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Publié parYolande Pellerin Modifié depuis plus de 8 années
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Le développement durable Post-graduation: Economie de l’environnement Cours du Dr Samir BOUMOULA
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Le développement durable,qu’est ce que c’est?
Depuis quelques années, on ne parle plus seulement de développement mais plus spécifiquement de développement durable. Mais alors, qu’est ce que c’est que le développement durable? Le développement durable est une expression qui est apparue à la suite du Rapport de la Commission Mondiale sur l’Environnement et le Développement (CMED) intitulé Rapport Brundtland qui définit le développement durable comme suit :
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Le développement durable,qu’est ce que c’est?
« Un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. »
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Le développement durable, qu’est que ç’est?
Un développement peut être qualifié de durable s’il reconnaît l’interdépendance des différentes sphères d’activité humaine et s’il respecte les limites d’assimilation et de régénération de nos ressources sociales et naturelles.
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Le développement durable, qu’est ce que c’est
Le développement durable tend vers un équilibre entre les moyens que l’on prend pour subvenir aux besoins de tous et les impacts qu’ont ces approches au niveau environnemental, social et économique.
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Éléments d’histoire Depuis la fin de la 2ème Guerre Mondiale et jusqu’au milieu la décennie 1970, le monde occidental avait de vécu trois décennies d’industrialisation soutenue: C’était la période des « trente glorieuses » Mais déjà durant cette période des impacts négatifs sur l'environnement se faisaient sentir de façon de plus en plus visible.
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Éléments d’histoire La nature se dégradait et dans le même temps,
l’écart entre les pays riches et les pays pauvres augmentait de plus en plus! L’humanité se rendait à l’évidence qu’elle se devait de trouver une nouvelle formule pour concilier entre les impératifs de croissance économique (source de bien –être) et un meilleur équilibre entre l’activité économique et la préservation du milieu naturel.
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Éléments d’histoire L’initiative du Club de Rome Le Club de Rome est une organisation non gouvernementale (ONG) du Massachusetts Institute of Technologie (M.I.T.). C’est cette organisation qui en 1968, avait pris l’initiative de commander un rapport sur les conséquences de la croissance de la population mondiale, les ressources, le développement industriel et la pollution. Les conclusions furent plutôt alarmantes: sans d’importants changements de comportements, une catastrophe économique et sociale était à prévoir au milieu du XXIe siècle. C’est à la suite de ce rapport que l’on décidât d’assurer un meilleur contrôle de la population mondiale, des ressources naturelles, de la pollution tout en améliorant par l'éducation la prise de conscience des citoyens pour la préservation de l’environnement.
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Éléments d’histoire La Conférence de Stockholm La Conférence de Stockholm s’est tenue en 1972 en présence de 113 pays. Ce fut le véritable point de départ de l’idée d’un développement durable. Lors de cette Conférence internationale en effet, les dirigeants des pays participants aux travaux proposèrent un plan de lutte contre la pollution et contre le sous-développement. De cette Conférence émergea le terme éco développement, introduit par Maurice Strong, secrétaire général de la Conférence.
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Éléments d’histoire Sommet de la Terre à Rio
Tenu en 1992 à Rio de Janeiro au Brésil, ce sommet a réuni plus de 150 pays pour la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement (CNUED). Suite à ce sommet, plusieurs accords furent signés et on a établi 20 principes généraux. Trois conventions découlèrent de ceux-ci, dont le protocole de Kyoto, la Convention sur la bio diversité et la Convention sur la lutte contre la désertification.
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Éléments d’histoire Les accords issus du sommet de Rio
1/ Le protocole de Kyoto vise à fixer des engagements de la part des pays qui sont les principaux pollueurs, afin d’assurer une réduction des gaz à effet de serre. 2/ La Convention sur la bio – diversité vise à freiner l'érosion et maintenir la biodiversité des écosystèmes. 3/ La convention sur la lutte contre la désertification vise à stopper l'avancée des déserts!
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Les grands objectifs du développement durable
Les décisions de la Commission Mondiale sur l’Environnement et le Développement (CMED, 1988) 1/ Consacrer la reprise de la croissance et lutter contre la pauvreté 2/ Améliorer la qualité de la croissance dans le sens de la préservation du potentiel écologique; 3/ Assurer une meilleure répartition des revenus afin de réduire la vulnérabilité aux crises économiques
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Les grands objectifs du développement durable
Les décisions de la Commission Mondiale sur l’Environnement et le Développement (CMED, 1988) 4/ Assurer la satisfaction des besoins essentiels et des aspirations de l’Homme (lequel?) 5/ Maîtriser le « galop » démographique (donner raison à Malthus?) 6/ veiller à la préservation et à la mise en valeur des ressources de base 7/ Réorienter les techniques pour mieux maîtriser les risques 8/ Procéder aux changements institutionnels pour mieux intégrer l’économie et l’environnement dans la prise de décision et l’action!
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Pourquoi le développement Durable?
Les dégâts de l’industrialisation Le 20ème siècle fut marqué par l’industrialisation des sociétés occidentales et un développement technologique accéléré. Les occidentaux vivent mieux,( mais à quel prix pour la planète ?) Pluies acides, trous dans la couche d’ozone,désertification, pauvreté, famines, Voilà des conséquences pour le moins inattendues du mode de vie dont jouissent aujourd’hui les pays occidentaux
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Pourquoi le développement Durable?
Le développement durable s’est imposé comme le nouveau credo de toute politique de croissance économique en raison des déséquilibres dus aux activités humaines par rapport aux capacités de régénération des ressources (au sens large) de la Terre Pour la première fois dans leur histoire, les humains se rendent compte que la capacité de la planète est limitée et qu’ils doivent agir non seulement collectivement mais aussi et surtout, rapidement pour assurer notre survie et celle de la biosphère.
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Pourquoi le développement Durable?
L’expérience nous montre que le mode de développement des pays industrialisés du siècle dernier n’est pas viable à long terme. Nous vivons des crises environnementales à l’échelle planétaire. Des milliers de gens meurent de faim chaque jour alors que globalement l’Homme produit des surplus alimentaires. Des cultures entières disparaissent, tuées par « » »la culture fast-food », et tout semble indiquer que la situation ne va guère s’améliorer.
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Idées à dépasser Les problèmes de développement durable que nous rencontrons aujourd’hui sont interdépendants. Ils sont le résultat d’ habitudes qui ne sont plus acceptables dans le contexte présent bien qu’elles continuent encore à guider notre développement. Voici quelques exemples de concepts désuets(ou idées à dépasser) pour concrétiser le développement durable et qui néanmoins sont encore utilisés pour la justification certaines pratiques persistantes.
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Idées à dépasser Exemple : en ce qui concerne les combustibles fossiles il faut dépasser 1/ l’idée d’une extraction abusive (jusqu’à épuisement des ressources naturelles) 2/ l’idée d’une utilisation effrénée des combustibles fossiles: exploitation à court terme, sans vision de sauvegarde de l’avenir en raison de la primauté de l’économique sur le social et l’environnemental 3/ l’ absence de prévention: Les problèmes ne sont identifiés ou résolus qu’à partir du moment où ils sont subis (épuisement des stocks de combustibles fossiles présents) et report du problème à plus tard
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Idées à dépasser Des solutions aux problèmes environnementaux et sociaux ne sont recherchées que si les intérêts économiques immédiats le permettent. Autrement dit on consent à l’effort de sauvegarde de l’environnement uniquement si cela présente un avantage économique palpable: C’est ainsi que les États-unis ont refusé de ratifier le Protocole de Kyoto sur la limitation des rejets de gaz à effet de serre sous prétexte que cela nuirait à leur économie Déresponsabilisation et désintérêt des entreprises envers les impacts pour lesquels elles n’ont qu’une responsabilité limitée ou pour lesquels elles ne sont pas tenues responsables expressément par la loi Désengagement des entreprises énergétiques en ce qui concerne leur responsabilité face aux impacts des gaz à effet de serre.
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Idées à dépasser Exemple concret d’« idées à dépasser » Pour expliquer cette interdépendance et pour montrer le genre d’idées qu’il faut dépasser, voici un exemple inspiré du site du Ministère (Canadien) de l’Environnement : celui de la gestion d’une forêt.
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Idées à dépasser La coupe extensive d’une forêt est totalement acceptable d’après le mode de développement présent. En effet, une coupe à blanc : 1/ Crée des emplois directs et indirects dans la communauté et ailleurs, 2/ Maximise la valeur produite par la forêt; les sommes réinvesties rapportent des taux d’intérêt de loin supérieurs au taux de renouvellement de la forêt,
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Idées à dépasser Exemple (suite): La coupe extensive d’une forêt…
3/ Comble les besoins en produits à base de bois (papier, bois d’œuvre, etc.), 4/ Augmente le PIB d’une nation (indicateur le plus souvent utilisé pour déterminer la force économique de celle-ci). 5/ A court terme, la coupe à blanc est donc parfaiement justifiée. Par contre, à plus long terme, cette coupe a des répercussions importantes, sur les trois dimensions du développement durable :
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Idées à dépasser 1/ Des impacts environnementaux
11/ Les vastes terrains sans couverture végétale deviennent sujets à l’érosion, et le sol perd de sa capacité à supporter la vie, 12/ La perte d’habitat et de sources de nourriture fait fuir ou tue la faune qui s’y trouvait, occasionnant un déséquilibre de la biodiversité, 13/ Le réseau hydrographique est perturbé avec des impacts possibles sur l’écosystème, 14/ Le CO2 normalement capté et assimilé par la forêt (photosynthèse) s’accumule maintenant dans l’atmosphère.
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Idées à dépasser 2/ Impacts sociaux
21/Les employés des compagnies forestières perdent leur emploi, 22/La communauté se retrouve sans source de bois de chauffage, et doit donc s’approvisionner ailleurs d’où des coûts plus élevés, 23/La qualité de vie des membres de la communauté se dégrade. 24/Là où régnait la nature, il n’y a maintenant que des espaces vides
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Idées à dépasser 3/ Impacts économiques
31/La compagnie forestière sera obligée de fermer ou de déménager ses activités 32/L’image de la compagnie est ternie. Il peut en résulter une perte de chiffres d’affaires et donc de revenus pouvant menacer à terme la survie de l’entreprise. 33 Cet exemple illustre l’idée principale du développement durable: Il ne s’agit pas d'empêcher toute l’exploitation forestière, mais plutôt de l’organiser de façon à permettre une exploitation durable de la ressource.
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Les problèmes généraux de l’environnement
I/ Le réchauffement planétaire Tout indique que le taux de réchauffement élevé de la planète a des impacts environnementaux, sociaux et économiques majeurs. Ce phénomène serait le résultat de l’effet de serre, processus par lequel une partie de l’énergie du soleil est retenue dans la troposphère par les gaz à effet de serre.
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Les problèmes généraux de l’environnement
II/ Gaz à effet de serre Les gaz à effet de serre sont principalement constitués d’eau (H2O) et de gaz carbonique (CO2). On retrouve aussi d'autres gaz dits « naturels », car ils étaient présents bien avant que l’homme n’apparaisse sur Terre. Ces gaz sont principalement le méthane (CH4), le protoxyde d’azote (N2O) et l’ozone (O3). Il est toutefois important de préciser que l’activité humaine contribue aussi à la présence de ces gaz dits « naturels ». Enfin, il existe des gaz dits artificiels, c’est-à-dire produits par l’activité humaine. Ces gaz, appelés hydrocarbures halogénés, comportent la formule générique de type CxHyHalz où Hal représente un ou plusieurs halogènes (ex.: chlore, brome, fluor).
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Les problèmes généraux de l’environnement
III/ Les conséquences Les émissions anthropiques de ces gaz, (c'est-à-dire résultant essentiellement de l'action humaine), augmentent la température de la Terre et occasionnent des changements climatiques majeurs. Parmi les effets observés de ces changements on peut citer: 1/ l’augmentation du rythme de survenance d’événements climatiques extrêmes (tornades, sécheresses, etc.)induisant: 2/ la perte d’habitats (zones inondées, fonte des glaces polaires, etc.), 3/ La perturbation des réseaux hydriques et l’accélération de la destruction de la couche d’ozone stratosphérique.
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Les problèmes généraux de l’environnement
III1/L’appauvrissement de la couche d’ozone stratosphérique La couche d’ozone stratosphérique se trouve à une altitude de 15 à 35 km de la Terre. C’est une couche essentielle à la vie sur Terre, car elle absorbe les rayons (UV) en provenance du Soleil. Les rayons UV peuvent causer des cancers de la peau et des cataractes. Ils sont également nuisibles pour certaines cultures végétales, la vie marine et certains matériaux. La couche d’ozone a été particulièrement amincie, au-dessus l’Antarctique, par l’émission dans l’atmosphère de certains produits chimiques industriels, dont les chlorofluorocarbones (CFC) et les halons.
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Les problèmes généraux de l’environnement
III2/L’appauvrissement de la couche d’ozone stratosphérique(suite) Généralement, les gaz à effet de serre montent en altitude jusqu’à la stratosphère (Entre 15 et 35 Kms d’altitude). Ils se dégradent alors en éléments chimiques actifs lorsqu’ils sont exposés aux rayons ultraviolets et déclenchent une réaction en chaîne. L’effet de serre augmente la température stratosphérique et accélère ce faisant le taux de destruction de l’ozone.
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Les problèmes généraux de l’environnement
III2/ Perte de biodiversité La vie sur notre planète fait partie d’un grand système interdépendant. La diversité biologique (ou biodiversité) qui signifie la variété des organismes vivants, tant au niveau génétique qu’au niveau des interactions entre eux. Aussi comme tous les organismes sont interdépendants, toute perte de biodiversité ( toute extinction d’espèce) est le signe de la fragilisation de tout le système vivant. Si le taux d’extinction est difficile à déterminer avec précision, il est néanmoins estimé à environ 1 espèce/heure, soit fois le taux naturel. La perte de biodiversité résulte de plusieurs facteurs : Pertes d’habitat naturel ( par déforestation et/ou extension urbaine), homogénéisation des cultures (utilisation en agriculture des OGM (organismes génétiquement modifiés), etc.
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Les problèmes généraux de l’environnement
III3/Épuisement des ressources naturelles non renouvelables Une ressource naturelle est considérée comme non renouvelable si elle ne se régénère pas dans des délais qui lui permettent d’être exploitée continuellement. Par exemple, bien que les combustibles fossiles soient continuellement en formation, le taux de transformation de la matière organique est tellement long (millions d’années) que cette ressource est considérée non renouvelable. Il est donc de notre devoir de regarder vers le futur face à l’épuisement prévisible des ressources non renouvelables. Un grand problème est que les sociétés occidentales sont largement dépendantes des énergies fossiles, une source d'énergie qui est appelée à disparaître.
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Les problèmes généraux de l’environnement
III/Épuisement des ressources naturelles renouvelables L’épuisement des ressources naturelles non renouvelables survient quand leur taux d’extraction ou d’utilisation est supérieur à leur taux de régénération. Les exemples sont nombreux : pêches, forêts, terres arables, etc. Afin d’éviter des situations comme celle de l’extinction presque totale de la morue dans les provinces atlantiques du Canada (à cause de la pêche abusive), il faudra dés aujourd’hui, apprendre à mieux gérer nos ressources.
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Les problèmes locaux de l’environnement
I/ La Pollution de l’air On parlera de pollution de l'air dés lors que l’on retrouve des substances dans l’air susceptibles d’affecter la santé de l’Homme ou celle des autres êtres vivants,. La présence de ces substances dans l’air résulte le plus souvent de l’activité humaine ( activités industrielles et transports par exemple). Mais les substances en suspension dans l’air peuvent avoir une origine naturelle (poussières dues à l’activité volcanique)
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Les problèmes locaux de l’environnement
II/Les effets de la pollution de l’air sont multiples II1/ les particules en suspension dans l’air agressent la matière et peuvent accélérer sa détérioration. II2/ les particules en suspension dans l’air ont des effets nuisibles à la végétation au point de provoquer sa disparition.
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Les problèmes locaux de l’ environnement
II3/ les particules en suspension dans l’air ont également des effets sur la la santé des êtres humains en particulier sur les sujets sensibles (Irritations, maladies respiratoires passagères ou chroniques etc.)
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Les problèmes locaux de l’environnement
III/ Effets des principales classes de polluants III1/ Formation de smog photochimique Le smog photochimique est un mélange de polluants atmosphériques nocifs créés quand des polluants primaires (NOx et COX) interagissent sous l’influence du soleil et forment des centaines de substances chimiques toxiques pour l‘ être humain. Ce type de smog irrite les yeux et les voies respiratoires. Les polluants atmosphériques primaires venant principalement de la combustion de combustibles fossiles, le smog photochimique est surtout un phénomène observé en zone urbaine dense. COX= Oxyde(s) de carbone; NOX = Oxyde d’Azote
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Les problèmes locaux de l’environnement
III2/ Pluies acides Le pH de la pluie baisse en présence de taux élevés de dioxyde de soufre (SO2) et d’oxydes d'azote (NOx) ce qui la rend acide. Les pluies acides ont déjà détruit plusieurs écosystèmes complets, comme les forêts de l’Europe centrale et de l’Europe de l’Est. Par ailleurs les pluies acides peuvent également endommager les biens matériels tels que les monuments et les immeubles construits à partir de matériaux à base de calcaires.
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Les problèmes locaux de l’environnement
III3/ Les principaux polluants acides Les deux principaux polluants acides des pluies sont l'acide nitrique (HNO3) et l'acide sulfurique (H2SO4). Cependant, les rejets directs de ces deux substances dans l'atmosphère sont très faibles et ne peuvent pas produire les effets cités ci-dessus. Ainsi, les précurseurs de l'acide nitrique sont le monoxyde et le dioxyde d'azote qui se forment à haute température à partir de l'oxygène et de l'azote atmosphériques, en particulier dans les moteurs de nos véhicules et dans certains réacteurs industriels.
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Les problèmes locaux de l’environnement
I V/ Polluants organiques persistants (POP) Les polluants organiques persistants (POP) sont des substances chimiques toxiques pour les humains ou pour d’autres organismes vivants. Ils persistent dans l’environnement et s'accumulent dans les tissus des organismes, créant ainsi une bioaccumulation dans la chaîne alimentaire. Les dioxines et DDT par exemple font parties de ces agents contaminants.
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Les problèmes locaux de l’environnement
V/ Pollution des sols A/ Les sources principales de la pollution des sols sont : 1/ les rejets d’activités industrielles, 2/ l’enfouissement de matières résiduelles 3/ l’enfouissement de déchets municipaux 4/les déversements ou infiltrations accidentelles. B/ Les conséquences de cette contamination sont : 1/ La toxicité du milieu pour les humains et les écosystèmes, 2/ La contamination de l’eau souterraine 3/ La perte d’usage du terrain.
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Les problèmes locaux de l’environnement
VI/ Pollution de l’eau (Eutrophisation) C’est le phénomène par lequel la vie aquatique normale d’une masse d’eau n’est plus possible à cause d’une baisse de la concentration d’oxygène. Cette baisse est causée par la décomposition de la matière organique. L'apparition de grandes quantités d'algues est souvent causée par des concentrations élevées de phosphore et d'azote dans les eaux provenant de zones agricoles sur fertilisées, d’engrais animaux mal disposés et de détergents.
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Les problèmes locaux de l’environnement
VII/Organismes génétiquement modifiés (OGM) Aujourd’hui encore l’opinion des uns et des autres ne fait pas l’unanimité sur la conduite à tenir à l’égard des OGM. En effet, 1/ Certains considèrent le recours aux OGM comme « une façon de contraindre la nature à mieux subvenir aux besoins de l’Humanité 2/ D’autres considèrent au contraire que le recours aux OGM présentent trop d’ effets négatifs : 21/ perte de biodiversité, 22/ monopole des semences, 23/contamination génétique, 24/ effets imprévisibles (liés à la consommation de produits, alimentaires génétiquement modifiés etc.)
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La situation économique et sociale
Il est parfois important de se rappeler qu'une grande majorité d’êtres humains vit avec moins de 2$ par jour. Ce montant (ou seuil ), les pays nantis le connaissent tellement, qu’ils sont devenus presque insensibles à la réalité de la pauvreté dans le reste du monde! Nous sommes en effet, tellement envahis de statistiques (plus alarmantes les unes que les autres) que nous avons tendance à les accepter comme des « traits de notre humanité » auxquels nous n’y pouvons rien . Pourtant avec l’idée de parvenir à un développement durable, il est important de comprendre que nous sommes tous des acteurs capables d’influencer ces chiffres. En effet, les choix que nous adoptons (individuellement et/ ou collectivement) ont des répercussions directes sur la direction que prend la société. Ainsi, la double lutte contre la pauvreté et le respect de l’être humain est l’un des éléments essentiels (sinon le plus important) du développement durable!
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La situation économique et sociale
Mondialisation des marchés La mondialisation peut être définie comme une intégration rapide des flux financiers mondiaux, des courants d'échanges, des retombées technologiques, des réseaux d'information et des cultures. Son analyse permet d'observer les effets de l’économie internationale et du pouvoir des entreprises multinationales sur notre vie de tous les jours. Plusieurs citoyens, ONG, chercheurs, journalistes, syndicalistes, unissent leurs voix et leurs efforts pour dénoncer la mondialisation de l'économie. Mais les dénonciations ne sont pas nécessairement dirigées contre le libre-échange. Elles traduisent plutôt les inquiétudes sur les effets d’un système économique mondial qui se concentre principalement sur les profits au détriment de l'homme et de son environnement.
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La situation économique et sociale
Les effets de la mondialisation Ce sont principalement: 1/ la concentration et le pouvoir des grandes entreprises, 2/ la privatisation des services sociaux et des biens communs (par ex.: l’eau), 3/ l’affaiblissement du pouvoir des gouvernements dans leurs actions en faveur de la société (sécurité, éducation, santé publique) 4/ les inégalités entre le Nord et le Sud, 5/ la baisse des revenus salaires,
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La situation économique et sociale
Les impacts de la mondialisation (suite) 6/ la dégradation des conditions de travail, 7/ le démantèlement des droits sociaux, 8/ la déréglementation de la production et du marché, 9/ la concentration des médias, 10/ la disparition de petites entreprises locales.
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La situation économique et sociale
Les impacts de la mondialisation (suite 2) Aujourd’hui,les accords de libre-échange entre divers pays défendus par des associations telles que: 1/ le Fond monétaire international (FMI), 2/ l'Organisation mondiale du commerce (OMC) 3/ la Banque mondiale (BM) accélèrent la mondialisation et induisent dans plusieurs pays la paupérisation et l’exclusion (chômage,difficultés d’accès aux soins,à l’éducation et au logement décent etc.) d’une partie de la population y compris dans les pays aisés de l’hémisphère nord de la planète!
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La situation économique et sociale
La Pauvreté et L’inégalité dans le répartition des ressources Les riches (pays et individus) deviennent de plus en de plus riches et les pauvres (pays et individus) deviennent chaque jour plus pauvres. Cela devrait susciter des questionnement importants: 1/ Comment se fait-il que nous en soyons arrivés à une réalité aussi aberrante et aussi injuste? 2/ Pourquoi certaines personnes doivent-elles se contenter de quelques dollars par jour pour vivre, alors que d’autres, dépensent pour leurs besoin jusqu’à plusieurs centaines de dollars pour le même jour?
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La situation économique et sociale
La Pauvreté et L’inégalité dans le répartition des ressources Tout cela, dépend de chacun et des besoins qu’on juge essentiels à combler. Plus les moyens sont grands, plus grands sont les besoins, mais aussi plus grand est le gaspillage. «Sur les 90 millions de nouveaux êtres humains qui vont s'ajouter cette année à la population de la planète », a dit le philosophe Holmes Rolston, « 85 millions verront le jour dans les pays les moins capables de les nourrir ».
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La situation économique et sociale
La Pauvreté et L’inégalité dans le répartition des ressources 1/ La rapidité du « galop » démographique 2/ Le dessèchement et la désertification de certaines régions 3/ Le manque d’accès à l’eau potable rendent ce problème encore plus sérieux.
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La situation économique et sociale
La Pauvreté et L’inégalité dans le répartition des ressources Un milliard et demi de pauvres ne disposent pas de sources d'eau potable ni d'accès aux moyens d'assainissement et surtout, la plupart ne mangent pas à leur faim. L’inégalité de la répartition des biens est le principal vecteur de la pauvreté! Il est malheureusement le plus souvent encouragé par les systèmes politiques et surtout économiques en place. C’est pourquoi, «Vingt ans plus tard ( c’est-à-dire après la fin des trente glorieuses), le lien entre pauvreté et développement durable est devenu la base d'une série d’initiatives et d'affirmations de la communauté internationale. »
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La situation économique et sociale
La faim dans le monde La malnutrition est toujours une des causes importantes de décès chez les jeunes enfants dans les familles pauvres des pays en développement. Pourtant la réalité est que la planète peut nourrir tous ses habitants. En terme de joules l’humanité produit suffisamment de calories pour chaque individu vivant sur Terre. Le problème est dans la distribution de la nourriture : les lois du marché font qu’il est préférable de nourrir du bétail pour la consommation de viande (excessive en Amérique du Nord) plutôt que de nourrir les millions de familles qui n'en ont pas assez.
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La situation économique et sociale
La faim dans le monde La faim dans le monde est un problème à la fois politique, et économique: Il y a en effet, chaque jour, environ personnes qui meurent de faim dans le monde!! Plusieurs facteurs expliquent les situations de famine vécues dans le Monde entier et plus particulièrement dans les pays de l’Hémisphère Sud du Globe). Ce sont: 1/ les conflits armés, 2/ les catastrophes naturelles, 3/ la sécheresse 4/ les désastres environnementaux, La pauvreté est la principale cause de la faim qui atteint des millions d'êtres humains. Mais si l’un des éléments ci – dessus venait à s’y ajouter,la situation devient vite intenable!
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La situation économique et sociale
Accès à l’eau potable Comme la faim, l’accès à l’eau potable est un problème mondial, dont les causes principales sont: 1/ la pollution de l’eau, 2/ la sécheresse, 3/ la privatisation de l'eau
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La situation économique et sociale
La Concentration des médias Résultant de la mondialisation des marchés, la concentration des médias est provoquée surtout par la privatisation et les monopoles sur des entreprises médiatiques. La concentration des médias peut constituer un danger pour l’information de l’opinion publique en raison du manque potentiel d’objectivité dans la couverture des événements rapportés par ces médias! En effet une couverture biaisée des événements, est une tentation réelle pour les monopoles (qui contrôlent ces moyens médiatiques) et manipuler ainsi les réalités à leur profit ou pour celui de tout publicitaire prêt à payer pour cela, le prix fort.
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Y aurait- t- il une solution à tous ces problèmes?
Le développement durable est la solution! C’est en que l’expression « développement durable » à été proposée pour la première fois par trois importants organismes qui avaient publié un rapport intitulé « Stratégie mondiale de la Conservation. » Il s’agit de: 1- de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), devenue depuis l’Union Mondiale pour la Nature (UMN), 2 – du Fonds mondial pour la nature (WWF) et 3 – du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE)
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Y aurait- t- il une solution à tous ces problèmes?
Le développement durable est la solution La définition du développement durable la plus souvent utilisée est celle du Rapport Brundtland de la Commission mondiale sur l’environnement et le développement (1987) : « Un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. »
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Y aurait- t- il une solution à tous ces problèmes?
Le développement durable est la solution Il y a et il y aura toujours des solutions pour atténuer les conséquences désastreuses du développement industriel « rentable » et faire respecter l’intégrité du milieu écologique qui nous donne vie. Les associations des consommateurs par exemple peuvent agir efficacement dans les transports (préférer le transport en commun à la voiture personnelle) ou l’alimentation ( produire et consommer bio,) par exemple, et contribuer ainsi à la préservation et au respect de notre milieu naturel.
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Y aurait- t- il une solution à tous ces problèmes?
Le développement durable est la solution Différentes stratégies de développement durable sont, de nos jours, mises en avant par divers intervenants : 1/ Organismes gouvernementaux, 2/ commissions spéciales, 3/ groupes de recherche, 4/ associations de citoyens, 5/ associations professionnelles, 6/ secteur privé, etc. Autant la notion de développement durable est large, autant les stratégies proposées sont également diversifiées.
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Les stratégies en faveur du développement durable
Plusieurs stratégies ont été mises en avant pour favoriser le développement durable. Parmi toutes celles qui ont été proposées, il est possible d’identifier deux grandes tendances qui forment les pôles d’un même axe. La plupart des solutions se retrouvent en effet entre ces deux pôles.
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Les stratégies en faveur du développement durable
1/ L’amélioration de l’efficacité du développement présent Les partisans de cette approche affirment que le problème se trouve dans l’inefficacité de nos modes de production. Les systèmes techniques qui transforment les ressources naturelles en biens de consommation ont un impact sur l’environnement. L’objectif est donc de développer des systèmes techniques qui oeuvrent dans le respect des limites d’assimilation et de régénération de leur milieu pour arriver au même produit ou à la même fonction. L’écologie industrielle est un exemple de stratégie qui peut faire partie de cette catégorie.
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Les stratégies en faveur du développement durable
2/ La transformation radicale du développement présent Le problème mis en cause ici n’est pas tant l’efficacité des modes de production que le moteur même du développement. Les concepts fondamentaux sur lesquels repose le développement présent sont discrédités. En particulier, le principe d’une croissance continue est reconnu comme physiquement et thermo dynamiquement impossible. On retrouve parmi les partisans d’une telle approche les adeptes de la simplicité volontaire, de la décroissance soutenable et ceux qui prônent l’abandon total de la technologie.
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Les stratégies en faveur du développement durable
3/ Pour une solution intermédiaire Comme c’est souvent le cas, la solution la plus appropriée se situe probablement entre ces deux extrêmes. Ainsi, si on améliore l’efficacité des systèmes techniques sans changer la stratégie du développement, les gains seront naturellement absorbés par une augmentation du volume de production.
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Les stratégies en faveur du développement durable
3/ Pour une solution intermédiaire (suite) D’un autre côté, avec 6,5 milliards d’êtres humains (vivant sur la terre) qui ont des besoins que tous considèrent comme essentiels , un abandon brusque du modèle de développement actuel (rentable) entraînerait des désordres sociaux négatifs d’une telle ampleur que cela pourrait se traduire par des conflits inextricables entre les groupes sociaux d’un même pays ou carrément des conflits de type militaire entre pays!
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Les stratégies en faveur du développement durable
3/ Pour une solution intermédiaire (suite) Par ailleurs, les institutions et les manières de faire sont si profondément ancrées dans nos sociétés que tout changement brusque et/ou radical occasionnerait des résistances qui entraveraient la productivité de tout effort visant l’intégration du développement durable. L’efficacité technique est nécessaire pour gagner du temps (voir problèmes environnementaux globaux), et une période de transition est tout autant nécessaire pour éviter un déséquilibre économique, social et politique qui risquerait d’entraîner le monde dans l’inconnu.
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Principes du développement durable
Précision Utile Le développement durable est une idée qui repose sur certains principes. Ce sont ces principes qui constituent ce que l’on pourrait appeler les liens entre les utilisateurs et les conséquences sur l’environnement. Nous allons voir ci- après quelques principes de base liés au développement durable.
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Principes du développement durable
1/ Principe pollueur - payeur Ce principe vise à responsabiliser le pollueur pour les déchets qu’il produit en lui imputant les dépenses relatives à la prévention ou à la réduction des déchets dont il est l’auteur. Ce principe vise également à imputer un coût pour chaque catégorie et quantité de déchets rejetés dans l’environnement.
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Principes du développement durable
Pollueur - payeur est un principe : 1/ D’efficacité économique : Les prix doivent refléter la réalité économique des coûts de pollution, de telle sorte que les mécanismes du marché favorisent les activités ne portant pas atteinte à l’environnement, 2/ De minimisation de la pollution produite Ce principe ne limite pas nécessairement la pollution générée par un pollueur.
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Principes du développement durable
Pollueur - payeur est un principe : 2/ De minimisation de la pollution produite( suite) Il accorde simplement un coût monétaire à un effet néfaste sur l'environnement. Par exemple, une entreprise peut contaminer l’air en rejetant des gaz toxiques, mais le montant qu’elle verse à l’État ne va pas contribuer directement à décontaminer l’air. Par ailleurs, le montant versé n’est pas nécessairement réinvesti dans des actions ou programmes de conservation ou de « restauration » de l’environnement.
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Principes du développement durable
Principe utilisateur - payeur Ce principe ressemble au principe du pollueur payeur, avec la différence que « l’utilisateur payeur » n’est pas pénalisé pour les dommages qu’il cause à l’environnement, mais plutôt pour l’utilisation qu’il fait de la ressource. Exemple d’ illustration de ce principe: l ’usage du tabac! Pour lutter contre les effets néfastes de la cigarette, certains États décident d’augmenter les prix des cigarettes afin de limiter les dommages causés par le tabac. De cette façon, les frais de santé supplémentaires engendrés par l’usage de la cigarette sont alors payés en partie par l’utilisateur.
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Principes du développement durable
Principe de précaution Le principe de précaution est essentiel pour le développement durable. Mais il est difficile à définir, parce qu’ il fait appel plus à un jugement personnel qu’à une règle préétablie. L’idée de base contenue dans ce principe est la suivante: Lorsqu’ une activité quelconque est susceptible de causer des dommages graves et/ou irréversibles aux plans de la santé ou de l’environnement, il vaut mieux chercher à la modifier afin de la rendre plus sûre ou bien de trouver une autre solution qui évite de façon sûre les inconvénients de la précédente!
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Principes du développement durable
Principe de précaution Le principe de précaution peut être illustré par le débat controversé autour de l'utilisation des organismes génétiquement modifiés (OGM) Certains pays ont décidé de prohiber totalement les cultures et la vente de produits contenant des OGM ou tout au moins, d’afficher leur présence sur les emballages des produits alimentaires. Cette situation illustre le principe de précaution, car même si les plantations des OGM permettent d’augmenter la production et parfois même la qualité des produits cultivés, les gouvernements préfèrent attendre avant de permettre une vente libre de ces produits dont on ne connait pas les conséquences à long terme sur la santé des êtres humains et leurs effets sur la nature.
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La mise en pratique du développement durable par secteur d’activité
La mise en pratique du développement durable implique une transformation de tous les secteurs d’activités humaines. Voici quelques-uns de ces secteurs. 1/ Le génie durable (« green engineering ») On donnera plus loin une explication détaillée de cet élément lorsqu’on abordera « Le développement durable et le génie »
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La mise en pratique du développement durable par secteur d’activité
2/ Architecture et bâtiment durable (« green architecture and building ») Ici il faut comprendre que même les techniques et les matériaux employés pour construire des bâtiments ont un impact direct et parfois important sur l’environnement.
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La mise en pratique du développement durable par secteur d’activité
Les quelques données ci après sur la réalisation bâtiments : (tiré d’un document canadien) montrent assez pertinemment combien il est utile de mieux concevoir les immeubles afin de rationaliser leur édification. 1/ les bâtiments consomment le sixième de l’eau potable, 2/ Ils consomment le quart du bois des forêts, 3/ Ils consomment les deux cinquièmes des ressources et de l’énergie. C’est pour cela que depuis quelques années sont apparues dans ce pays (le Canada) de nouvelles exigences (sous forme de certifications) sont imposées par les pouvoirs publics pour permettre un meilleur encadrement des immeubles en construction et plus tard, de leur utilisation: L’idée étant à terme de parvenir à créer des édifices plus écologiques avec une meilleure efficacité dans l’utilisation de l’énergie de chauffage du bâtiment et d’en réduire ainsi l’impact sur l’environnement
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La mise en pratique du développement durable par secteur d’activité
Aménagement durable du territoire L’aménagement durable du territoire(ADT) est un concept qui préconise un développement territorial durable à la fois local et national. Par exemple, en privilégiant le transport en commun, en recherchant les moyens et les procédés qui permettant de réduire la production de déchets polluants et qui respectent au mieux l’environnement naturel. Si L’ADT est un concept applicable aussi bien aux infrastructures urbaines que rurales, il est aussi une mentalité et un mode de vie. En cette matière en effet, tout repose sur les choix que nous faisons et les moyens que nous utilisons pour arriver à un environnement clean et green!
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La mise en pratique du développement durable par secteur d’activité
Économie durable - « green economics » Le concept d'économie durable implique que chaque investissement de capitaux devrait désormais s’effectuer dans une optique de développement durable! Cela signifie d’une part, le respect de l’environnement, et d’autre part le respect de la santé des travailleurs et ce, quel que soit le lieu (à travers le Monde) où est implantée l’activité. Malheureusement, les entreprises(surtout occidentales) s’implantent dans des pays politiquement instables où la population est en majorité pauvre. Ces entreprises profitent de la corruption qui y règne et qui de surcroît ne disposent pas (ou très peu) d’une réglementation liée au respect de l’environnement. Ce type de délocalisation des entreprises vers les pays pauvres n’a qu’un seul but: la réduction de leurs coûts production . C’est ce genre de comportement détestable qu’essaye d’éviter la « green economics »
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La mise en pratique du développement durable par secteur d’activité
Le Commerce équitable De nos jours, plusieurs produits du sol (coton banane,riz etc.…) provenant des pays pauvres de l’Hémisphère Sud sont achetés par de grandes compagnies à des prix anormalement bas. Ils sont revendus dans les pays consommateurs du Nord à des prix très compétitifs, amputant ainsi les revenus des familles qui vivent de ces denrées. Celles- ci constituent par ailleurs (avec quelques produits miniers) pratiquement les seuls produits d’exportation des pays du Sud vers le Nord. Ce commerce peu équitable en vérité a entravé sérieusement le développement des pays pauvres qui deviennent de plus en plus pauvres en raison de la dégradation des termes de l’échange. Le commerce équitable est une forme d’appel au retour à un système d’ échange plus juste entre les consommateurs et les producteurs de matières premières. Cet appel n’est pas toujours entendu par les firmes multinationales qui contrôlent les flux commerciaux impliquant les produits en provenance pays du Sud!
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La mise en pratique du développement durable par secteur d’activité
Consommation durable La consommation durable consiste en l’achat de produits et de services respectueux de l’environnement. Cela veut dire que les produits sont peu « énergétivores » et peu polluants. Il faudrait en plus que les processus de leur fabrication respectent l’environnement. Par ailleurs, il faut choisir des produits qui respectent le plus possible la notion de cycle de vie, c’est-à-dire que les produits soient comparés par rapport aux impacts possibles depuis leur production jusqu'à la fin de leur durée de vie utile. Cela sous-entend que le produit puisse être fonctionnel pendant un certain temps, pour ensuite être démantelé ou ré - usiné pour avoir une nouvelle fonctionnalité.
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La mise en pratique du développement durable par secteur d’activité
Politique durable – « green politics » La politique durable concerne tous les partis politiques et signifie que ceux-ci doivent prendre des décisions en faveur de l’environnement dans les trois axes du développement durable: 1/ L’économie: plus d’efficacité 2/ Le social: lutte contre la pauvreté et les inégalités 3/ L’environnemental: protection de la nature. Le but de la politique durable est de prendre des décisions de façon à créer un équilibre entre ces trois aspects.
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La mise en pratique du développement durable par secteur d’activité
Gestion environnementale La gestion environnementale concerne les procédés et processus qu’utilisent les usines pour produire les biens. Ainsi, plusieurs certifications existantes permettent de vérifier si une usine est conforme ou non à certaines normes environnementales. La plus connue sans doute est la norme ISO14000 de l’Organisation Internationale de Normalisation qui permet d’accréditer les sociétés qui respectent des critères rigoureux en ce qui concerne la production de déchets et leur gestion environnementale.
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Le développement durable et l’Ingénieur
En tant que gestionnaires des systèmes techniques, les ingénieurs jouent un rôle essentiel dans la mise en pratique du développement durable. C’est en effet par le biais de la technologie que l’activité humaine influe sur l’environnement. La technologie a en effet, beaucoup « perturbé » le monde naturel. C’est pourquoi il faut maintenant que la technologie dont nous nous servons pour nos activités soit développée dans le but de minimiser les impacts négatifs sur l’environnement. Cette exigence complète par ailleurs,l’objectif de développer des technologies économiquement viables. La technologie que développent les ingénieurs peut avoir des effets sociaux (suppression d’emplois:cas du receveur de bus par exemple évincéar la machine de compostage des tickets ), sur la santé humaine (effets polluants de certains rejets gazeux toxiques) comme sur les conditions de travail dans les usines (rythmes de travail), etc.
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Rôles de l’ingénieur Les ingénieurs sont appelés à effectuer plusieurs fonctions, et ils peuvent promouvoir le développement durable dans la plupart de celles-ci. Désormais, pour promouvoir le développement durable l’Ingénieur doit tenir compte dans tous les aspects de son travail, des conséquences possibles de son action sur: L’environnement, La Santé, La Vie humaine et animale La propriété d’autrui. L’ingénieur est donc interpellé dans son activité professionnelle courante pour veiller à respecter la nature, l’esthétique ,la santé et le le bien être présent et à venir de tout un chacun
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Rôles de l’ingénieur L’ingénieur travaillant sur la restructuration des opérations d’une entreprise peut minimiser les impacts sociaux et environnementaux négatifs. Le recyclage interne, la substitution de matières dangereuses dans les procédés, l’utilisation d’énergie peu polluante ou renouvelable et l’amélioration de la durée de vie d’un produit sont des exemples de ces activités.
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Rôles de l’ingénieur L’ingénieur impliqué dans le développement de nouvelles technologies est en mesure de diriger ses recherches vers des alternatives plus viables en identifiant les impacts associés aux solutions proposées. Des outils ont été développés pour assister les ingénieurs dans cette tâche.
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Rôles de l’ingénieur La fonction conseil de l’ingénieur le place dans la position idoine pour influencer les prises de décisions au sein de la direction d’une entreprise. L’ingénieur doit, par le biais de recommandations, tenter d’expliquer les effets prévisibles des solutions qu’il propose pour que le choix final ne reposât pas seulement sur l’aspect économique mais également sur tout autre critère respectant les impératifs du développement durable .
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Rôles de l’ingénieur En effet, l’ingénieur est le plus souvent davantage impliqué dans les activités de l’entreprise pour laquelle il travaille. Ainsi, il peut jouer le rôle de maître d’œuvre ou de gestionnaire. Dans les deux cas sa position lui permet de détecter et de corriger les activités non viables au sein de l’entreprise.
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Principes de base et objectifs
Interdépendance des systèmes naturels et techniques L’interdépendance entre les différentes sphères d’activité et leurs impacts a déjà été expliquée, surtout en ce qui concerne : 1/ l’aspect économique moteur du développement et de la redistribution des richesses
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Principes de base et objectifs
2/ la relation entre les humains et leur milieu physique: aspect environnemental, 3/ le bien-être et le mode de vie des humains: aspect social. Or, ces interactions se font majoritairement par le biais de la technologie que l’homme développe et qu’il utilise. C’est en effet, à travers les systèmes techniques que sont transformées les ressources naturelles en biens de consommation et que s’ échangent avec notre milieu des ressources naturelles pour des émissions et des rejets solides, liquides et gazeux.
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Principes de base et objectifs
Réduction de l’impact des technologies Le travail de l’ingénieur consiste à réduire au minimum les impacts négatifs des procédés technologiques qu’il développe et qu’il propose à l’application. Remarque : Même si différents impacts sont liés les uns aux autres, la plupart des efforts déployés (pour rendre compatible l’utilisation des technologies avec le développement durable) seront d’abord étudiés aux fins de réduire leurs effets nuisibles sur l’environnement Toutefois l’ingénieur n’oubliera pas (dans son travail d’innovation) de tenir compte des effets éventuels sur le milieu social. Sauf que cette question sera traitée en fonction de la particularité de chaque situation.
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Principes de base et objectifs
Écologie Industrielle Voici à titre d’exemples, quelques principes de base retenus par les autorités canadiennes pour préserver l’ environnement dans le cadre du développement durable: 1/ le rythme d'utilisation des ressources naturelles renouvelables ne doit pas excéder celui de leur régénération; 2/ le rythme d'épuisement des ressources non renouvelables ne dépasse pas le rythme de développement de substituts renouvelables;
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Principes de base et objectifs
Écologie industrielle (suite) 3/ le volume de pollution et la quantité de déchets ne dépasse pas celle que peut absorber l'environnement. Plusieurs chercheurs se sont penchés sur la façon de faire pour arriver à respecter ces exigences principielles adoptées par les autorités . Le concept qui est né de cette réflexion est celui de l’écologie industrielle. Plusieurs outils ont été développés pour servir de support aux ingénieurs afin d’atteindre cet objectif (l’écologie industrielle).
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Principes de base et objectifs
La pensée « cycle de vie » ou Life cycle thinking Le « Life cycle thinking » implique que les ingénieurs concepteurs et les gestionnaires des systèmes technologiques seront désormais appelés à étendre leurs analyses d’impacts. Jusque là, les analyses d’impacts étaient menées au sein de l’entreprise. Mais en raison de l’interdépendance des différents systèmes techniques, les analyses limitées à l’espace de l’entreprise ne permettent pas toujours de prévoir toutes les répercussions possibles des activités concernées. Le Life cycle thinking implique que l’on ne doive plus se satisfaire d’une analyse d’impact incomplète!
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Principes de base et objectifs
Une entreprise qui produit un bien X est soucieuse de minimiser les impacts de sa production. Pour ce faire,la matière première, l’énergie et les émissions de polluants sont évaluées. Ces données permettent ensuite de prendre des décisions quant aux changements à effectuer au sein de l’entreprise. Cependant, les effets sur l’environnement induit par le produit X ne sont pas limités à la phase de production. L’extraction des matières premièresl’utilisation , de X , son rejet final après l’utilisation et tous les problèmes de transport associés à ces différentes phases sont aussi imputables au produit. Aussi, l’approche cloisonnée habituelle doit être remplacée par la pensée « cycle de vie » prévenir tous les impacts indésirables liés à un système technique donné. On retrouve à la section outils de l’ingénieur une introduction à l'analyse du cycle de vie, qui évalue les impacts d’un système durant toutes ses phases de vie (extraction, transformation/fabrication, utilisation et rejet); du ''berceau au tombeau''.
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Ecologie industrielle (EI)
Définition et principes de base de l’écologie industrielle L’écologie industrielle est un cadre d’application interdisciplinaire pour la conception et la réalisation de systèmes techniques et des systèmes vivants(sociaux) qui interagissent avec les systèmes naturels. Parfois appelée la « science de la soutenabilité », elle vise à optimiser l’utilisation de l’énergie, des ressources et du capital d’un système technique.
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Ecologie industrielle (EI)
L’EI consiste en une étude Des flux de ressources et de l’énergie dans les systèmes de production industrielle et de consommation; De la réduction des effets de ces flux sur l ’environnement; Des facteurs économiques, politiques, légaux, et sociaux du point de vue de leur flux, de leur usage et de leur transformation.
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Ecologie industrielle (EI)
L’Écologie industrielle reposes sur des postulats fondamentaux La Terre est un système écologique fermé; La société et ses systèmes techniques évoluent en parallèle avec les écosystèmes, ( les systèmes naturels) Les systèmes techniques et naturels sont en interaction permanente, échangeant énergie et matières; Les flux de matières et d’énergie entre les systèmes techniques et naturels seront gérés au mieux de nos compétences pour assurer une viabilité à long terme des deux systèmes interdépendants.
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Ecologie industrielle (EI)
Rien ne se perd, tout est réutilisé Grâce aux développements scientifiques, les hommes savent depuis longtemps que les échanges dans le système naturel se font de façon cyclique. Le cycle de l’azote, le cycle de carbone, et la chaîne alimentaire sont tous des exemples de la façon dont les composantes de la biosphère sont en constante transformation. En effet, dans le système naturel rien ne se perd, tout est réutilisé. De plus, toutes ces interactions et transformations sont en équilibre les unes avec les autres. L’aboutissement à cet équilibre dynamique a pris des millions d’années.
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Ecologie industrielle (EI)
Gaïa La façon dont les différents composants sont en relation de symbiose les uns avec les autres et la façon dont les cycles sont autorégulés rappelle le métabolisme d’un organisme vivant. Certains vont même jusqu’à dire que la planète elle-même a une vie en propre, et l'ont dénommée Gaïa Cela signifie que la Terre, tout comme le corps humain, possède des mécanismes pour préserver l’équilibre de la vie. Par exemple, lors d’une activité physique, notre système évacue la chaleur par un processus de transpiration pour permettre à notre corps de maintenir une température de fonctionnement optimale. La Terre fait de même en cherchant toujours cet équilibre parfait pour permettre à la vie de bien s’épanouir. Le concept de Gaïa est que la somme de toutes les choses vivantes sur Terre permet le bon fonctionnement et l’équilibre de la vie.
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Ecologie industrielle (EI)
Les systèmes techniques traditionnels, quant à eux, fonctionnent de façon linéaire. De la matière première et de l’énergie sont extraites des systèmes naturels, transformées en produits et, après usage, rejetées dans l’environnement, souvent sous une forme non assimilable par celui-ci. Le but ultime de l’écologie industrielle est de concevoir des systèmes techniques fonctionnant de façon cyclique, comme les systèmes naturels. Ceci est représenté par le schéma suivant, tiré d’un rapport interministériel des Etats-Unis sur l’écologie industrielle . La pratique de se servir des systèmes naturels comme modèle dans le développement de systèmes techniques, est appelée le Bio mimétisme.
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Ecologie industrielle (EI)
Les différentes façons d’y arriver sont présentées dans la section outils de l’ingénieur. On y retrouve, entre autres, l’étude des flux de matière et d’énergie, les éco parcs et les analyses du cycle de vie. Le cycle de vie se définit comme l’évaluation des conséquences environnementales du cycle entier de vie d’un produit. Cela signifie prendre en compte l’extraction de la matière première, son traitement, le travail en usine, la logistique et enfin sa distribution.
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Outils de l’ingénieur L’utilité des outils de l’ingénieur Les différents concepts, méthodes et outils de l’ingénieur sont liés entre eux par leur objectif à savoir: la minimisation des impacts négatifs des systèmes techniques sur l’environnement.
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Outils de l’ingénieur On peut diviser ces outils entre ceux qui servent 1/ à améliorer l’intégration des systèmes dans l’environnement et ceux qui servent 2/ à identifier et à qualifier les impacts potentiels d’une activité ou d’un projet. Le développement durable concerne la réalité en amont du déchet à traiter, des polluants à capter, et des écosystèmes à restaurer. Il n’a pas été inclus dans cette page les méthodes de traitement des extrants des systèmes techniques.
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Outils de l’ingénieur Possibilité de symbiose industrie/éco parcs
Les sous-produits ou matières résiduelles d’une opération industrielle sont considérés comme des matières premières pour d’autres industries. Du point de vue de l’entreprise qui trouve une utilité pour ces matières résiduelles, cette activité réduit les coûts de mise à disposition de ces matériaux. Parfois même elle représente parfois une vente à profit. Globalement, le taux d’extraction d’une matière première et la quantité de déchets sont tous deux réduits, et par conséquent les impacts associés à ces activités le sont aussi.
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Outils de l’ingénieur Outils de réduction des impacts
Design pour l’environnement ou « Design for environment » Le « design for environement » (DfE) est une expression qui englobe les techniques utilisées pour incorporer les notions de performance environnementale d’un produit ou service à l’étape de la conception, c’est-à-dire avant les phase de: production, distribution, consommation et rejet. Les techniques sont classées deux grandes catégories :
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Outils de l’ingénieur 1/ les techniques analytiques, où les impacts environnementaux d’un design particulier sont identifiés et analysés, 2/ les techniques d’amélioration de la performance environnementale. On retrouve dans cette deuxième catégorie la conception pour le recyclage, pour le désassemblage, pour l’efficacité environnementale, pour la minimisation de l’utilisation/génération de substances dangereuses, etc.
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Outils de l’ingénieur Efficacité énergétique
L’efficacité énergétique est un moyen simple pour améliorer la performance environnementale d’un produit ou service et est normalement le point de départ de tout effort de DfE. Prévention de la pollution (P2) La prévention de la pollution (P2) a été définie par « Environnement Canada » Comme: l’utilisation de procédés, pratiques, matériaux, produits ou énergie qui évitent ou minimisent la production de polluants et de déchets et qui réduisent les risques à la santé humaine et à l’environnement.
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Outils de l’ingénieur L’application de la règle des 3R/V
Les 3R/V sont: 1/ la Réduction, 2/ la Réutilisation, 3/ le Recyclage 4/ la Valorisation. dont la signification est la suivante: Réduction : Diminution par opposition à l’élimination d’un produit en décharge ou d'un polluant. Réutilisation : Introduction d’un matériau récupéré dans un cycle de production autre que celui dont il est issu.
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Outils de l’ingénieur L’application des 3R/V (suite)
Récupération : Captage et utilisation d’une partie de la chaleur produite dans un processus particulier, qui n’est pas consommée dans le processus en question, mais qui reste une source de chaleur exploitable. Recyclage : Processus par lequel un déchet est soumis à des transformations en vue d’en tirer une matière première qui sera introduite dans le cycle de production d’un nouveau produit. Valorisation : Terme générique recouvrant le réemploi, la réutilisation, le recyclage ou la régénération des déchets.
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Outils de l’ingénieur 1/ La chimie verte
La chimie verte, c’est l’utilisation de la chimie pour la réduction de la pollution. Plus spécifiquement, c’est le développement ou l’utilisation de nouveaux produits chimiques bénins.(par exemple l’essence sans plomb,moins polluante que les autres carburants utilisée dans les véhicules à moteur)
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Outils de l’ingénieur 2/ L’ approvisionnement vert
L’ingénieur est souvent responsable des biens et matériaux achetés par l’entreprise qui l’emploie. L’approvisionnement vert désigne le processus par lequel est évaluée la performance environnementale de ces biens et matériaux avant l’achat (performance de l’entreprise qui les produit, performance du produit lui-même, etc.). Cette tâche est maintenant facilitée grâce aux différentes accréditations vertes (éco - labels) et à la normalisation ISO
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Outils de l’ingénieur 3/ Outils d’analyse des impacts
31/Analyse du Cycle de Vie (ACV) L’analyse du cycle de vie est une méthode d’évaluation des impacts sur l’environnement et sur les ressources naturelles d’un produit, service ou activité, de l’extraction des ressources naturelles jusqu’à l’élimination des déchets. Elle repose sur la « pensée cycle de vie » La méthode est maintenant régie par la série de normes ISO
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Outils de l’ingénieur 32/ Évaluation de l’impact sur l’environnement
Une étude pour l’ évaluation de l’impact sur l'environnement doit être soumise par tout opérateur ( État, Entreprise, Association, Individu, ...) qui prévoit de réaliser un projet susceptible de modifier la qualité de l’environnement. L'étude d'impact doit dresser une image juste du milieu actuel et de son état pendant et après l'implantation du projet. La participation de la population absolument nécessaire, est assurée par différents moyens d'information et de consultation (audience publique, médiation environnementale).
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Outils de l’ingénieur Phase 1 : Tri préliminaire Phase 2 : Cadrage
L’évaluation de de d’impact est composée de six phases : Phase 1 : Tri préliminaire Phase 2 : Cadrage Phase 3 : Réalisation de l’étude d’impact Phase 4 : Examen externe Phase 5 : Décision Phase 6 : Surveillance et suivi
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Outils de l’ingénieur Analyse de risque
L'analyse de risque englobe: 1/ l'évaluation, 2/ la caractérisation, 3/ la communication et la gestion des risques ainsi que les politiques relatives aux risques.
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Outils de l’ingénieur A/ Les risques seront évalués pour:
1/ l'environnement (naturel et humain) et 2/ pour la santé humaine. B/ Les risques peuvent provenir 1/ des activités humaines 2/ d’autres sources moins contrôlables telles que les phénomènes météorologiques.
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