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6, rue Gurvand BP 40709 35 007 Rennes Cedex Tél. : 02 99 30 59 96 Fax. : 02 99 30 58 87 www.tmoregions.fr N° 6808 Caisse d’Allocations familiales de la.

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1 6, rue Gurvand BP 40709 35 007 Rennes Cedex Tél. : 02 99 30 59 96 Fax. : 02 99 30 58 87 www.tmoregions.fr N° 6808 Caisse d’Allocations familiales de la Charente-Maritime Diagnostic parentalité 24 septembre 2015

2 _ Sommaire Méthodologie du diagnostic3 1. Enquête quantitative auprès des familles6 2. Groupes d’échanges avec les familles38 3. Enquête auprès des structures62 4. Echanges avec les partenaires et orientations stratégiques76

3 _ 3 Méthodologie du diagnostic UNE ENQUÊTE EN LIGNE AUPRÈS DES FAMILLES (AVRIL 2015) 1. Constitution d’un échantillon d’enquête regroupant toutes les familles de Charente-Maritime allocataires de la Caf et de la Msa ayant au moins un enfant âgé de 0 à 20 ans (inclus) et ayant renseigné leur adresse mail.  49 423 familles (47 043 allocataires de la Caf et 2 280 allocataires de la Msa). 2. A fin de représentativité, les résultats d’enquête obtenus auprès des 10 331 parents ayant commencé le questionnaire (réponse apportée en Q1) ont été redressés (pondération a posteriori) selon 5 variables de caractérisation des parents figurant dans l’échantillon source :  Le territoire d’intervention Caf : 1/ La Rochelle - Aunis - Ré, 2/ Rochefort - Royan - Marennes - Oléron, 3/ Saintes - Saintonge.  Au sein de chaque territoire, le type de foyer (tenant compte de la situation matrimoniale et de l’activité), les revenus du foyer, le nombre total d’enfants, l’âge des enfants. 3. Taux de retour Ensemble des parents sollicités Dont CAF Dont MSA 49 423 47 043 2 280 Parents ayant cliquer sur le lien pour arriver sur le 1er écran 10 847 Parents ayant complété le questionnaire 7 631 7 065 566 Dont CAF Dont MSA  Un taux de participation très satisfaisant au regard de ce qui est habituellement observé sur d’autres territoires (publics et thématiques similaires)

4 _ 4 Méthodologie du diagnostic (2) Territoire de La Rochelle : -CA La Rochelle -CC Aunis Atlantique -CC île de Ré -CC Aunis Sud Territoire de Jonzac : -CC Vals de Saintonge -CC Gémozac et Saintonge viticole Territoire de Saintes : -CA Saintes -CC Vals de Saintonge -CC Charente-Arnoult- Cœur de Saintonge Territoire de Rochefort : -CA Rochefort Océan -CC Bassin de Marennes -CA Royan Atlantique -CC île d'Oléron Les familles contactées ont globalement bien perçu la démarche de la Caisse d’Allocations Familiales de la Charente-Maritime et affirmé une réelle volonté de participer. Certaines familles ont effectué près de 45 minutes de trajet pour venir participer. Une participation motivée d’une part par l’opportunité d’être écouté, entendu « pour une fois que l’on nous demande notre avis à nous parents, je n’ai pas laissé passer cela », d’autre part par le fait de pouvoir échanger entre parents sur des problématiques communes et enfin par la possibilité de s’informer lors de la réunion sur les dispositifs et services existants. Ce format de groupe d’échanges et de parole apparaît correspondre aux attentes et besoins des parents en contribuant à rompre l’isolement parental ressenti par certains et favorisant de nouvelles rencontres et de nouveaux liens. QUATRE GROUPES D’ÉCHANGE AVEC LES FAMILLES

5 _ 5 Méthodologie du diagnostic (3) 1. Un temps d’écoute avec les conseillers techniques territoriaux, les agents de développement territorial et les assistantes sociales spécialisées de la Caf de Charente Maritime. 2. Des entretiens auprès des partenaires du Schéma Départemental des Services aux Familles (MSA, DDCS, IA, Département). 3. Une enquête auprès des dispositifs de soutien à la fonction parentale : Laep, porteurs de projets CLAS, porteurs de projet REAAP, Médiation familiale, Espace Rencontre. Une grille de collecte a été adressée aux différentes structures afin de recueillir des informations sur leur fonctionnement, les publics accueillis, leur mode de communication et leur regard sur le soutien à la fonction parentale. 4. Trois groupes d’échange avec les partenaires œuvrant sur le champ du soutien à la fonction parentale (La Rochelle, Rochefort et Saintes). CONSULTATION DES PARTENAIRES ET ACTEURS DE LA PARENTALITÉ

6 Volet 1 Enquête quantitative auprès des familles

7 _ 7 Taux de retour FINAL selon l’intercommunalité Complet Q1 23% 22% 23% 22% 21% 20% 18% 19% 15% 21% Bilan de la phase d’enquête quantitative

8 _ 8 Taux de retour FINAL selon la taille de commune en 2011 21% 22% 21% 22% 21% 20% 19% Complet Q1 15% 21% Bilan de la phase d’enquête quantitative (2)

9 _ 9 Taux de retour FINAL selon le niveau de revenu des familles 18% 21% 22% 23% 21% Complet Q1 15% 21% Bilan de la phase d’enquête quantitative (3)

10 _ 10 Taux de retour FINAL selon l’activité des familles 23% 18% 21% 17% Complet Q1 15% 21% Bilan de la phase d’enquête quantitative (4)

11 _ 11 Taux de retour FINAL selon le nombre d’enfants 21% Complet Q1 15% 21% Bilan de la phase d’enquête quantitative (5)

12 _ 12 Taux de retour FINAL selon l’âge des enfants 20% 19% 23% 22% 21% 23% 21% Complet Q1 15% 21% Bilan de la phase d’enquête quantitative (6)

13 _ 13 Durée des questionnaires complets (valeurs prises en compte jusqu’au 90 ème centile) Moyenne = 15 minutes Bilan de la phase d’enquête quantitative (7)

14 _ 14 Profil des répondants selon l’âge Profil de l’échantillon Profil des répondants selon le sexeProfil des répondants la situation matrimoniale

15 _ 15 Profil des familles répondantes selon l’activité Profil de l’échantillon (2) Profil des familles répondantes selon le temps de travailProfil des familles selon les horaires de travail

16 _ 16 Profil des familles répondantes selon le nombre d’enfants Profil de l’échantillon (2) Profil des familles répondantes selon le revenu net mensuel Profil des familles selon le RSA

17 Partie 1 L’exercice du rôle de parents

18 _ 18 « Certaines familles disent que l’éducation des enfants peut être source de questionnements voire d’inquiétudes. Etes-vous tout à fait, plutôt, plutôt pas ou pas du tout d’accord avec cette idée ? » Base : Ensemble des parents répondants 87% des parents estiment que l’éducation des enfants est source de questionnements voire d’inquiétudes L’EXERCICE DU ROLE DE PARENTS 1 / 1 L’éducation des enfants : les questionnements Croisement selon l’âge des enfants 30% 55% 11% 4% Comparaison territoire comparable 2015

19 _ 19 « Avez-vous le sentiment qu’il est aujourd’hui très, assez, peu ou pas du tout facile d’exercer son rôle de parent ? » Base : Ensemble des parents répondants L’EXERCICE DU ROLE DE PARENTS 1 / 2 Le rôle de parents : les difficultés (1) 45% des parents estiment qu’il est facile d’exercer leur rôle 55% des parents estiment qu’il n’est pas facile d’exercer leur rôle 5% 39% 42% 14% Comparaison territoire comparable 2015

20 _ 20 « Avez-vous le sentiment qu’il est aujourd’hui très, assez, peu ou pas du tout facile d’exercer son rôle de parent ? » Base : Ensemble des parents répondants L’EXERCICE DU ROLE DE PARENTS 1 / 2 Le rôle de parents : les difficultés (2) Nombre d’enfants Age des enfants Situation matrimoniale 52% 56% 59% 50% 56% 57% 59% 56% 53% Cumul « Peu facile » et « Pas du tout facile » Global = 55% Pas du tout facile Peu facile

21 _ 21 « Parmi les aspects suivants, qu’est-ce qui vous semble très, assez, peu ou pas du tout facile ? » Base : Ensemble des parents répondants / Parents répondants ayant au moins un enfant âgé de 3 ans et plus * * L’EXERCICE DU ROLE DE PARENTS 1 / 3 Le rôle de parents : les difficultés (3) Cumul « Peu facile » et « Pas du tout facile » * * 13% 31% 32% 35% 40% 42% 47% 14% 30% 32% 33% 35% 39% 42% 45% Comparaison territoire comparable 2015

22 _ 22 « Voici une liste de risques auxquels les enfants sont susceptibles d’être confrontés. Quels sont ceux qui vous préoccupent beaucoup, plutôt, pas vraiment ou pas du tout pour vos propres enfants ? » Base : Parents répondants ayant au moins un enfant âgé de 6 ans et plus / Parents répondants ayant au moins un enfants âgé de 11 ans et plus * * L’EXERCICE DU ROLE DE PARENTS 1 / 4 Les risques jugés préoccupants pour ses propres enfants Cumul « Beaucoup » et « Plutôt » 74% 70% 69% 59% 56% 53% 46% 31% * * 79% 70% 73% 58% 54% 58% 49% 36% Comparaison territoire comparable 2015

23 _ 23 « Par rapport à votre contexte familial, diriez-vous que les aspects suivants vous préoccupent beaucoup, plutôt, pas vraiment ou pas du tout ? » Base : Ensemble des parents répondants L’EXERCICE DU ROLE DE PARENTS 1 / 5 Les préoccupations liées au contexte familial Cumul « Beaucoup » et « Plutôt » 38% 31% 24% 22% 16% 47% 34% 29% 25% 20% Comparaison territoire comparable 2015

24 Partie 2 L’information et l’attente de conseils

25 _ 25 L’INFORMATION ET L’ATTENTE DE CONSEILS 1 / 7 La recherche d’informations « Vous arrive-t-il de rechercher des informations sur tout ce qui concerne l’éducation des enfants, la manière de les accompagner ? » Base : Ensemble des parents répondants 45% Croisement selon l’âge des enfants 11% 27% 25% 37% Comparaison territoire comparable 2015

26 _ 26 L’INFORMATION ET L’ATTENTE DE CONSEILS Les modalités de recherche des informations « De quelles(s) manière(s) procédez-vous pour trouver ces informations ? » Base : Parents répondants recherchant des informations sur tout ce qui concerne l’éducation des enfants Livres spécialisés, émissions télévisées (« Les Maternelles », « Super Nanny ») Total > 100% car plusieurs réponses possibles) 1 / 8

27 _ 27 L’INFORMATION ET L’ATTENTE DE CONSEILS La facilité d’accès aux informations « De manière générale, vous estimez que trouver les informations dont vous avez besoin concernant l’éducation de vos enfants est quelque chose de… » Base : Parents répondants recherchant des informations sur tout ce qui concerne l’éducation des enfants 75% des parents estiment qu’il est facile de trouver les informations dont ils ont besoin 26% des parents estiment qu’il n’est pas facile de trouver les informations dont ils ont besoin Croisement selon l’âge des enfants 9% 63% 26% 2% 1 / 9

28 _ 28 L’INFORMATION ET L’ATTENTE DE CONSEILS La démarche de demande d’aide / de conseils extérieurs « Solliciter un conseil / une aide auprès d’intervenants extérieurs (associations, professionnels de la santé, du social, de l’éducation…) serait pour vous une démarche, très facile, assez facile, assez difficile ou très difficile ? » Base : Ensemble des parents répondants 65% des parents estiment que solliciter une aide extérieure serait une démarche facile pour eux 25% des parents estiment que solliciter une aide extérieure serait une démarche difficile pour eux Croisement selon la situation matrimoniale 14% 44% 22% 6% 13% 1 / 10

29 Partie 3 Les lieux d’accueil, d’information et de soutien

30 _ 30 LES LIEUX D’ACCUEIL, D’INFORMATION ET DE SOUTIEN Fréquentation des lieux d’accueil et de soutien (1) « Avez-vous déjà fréquenté… » Base : Ensemble des parents répondants Cumul « Oui » 7% 12% 6% 3% 9% 7% 3% 1 / 11

31 _ 31 LES LIEUX D’ACCUEIL, D’INFORMATION ET DE SOUTIEN Les raisons de non fréquentation d’un lieu d’accueil enfants-parents (Laep) « Pour quelle(s) raison(s) n’avez-vous jamais fréquenté de lieu d’accueil enfants-parents (Laep) ? » Base : Parents répondants n'ayant jamais fréquenté de lieu d’accueil enfants-parents (Laep) Croisement selon l’âge des enfants Total > 100% car plusieurs réponses possibles) 64% 36% 1 / 12

32 _ 32 LES LIEUX D’ACCUEIL, D’INFORMATION ET DE SOUTIEN Participation à des groupes ou conférences « parentalité » « Avez-vous déjà participé à… » Base : Ensemble des parents répondants Cumul « Oui » 8% 18% 4% 15% 7% 11% 3% 10% 1 / 13

33 _ 33 LES LIEUX D’ACCUEIL, D’INFORMATION ET DE SOUTIEN Les raisons de non participation aux groupes ou conférences « parentalité » « Pour quelle(s) raison(s) n’avez-vous jamais participé à ces groupes ou conférences ? » Base : Parents répondants n'ayant jamais participé à des groupes ou conférences sur l'exercice du rôle de parents Croisement selon l’âge des enfants Total > 100% car plusieurs réponses possibles) 61% 37% 1 / 14

34 Partie 4 Les attentes en matière de soutien aux parents

35 _ 35 Les lieux d’information souhaités « D’une manière générale, dans quel(s) lieu(x) aimeriez-vous trouver de l’information sur les services de soutien à la fonction parentale ? » Base : Ensemble des parents répondants Total > 100% car plusieurs réponses possibles) Cabinet médical, hôpital, bibliothèque / médiathèque LES ATTENTES EN MATIÈRE DE SOUTIEN AUX PARENTS 68% 60% 32% 1 / 15

36 _ 36 Le besoin d’être conseillé « Aujourd’hui, auriez-vous besoin d’être conseillé dans l’exercice de votre rôle de parents ? » Base : Ensemble des parents répondants 20% des parents déclarent qu’ils auraient besoin d’être conseillés LES ATTENTES EN MATIÈRE DE SOUTIEN AUX PARENTS 3% 14% 50% 33% 1 / 16

37 _ 37 LES ATTENTES EN MATIÈRE DE SOUTIEN AUX PARENTS Le besoin d’être conseillé (2) « Aujourd’hui, auriez-vous besoin d’être conseillé dans l’exercice de votre rôle de parents ? » Base : Ensemble des parents répondants Nombre d’enfants Age des enfants Situation matrimoniale 19% 23% 20% 22% 21% 20% 17% 14% 25% 20% 17% Cumul « Oui, tout à fait » et « Oui, plutôt » Global = 20% Oui, tout à fait Oui, plutôt 1 / 17

38 Volet 2 Groupes d’échanges avec les familles

39 Partie 1 L’exercice du rôle de parents 1.1 Constats généraux LES GRANDS PRINCIPES

40 _ 40 2 / 1 L’exercice du rôle de parent La pression sociétale LE RÔLE DE PARENTS CONSTATS GÉNÉRAUX LE PARENT A LE SENTIMENT D’EXERCER SON RÔLE AU CŒUR D’UNE DUALITÉ Parent géniteur et parent éducateur, il doit être en capacité d’assurer le bien être des enfants, leur épanouissement, leur avenir, leur réussite scolaire, leur intégration sociale et professionnelle… La parent coupable des écarts de comportement, de l’échec scolaire, des conduites à risques, du langage… mais plus largement le parent coupable, par son indisponibilité et son « incompétence » des « maux » de la société (violence, incivilités…) attribués à la jeunesse. Les difficultés de la société à assumer et gérer sa jeunesse sont souvent attribuées à la défaillance parentale sans tenir compte des facteurs exogènes (environnement économique et social, évolutions sociétales, mutations familiales, choix politiques…) LE PARENT CAPABLE LE PARENT COUPABLE UNE RESPONSABILITÉ PARENTALE « UNILATÉRALE » DIFFICILE À ASSUMER POUR CERTAINS PARENTS QUI DISENT RESSENTIR UNE FORTE « PRESSION » « La société d’aujourd’hui fait qu’on nous met une sacré pression en tant que parents, si ça ne va pas c’est de notre faute, mais que de la notre, jamais de la faute de l’école par exemple ». « On porte toute la responsabilité seul en tant que parents, si quelque chose ne va pas avec l’enfant c’est de la faute des parents qui ne savent pas éduquer ou ne savent pas assumer leur rôle…» LE PARENT SEUL RESPONSABLE

41 1.2 La parentalité de 0 à 5 ans Questionnements spécifiques LES GRANDS PRINCIPES

42 _ 42 La parentalité de 0 à 5 ans Les problématiques de garde LA PARENTALITÉ DE 0 À 5 ANS « Nous nous avons eu des jumeaux, on venait d’arriver sur La Rochelle, on ne connaissait personne. Et ce n’est pas évident comme nouveaux arrivants, on n’a pas d’amis, dans ces premières années où on ne sait rien ». « Mon gros stress c’était mais comment je vais la faire garder ma fille, j’avais un travail très prenant, je n’avais aucune attache dans le département et franchement c’était très délicat ». en terme d’accès à l’information sur les modes d’accueil (lieu de renseignements, informations qualitatives » sur les assistantes maternelles…) Très longuement abordées à Jonzac et Saintes, LES QUESTIONS LIÉES AUX MODES D’ACCUEIL DU JEUNE ENFANT REPRÉSENTENT UNE PREMIÈRE GRANDE SOURCE D’INQUIÉTUDES POUR LES PARENTS Au-delà de l’aspect anxiogène de la première séparation d’avec l’enfant la question de la garde se pose particulièrement… Pour les parents « isolés »… « J’avais des horaires atypiques, mon mari aussi, et parfois nos plannings se touchaient et on ne pouvaient pas être à la maison à l’heure, ça été l’horreur pour trouver une ass mat qui accepte ça ». « J’avais un nouveau planning tous les 15 jours. J’ai failli arrêter mon travail à cause de la problématique de garde, je ne trouvais pas d’ass mat ». « Moi je fais un métier, je travaille dans les pompes funèbres, mon métier me demande d’être disponible comme ça sur demande, mes horaires changent souvent, je connais mes horaires la veille pour le lendemain ». pour trouver un mode d’accueil acceptant ces contraintes professionnelles Pour les parents travaillant en planning ou horaires atypiques… 2 / 2

43 _ 43 La parentalité de 0 à 5 ans La PMI comme point d’ancrage LA PMI, LIEU RESSOURCE IDENTIFIÉ POUR RÉPONDRE AUX PREMIERS QUESTIONNEMENTS PARENTAUX LA PARENTALITÉ DE 0 À 5 ANS  UNE VISION TRÈS POSITIVE DU SERVICE PAR LES PARENTS USAGERS « La PMI propose plein de choses, moi j’y allais souvent et franchement les gens étaient toujours très bien, toujours de bons conseils ». UN RÉEL DÉFICIT D ’ IMAGE … « Le plus dur c’est de franchir la porte de la PMI, peut être par peur d’être jugée et c’est idiot ». UNE MÉCONNAISSANCE DE LA VARIÉTÉ DE SERVICES PROPOSÉS « Moi par exemple je ne savais pas que la PMI proposait des services de suivi d’allaitement par exemple. Si j’avais su que la PMI faisait ça ». « Pour moi la PMI, je n’ai pas osé le dire tout à l’heure mais je me dis la PMI c’est pour les cas sociaux ». « Moi j’ai été stupide, on a une vision erronée de la PMI, il y a un manque de communication, ou plutôt je dirais que la PMI est un peu étiquetée ». « Jamais je n’aurais imaginer que la PMI puisse proposer des services parentalité autre que l’hygiène et la santé de l’enfant, la pesée quoi». MAIS…  QUI SONT AUTANT DE FREINS À LA FRÉQUENTATION DU SERVICE… 2 / 2

44 1.3 La parentalité de 6 à 11 ans Questionnements spécifiques LES GRANDS PRINCIPES

45 _ 45 LA PARENTALITÉ DE 6 À 11 ANS « La grosse inquiétude c’est de savoir si son enfant va rentrer dans le moule, dans le tout petit moule du système éducatif, et si votre enfant n’y rentre pas parfaitement là ça devient très difficile ». L A PERCEPTION D ’ UNE INSTITUTION SCOLAIRE QUI IMPOSE UN SCHÉMA TRÈS NORMATIF « L’école ne s’adapte pas aux enfants qui sortent un tout petit peu du cadre, du tout petit cadre ». « L’enfant n’a pas de contrat lui, l’éducation nationale en a un lui envers l’enfant, sa réussite et son intégration. Et à ce moment en tant que parents, on a une peur qui s’installe, si il ne s’adapte pas, il va se retrouver en dehors du système…et son avenir ? ». « L’éducation vise l’excellence et n’est pas capable de prendre en considération ceux qui sont un tout petit peu différent ». « Dès que l’on demande à l’éducation nationale de sortir un peu de la norme, de s’adapter à une situation particulière là on ressent un grand vide ». La parentalité de 6 à 11 ans Le rapport à l’école « Le manque d’ouverture d’esprit de certains instituteurs mais aussi le manque de tolérance face à la différence de l’institution scolaire ». « Le gamin qui ne rentre pas pile poil dans le cadre, le tout petit cadre de l’éducation nationale et bien c’est très inquiétant pour les parents ». UNE THÉMATIQUE CRISTALLISE LES ÉCHANGES : LE RAPPORT À L’ÉCOLE UNE INQUIÉTUDE NAISSANTE POUR LES PARENTS : LE RISQUE D’EXCLUSION DE L’ENFANT L E SENTIMENT D ’ UNE INSTITUTION SCOLAIRE PEU ENCLINE À S ’ ADAPTER À « LA DIFFÉRENCE » 2 / 3

46 _ 46 LE SENTIMENT D’UNE INSTITUTION DÉRESPONSABILISÉE ET CULPABILISANTE À L’ÉGARD DES PARENTS UN CANAL DE COMMUNICATION LARGEMENT ÉRODÉ ENTRE CERTAINS PARENTS ET L’INSTITUTION SCOLAIRE LA PARENTALITÉ DE 6 À 11 ANS « Je constate quelque chose, nous sommes 11 parents et de tout ce que nous avons parlé pour le moment le problème qui revient le plus c’est l’éducation nationale alors que ça devrait être l’inverse ». La parentalité de 6 à 11 ans Le rapport à l’école (2) SI CES SENTIMENTS NE SONT PAS PARTAGÉS PAR TOUS LES PARENTS, ILS SONT MAJORITAIRES « Il y a une crainte réciproque, les parents n’osent pas s’adresser à l’enseignant, à l’inverse l’enseignant craint les parents. Il y a un jugement réciproque, l’enseignant va avoir le sentiment d’être jugé par le parent et va lui rétorqué vous êtes non professionnel vous ne pouvez pas à juger de ma pédagogie ce n’est pas votre métier ». « On a l’impression d’être en confrontation, comme si on n’était pas sur la même planète. Il faut recréer du lien entre le corps enseignant et les parents. Il faut que les enseignants soient invités par exemple à cette réunion… ». « On voit bien le problème récurrent, vu qu’il n’y a pas d’écoute réciproque et bien chacun se renvoi la faute, et on dit les parents démissionnent etc…mais en fait l’école aussi, elle ne fait plus du tout son rôle éducatif et nous fait porter la faute… ». UN SENTIMENT DE CONFRONTATION AVEC L’ÉCOLE / L'ÉDUCATION NATIONALE 2 / 3

47 _ 47 LA PARENTALITÉ DE 6 À 11 ANS Un antagonisme latent au cœur duquel l’institution scolaire n’est pas perçue comme un « partenaire » éducatif La parentalité de 6 à 11 ans Le rapport à l’école (3) DES CONSTATS QUI MILITENT POUR UNE RÉFLEXION GLOBALE SUR L’ARTICULATION DES LIENS ENTRE L’ÉCOLE ET LES PARENTS  La relation entre l’institution scolaire et le parent (canaux de communication, rapport de confiance, transmission d’information, proximité…). Certains évoquent sur ce point la pertinence d’un conciliateur / médiateur permettant d’assurer un lien de communication entre le parent et l’institution scolaire et de régler les éventuels « conflits ».  La cohérence et le lien entre sphère parentale et sphère scolaire dans l’exercice d’une mission éducative commune : rétablir un « partenariat de confiance » « Un mauvais climat s’est installé depuis plusieurs années ». UN CLIMAT DE DÉFIANCE SE SERAIT INSTALLÉ ENTRE LES DEUX PILIERS ÉDUCATIFS : ECOLEPARENT 2 / 3

48 1.4 La parentalité à 11 ans et + Questionnements spécifiques LES GRANDS PRINCIPES

49 _ 49 « On est quand même super désarmés par rapport à ça »… UNE NOUVELLE PROBLÉMATIQUE APPARAIT À L’ADOLESCENCE : LES ADDICTIONS AUX JEUX VIDÉOS, INTERNET, ORDINATEUR, TÉLÉPHONE PORTABLE… …E T SONT ALORS EN ATTENTE DE CONSEILS ET D ’ ACCOMPAGNEMENT SUR CETTE DIMENSION La parentalité à 11 ans et plus La dépendance numérique « Mon fils est vraiment addict avec les jeux vidéos et il y a un impact très important sur son environnement social, il a une vie sociale très faible, minimale. Ca m’inquiète beaucoup pour la suite, son avenir »… « Moi j’aimerais qu’il voit quelqu’un de l’extérieur et que cette personne lui explique, les impacts, et les problèmes que ça peut poser »… « Moi mon fils était addict aussi aux jeux vidéos, et la seule solution que j’ai trouvé ça été de le mettre à l’internat »… DES INTERROGATIONS SUR LE COMPORTEMENT À ADOPTER D E NOMBREUX PARENTS SE DÉCLARENT SANS SOLUTION FACE À CETTE PROBLÉMATIQUE … DES INQUIÉTUDES SUR LES IMPACTS EN TERME DE RELATIONS SOCIALES « Moi c’est toutes les questions liées à l’utilisation du portable, de l’ordi où arrêter sa liberté, lui en laisser davantage ». Des difficultés plus marqués pour les « parents âgés » « Vous voyez sur ce genre de problématique, le fait d’être un vieux papa entre guillemet et bien ça rend les choses beaucoup plus difficiles pour moi, je ne sais pas quoi faire, on ne parle plus, il n’y a plus de communication, c’est lourd, très lourd à vivre »… LA PARENTALITÉ À 11 ANS ET + 2 / 4

50 _ 50 L’ÉROSION DE LA CRÉDIBILITÉ DU DISCOURS ADULTE AUX YEUX DE L’ADOLESCENT DES CRAINTES QUI SONT D’AUTANT PLUS DIFFICILES À GÉRER QUE LES PARENTS SE SENTENT SEULS FACE À CES QUESTIONNEMENTS ET N’IDENTIFIENT PAS D’INTERLOCUTEURS À MÊME DE LES AIDER La parentalité à 11 ans et plus L’adolescence UNE PÉRIODE JUGÉE TRÈS DÉLICATE PAR LES PARENTS : ILS L’EXPRIMENT NOTAMMENT AU TRAVERS DEUX GRANDS PHÉNOMÈNES : LA PARENTALITÉ À 11 ANS ET + « Pour moi l’adolescence sonne la fin de notre crédibilité d’adulte, à partir de là on devient un vieux con qui ne sait pas, qui ne connait rien ». L’EFFRITEMENT OU LA RUPTURE DU CANAL DE COMMUNICATION « Du jour au lendemain ma fille ne me parle plus, avant on échangeait etc et maintenant c’est finit elle me répond en 2 mots à mes questions, je ne comprend pas et je ne sais pas quoi faire ». « Et là je me commence à réfléchir à me tourner vers quelqu’un, essayer de retrouver au moins un peu de communication, je ne sais pas ce qui lui arrive, je m’interroge. Je cherche à qui en parler, au collège oui mais à qui ? ». - Les parents mettent ici en avant les bénéfices de la discussion et du partage d’expériences entre parents - 2 / 4

51 _ 51 LA PARENTALITÉ À 11 ANS ET + U NE PROBLÉMATIQUE SUR LAQUELLE LES PARENTS ONT LE SENTIMENT QUE L’ÉCOLE N’EST PAS EN MESURE D’APPORTER DES RÉPONSES ET SOLUTIONS La parentalité à 11 ans et plus L’orientation scolaire UNE SOURCE D’INQUIÉTUDES IMPORTANTE PARTAGÉE PAR TOUS LES PARENTS « Le CIO, la conseillère d’éducation n’apportent pas grand-chose, c’est très répétitif, très normalisé. Elle dit la même chose à chaque élève ». « C’est une période pas évidente à gérer, en plus il y a une forte pression à la fin du collège sur quoi faire, quelle orientation etc… ». « Moi je sais que ça m’a empêché pas mal de dormir à une époque, savoir ce qu’elle allait faire, ce qu’elle pouvait faire. On s’imagine l’avenir, le chômage etc…tout ça créé des angoisses ». « Finalement l’école elle ne nous aide pas beaucoup nous en tant que parents là-dessus, elle n’aide pas beaucoup les élèves non plus finalement ». « C’est un peu ce qu’on disait tout à l’heure, l’école elle leur apprend des choses, des tas de choses, mais pas la vie, et notamment pas quel métier ou quelle orientation possible etc… ». POUR CERTAINS LE SENTIMENT DE NE PAS SAVOIR COMMENT SOUTENIR / AIDER LEURS ENFANTS « C’est très difficile à ce moment là d’aider son enfant à trouver des idées, des orientations. Finalement nous parents on n’a pas d’outils pour aider nos enfants sur l’orientation ». 2 / 4

52 Partie 2 Connaissance et utilisation des services existants LES GRANDS PRINCIPES

53 _ 53 2 / 5 CONNAISSANCE ET UTILISATION DES SERVICES EXISTANTS Connaissance et utilisation des services existants ROCHEFORT Espace parental Royan Laep* Centre Médico Psychologique LA ROCHELLE La Maison des Adolescents Une seule personne connait l’offre de services de la maison des adolescents Toutes les autres ou presque connaissent son existence sans en connaitre les services et le fonctionnement Centre social JONZAC La Passerelle SAINTES LAPSADO CMPP Médiation familiale SPONTANÉMENT, DANS CHACUN DES GROUPES UNE FAIBLE CONNAISSANCE DES SERVICES / STRUCTURES PARENTALITÉ EXISTANTS « Quand je suis allé là bas j’ai trouvé vraiment des gens très bien, des gens prêts à m’aider, vraiment c’est un endroit très bien ». (MDA) « C’est un lieu super, on peut rencontrer plein de monde, avoir des conseils sur plein de sujets…etc ». (MDA) *une seule personne avait fréquenté le Laep  SI LE NIVEAU DE CONNAISSANCE ET DE FRÉQUENTATION DES SERVICES EST TRÈS FAIBLE, LA PERCEPTION DES SERVICES PAR LES RARES FRÉQUENTANT EST TRÈS POSITIVE… « C’est un lieu très sympa pour les rencontres et passer un moment agréable avec d’autres parents ». (Laep)

54 _ 54 CONNAISSANCE ET UTILISATION DES SERVICES EXISTANTS Une faible visibilité des dispositifs existants « Je me dis mais comment est-ce possible que l’on ne sache pas ce que propose la Maison des Adolescents par exemple, c’est hallucinant, alors que nous sommes tous concernés et on le voit bien on a beaucoup parlé des adolescents. On s’interroge sur plein de choses mais…on ne va pas chercher l’info ».  Si ces trois éléments sont avancés, on observe une posture très peu volontariste des parents sur la question du soutien à la fonction parentale Une faible lisible de l’offre en termes de contenus « Moi je ne m’y suis jamais intéressé car je me suis dit que c’était encore un truc spécialisé pour les gens qui ont des problèmes avec des psychologues etc… ». Connaissance et utilisation des services existants (2) LES PARENTS METTENT EN AVANT TROIS ÉLÉMENTS EXPLICATIFS DE LA FAIBLE CONNAISSANCE ET FRÉQUENTATION DES SERVICES / STRUCTURES « Mais comment savoir ce qu’il y a, ce qui existe, qui peut nous renseigner et nous dire, c’est ça le problème aussi… ». Un déficit d’image de certaines offres (en particulier les centres sociaux) « Je ne pensais pas, je ne savais pas que les centres sociaux pouvaient faire des choses parentalité, pour moi centres sociaux c’est un peu…péjoratif ». « Il faut être lucide, en tant que parents on va s’interroger sur plein de choses, avoir des inquiétudes, mais de là à faire la démarche pour trouver des associations ou des structures…c’est autre chose ». 2 / 5

55 LES GRANDS PRINCIPES Partie 3 Attentes et services souhaités

56 _ 56 Les services parentalité Les attentes ATTENTES ET SERVICES SOUHAITÉS « Des trucs simples avec des gens normaux qui parlent avec un langage normal » « Aller vers des choses assez pratiques, assez simples » « Echanger, rencontrer des gens » ECHANGE ECOUTE PARTAGE SOUTIEN LES ATTENTES EXPRIMÉES PAR LES PARENTS SONT SIMPLES ET PRAGMATIQUES BASÉES SUR LE DIALOGUE ET L’OUVERTURE LE TEMPS D’ÉCHANGE ENTRE PARENTS EST LE « TYPE DE SERVICE PARENTALITÉ » PLÉBISCITÉ PAR LES PARTICIPANTS « On a besoin d’être avec d’autres parents, d’autres personnes et ça permet de prendre du recul et c’est rassurant aussi car on voit qu’on est pas les seuls à se poser des questions sur ça ou ça ». « Un moment d’échanges comme on a ce soir c’est ça qui me parle, parler avec des mamans des papas qui ont vécu les mêmes choses, par exemple ». « Un peu comme là finalement, des parents parlent d’une problématique qu’ils ont rencontrées et puis on échange » « La parentalité c’est ça, prendre un peu à gauche à droite les expériences et les conseils de chacun ». Ils en dessinent alors les modalités d’organisation idéales… SIMPLICITÉ 2 / 6

57 _ 57 UN NOMBRE RÉDUIT DE PARTICIPANTS : DE 10 À 15 PARENTS Permet un partage de la parole Permet de créer un cadre de confiance Permet de « se connaître les uns les autres » Animation / Modération « Il faut qu’il y ait quelqu’un, pour distribuer la parole, pour modérer, en fait un peu comme vous quoi ». Les services parentalité Les temps d’échanges : modalités évoquées ÉCHANGERSE RASSURER RENCONTRER DES GROUPES ANIMÉS PAR UN INTERVENANT * TROIS FONCTIONS Orientation / Information « Dans l’idéal il faut une personne qui connaisse ce qu’il y a sur le secteur et qui puisse nous dire voilà il y a telle association qui fait ça et telle autre qui propose ça ». –Pédiatres –Psychologues –Enseignants –Sage Femme –Puéricultrices –Educateurs * Conseil « Dans l’idéal que la personne soit capable de donner des premiers conseils, des premières pistes par rapport au sujet traité ou aux difficultés qu’on rencontre en fait, sur quelles attitudes adoptées ». ATTENTES ET SERVICES SOUHAITÉS 2 / 6

58 _ 58 Des locaux municipaux L’école « C’est pas facile de faire quelque chose dans une école » Si l’école est perçue comme un lieu connu et identifié de tous les parents, les participants émettent des doutes… « L’école n’ouvrira jamais ses portes pour ça » Les locaux de la Caf Une solution plébiscitée pour sa neutralité Les services parentalité Les temps d’échanges : modalités évoquées(2) LE LIEU DE CES RENCONTRES Spontanément les participants évoquent …  Les centres sociaux ou les associations locales ne sont jamais évoqués spontanément par les participants  La création d’un « lieu unique et central à rayonnement départemental » sur La Rochelle ou Rochefort dédié à la parentalité est exclue  La nécessité d’offrir un service de proximité et de garantir l’équité territoriale d’accès aux services est clairement exprimée par les participants Concernant les horaires de ces temps d’échanges, les participants privilégient :  Le mardi / mercredi / jeudi : 18h-20h30  Le samedi matin ATTENTES ET SERVICES SOUHAITÉS 2 / 6

59 _ 59 « Moi j’aimerais que la Caf soit une base de données d’informations vers plein de services qui existent et dont nous n’avons pas connaissance, on ne lui demande pas de faire mais de nous dire, vous êtes confrontés à tel type de problème en tant que parents vous pouvez aller vers tel ou tel services; associations »… Communication et relation avec les parents (2) LES PARTICIPANTS POINTENT LA NÉCESSITÉ D’ÊTRE MIEUX INFORMÉ SUR L’OFFRE EXISTANTE CENTRALISER L’INFORMATION RENDRE L’INFORMATION ACCESSIBLE SUSCITER LA DÉMARCHE PARENTALE LES PARTICIPANTS FORMULENT TROIS PROPOSITIONS CREATION D’UN SITE INTERNET DEDIE ENVOI D’E-MAILING PERSONNALISE LE RÉSEAU DE « PARENTS RÉFÉRENTS » 1 2 3 COMMUNICATION ET RELATION AVEC LES PARENTS 2 / 6

60 LES GRANDS PRINCIPES Partie 4 Conclusion

61 _ 61 La Caf Les souhaits exprimés Informe les parents Mette à disposition une liste sur internet de tout ce qui existe dans le département avec une recherche âge des enfants Elabore un site internet dédié à la parentalité Propose des rencontres / organise des échanges entre parents Organise des réunions d’échange entre parents en fonction de l’âge des enfants encadrées par des professionnels Développe des Ram multi vocationnelle – Mode de garde et parentalité Propose des outils / des solutions pour les adolescents dans leur orientation scolaire Développe un partenariat solide avec l’école Dépasse un peu le côté 1 parent = 1 allocataire = 1 prestation S’humanise et personnalise la relation aux allocataires Maintienne un lien autre que financier avec les parents JE SOUHAITERAI QUE LA CAF… PERSONNALISE / HUMANISE LA RELATION AUX PARENTS CENTRALISE L‘INFORMATION ET COMMUNIQUE SUR L’EXISTANT PROPOSE DES SERVICES PARENTALITÉ DE PROXIMITÉ CONCLUSION 2 / 7

62 Volet 3 Enquête auprès des structures

63 Partie 1 Les lieux d’accueil enfants-parents (Laep) 17 structures répondantes sur 19

64 _ 64 Distance au Laep (à vol d’oiseau) Commune d’implantation Moins de 5 km 5 km à moins de 10 km 10 km à moins de 15 km 15 km à moins de 20 km Répartition de la population des 0-6 ans selon la distance au Laep 20 km et plus LES LIEUX D’ACCUEIL ENFANTS-PARENTS (LAEP) 3 / 1 Distance au lieu d’accueil CC Val de Saintonge (est)

65 _ 65 Caractérisation des familles / enfants accueillis en 2014 LES LIEUX D’ACCUEIL ENFANTS-PARENTS (LAEP) -Part des familles accueillies habitant la commune - Base : Ensemble des Laep répondants - Part des familles accueillies monoparentales - Base : Ensemble des Laep répondants -Répartition enfants accueillis selon l’âge - Base : Ensemble des Laep répondants 0 à 2 ans 75% 3 ans et plus 25% Age moyen 2,2 ans - Répartition des familles selon le profil des adultes accueillis - Base : Ensemble des Laep répondants 3 / 1

66 Partie 2 Les porteurs de projets Clas 17 porteurs répondants sur 27

67 _ 67 Distance au porteur Clas (à vol d’oiseau) Commune d’implantation Moins de 5 km 5 km à moins de 10 km 10 km à moins de 15 km 15 km à moins de 20 km Répartition de la population des 6-17 ans selon la distance au porteur Clas 20 km et plus CC Val de Saintonge Distance aux Porteurs Clas LES LIEUX D’ACCUEIL ENFANTS-PARENTS (LAEP) 3 / 2

68 _ 68 Caractérisation des enfants accueillis en 2014 LES LIEUX D’ACCUEIL ENFANTS-PARENTS (LAEP) - Part des enfants accueillis habitant la commune - Base : Ensemble des porteurs Clas répondants - Répartition des enfants accueillis par niveau - Base : Ensemble des porteurs Clas répondants Ecole : 50% Collège : 47% Lycée : 3% -Répartition des enfants accueillis -par modalités d’orientation - Base : Ensemble des porteurs Clas répondants 3 / 2

69 LES GRANDS PRINCIPES Partie 3 Les porteurs d’actions REAAP

70 _ 70 Enquête REAAP Répartition des actions par type ACTIONS REAAP ELÉMENTS DE CADRAGE  Action autour du jeu  Interface de communication via FB  Soirée quiz et mise en situation théâtrale  Entretiens avec des parents seuls ou des adolescents accompagnés par leurs parents ou des familles  Accompagnement des enfants au parloir  Entretiens individuels pour des personnes en difficulté dans la relation parents/enfants  Initiation et découverte de la diététique par les enfants et les parents / Journée troc parentalité  Fourniture de documents scolaires et rencontres avec les familles  Mise à disposition de matériel, organisation de bourses à l'enfance 38 ACTIONS 3 111 FAMILLES TOUCHEES EN 2014 + 51% DEPUIS 2012 3 / 3

71 _ 71 Enquête REAAP Groupes d’activités parents-enfants ACTIONS REAAP ELÉMENTS DE CADRAGE 8 ACTIONS *pour l’ Association Solidarité Prison une estimation du nombre de familles est réalisée sur la base des chiffres transmis **hors action nouvelle (les petites coccinelles) ***base répondants 4 porteurs + 34% de familles accueillies depuis 2012 31% des fréquentants sont des hommes 84% de familles biparentales 33% des familles habitent en dehors de la commune Attractivité des actions 62% de familles actives*** Mixité des publics Rayonnement des actions 70% des enfants accueillis ont moins de 6 ans  La fréquentation 3 / 3

72 _ 72 Enquête REAAP Conférences / débats ACTIONS REAAP ELÉMENTS DE CADRAGE  La fréquentation 6 ACTIONS Sexe Origine géographique Profil familial  Participation financière des familles Le plus souvent gratuité totale Dans certains cas une participation libre de 2 à 3€  Une part importante de familles actives 3 / 3

73 LES GRANDS PRINCIPES Partie 4 La médiation familiale

74 _ 74 L’activité LES LIEUX D’ACCUEIL ENFANTS-PARENTS (LAEP) Sur le département en 2014… 40 réunions d'informations collectives 756 entretiens d’informations préalables 599 entretiens de médiation familiale 346 mesures de médiation terminées - Répartition des mesures selon leur origine - 3 / 4

75 _ 75 Les mesures, Types, thèmes et issues LES LIEUX D’ACCUEIL ENFANTS-PARENTS (LAEP) - Répartition des mesures selon leur type - Base : Ensemble des services concernés 6 - Répartition des mesures selon leur issue - Base : Ensemble des services concernés 6 3 / 4

76 Volet 4 Echanges avec les partenaires et orientations stratégiques LES GRANDS PRINCIPES

77 _ 77 4 / 1 ORIENTATIONS STRATÉGIQUES ORIENTATIONS STRATÉGIQUES  LA MISE EN RÉSEAU  SOUTIEN DES PARTENAIRES INSTITUTIONNELS  PARTENARIAT AVEC L’ÉCOLE  MODALITÉS DE FINANCEMENT Les partenaires proposent un éventail d’orientations stratégiques qui se déclinent sous 2 axes et 7 grandes thématiques AXE ACTEURS DE LA PARENTALITÉ  LA MOBILISATION DES FAMILLES  INFORMATION ET COMMUNICATION AUPRÈS DES FAMILLES  ACCESSIBILITÉ ET MOBILITÉ AXE FAMILLES

78 _ 78 CONSTATS PARTAGÉS Les partenaires relèvent une « relative » méconnaissance de l’offre de service proposée par les uns et les autres, en outre les groupes partenaires organisés dans le cadre du diagnostic ont permis de créer les conditions d’un échange et ainsi de provoquer, tout du moins de faciliter l’interconnaissance entre ces derniers. L’existence de réseaux efficaces et solides est reconnue par chacun des partenaires, cela étant une approche transversale entre tous les acteurs du soutien à la fonction parentale permettrait d’améliorer l’orientation des familles vers une offre de services adaptée, fédérer les acteurs autours d’objectifs communs, accroitre les effets de complémentarité et permettre des mutualisations entre les acteurs. ENJEUX IDENTIFIÉS  Un enjeu de mise en réseau de tous les acteurs du soutien à la fonction parentale à l’échelle départementale mais également à l’échelle territoriale, en l’espèce l’échelle des EPCI est privilégiée AXES DE RÉFLEXION  Créer et animer un réseau transversal d’acteurs œuvrant sur le champ du soutien à la fonction parentale- Ce réseau pourrait avoir un ancrage départementale et des déclinaisons à l’échelle des EPCI.  Mettre en place des rencontres réseaux régulières permettant l’échange de bonnes pratiques et d’analyse des pratiques professionnelles  Mettre en place une « plateforme numérique de partage et d’échanges » entre les acteurs du soutien à la fonction parentale (services proposés, actions menées, organisation…)  Proposer des formations collectives à la parentalité en direction des professionnels et des bénévoles : écoute, prévention des risques de l'environnement des enfants et des adolescents LA MISE EN RÉSEAU ORIENTATIONS STRATÉGIQUES 4 / 2

79 _ 79 SOUTIEN DES PARTENAIRES INSTITUTIONNELS CONSTATS PARTAGÉS Une démobilisation des partenaires institutionnels est observée, cette démobilisation s’entend sous l’angle du soutien financier, du soutien technique mais également sous l’angle de l’implication politique au sein des réseaux et des instances. Le département, les villes et agglomérations sont particulièrement visés par les partenaires. La Caf représente pour les partenaires le soutien le plus viable et le plus impliqué sur la question du soutien à la fonction parentale. ENJEUX IDENTIFIÉS  Un enjeu de remobilisation des partenaires institutionnels sur la question « parentalité »  Un enjeu de sensibilisation des collectivités locales aux enjeux du soutien à la fonction parentale, un enjeu d’autant plus important que des nouvelles entités politique se dessinent (fusion des EPCI) et les échelles et les modalités d’intervention sociale se redéfinissent  Un enjeu de diversification des partenaires et sources de financement AXES DE RÉFLEXION  Mobiliser les partenaires institutionnels afin d’activer ou réactiver les leviers financiers. Création d’une commission départementale dédiée à cette mission ? Quel pilote ? Quel soutien opérationnel de la Caf ?  Elaborer des actions de sensibilisation auprès des élus des collectivités locales sur la problématique du soutien à la fonction parentale permettant de l’intégrer pleinement au champ des politiques publics locales. Les PEDT pourrait être de bons appuis pour engager cette action.  Engager une réflexion concertée sur les opportunités de diversification des sources de financement en impliquant des acteurs nouveaux (entreprises du territoire, fondations, mécénat…) ORIENTATIONS STRATÉGIQUES 4 / 3

80 _ 80 CONSTATS PARTAGÉS Les partenaires s’accordent tous sur le fait que l’école est « le lieu idéal » pour entrer en contact avec les familles, les informer et les mobiliser mais également le lieu adéquat pour identifier les familles qui éprouvent des difficultés et dont les besoins sont importants. ENJEUX IDENTIFIÉS  Un enjeu de consolidation du partenariat avec l’institution scolaire. AXES DE RÉFLEXION  Formaliser un partenariat avec l’institution scolaire pour faciliter les synergies entre les acteurs parentalité, les acteurs du monde éducatif et les familles. PARTENARIAT AVEC L’ÉCOLE ORIENTATIONS STRATÉGIQUES 4 / 4

81 _ 81 MODALITÉS DE FINANCEMENT CONSTATS PARTAGÉS Les partenaires font état d’une relative inadéquation entre les modalités de financement proposées par la Caf et les exigences et contraintes de leurs actions de terrain. Si la prestation de services est jugée globalement plus « avantageuse » et plus adaptée aux missions des partenaires, des difficultés sont encore soulevées concernant l’absence de financement sur les temps connexes aux temps d’accueil. ENJEUX IDENTIFIÉS  Un enjeu de redéfinition des critères de financements de la Caf AXES DE RÉFLEXION  Redéfinir le « prisme » des modalités de financement de la Caf en incluant de manière plus systématique le financement des temps connexes hors temps d’accueil (mobilisation des familles, participation au réseau, pilotage, concertation…) ORIENTATIONS STRATÉGIQUES 4 / 5

82 _ 82 LA MOBILISATION DES FAMILLES CONSTATS PARTAGÉS Les partenaires appuient sur les difficultés qu’ils rencontrent à mobiliser les familles sur les actions et projets qu’ils proposent. La mobilisation des familles les plus vulnérables dites « invisibles » et les familles monoparentales avec de jeunes enfants est pointée comme un enjeu prioritaire. La question de la pérennité de l’engagement des familles est également soulevée comme une difficulté spécifique. S’il n’existe pas de « solution miracle » à la mobilisation des familles, les partenaires s’accordent à dire que la méthode la plus efficace reste le travail de terrain auprès des familles (rencontres à la sortie des écoles, des ALSH, des crèches, dans les quartiers…) et l’effet du « bouche à oreille ». Cet accompagnement de terrain représente un levier de mobilisation des familles efficace, il est néanmoins très chronophage pour les partenaires et ce temps n’est pas financé… ENJEUX IDENTIFIÉS  Un enjeu de mobilisation des familles sur les dispositifs et structures parentalité des territoires. AXES DE RÉFLEXION  Favoriser le travail de mobilisation des familles en finançant, dans le cadre des projets parentalité, des temps d’information et de rencontres des familles.  Mettre en place les conditions d’une bonne information des familles (voir partie communication) ORIENTATIONS STRATÉGIQUES 4 / 6

83 _ 83 INFORMATION ET COMMUNICATION AUPRÈS DES FAMILLES CONSTATS PARTAGÉS En cohérence avec les constats réalisés par le biais de l’enquête et des tables rondes avec les parents, les partenaires font état d’un déficit de visibilité et de lisibilité de l’offre de soutien à la fonction parentale. Les familles ne connaissent pas ou trop peu les structures, les projets et les dispositifs qu’ils pourraient mobiliser et ne projettent pas la diversité de l’offre qu’il existe en particulier dans les centres sociaux qui par ailleurs jouissent d’une image plutôt négative. Un autre point est évoqué par les partenaires, le soutien à la fonction parentale relève d’un nouveau prisme de l’intervention sociale qui est encore que partiellement accepté par les familles, l’intrusion dans la sphère familiale est encore délicate pour bon nombre d’entre elles. ENJEUX IDENTIFIÉS  Un enjeu d’information des familles sur l’offre existante : canal de communication, présentation de l’offre, support de communication  Un enjeu sémantique de développement d’un discours adapté aux familles sur la question du soutien à la fonction parentale : un discours utilisé par tous les acteurs et audible pour les familles  Un enjeu d’image pour l’offre de soutien à la fonction parentale et en particulier pour les centres sociaux et la PMI. AXES DE RÉFLEXION  Mettre en place un outil de centralisation des informations sur l’offre (site internet) accessible et intuitif à l’attention des familles.  Poursuivre le travail de recensement engagé dans le cadre du diagnostic et mobiliser tous les partenaires dans un travail pérenne de mise à jour de l’information sur l’offre (voir plate forme de mise en réseau)  Engager une réflexion sur les questions de notoriété et d’image de certaines structures et développer des actions en ce sens (sensibilisation, nom des structures…) ORIENTATIONS STRATÉGIQUES 4 / 7

84 _ 84 ACCESSIBILITÉ ET MOBILITÉ CONSTATS PARTAGÉS Bien que le département présente un maillage cohérent en terme d’offre de services de soutien à la fonction parentale, les partenaires mettent en avant quelques actions nécessaires à la prise en compte des problématiques d’éloignement ou de mobilité. ENJEUX IDENTIFIÉS  Un enjeu d’optimisation des conditions d’accès à l’offre de service.  Un enjeu d’équité territoriale. AXES DE RÉFLEXION  Soutenir les initiatives d’offre de service de soutien à la fonction parentale itinérante  Réfléchir à la prise en charge financière de projets de transports des publics connaissant des difficultés de mobilité (navettes, minibus…) ORIENTATIONS STRATÉGIQUES 4 / 8


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