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L’économie collaborative (1)

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Présentation au sujet: "L’économie collaborative (1)"— Transcription de la présentation:

1 L’économie collaborative (1)
Considérée pour beaucoup comme le nouveau modèle économique à suivre, l'économie collaborative ne cesse de se développer. L’économie collaborative est un terme qui regroupe l’ensemble des nouvelles formes de partage, d’échange et de location permises par Internet, afin de collaborer entre particuliers. Le terme de consommation collaborative s’est popularisé grâce au livre « What’s mine is yours. The rise of collaborative consumption » de Rachel Botsman et Roo Rogers, qui a théorisé ce mouvement. L’usage et le partage prennent le pas sur la possession et l’accumulation des biens. L’économie collaborative est une activité humaine qui vise à produire de la valeur en commun et qui repose sur de nouvelles formes d'organisation du travail. Elle s'appuie sur une organisation plus horizontale que verticale1, la mutualisation des biens, des espaces et des outils (l'usage plutôt que la possession), l'organisation des citoyens en "réseau" ou en communautés et généralement l'intermédiation par des plateformes internet (à l'exception de modèles comme les réseaux d'échanges réciproques de savoirs)2. Il existe actuellement une montée en puissance de l'économie collaborative à l'échelle mondiale L’économie collaborative est entendue dans un sens large, qui inclut la consommation collaborative (AMAP, couchsurfing, covoiturage etc.) mais également les modes de vie collaboratifs (coworking, colocation, habitat collectif), la finance collaborative (crowdfunding, prêt d'argent de pair à pair, monnaies alternatives), la production contributive (fabrication numérique, DIY, Fablabs, imprimantes 3D, maker spaces) et la culture libre3. Depuis 2009 en France, les VTC (voitures avec chauffeur) sont en concurrence avec les taxis traditionnels11, ce qui soulève un problème relatif aux différentes législations auxquelles sont soumises les deux professions, alors que leurs activités se rejoignent, par exemple au niveau des aéroports12. L'usage des VTC se développe en France et à l’étranger avec des applications mobiles facilitant la prise en charge des clients13. • Uber Uber est une compagnie de VTC classique, en concurrence à Paris avec plusieurs autres sociétés (Chauffeur privé, Allocab, SnapCar...). Ce service de chauffeurs professionnels assure la mise en relation avec des passagers. À la suite de protestations des taxis, la loi Thévenoud du 1er octobre 2014 a encadré son fonctionnement: le VTC peut être réservé comme un taxi, mais n'a pas le droit de pratiquer la «maraude» pour trouver des clients, un droit réservé aux taxis. Le VTC doit donc retourner au garage, sauf exception, entre deux courses. Cependant, il peut appliquer la même méthode qu'un taxi pour calculer le prix de la course et n'est plus obligé de faire attendre son client un quart d'heure, comme le prévoyait la loi à l'origine. Il s'agit d'un service rendu par un conducteur inscrit sur un registre administratif et titulaire d'une assurance professionnelle. • UberPop Bien plus controversé, UberPop propose un service de transport en voiture dont le conducteur est un simple particulier, seulement inscrit auprès d'Uber. Il a fini par être suspendu par la société américaine ce vendredi. UberPop est qualifié d'illégal par le gouvernement qui peine, cependant, à faire appliquer la loi. Le conducteur, contacté grâce à une application sur smartphone, s'improvise chauffeur de taxi bon marché pour rentabiliser sa voiture ou arrondir ses fins de mois. Il ne s'agit pas de covoiturage puisque le service est payant, rémunérateur, alors que le covoiturage ne prévoit qu'une participation aux frais. La question d’une réglementation de l’économie collaborative, qui révolutionne le travail et bouscule des secteurs entiers, se fait de plus en plus pressante.  Un chantier complexe à la fois sur le plan technique et politique. L'économie collaborative ou "du partage", dont les figures de proue sont Uber, Airbnb ou encore le français Blablacar, déboule dans notre quotidien avec pertes et fracas. Novateurs, les services de cette nouvelle économie numérique sont très populaires. Près de la moitié des consommateurs français ont eu une pratique de consommation collaborative en Selon une étude du cabinet de conseil en stratégie PwC, intitulée « Comment l'économie du partage vous affecte ainsi que votre business », le marché mondial du secteur devrait passer de 15 milliards d'euros en 2014 à milliards d'ici à 2025, soit une valeur multipliée par 22 en une décennie. En abolissant les frontières entre particuliers et professionnels et en explosant le jeu de la concurrence, ces nouveaux services soulèvent de nombreux problèmes en terme, notamment, de droit du travail. Faut-il redéfinir le statut d'auto-entrepreneur ? Quid de la protection sociale, de la représentation syndicale, du droit de grève ? Mathieu Schaff, PhD, étudiant Master IPI, Université de Strasbourg

2 Développé par Alex Osterwalder, Yves Pigneur et 470 co-créateurs.

3 Les coopératives agricoles de vente directe
L’économie collaborative (2) On assiste dans l’alimentaire à un renouveau des circuits courts. Des formes innovantes (les Amaps, les points de vente collectifs, les paniers, la vente en ligne, le camion de vente comme Ecomiam ou La Charrette Bio…) montent en puissance à côté des circuits courts traditionnels (marchés…). Développer des contacts entre producteurs et consommateurs. Les circuits courts répondent aux nouvelles attentes des consommateurs : exigences en matière de qualité et de sécurité, consommation plus engagée en soutenant l’économie locale + produits du terroir et en protégeant l’environnement. Le local et la proximité sont donc des valeurs montantes auprès des consommateurs qui se comportent, au travers de ces circuits, comme des consomm’acteurs. Les circuits courts, bien qu’encore marginaux, sont désormais stratégiques pour les producteurs compte tenu de leur développement. Par leur biais, les producteurs sont à la recherche d’autonomie, de reconnaissance et de valorisation de leur production. Ces circuits leur permettent de diversifier leurs débouchés et de s’affranchir partiellement de la dépendance à la grande distribution. Une association pour le maintien d'une agriculture paysanne, ou AMAP, est, en France, un partenariat de proximité entre un groupe de consommateurs et une exploitation locale (généralement une ferme), débouchant sur un partage de récolte régulier (le plus souvent hebdomadaire) composée des produits de la ferme. L'AMAP est un contrat solidaire, il représente une forme de circuit court de distribution. Basé sur un engagement financier des consommateurs, qui paient à l’avance la totalité de leur consommation sur une période définieCoopérative agricole de vente directe Couleurs paysannes », près de Manosque (Alpes-de-Haute-Provence) : géré par 47 producteurs en coopérative, c'est l'un des plus gros magasins de producteurs de France. Avec 400 clients par jour, une telle structure demande de l'organisation : en plus des vendeurs, salariés de la coopérative, chaque producteur vient tenir une permanence à tour de rôle dans le magasin Hop’la est la seule coopérative de vente collective d’Alsace et une des plus grandes de France de par sa surface de vente. Au point de départ de cette aventure, un constat ­: les marchés, lieux traditionnels de vente directe dépendent trop souvent des conditions climatiques et présentent de moins en moins d’espaces cohérents qui concentrent de véritables pools alimentaires. La Charrette Bio, ce sont plus de 20 exploitations agricoles de l'isère produisant selon le cahier des charges de l'agriculture Biologique. Elles se sont regroupées pour vous proposer le meilleur de leurs fermes : paniers de légumes, fruits, pains, oeufs,  farine, miel, huile, escargots, viande et charcuterie de porc, viande de boeuf, volailles et poisson, bière, fromage de chèvres...Vous commandez directement sur notre site internet(avant samedi 12h) ce que vous souhaitez pour la semaine suivante. Vous venez ensuite récupérer et régler votre commande sur le point de livraison que vous avez choisi... Et demain ? L’intégration de nouveaux producteurs L’avenir des fermes ne s’écrit plus en pointillés La naissance de nouvelles vocations Mathieu Schaff, PhD, étudiant Master IPI, Université de Strasbourg

4 Développé par Alex Osterwalder, Yves Pigneur et 470 co-créateurs.

5 L’impression 3D Tintin et le lac aux requins, 1972
Créer un nouveau marché avec une innovation de rupture : impression 3D : technologie révolutionnaire qui permet de fabriquer des objets à l’aide d’une imprimante 3D, d’un fichier numérique et de certains matériaux (plastique, métal, argile, résine, gré, etc.). L'imprimante tridimensionnelle a d'abord relevé de la science-fiction : dès 1972, dans le dessin animé Tintin et le Lac aux requins, le professeur Tournesol invente une photocopieuse tridimensionnelle  Les imprimantes 3D permettent la délocalisation de la production. Les coûts de transport sont supprimés. Les matériaux nécessaires à la fabrication peuvent se trouver localement. Au début de cette année, la FDA a approuvé le premier médicament fabriqué par impression 3D. Il sera en phase de production le mois prochain dans l’Ohio. Spritam, fabriqué par la compagnie pharmaceutique américaine Aprecia est destiné aux épileptiques pour réduire les crises. Comme The Atlantic l’indique sur son média, l’impression 3D va avoir un impact énorme sur les produits pharmaceutiques, comme elle l’avait déjà fait dans d’autres secteurs de la médecine. Les prothèses, par exemple constituent un domaine où on a constaté une grande réduction de coûts, ce qui a permis aux prothèses mains d’être plus accessibles. Grâce à la technologie d'impression en 3D, ce type de prothèse ne coûte que 50 à 200 euros, selon la taille de la main. Les pilules sont généralement fabriquées avec une machine de fabrication de comprimés, mais pour Spritam, les ingrédients sont disposés couche par couche. Ce qui rend les pilules plus poreuses et puissantes afin que les ingrédients agissent rapidement. Selon Aprecia, une fois avalé, le comprimé peut se désintégrer en moins de 10 secondes ; c’est particulièrement important pour le traitement de l’épilepsie. De plus, les pilules imprimées en 3D d’Aprecia sont capables de contenir des composants à forte dose. Ce qui veut dire que les patients pourront réduire considérablement le nombre de comprimés à prendre quotidiennement. Théoriquement, cette innovation pourrait permettre la production de médicaments hors usine mais au sein même d’un hôpital où les médecins et les pharmaciens pourront prescrire une posologie personnalisée et précise à chaque patient. Aprecia et d’autres laboratoires pharmaceutiques vont développer plus de médicaments en employant le procédé d’impression 3D. General Electric est l’une des sociétés qui a investi le plus lourdement dans l’impression 3D. Après avoir annoncé le développement de ses injecteurs de carburant par impression 3D, puis la construction d’une usine entièrement consacrée à la production de pièces par impression 3D pour ses moteurs d’avion, General Electric annonce qu’ils ont développé avec succès des aubes (lames) pour les turbines de ses moteurs d’avion dont les GEnx, et et les GE9X. En produisant ces aubes par impression 3D, GE considère qu’elle est capable de réduire le poids d’une turbine basse pression de 20%. Mauro Varetti, ingénieur en techniques avancées de fabrication chez Avio, confirme que malgré le prix du matériau TiAl, les gains réalisés sur la quantité de matériau nécessaire ainsi que les économies de carburant permises par la perte de poids rendent la production de ces aubes économiquement très intéressantes. La démocratisation de l'impression tridimensionnelle fait craindre à certains de nouveaux modes de reproduction illégale. Elle pourrait induire une adaptation du droit de la propriété intellectuelle. Lego, c'est aussi de l’impression 3D - certains passionnés conçoivent et fabriquent eux-mêmes les briques qui leur manquent pour fabriquer les modèles de leur rêves, soulevant des pb de PI. Alexandre Martel, 3D printing consultant and co-founder of the site 3Dnatives said that “3D printing can not be similar to a parallel market when there is no market to itself. If the process is illegal, it is technically possible to model a 3D Playmobil figurine and drop the file on a platform. On some, you can even sell your models and make money on the backs of brands. 3D printers represent a growing market. However, many legal questions remain. This new technology allows us to access many features and be more independent. But we need limits and the law must control it. Is it a good idea that 3D printer can be accessible for everyone? Mathieu Schaff, PhD, étudiant Master IPI, Université de Strasbourg

6 Développé par Alex Osterwalder, Yves Pigneur et 470 co-créateurs.

7 Les insectes comestibles
Dénicher avant les autres un concept qui réussit à l'étranger Considérée comme une exception dans la culture Européenne, la consommation d’insectes se révèle être la règle dans de nombreuses régions du monde. En effet, la viande étant trop peu disponible dans certaines parties du globe, la consommation d’insectes s’est imposée naturellement comme une alternative efficace. INSECTS ARE ALREADY BEING EATEN BY OVER 2 BILLION PEOPLE ALL OVER THE WORLD (Asia, South America, Africa) WHY INSECTS? It’s estimated that crickets are 20X MORE EFFICIENT as a source of protein than cattle. Crickets produce 80X LESS METHANE than cattle. 100 gallons of water creates 6g of cow protein, 18g of chicken protein, and 238g OF CRICKET PROTEIN CRICKETS VS. BEEF ENTO.COM Potential boom industry for entrepreneurs More manageable and less costly than a manufacturing and retailing business “At this moment, any entrepreneur with the resources to start a cricket farm has a guaranteed market for their produce.” Daniel Imrie-Situnayake, co-founder of Tiny Farms, the edible bug company Market size of Edible Insect :33$ Billion Il fallait oser. En 2011, Cédric Auriol a créé Micronutris, une société spécialisée dans les aliments à base d'insectes. Pour convaincre les consommateurs, il a décliné une gamme qui va du macaron, où le grillon broyé remplace la poudre d'amande, au biscuit fabriqué avec de la farine de larve. Et ça marche. Son entreprise affiche une croissance annuelle de l'ordre de 100% pour 100 000 euros de chiffre d'affaires en 2013. "Nous travaillons avec une centaine de professionnels des métiers de bouche et nous avons près de 10 000 clients avec notre site de vente en ligne", confie Cédric Auriol, qui ne compte pas en rester là et tente quelques incursions en grande surface. Il prévoit d'être rentable en 2016, car pour l'heure, il met les bouchées doubles en R&D et dans l'industrialisation de son élevage. Actuellement, il planche sur une barre énergétique pour la nutrition sportive. Un frein psychologique important est à lever. Comment ? Avec une offre ludique, comme les criquets en apéro  Mathieu Schaff, PhD, étudiant Master IPI, Université de Strasbourg

8 Développé par Alex Osterwalder, Yves Pigneur et 470 co-créateurs.

9 Le fitness version « commando »
Dénicher avant les autres un concept « dans le temps », en adéquation avec les attentes/besoins latents du public : avantage compétitif British Military Fitness has developed a ‘civilian friendly’ version of physical exercise (‘phys’) used to improve and maintain the fitness levels of the British Army, Navy and RAF - some of the fittest individuals on the planet. Urban Challenge : Des coachs hors du commun, issus du corps des Sapeurs Pompiers, des Commandos et athlètes de haut niveau, vous permettront de vous dépasser avec un programme d'entrainement physique d'une heure, alternant endurance et renforcement musculaire dans plusieurs endroits de Paris et Lyon ! Importer le fitness version "Commando" Le concept Des cours de fitness menés en extérieur par des anciens de l'armée ? C'est ce que propose avec succès au Royaume-Uni British Military Fitness, qui compte 800 coachs en treillis.  Réussira-t-il en France ? Ce concept séduisant de gym intensive en plein air est aisé à copier. La société Urban Challenge fait déjà appel, à Paris, Lyon et Toulouse, à des pompiers et à des sportifs de haut niveau pour servir de profs. Mathieu Schaff, PhD, étudiant Master IPI, Université de Strasbourg

10 Développé par Alex Osterwalder, Yves Pigneur et 470 co-créateurs.

11 Les distributeurs automatiques « sains »
Créer une offre de substitution en remettant au goût du jour une technologie classique. Une étude américaine faite auprès des jeunes américains, représentants de la génération Y, a révélé qu'une majorité préféreraient, à distance égale, acheter un article dans un distributeur automatique que dans un commerce de proximité Nous fréquentons tous les distributeurs pour acheter des twix, des chips, des boissons gazeuses et diverses gourmandises grasses et sucrées. Les distributeurs automatiques ont été bannis il y quelques années des cours de récréation des établissements scolaires afin de lutter contre l'obésité infantile. Les distributeurs sains distribuent des produits sains, tels que des quartiers de pomme, des soupes de légumes, des smoothies, des yaourts à boire ou encore des barres de céréales ou produits bio, afin de permettre aux salariés dans les entreprises où ils sont implantés de réaliser un repas équilibré directement sur le lieu de travail. L'objectif annoncé est donc de concurrencer la vente à emporter, qui peut frémir puisque la possibilité de paiement avec des tickets repas et chèques déjeuners est déjà à l'étude. Cf. concept de l’épicerie automatique Cibles = bureaux, hôpitaux, gares, aéroports, écoles Mathieu Schaff, PhD, étudiant Master IPI, Université de Strasbourg

12 Développé par Alex Osterwalder, Yves Pigneur et 470 co-créateurs.


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