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Epicure VIème partie. Nous avons remarqué que notre connaissance de la vérité était dépendante de nos sens. Mais tout n’est pas si simple. S’il y a effectivement.

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1 Epicure VIème partie

2 Nous avons remarqué que notre connaissance de la vérité était dépendante de nos sens. Mais tout n’est pas si simple. S’il y a effectivement une part de vérité dans ce que nos sens nous montrent, il peut tout aussi y avoir une part d’erreur dans ce que notre jugement propose. Notre raison interprète ce que nos sens nous révèlent et nous devons nous méfier d’elle. Ce n’est pas parce que j’entends un perroquet répéter des mots que je peux affirmer qu’il parle.

3 Le problème se pose de savoir comment être certain que nos sens ne nous trompent pas. Peut-être que ce qu’ils présentent à notre esprit est faux. Cela ne se peut selon Epicure puisque le critère qui nous permettrait de juger de la véracité ou de la fausseté d’une donnée sensorielle vient lui aussi de notre expérience sensible. D’après Epicure, les sens ne peuvent nous tromper, mais notre interprétation des données de l’expérience peut nous induire en erreur.

4 Pour cela, Epicure précise que l’évidence des choses que nous percevons doit permettre d’établir leur véracité. De même, si aucune opinion contraire ne vient contredire une hypothèse, on peut considérer les phénomènes observés comme cohérents. D’autre part, si aucun phénomène ne vient s’opposer à une théorie, celle-ci peut être tenue pour cohérente. On conçoit facilement que ces principes n’ont aujourd’hui pas grande valeur scientifique; ce n’est pas parce que l’on ne parvient pas à prouver qu’une théorie est fausse qu’elle peut être tenue pour vraie. jugement.

5 Mais ce que ces principes nous enseignent est tout autre. Ce sont des méthodes pratiques pour considérer les faits ou les objets et pour construire des théories. Ce sont, comme les maximes d’Epicure, des conseils simples pour affronter les phénomènes, les observer, les considérer. Ce que le philosophe garde à l’esprit est de présenter à son public une voie claire, évidente, pour embrasser dans leur ensemble les phénomènes qu’on observe. Cette observation est indispensable pour étudier la nature, les corps et leurs mouvements. Elle préfigure les philosophes qui, dès le XVIIème siècle, envisageront de présenter

6 au plus grand public une méthode simple pour conduire notre vie, nos actes. Ici, Epicure comprend que chacun de nous est plus facilement à même de penser le monde à partir de ses sens puisque toute connaissance, d’après lui, ne peut que se constituer sans leur office. Il nous invite donc à reconnaître leur importance sans toutefois méconnaître que notre jugement, qui interprète les données de l’expérience sensible, peut être sujet à l’erreur.

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