des constructions navales DCNDirection des constructions navales Ferroviaire Ferroviaire Alstom-Transports Alstom-Transports Alstom-Transports ANF-Industrie (groupe Bombardier) ANF-Industrie (groupe Bombardier) ANF-IndustrieBombardier ANF-IndustrieBombardier Siemens Transportation Systems (Métros automatiques ex-Matra- Transports) Siemens Transportation Systems (Métros automatiques ex-Matra- Transports) Siemens Transportation Systems Siemens Transportation Systems Armement Armement GIAT industries GIAT industries GIAT industries GIAT industries Thales (ex-Thomson-CSF) Thales (ex-Thomson-CSF) ThalesThomson-CSF ThalesThomson-CSF

11 Les biens d’équipement. Les industries des biens d’équipement sont: construction automobile, matériel ferroviaire, construction aéronautique et spatiale, construction navale, industries élecriques et élecromécaniques. Les industries des biens d’équipement sont: construction automobile, matériel ferroviaire, construction aéronautique et spatiale, construction navale, industries élecriques et élecromécaniques. Les branches employant le plus de salariés sont les industries mécaniques, électriques et électroniques (25 % en 1998), le travail des métaux (11,7 %) et le bois-papier-imprimerie- édition (10,2 %). Une mention particulière doit être faite à l'automobile dont la production annuelle, de l'ordre de 5 millions de véhicules, est assurée par quelque 300.000 salariés de grands groupes (PSA, Renault), mais dont les emplois induits (sous-traitance, équipements, etc.) sont estimés à quelque 2,6 millions. Les branches employant le plus de salariés sont les industries mécaniques, électriques et électroniques (25 % en 1998), le travail des métaux (11,7 %) et le bois-papier-imprimerie- édition (10,2 %). Une mention particulière doit être faite à l'automobile dont la production annuelle, de l'ordre de 5 millions de véhicules, est assurée par quelque 300.000 salariés de grands groupes (PSA, Renault), mais dont les emplois induits (sous-traitance, équipements, etc.) sont estimés à quelque 2,6 millions. Au cours de la période 1997-2001, l’industrie automobile joue un rôle moteur dans la croissance industrielle : en volume, la production s’accroît en moyenne de 11,5 % par an, la valeur ajoutée de 8,8 %. Les constructeurs concentrent de plus en plus leurs activités sur la conception et l’assemblage, et sous-traitent une grande part des autres fonctions. Ce dynamisme de l’industrie automobile se traduit par 25 000 créations d’emplois dans les entreprises du secteur entre 1999 et 2001, auxquelles il faut ajouter un appel accru au travail intérimaire correspondant à 7 000 équivalents temps plein. Il a aussi un effet d’entraînement sur les branches productrices de biens intermédiaires (acier, plastiques, verre...), qui lui fournissent 30 % de ses consommations intermédiaires, ainsi que sur la production d’équipements mécaniques (machine-outil), mais aussi sur les branches de services (transport de véhicules et pièces, intérim). Au cours de la période 1997-2001, l’industrie automobile joue un rôle moteur dans la croissance industrielle : en volume, la production s’accroît en moyenne de 11,5 % par an, la valeur ajoutée de 8,8 %. Les constructeurs concentrent de plus en plus leurs activités sur la conception et l’assemblage, et sous-traitent une grande part des autres fonctions. Ce dynamisme de l’industrie automobile se traduit par 25 000 créations d’emplois dans les entreprises du secteur entre 1999 et 2001, auxquelles il faut ajouter un appel accru au travail intérimaire correspondant à 7 000 équivalents temps plein. Il a aussi un effet d’entraînement sur les branches productrices de biens intermédiaires (acier, plastiques, verre...), qui lui fournissent 30 % de ses consommations intermédiaires, ainsi que sur la production d’équipements mécaniques (machine-outil), mais aussi sur les branches de services (transport de véhicules et pièces, intérim).

12 L'industrie automobile L'industrie automobile française est le 3e exportateur mondial, Peugeot-Citroën est le 8e groupe mondial et Renault le 9e. Les constructeurs français exportent plus de 60% de leur production, mais ils ont cédé 40% du marché intérieur aux concurrents étrangers. L'industrie automobile française est le 3e exportateur mondial, Peugeot-Citroën est le 8e groupe mondial et Renault le 9e. Les constructeurs français exportent plus de 60% de leur production, mais ils ont cédé 40% du marché intérieur aux concurrents étrangers. Entre 1997 et 2001, le nombre de véhicules neufs immatriculés chaque année en France, tous types confondus (voitures particulières, véhicules utilitaires, cars et bus), a progressé d’un tiers pour atteindre plus de 2 750 000 unités (contre 2 070 000 en 1997). Entre 1997 et 2001, le nombre de véhicules neufs immatriculés chaque année en France, tous types confondus (voitures particulières, véhicules utilitaires, cars et bus), a progressé d’un tiers pour atteindre plus de 2 750 000 unités (contre 2 070 000 en 1997). Usine automobile Peugeot de Poissy (Ile-de-France). Avec 15 directives en 30 ans, l’automobile est un des produits les plus réglementés en Europe. Usine automobile Peugeot de Poissy (Ile-de-France). Avec 15 directives en 30 ans, l’automobile est un des produits les plus réglementés en Europe.

13 Industries aéronautique, spatiale ete l’armement. Les industries de pointe assurent 20 % des emplois industriels et des exportations, et la France constitue l’un des pays les plus performants dans la construction aéronautique et spatiale ainsi que dans les industries de l’armement. Les industries de pointe assurent 20 % des emplois industriels et des exportations, et la France constitue l’un des pays les plus performants dans la construction aéronautique et spatiale ainsi que dans les industries de l’armement. Pour faire face à une concurrence internationale accrue et réduire les coûts de recherche et de production, les entreprises françaises se sont rapprochées de leurs homologues. Ainsi, le programme Airbus est issu d’une coopération entre la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni et l’Espagne. L’industrie aérospatiale emploie près de 100 000 personnes et exporte près de la moitié de sa production. Elle comprend de nombreuses entreprises comme Aérospatiale Matra et la Snecma. Alors qu’Airbus et ATR fournissent des avions civils, Dassault- Industrie est spécialisée dans la fourniture d’appareils militaires, tels les Mirage et le Rafale, et d’avions d’affaires comme le Falcon. La Snecma, associée à l’Américain General Electric, livre des réacteurs et des moteurs. Pour faire face à une concurrence internationale accrue et réduire les coûts de recherche et de production, les entreprises françaises se sont rapprochées de leurs homologues. Ainsi, le programme Airbus est issu d’une coopération entre la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni et l’Espagne. L’industrie aérospatiale emploie près de 100 000 personnes et exporte près de la moitié de sa production. Elle comprend de nombreuses entreprises comme Aérospatiale Matra et la Snecma. Alors qu’Airbus et ATR fournissent des avions civils, Dassault- Industrie est spécialisée dans la fourniture d’appareils militaires, tels les Mirage et le Rafale, et d’avions d’affaires comme le Falcon. La Snecma, associée à l’Américain General Electric, livre des réacteurs et des moteurs. L’industrie spatiale s’est également développée dans le cadre d’une coopération internationale regroupant une quinzaine d’États. C’est notamment le fait du programme Arianespace qui dispose d’un plan de charge très dense pour les prochaines années, avec Ariane 5, qui permet de placer en orbite une charge de six tonnes, contre quatre tonnes pour Ariane 4. L’industrie spatiale s’est également développée dans le cadre d’une coopération internationale regroupant une quinzaine d’États. C’est notamment le fait du programme Arianespace qui dispose d’un plan de charge très dense pour les prochaines années, avec Ariane 5, qui permet de placer en orbite une charge de six tonnes, contre quatre tonnes pour Ariane 4. La France est également présente dans le domaine des satellites de télécommunications et d’observation, tel SPOT ou Hélios. Ces satellites sont construits par Aérospatiale Matra et Alcatel Espace. La France est également présente dans le domaine des satellites de télécommunications et d’observation, tel SPOT ou Hélios. Ces satellites sont construits par Aérospatiale Matra et Alcatel Espace.

14 Construction aérienne(suite) Industrie aéronautique et spatiale avec 24 milliards d’euros de chiffre d’affaires est pricipalement implantée dans la région parisienne et le Sud-Ouest( Toulouse, Bordeaux). Industrie aéronautique et spatiale avec 24 milliards d’euros de chiffre d’affaires est pricipalement implantée dans la région parisienne et le Sud-Ouest( Toulouse, Bordeaux). Hélicoptère produit par Eurocopter, présenté au salon du Bourget en juin 2003. Le groupe Eurocopter est le premier constructeur mondial d’hélicoptère avec 50% de part de marché. Hélicoptère produit par Eurocopter, présenté au salon du Bourget en juin 2003. Le groupe Eurocopter est le premier constructeur mondial d’hélicoptère avec 50% de part de marché.

15 Construction navale La direction des constructions navales (DCN) branche de la Délégation générale à l’armement, qui conçoit et produit les navires de la Marine nationale ou de marines étrangères, arrive en tête de la construction navale militaire en Europe. Sa branche commerciale DCN International, affiche 6 millliard de dollards de commandes étangères entre la vente des frigates, de sous- marins, la logistique et la maintenance en service. La France se distingue aussi dans la construction navale civile. Les chantiers principaux se trouvent à l’ouest du pays à Nantes-Saint-Lazare, Bordeux, La Rochelle. La direction des constructions navales (DCN) branche de la Délégation générale à l’armement, qui conçoit et produit les navires de la Marine nationale ou de marines étrangères, arrive en tête de la construction navale militaire en Europe. Sa branche commerciale DCN International, affiche 6 millliard de dollards de commandes étangères entre la vente des frigates, de sous- marins, la logistique et la maintenance en service. La France se distingue aussi dans la construction navale civile. Les chantiers principaux se trouvent à l’ouest du pays à Nantes-Saint-Lazare, Bordeux, La Rochelle. Mais la construction navale a réduit ses activités, victime de la surcapacité de la flotte mondiale et de la concurrence des chantiers asiatiques. Mais la construction navale a réduit ses activités, victime de la surcapacité de la flotte mondiale et de la concurrence des chantiers asiatiques. Salon nautique à la Porte de Versailles à Paris. La France est le premier constructeur mondial de bateaux de plaisance, plus de la moitié des ventes sont destinées à l’exportation. Salon nautique à la Porte de Versailles à Paris. La France est le premier constructeur mondial de bateaux de plaisance, plus de la moitié des ventes sont destinées à l’exportation. Aujourd’hui il y a 3 millions de Français à naviguer à bord de 870000 bateaux immatriculés, à voile ou à moteur. Aujourd’hui il y a 3 millions de Français à naviguer à bord de 870000 bateaux immatriculés, à voile ou à moteur.

16 Les industries électriques et électroniques sont caractérisées par une large diversité des productions. Elles sont aussi dominées par de grandes entreprises et dépendent largement des commandes publiques. Alcatel, qui a réalisé de nombreuses acquisitions depuis dix ans, demeure leader dans les télécommunications. Alstom, associé à la société britannique GEC, est, outre le matériel ferroviaire (TGV), spécialisée dans les équipements pour centrales électriques. Elle occupe ainsi le premier rang mondial pour les générateurs de turbines à cycle combiné. Thomson couvre une large gamme de productions, de l’électronique appliquée à la défense. Legrand est le leader mondial de l’appareillage électrique. Si la France est bien placée dans les télécommunications, notamment avec France Télécom, elle dépend largement de l’étranger pour la fabrication des micro-processeurs, souffrant de la concurrence des États-Unis et du Japon. Les industries électriques et électroniques sont caractérisées par une large diversité des productions. Elles sont aussi dominées par de grandes entreprises et dépendent largement des commandes publiques. Alcatel, qui a réalisé de nombreuses acquisitions depuis dix ans, demeure leader dans les télécommunications. Alstom, associé à la société britannique GEC, est, outre le matériel ferroviaire (TGV), spécialisée dans les équipements pour centrales électriques. Elle occupe ainsi le premier rang mondial pour les générateurs de turbines à cycle combiné. Thomson couvre une large gamme de productions, de l’électronique appliquée à la défense. Legrand est le leader mondial de l’appareillage électrique. Si la France est bien placée dans les télécommunications, notamment avec France Télécom, elle dépend largement de l’étranger pour la fabrication des micro-processeurs, souffrant de la concurrence des États-Unis et du Japon. Les industries d’armement placent la France au cinquième rang mondial des exportateurs et l’excédent commercial dépasse en moyenne les 4,5 milliards d’euros. Il s’agit d’une industrie stratégique, de haute technologie et dépendant largement de l’État qui décide des programmes d’équipement par le biais de la Délégation générale à l’armement et contrôle les exportations. Les grandes entreprises dominent la production (GIAT- Industries, Dassault, Aérospatiale Matra...), se regroupent et multiplient les accords avec leurs homologues européennes, comme Eurocopter pour la production d’un hélicoptère de combat. Les industries d’armement placent la France au cinquième rang mondial des exportateurs et l’excédent commercial dépasse en moyenne les 4,5 milliards d’euros. Il s’agit d’une industrie stratégique, de haute technologie et dépendant largement de l’État qui décide des programmes d’équipement par le biais de la Délégation générale à l’armement et contrôle les exportations. Les grandes entreprises dominent la production (GIAT- Industries, Dassault, Aérospatiale Matra...), se regroupent et multiplient les accords avec leurs homologues européennes, comme Eurocopter pour la production d’un hélicoptère de combat.

17 Les biens intermédiaires. La sidérurgie, avec une production de l’ordre de 19 millions de tonnes d’acier brut en 2001, se classe au douzième rang mondial et au quatrième rang européen. La production a diminué de plus d’un tiers depuis 1974 et la main-d’œuvre de 70 % sous les effets conjugués de la crise, de la concurrence d’autres produits et de l’apparition de nouveaux grands concurrents, comme les pays de l’Est, le Brésil et la Corée du Sud. La production, marquée par l’essor de l’acier à l’oxygène, est dominée par le groupe Arcelor (ex-Usinor-Sacilor), qui se classe au quatrième rang mondial. Elle est principalement localisée dans le Noed, et en particulier autour du pôle maritime sidérurgique de Dunquerque. S’y ajoutent la Lorraine et quelques centres dispersés, notamment dans les Alpes, qui sont orientés vers les aciers spéciaux. La sidérurgie, avec une production de l’ordre de 19 millions de tonnes d’acier brut en 2001, se classe au douzième rang mondial et au quatrième rang européen. La production a diminué de plus d’un tiers depuis 1974 et la main-d’œuvre de 70 % sous les effets conjugués de la crise, de la concurrence d’autres produits et de l’apparition de nouveaux grands concurrents, comme les pays de l’Est, le Brésil et la Corée du Sud. La production, marquée par l’essor de l’acier à l’oxygène, est dominée par le groupe Arcelor (ex-Usinor-Sacilor), qui se classe au quatrième rang mondial. Elle est principalement localisée dans le Noed, et en particulier autour du pôle maritime sidérurgique de Dunquerque. S’y ajoutent la Lorraine et quelques centres dispersés, notamment dans les Alpes, qui sont orientés vers les aciers spéciaux. Péchiney domine le secteur de la métallurgie de l’aluminium et figure au troisième rang mondial de la branche. La métallurgie d’alluminium, implantée à l’origine dans les Alpes et les pyrénées à proximité des centrales hydroélectriques,s,est déplacée vers des sites portuaires plus aptes à receptionner la bauxite en provenance d’Austtralie, d’Afrique et du Brésil. Péchiney dispose à Dunquerque, près de la centrale nucléaire de Gravelines de la plus puissante usine d’Europe. Péchiney domine le secteur de la métallurgie de l’aluminium et figure au troisième rang mondial de la branche. La métallurgie d’alluminium, implantée à l’origine dans les Alpes et les pyrénées à proximité des centrales hydroélectriques,s,est déplacée vers des sites portuaires plus aptes à receptionner la bauxite en provenance d’Austtralie, d’Afrique et du Brésil. Péchiney dispose à Dunquerque, près de la centrale nucléaire de Gravelines de la plus puissante usine d’Europe.

18 L’industrie chimique. La chimie (y compris la pharmacie) place la France au cinquième rang dans le monde après les États-Unis, le Japon, l’Allemagne et très récemment la Chine. La France est le troisième exportateur mondial de produits chimiques et pharmaceutiques avec 61,4 % de ventes réalisées, en 2002, à destination des marchés étrangers. Son chiffre d’affaires annuel dépasse les 84 milliards d’euros (2002) et elle emploie 237 000 personnes. Son excédent commercial atteint 11 milliards d’euros. La chimie (y compris la pharmacie) place la France au cinquième rang dans le monde après les États-Unis, le Japon, l’Allemagne et très récemment la Chine. La France est le troisième exportateur mondial de produits chimiques et pharmaceutiques avec 61,4 % de ventes réalisées, en 2002, à destination des marchés étrangers. Son chiffre d’affaires annuel dépasse les 84 milliards d’euros (2002) et elle emploie 237 000 personnes. Son excédent commercial atteint 11 milliards d’euros. Filière complexe, exigeant de lourds investissement et une recherche coûteuse, la chimie est une activité concentrée que dominent quelques grands groupes comme Rhône-Poulenc, Elf-Atochem, Air Liquide, moins puissants que leurs homologues allemands ou américains. La concentration caractérise la chimie lourde qui fournit des produits intermédiaires pour la fabrication d’engrais, de soude et de matières plastiques. La pétrochimie, dominée par la compagnie française des pétroles (CFP-Total) et Elf-Aquitaine, s’est substituée progressivement à l’ancienne carbochimie. Filière complexe, exigeant de lourds investissement et une recherche coûteuse, la chimie est une activité concentrée que dominent quelques grands groupes comme Rhône-Poulenc, Elf-Atochem, Air Liquide, moins puissants que leurs homologues allemands ou américains. La concentration caractérise la chimie lourde qui fournit des produits intermédiaires pour la fabrication d’engrais, de soude et de matières plastiques. La pétrochimie, dominée par la compagnie française des pétroles (CFP-Total) et Elf-Aquitaine, s’est substituée progressivement à l’ancienne carbochimie.

19 Textile et habillement. Parmi les industries de première génération, celles du textile et de l’habillement emploient encore 254 000 personnes et totalisent plus de 26 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Bien qu’elles exportent le tiers de leur production, ces industries enregistrent un déficit commercial de 6,9 milliards d’euros en 2002 et surtout, elles ont perdu plus de 300 000 emplois depuis 1974. Elles souffrent de la faible progression de la demande intérieure et, plus encore, d’une concurrence internationale de plus en plus pressante. A l’amont, l’industrie textile proprement dite, notamment vouée à la filature, au tissage, à l’impression et à la fabrication de tapis et de moquettes, est dominée par de grandes entreprises comme Chargeurs-Textiles, premier groupe mondial pour le commerce de la laine, et DMC, spécialisée dans le coton. En aval, l’habillement demeure en revanche une industrie de main- d’œuvre, morcelée entre de nombreuses PME, plus ou moins spécialisées. Pour améliorer leur compétitivité, les entreprises ont de plus en plus recours à des techniques de pointe comme le tracé des pièces de tissu par ordinateur et la découpe des tissus par laser ou jet d’eau à haute pression, mais elles multiplient aussi les délocalisations ou s’appuient sur des circuits courts, adaptés aux changements rapides de la mode. Parmi les industries de première génération, celles du textile et de l’habillement emploient encore 254 000 personnes et totalisent plus de 26 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Bien qu’elles exportent le tiers de leur production, ces industries enregistrent un déficit commercial de 6,9 milliards d’euros en 2002 et surtout, elles ont perdu plus de 300 000 emplois depuis 1974. Elles souffrent de la faible progression de la demande intérieure et, plus encore, d’une concurrence internationale de plus en plus pressante. A l’amont, l’industrie textile proprement dite, notamment vouée à la filature, au tissage, à l’impression et à la fabrication de tapis et de moquettes, est dominée par de grandes entreprises comme Chargeurs-Textiles, premier groupe mondial pour le commerce de la laine, et DMC, spécialisée dans le coton. En aval, l’habillement demeure en revanche une industrie de main- d’œuvre, morcelée entre de nombreuses PME, plus ou moins spécialisées. Pour améliorer leur compétitivité, les entreprises ont de plus en plus recours à des techniques de pointe comme le tracé des pièces de tissu par ordinateur et la découpe des tissus par laser ou jet d’eau à haute pression, mais elles multiplient aussi les délocalisations ou s’appuient sur des circuits courts, adaptés aux changements rapides de la mode. Ces entreprises restent localisées sur leurs implantations d’origine: à Roubaix-Tourcoing et Armentières( Nord-pas -de Calais) la filature et le tissage de laine et de coton, à Mulhouse(Haut-Rhin, Alsace)-le coton, dans la région lyonnaise- les soies et les fibres synthétiques, à Troyes (Champagne-Ardennes)- la bonneterie. Ces entreprises restent localisées sur leurs implantations d’origine: à Roubaix-Tourcoing et Armentières( Nord-pas -de Calais) la filature et le tissage de laine et de coton, à Mulhouse(Haut-Rhin, Alsace)-le coton, dans la région lyonnaise- les soies et les fibres synthétiques, à Troyes (Champagne-Ardennes)- la bonneterie. L’industire de main-d’ouevre, l’habillement est morcelé entre de nombreuses PME. Il est concentré dans les grandes agglomérations des régions Nord-pas-de Calais, Rhône-Alpes et Ile-de-France. Les entreprises ont multiplié leurs délocalisations vers les pays méditerraniens, l’Europe centrale et orientale et le Sud-Est asiatique pour profiter de moindes coûts de production. Mais elle doit faire face à la concurrence des pays exportateurs du Tiers Monde. L’industire de main-d’ouevre, l’habillement est morcelé entre de nombreuses PME. Il est concentré dans les grandes agglomérations des régions Nord-pas-de Calais, Rhône-Alpes et Ile-de-France. Les entreprises ont multiplié leurs délocalisations vers les pays méditerraniens, l’Europe centrale et orientale et le Sud-Est asiatique pour profiter de moindes coûts de production. Mais elle doit faire face à la concurrence des pays exportateurs du Tiers Monde.

20 Le commerce extérieur. La France est le quatrième pays exportateur au monde, après les Etats-Unis, l'Allemagne et le Japon. Ses sept points forts en matière d'exportations sont : La France est le quatrième pays exportateur au monde, après les Etats-Unis, l'Allemagne et le Japon. Ses sept points forts en matière d'exportations sont : l'énergie nucléaire : elle exporte notamment plus de 90% des réacteurs nucléaires, 45% de l'uranium enrichi et 40% de l'électricité. l'énergie nucléaire : elle exporte notamment plus de 90% des réacteurs nucléaires, 45% de l'uranium enrichi et 40% de l'électricité. les boissons : plus de 80% des vins et alcools, plus de 15% des vins pétillants, 65% des eaux de table. les boissons : plus de 80% des vins et alcools, plus de 15% des vins pétillants, 65% des eaux de table. les parfums et cosmétiques : plus de 65% des parfums et eaux de toilette ; près de 40% des cosmétiques et produits de beauté. les parfums et cosmétiques : plus de 65% des parfums et eaux de toilette ; près de 40% des cosmétiques et produits de beauté. les vêtements de luxe : 60% des vêtements de laine peignée, près de 60% des imitations de fourrures, 50% des vêtements pour femmes. les vêtements de luxe : 60% des vêtements de laine peignée, près de 60% des imitations de fourrures, 50% des vêtements pour femmes. l'alimentation : près de 70% des fromages et 40% de la moutarde. l'alimentation : près de 70% des fromages et 40% de la moutarde. les produits agricoles : 80% des graines de tournesol, plus de 75% de la chicorée, 60% des petits pois... les produits agricoles : 80% des graines de tournesol, plus de 75% de la chicorée, 60% des petits pois... Les principaux secteurs excédentaires sont : la construction aéronautique, les pièces et équipements automobiles, la parfumerie et les produits d'entretien, les céréales, l'électricité, le gaz et l'eau, le matériel électrique, l'équipement industriel, le lait et les produits laitiers, les vins, alcools et tabacs... Les secteurs déficitaires sont: le pétrole brut, les machines de bureau,, le gaz naturel, les produits pétroliers raffinés, le matériel électronique ménager... En 1997, l'excédent commercial de la France a atteint 173,4 milliards de francs, une forte progression par rapport à 1996 (121,6 milliards) et un chiffre record. Ce sont les secteurs agricoles, agro-alimentaires et des biens d'équipements qui ont le plus progressé. Les principaux partenaires de la France sont l'Allemagne, l'Italie, le Royaume-Uni, la Belgique, l'Espagne et les Etats-Unis. Les principaux secteurs excédentaires sont : la construction aéronautique, les pièces et équipements automobiles, la parfumerie et les produits d'entretien, les céréales, l'électricité, le gaz et l'eau, le matériel électrique, l'équipement industriel, le lait et les produits laitiers, les vins, alcools et tabacs... Les secteurs déficitaires sont: le pétrole brut, les machines de bureau,, le gaz naturel, les produits pétroliers raffinés, le matériel électronique ménager... En 1997, l'excédent commercial de la France a atteint 173,4 milliards de francs, une forte progression par rapport à 1996 (121,6 milliards) et un chiffre record. Ce sont les secteurs agricoles, agro-alimentaires et des biens d'équipements qui ont le plus progressé. Les principaux partenaires de la France sont l'Allemagne, l'Italie, le Royaume-Uni, la Belgique, l'Espagne et les Etats-Unis.

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