La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

CHAP. II. Nourrir les hommes

Présentations similaires


Présentation au sujet: "CHAP. II. Nourrir les hommes"— Transcription de la présentation:

1 CHAP. II. Nourrir les hommes

2 Introduction . Mieux nourrir les hommes est le premier objectif du développement durable.

3 Fig. 1 Malnutrition et mortalité des enfants
Une insuffisance de poids, même légère, augmente le risque de mortalité chez l'enfant. Selon l'OMS, la malnutrition est associée à plus de la moitié de tous les décès d'enfants dans les pays en développement Radiographie conventionnelle aux rayons X d'un enfant de deux ans atteint de rachitisme, présentant un genu varum (fémurs arqués)

4

5 Quels sont les principaux obstacles que l’humanité doit surmonter pour réduire la faim dans le monde ? Comment nourrir 9 milliards de personnes d’ici 2050 ?

6 I. COMMENT expliquer le maintien de fortes tensions sur la situation alimentaire mondiale ?
1. Comment expliquer les difficultés du Brésil à vaincre définitivement ses problèmes alimentaires ? 1) Documents 1, 3 et 6 p 67. Relever quelques données qui démontrent que le Brésil est une grande puissance agricole et qu’en théorie, il ne devrait pas avoir de problème pour nourrir sa population.

7

8

9 . Le Brésil est une grande puissance agricole et en théorie a largement de quoi nourrir ses 192 millions d’habitants. PN Récolte du Soja et chaine de découpe du poulet

10 2) Documents 6 p 67 et 1 du polycopié
2) Documents 6 p 67 et 1 du polycopié. Relevez un certain nombre de données et de problèmes qui montrent que le Brésil n’a pas encore complètement réglé ses problèmes alimentaires.

11 2) Documents 6 p 67 et 1 du polycopié
2) Documents 6 p 67 et 1 du polycopié. Relevez un certain nombre de données et de problèmes qui montrent que le Brésil n’a pas encore complètement réglé ses problèmes alimentaires.

12 . Malgré des progrès constants, le Brésil n’a pas encore résolu tous ses problèmes alimentaires.
PN Graphe réalisé par un artiste brésilien à la veille de la coupe du monde 2014

13 3) Document 3 p 67, 14 p 69 et 2 du polycopié
3) Document 3 p 67, 14 p 69 et 2 du polycopié. Trouvez au moins deux raisons qui peuvent expliquer ce décalage entre les possibilités agricoles du Brésil et le maintien de la sous-alimentation pour des millions de brésiliens.

14 3) Document 3 p 67, 14 p 69 et 2 du polycopié
3) Document 3 p 67, 14 p 69 et 2 du polycopié. Trouvez au moins deux raisons qui peuvent expliquer ce décalage entre les possibilités agricoles du Brésil et le maintien de la sous-alimentation pour des millions de brésiliens. Trop de cultures commerciales d’exportations …et surtout encore trop de pauvres dans la population brésilienne

15 . La prédominance des cultures commerciales et surtout l’inégal accès des Brésiliens à la nourriture sont les deux grandes explications au maintien de problèmes alimentaires pour des millions de brésiliens. PN Agriculture commerciale intégrée à l’agrobusiness Agriculture vivrière et familiale

16 Les régions rurales du Nordeste sont parmi les régions les plus pauvres du Brésil (et les plus touchées par les problèmes alimentaires). Un bidonville ou «favela» dans les faubourgs de Salvador de Bahia au Brésil. Une bonne partie de ces brésiliens est touchée par la malnutrition voire par la sous nutrition

17 2. Comment expliquer l’inégal accès à la nourriture dans le monde ?
a) Quelles sont les principales inégalités alimentaires dans le monde ? 4) Carte pp Cochez les cases lorsque la situation s’applique aux espaces concernés. Apportez quelques précisions si nécessaire. 5) Synthèse : formulez une ou deux idées essentielles que ce tableau exprime.

18 Sous nutrition et obésité dans le monde

19 Tableau 1 : Cinq types d’espaces du point de vue de la situation alimentaire dans le monde
Pays de la Triade et annexes Autre pays du Nord Asie de l’Est et du Sud-Est, Moyen Orient et Maghreb, essentiel de l’Amérique latine, Afrique du Sud Inde et sous-continent indien (Pakistan, Bangladesh) Afrique subsaharienne, Haïti, Corée du Nord, Afghanistan Ration calorique moyenne suffisante  Ration calorique moyenne insuffisante Malnutrition d’excès, obésité concernant 10% de la population ou plus Malnutrition du type « faim invisible » encore largement répandue (un quart à un tiers de la population) Sous-nutrition encore répandue (5 à 20% de la population) Malnutrition et sous-nutrition concernent au moins la moitié de la population Crise alimentaire en 2009 

20 Pays de la Triade et annexes Ration calorique moyenne suffisante (2400 calories/ j) X Ration calorique moyenne insuffisante Malnutrition d’excès, obésité concernant 10% de la population ou plus Oui, plus de 15% de la population dans de nombreux pays (31% aux Etats-Unis) Malnutrition du type « faim invisible » encore largement répandue (un quart à un tiers de la population) Sous-nutrition encore répandue (5 à 20% de la population) La sous-nutrition concerne plus d’un quart de la population Malnutrition et sous-nutrition concernent au moins la moitié de la population Crise alimentaire en 2009

21 Pays de la Triade et annexes Autre pays du Nord Ration calorique moyenne suffisante (2400 calories/ j) X Ration calorique moyenne insuffisante Malnutrition d’excès, obésité concernant 10% de la population ou plus Oui, plus de 15% de la population dans de nombreux pays (31% aux Etats-Unis) Malnutrition du type « faim invisible » encore largement répandue (un quart à un tiers de la population) Malnutrition modérée touchant environ 10% de la population Sous-nutrition encore répandue (5 à 20% de la population) La sous-nutrition concerne plus d’un quart de la population Malnutrition et sous-nutrition concernent au moins la moitié de la population Crise alimentaire en 2009

22 Pays de la Triade et annexes Autre pays du Nord
Pays de la Triade et annexes Autre pays du Nord Asie de l’Est et du Sud-Est, Moyen Orient et Maghreb, essentiel de l’Amérique latine, Afrique du Sud Ration calorique moyenne suffisante (2400 calories/ j) X Ration calorique moyenne insuffisante Malnutrition d’excès, obésité concernant 10% de la population ou plus Oui, plus de 15% de la population dans de nombreux pays (31% aux Etats-Unis) 5 à 10% de la population mais en forte hausse Malnutrition du type « faim invisible » encore largement répandue (un quart à un tiers de la population) Malnutrition modérée touchant environ 10% de la population Oui, généralement un quart de la population Sous-nutrition encore répandue (5 à 20% de la population) Oui généralement entre 5 et 15% de la population La sous-nutrition concerne plus d’un quart de la population Malnutrition et sous-nutrition concernent au moins la moitié de la population Crise alimentaire en 2009

23 Pays de la Triade et annexes Autre pays du Nord
Pays de la Triade et annexes Autre pays du Nord Asie de l’Est et du Sud-Est, Moyen Orient et Maghreb, essentiel de l’Amérique latine, Afrique du Sud Inde et sous-continent indien (Pakistan, Bangladesh, Sri Lanka) Ration calorique moyenne suffisante (2400 calories/ j) X Ration calorique moyenne insuffisante Malnutrition d’excès, obésité concernant 10% de la population ou plus Oui, plus de 15% de la population dans de nombreux pays (31% aux Etats-Unis) 5 à 10% de la population mais en forte hausse Malnutrition du type « faim invisible » encore largement répandue (un quart à un tiers de la population) Malnutrition modérée touchant environ 10% de la population Oui, généralement un quart de la population Oui généralement un tiers de la population Sous-nutrition encore répandue (5 à 20% de la population) Oui généralement entre 5 et 15% de la population Oui, environ 20% de sous nourris (250 millions en Inde) La sous-nutrition concerne plus d’un quart de la population Malnutrition et sous-nutrition concernent au moins la moitié de la population Près de la moitié de la population est sous-nourrie ou malnutrie. Crise alimentaire en 2009 Oui au Népal, au Bangladesh et au Sri Lanka

24 Pays de la Triade et annexes Autre pays du Nord
Pays de la Triade et annexes Autre pays du Nord Asie de l’Est et du Sud-Est, Moyen Orient et Maghreb, essentiel de l’Amérique latine, Afrique du Sud Inde et sous-continent indien (Pakistan, Bangladesh, Sri Lanka) Afrique subsaharienne, Haïti, Corée du Nord, Afghanistan Ration calorique moyenne suffisante (2400 calories/ j) X Ration calorique moyenne insuffisante Malnutrition d’excès, obésité concernant 10% de la population ou plus Oui, plus de 15% de la population dans de nombreux pays (31% aux Etats-Unis) 5 à 10% de la population mais en forte hausse Malnutrition du type « faim invisible » encore largement répandue (un quart à un tiers de la population) Malnutrition modérée touchant environ 10% de la population Oui, généralement un quart de la population Oui généralement un tiers de la population Sous-nutrition encore répandue (5 à 20% de la population) Oui généralement entre 5 et 15% de la population Oui, environ 20% de sous nourris (250 millions en Inde) La sous-nutrition concerne plus d’un quart de la population Malnutrition et sous-nutrition concernent au moins la moitié de la population Près de la moitié de la population est sous-nourrie ou malnutrie. Plus de la moitié de la population est sous nourrie ou malnutrie. Crise alimentaire en 2009 Oui au Népal, au Bangladesh et au Sri Lanka Oui, très fréquentes

25 b) Quelles sont les causes de cet inégal accès à l’alimentation ?
6) Document 2 p 75. Qui sont les premières victimes de la faim dans le monde ? Pourquoi ?

26 b) Quelles sont les causes de cet inégal accès à l’alimentation ?
6) Document 2 p 75. Qui sont les premières victimes de la faim dans le monde ? Pourquoi ?

27 . La sous-nutrition est surtout liée aux inégalités sociales et au maintien d’une grande pauvreté dans le monde. PN Distribution de nourriture en 2012 en Afrique de l’Ouest

28 II. Comment sécuriser l’accès à la nourriture pour une population de plus en plus nombreuse ?
1. Comment expliquer le recul régulier de la faim au Brésil ? 7) Document 5 p 67. Pourquoi la Bolsa Familia a-t-elle permis d’améliorer nettement la situation alimentaire du Brésil ? D’après vous pourquoi la faim peut-elle se maintenir malgré ce programme ?

29 II. Comment sécuriser l’accès à la nourriture pour une population de plus en plus nombreuse ?
1. Comment expliquer le recul régulier de la faim au Brésil ? 7) Document 5 p 67. Pourquoi la Bolsa Familia a-t-elle permis d’améliorer nettement la situation alimentaire du Brésil ?

30

31 . Le Brésil a considérablement amélioré sa situation grâce à des programmes sociaux ambitieux mis en place sous l’administration du président Lula de 2002 à 2010. PN

32 2. Comment faire face aux besoins alimentaires d’une population mondiale de plus en plus nombreuse ?
a) Comment produire plus ? 8) Document 1 du polycopié. De combien devra augmenter la production agricole mondiale d’ici 2050 ? Quelles sont les deux éléments qui expliquent une telle augmentation ?

33

34

35

36

37 . La production agricole devra augmenter de 70% d’ici 2050.
PN Projection de la consommation de nourriture dans le monde d'ici 2030.

38 9) Quelles sont les deux solutions pour produire plus
9) Quelles sont les deux solutions pour produire plus ? Laquelle semble la plus rationnelle, pourquoi ?

39

40 . A priori, deux solutions existent pour produire plus : augmenter les surfaces cultivées ou intensifier encore la production sur les surfaces déjà mises en valeur. PN Vue aérienne d’une plantation d’huile de palme, gagnée sur la forêt primaire, au sud-ouest du Cameroun L’intensification de l’agriculture familiale progresse en Afrique

41 10) D’après la fin du document 1 et le début du document 2, quels sont les principaux obstacles qui compliquent la mise en œuvre de cette « solution » ? Document 2 : Un rapport des Nations unies prône une répartition plus équitable des terres agricoles Article paru dans l'édition du Monde du Le rapporteur spécial pour le droit à l'alimentation estime qu'il faut garantir les droits fonciers des petits exploitants, de plus en plus menacés  « Un cocktail explosif » : le rapporteur spécial des Nations unies pour le droit à l'alimentation, Olivier de Schutter, ne mâche pas ses mots. Chaque année, jusqu'à 30 millions d'hectares de surfaces cultivées - soit l'équivalent de la superficie de l'Italie - sont perdus dans le monde : de 5 à 10 millions en raison d'une dégradation sévère de l'environnement et 19,5 millions du fait de l'industrialisation et de l'urbanisation, s'alarme-t-il dans son rapport annuel, présenté, jeudi 21 octobre, à l'assemblée générale des Nations unies. Et cela sans compter les plus de 40 millions d'hectares de terres agricoles convoitées par des investisseurs pour y produire aliments, agrocarburants et autres cultures destinés à l'exportation. « L'ensemble de ces évolutions ont un impact énorme sur les petits exploitants, les peuples autochtones, les éleveurs et les pêcheurs, qui dépendent de l'accès à la terre et à l'eau pour leur subsistance, dénonce Olivier de Schutter. Si 500 millions de petits agriculteurs souffrent de la faim, ce n'est pas seulement dû au fait que le prix qu'ils obtiennent pour leur récolte est trop bas, mais parce que leur droit à la terre est de plus en plus menacé. » De fait, constate-t-il, sur fond de concurrence de plus en plus marquée avec de grandes exploitations industrielles, les paysans cultivent des parcelles de taille de plus en plus réduites et sont souvent relégués sur des terrains arides, des collines, dépourvus d'irrigation. Pour Olivier de Schutter, la garantie du droit à l'alimentation passe par l'accès à la terre et la sécurité des droits fonciers des populations rurales. Cependant, précise-t-il, ce n'est pas en plaquant le concept occidental de droit à la propriété que l'on renforcera au mieux la protection juridique de ceux qui dépendent des terres pour leur subsistance.

42 10) D’après la fin du document 1 et le début du document 2, quels sont les principaux obstacles qui compliquent la mise en œuvre de cette « solution » ? Document 2 : Un rapport des Nations unies prône une répartition plus équitable des terres agricoles Article paru dans l'édition du Monde du Le rapporteur spécial pour le droit à l'alimentation estime qu'il faut garantir les droits fonciers des petits exploitants, de plus en plus menacés  « Un cocktail explosif » : le rapporteur spécial des Nations unies pour le droit à l'alimentation, Olivier de Schutter, ne mâche pas ses mots. Chaque année, jusqu'à 30 millions d'hectares de surfaces cultivées - soit l'équivalent de la superficie de l'Italie - sont perdus dans le monde : de 5 à 10 millions en raison d'une dégradation sévère de l'environnement et 19,5 millions du fait de l'industrialisation et de l'urbanisation, s'alarme-t-il dans son rapport annuel, présenté, jeudi 21 octobre, à l'assemblée générale des Nations unies. Et cela sans compter les plus de 40 millions d'hectares de terres agricoles convoitées par des investisseurs pour y produire aliments, agrocarburants et autres cultures destinés à l'exportation. « L'ensemble de ces évolutions ont un impact énorme sur les petits exploitants, les peuples autochtones, les éleveurs et les pêcheurs, qui dépendent de l'accès à la terre et à l'eau pour leur subsistance, dénonce Olivier de Schutter. Si 500 millions de petits agriculteurs souffrent de la faim, ce n'est pas seulement dû au fait que le prix qu'ils obtiennent pour leur récolte est trop bas, mais parce que leur droit à la terre est de plus en plus menacé. » De fait, constate-t-il, sur fond de concurrence de plus en plus marquée avec de grandes exploitations industrielles, les paysans cultivent des parcelles de taille de plus en plus réduites et sont souvent relégués sur des terrains arides, des collines, dépourvus d'irrigation. Pour Olivier de Schutter, la garantie du droit à l'alimentation passe par l'accès à la terre et la sécurité des droits fonciers des populations rurales. Cependant, précise-t-il, ce n'est pas en plaquant le concept occidental de droit à la propriété que l'on renforcera au mieux la protection juridique de ceux qui dépendent des terres pour leur subsistance.

43 . Plusieurs obstacles peuvent compliquer la mise en place de cette intensification.
Le grand Monopoly mondial des terres agricoles Incapables de nourrir leurs larges populations avec leur seule production domestique, certains pays se lancent dans de vastes opérations d'achat de terres cultivables à l'étranger. Le figaro.fr

44

45 b) Comment améliorer l’accès à la nourriture des plus pauvres dans le monde ?
11) Documents 2. Relevez le nombre de petits paysans qui souffrent de sous-alimentation dans le monde. Relevez dans le texte les causes de leurs difficultés. Comment les aidez ?

46 10) D’après la fin du document 1 et le début du document 2, quels sont les principaux obstacles qui compliquent la mise en œuvre de cette « solution » ? Document 2 : Un rapport des Nations unies prône une répartition plus équitable des terres agricoles Article paru dans l'édition du Monde du Le rapporteur spécial pour le droit à l'alimentation estime qu'il faut garantir les droits fonciers des petits exploitants, de plus en plus menacés  « Un cocktail explosif » : le rapporteur spécial des Nations unies pour le droit à l'alimentation, Olivier de Schutter, ne mâche pas ses mots. Chaque année, jusqu'à 30 millions d'hectares de surfaces cultivées - soit l'équivalent de la superficie de l'Italie - sont perdus dans le monde : de 5 à 10 millions en raison d'une dégradation sévère de l'environnement et 19,5 millions du fait de l'industrialisation et de l'urbanisation, s'alarme-t-il dans son rapport annuel, présenté, jeudi 21 octobre, à l'assemblée générale des Nations unies. Et cela sans compter les plus de 40 millions d'hectares de terres agricoles convoitées par des investisseurs pour y produire aliments, agrocarburants et autres cultures destinés à l'exportation. « L'ensemble de ces évolutions ont un impact énorme sur les petits exploitants, les peuples autochtones, les éleveurs et les pêcheurs, qui dépendent de l'accès à la terre et à l'eau pour leur subsistance, dénonce Olivier de Schutter. Si 500 millions de petits agriculteurs souffrent de la faim, ce n'est pas seulement dû au fait que le prix qu'ils obtiennent pour leur récolte est trop bas, mais parce que leur droit à la terre est de plus en plus menacé. » De fait, constate-t-il, sur fond de concurrence de plus en plus marquée avec de grandes exploitations industrielles, les paysans cultivent des parcelles de taille de plus en plus réduites et sont souvent relégués sur des terrains arides, des collines, dépourvus d'irrigation. Pour Olivier de Schutter, la garantie du droit à l'alimentation passe par l'accès à la terre et la sécurité des droits fonciers des populations rurales. Cependant, précise-t-il, ce n'est pas en plaquant le concept occidental de droit à la propriété que l'on renforcera au mieux la protection juridique de ceux qui dépendent des terres pour leur subsistance.

47 . Dans les campagnes des pays du Sud, des centaines de millions de paysans pauvres sont sous-nourris. Pour améliorer la situation, il faut les aider autour de trois axes. PN Au Caire, l’extension de l’urbanisation sur les surfaces cultivées de la vallée du Nil

48 Manifestation de paysans indiens contre l’implantation d’une usine automobile du groupe Tata Motors

49

50

51 12) Document 3 du polycopié
12) Document 3 du polycopié. Relevez quelques expressions qui démontrent que la population des bidonvilles est largement touchée par la malnutrition en Inde. Quelles raisons peuvent expliquer ces difficultés ? Comment y remédier ? Document 3 : Inde : vers un droit à l'alimentation pour la population Article paru dans l'édition du Une loi est en préparation afin de lutter contre la malnutrition, qui progresse désormais dans les grandes cités Parfois, les piments rouges mélangés avec un peu d'eau ne suffisent plus à calmer la faim. Alors les habitants de Gautam Nagar, l'un des 300 bidonvilles de Bhopal, en Inde, tentent d'oublier les plaintes de leurs estomacs devant les clips musicaux diffusés par le seul petit écran dont ils disposent. Au milieu d'une odeur pestilentielle, plus de soixante familles vivent entassées sur un terrain vague, avec pour simple protection des bâches en plastique. Des enfants au ventre gonflé errent sur la route, la main tendue vers les passants. Quinze sont morts de malnutrition ces cinq dernières années dans le bidonville, situé dans un quartier pourtant très commerçant. En Inde, la malnutrition ne cesse de progresser, malgré la mise en place de centres nutritionnels et de magasins de rationnement. « Les indicateurs en matière d'insécurité alimentaire en milieu urbain révèlent une situation alarmante », estime le rapport intitulé « Etat de l'insécurité alimentaire dans l'Inde urbaine » publié par la fondation M.S. Swaminathan et par le Programme alimentaire mondial (PAM). Le Parti du Congrès, qui a promis de sortir le pays de la misère lors de sa reconduction au pouvoir en 2009, prépare une loi révolutionnaire, au moins en théorie : la garantie d'un droit à l'alimentation pour tous. En ville, la nourriture coûte cher. Tous les matins à 4 heures, il part, un pic à la main et un sac en toile sur l'épaule, ramasser les déchets sur les trottoirs. La croissance a créé des emplois dans les villes, mais ils sont surtout précaires : on ne mange qu'en fonction de ce que l'on gagne dans la journée. Munna Lal doit donc ramasser assez de semelles de chaussures ou de bouchons de plastique pour nourrir sa femme et ses sept enfants. Il gagne entre deux et trois euros chaque jour. « On mange à chaque repas des chapatis, avec du sel, des piments, ou parfois de l'oignon et des légumes lors des jours fastes », raconte la femme de Munna Lal. Leurs enfants ont accès en principe à l'un des centres de nutrition qui leur sont réservés. Le gouvernement en a créé plus d'un million dans l'ensemble du pays pour soigner les plus jeunes qui souffrent de malnutrition, et pour venir en aide aux femmes enceinte. Mais le plus proche se situe à un kilomètre et les parents, au travail toute la journée, n'ont pas le temps de les accompagner. « Surtout, les habitants des bidonvilles se sentent exclus, car ils se plaignent de ne pas être traités avec respect », explique Maheen Mirza, auteur d'articles sur la malnutrition à Bhopal. Certains économistes prônent une généralisation du système de distribution publique pour éradiquer la faim : de la nourriture subventionnée pour tous, afin que les pauvres n'en soient pas exclus. Mais d'autres trouvent cette solution trop coûteuse, car elle se traduirait par des dépenses supplémentaires proche de 15 milliards d'euros. En octobre, le National Advisory Council, présidé par Sonia Gandhi, la présidente du Parti du Congrès, a recommandé d'étendre le système de distribution public à 75 % de la population en ne retenant que deux catégories de bénéficiaires : la « prioritaire » et la « générale ». Pour éviter les fraudes, le gouvernement pourrait bientôt informatiser le système de distribution publique et distribuer des cartes de rationnement électronique. Le Mouvement pour le droit à l'alimentation, qui regroupe plusieurs ONG, a exprimé sa déception : « L'argument selon lequel les ressources financières ne sont pas suffisantes pour assurer un système de distribution public universel n'est pas recevable quand on sait que le gouvernement a accordé 85 milliards d'euros d'exemption fiscale en » La loi devrait être débattue au Parlement indien au printemps 2011.

52 12) Document 3 du polycopié
12) Document 3 du polycopié. Relevez quelques expressions qui démontrent que la population des bidonvilles est largement touchée par la malnutrition en Inde. Quelles raisons peuvent expliquer ces difficultés ? Comment y remédier ? Document 3 : Inde : vers un droit à l'alimentation pour la population Article paru dans l'édition du Une loi est en préparation afin de lutter contre la malnutrition, qui progresse désormais dans les grandes cités Parfois, les piments rouges mélangés avec un peu d'eau ne suffisent plus à calmer la faim. Alors les habitants de Gautam Nagar, l'un des 300 bidonvilles de Bhopal, en Inde, tentent d'oublier les plaintes de leurs estomacs devant les clips musicaux diffusés par le seul petit écran dont ils disposent. Au milieu d'une odeur pestilentielle, plus de soixante familles vivent entassées sur un terrain vague, avec pour simple protection des bâches en plastique. Des enfants au ventre gonflé errent sur la route, la main tendue vers les passants. Quinze sont morts de malnutrition ces cinq dernières années dans le bidonville, situé dans un quartier pourtant très commerçant. En Inde, la malnutrition ne cesse de progresser, malgré la mise en place de centres nutritionnels et de magasins de rationnement. « Les indicateurs en matière d'insécurité alimentaire en milieu urbain révèlent une situation alarmante », estime le rapport intitulé « Etat de l'insécurité alimentaire dans l'Inde urbaine » publié par la fondation M.S. Swaminathan et par le Programme alimentaire mondial (PAM). Le Parti du Congrès, qui a promis de sortir le pays de la misère lors de sa reconduction au pouvoir en 2009, prépare une loi révolutionnaire, au moins en théorie : la garantie d'un droit à l'alimentation pour tous. En ville, la nourriture coûte cher. Tous les matins à 4 heures, il part, un pic à la main et un sac en toile sur l'épaule, ramasser les déchets sur les trottoirs. La croissance a créé des emplois dans les villes, mais ils sont surtout précaires : on ne mange qu'en fonction de ce que l'on gagne dans la journée. Munna Lal doit donc ramasser assez de semelles de chaussures ou de bouchons de plastique pour nourrir sa femme et ses sept enfants. Il gagne entre deux et trois euros chaque jour. « On mange à chaque repas des chapatis, avec du sel, des piments, ou parfois de l'oignon et des légumes lors des jours fastes », raconte la femme de Munna Lal. Leurs enfants ont accès en principe à l'un des centres de nutrition qui leur sont réservés. Le gouvernement en a créé plus d'un million dans l'ensemble du pays pour soigner les plus jeunes qui souffrent de malnutrition, et pour venir en aide aux femmes enceinte. Mais le plus proche se situe à un kilomètre et les parents, au travail toute la journée, n'ont pas le temps de les accompagner. « Surtout, les habitants des bidonvilles se sentent exclus, car ils se plaignent de ne pas être traités avec respect », explique Maheen Mirza, auteur d'articles sur la malnutrition à Bhopal. Certains économistes prônent une généralisation du système de distribution publique pour éradiquer la faim : de la nourriture subventionnée pour tous, afin que les pauvres n'en soient pas exclus. Mais d'autres trouvent cette solution trop coûteuse, car elle se traduirait par des dépenses supplémentaires proche de 15 milliards d'euros. En octobre, le National Advisory Council, présidé par Sonia Gandhi, la présidente du Parti du Congrès, a recommandé d'étendre le système de distribution public à 75 % de la population en ne retenant que deux catégories de bénéficiaires : la « prioritaire » et la « générale ». Pour éviter les fraudes, le gouvernement pourrait bientôt informatiser le système de distribution publique et distribuer des cartes de rationnement électronique. Le Mouvement pour le droit à l'alimentation, qui regroupe plusieurs ONG, a exprimé sa déception : « L'argument selon lequel les ressources financières ne sont pas suffisantes pour assurer un système de distribution public universel n'est pas recevable quand on sait que le gouvernement a accordé 85 milliards d'euros d'exemption fiscale en » La loi devrait être débattue au Parlement indien au printemps 2011.

53 Inde: l'aide alimentaire entre corruption et efficacité
. Des centaines de millions de sous-nourris vivent aussi dans les bidonvilles des métropoles du Sud. Les sortir de la sous-nutrition implique une aide alimentaire directe. PN Inde: l'aide alimentaire entre corruption et efficacité Par AFP, publié le 28 Août 2013 à 12:14 Le plan d'aide alimentaire voté par le parlement indien, le plus vaste au monde jamais mis en place, s'appuie sur des centaines de milliers d'échoppes qui distribuent riz et blé. Mais ses critiques doutent de son efficacité à cause de la corruption. Le parlement a adopté en début de semaine un plan de 230 milliards de roupies (3,8 milliards de dollars américain), destiné à fournir des céréales subventionnées à près de 70% de la population, soit 810 millions de personnes. Ajouté aux précédentes mesures, l'aide alimentaire dispensée par le gouvernement se chiffre à 19 milliards de dollars par an. Brij Kishore, 52 ans, travaille dans un des dispensaires alimentaires que compte l'Inde. Dans son Fair Price Shop (magasin à prix juste), situé dans le nord du New Delhi, s'entassent les sacs de blé, de sucre et de riz, distribués aux clients à des prix très réduits. La nouvelle loi prévoit de fournir 5 kg de céréales par mois et par personne au prix d'une roupie le kilo. Jusqu'à présent, toutes les familles indiennes pouvaient réclamer une carte de ration et recevoir 35 kg de céréales à faible prix, a expliqué un responsable du ministère de l'Alimentation. La nouvelle loi permettra de mieux cibler les familles qui en ont le plus besoin, ajoute-t-il. Mais les bénéficiaires se plaignent régulièrement d'être trompés par les commerçants, qui rognent les rations afin de vendre le surplus au marché noir. "On a reçu 20 kg de blé et 5 kg de riz, et le blé est plein de saletés", rouspète Santosh, 35 ans, mère de quatre enfant avec un mari au chômage. Elle affirme recevoir 10 kg de moins que sa ration mensuelle. "Nous travaillons pour quasiment aucun bénéfice", explique Brij Kishore, qui estime à moins de roupies (moins de 150 dollars) son revenu mensuel. "Mais on est obligé de vendre (ces céréales subventionnées), on ne nous laisse pas le choix".

54 Images de la mise en place du nouveau plan alimentaire indien (2013)

55 13) D’après l’ensemble des documents, qui peut agir aussi bien dans les campagnes que dans les villes pour limiter la sous nutrition ? Quel problème cela pose-t-il ? En Centrafrique, l’instabilité géopolitique a encore aggravé la situation alimentaire d’un des pays les plus pauvres du monde En Corée du Nord, la dictature affame la population en consacrant toutes les ressources au complexe militaro-industriel

56 . A la campagne comme à la ville, vaincre la sous nutrition exige un Etat assez efficace et déterminé. PN

57 III. Pourquoi la mise en place d’une agriculture durable est-elle impérative d’ici 2050 ?
1. Pourquoi la mise en place d’une agriculture plus durable est-elle indispensable au Brésil ? 14) Extrait vidéo. En quoi consiste le projet décrit ici ? En quoi est-il performant sur le plan économique, sociétal et environnemental ?

58

59 . Le Brésil a plusieurs raisons de promouvoir des projets agricoles durables, en particulier dans les régions amazoniennes. PN Le ralentissement durable de la déforestation de l’Amazonie, lemonde.fr La déforestation en Amazonie brésilienne a reculé de 18 % entre 2013 et 2014, une bonne nouvelle à quelques jours de l’ouverture à Lima de la 20e conférence de l’ONU sur le climat, même si des ONG contestent ces chiffres. Les écologistes ont salué les efforts du gouvernement, mais estimé toutefois que les déboisements étaient toujours trop importants. La ministre de l’environnement, Izabella Teixeira, a annoncé, mercredi 26 novembre, que la déforestation avait atteint km2, « le deuxième chiffre le plus bas de l’histoire depuis que les superficies déboisées sont calculées ». Les calculs portent sur les neuf Etats amazoniens du Brésil, entre août 2013 et juillet 2014.

60 2. Comment l’intensification durable de l’agriculture familiale est l’essentiel de la solution pour aujourd’hui et pour demain ? L’exemple du Push/ pull au Kenya 15) Extrait vidéo. En quoi consiste le Push/ Pull. Remplissez ensuite le tableau ci-dessous Tableau 1 : le Push/ Pull, exemple à suivre Une agriculture intensive Une agriculture équitable Une agriculture respectueuse de l’environnement

61 . Le Push/ Pull est une technique d’agro-écologie aux résultats prometteurs.
- L’agroécologie est la science permettant d’optimiser l’utilisation des ressources naturelles pour l’agriculture. -> elle aboutit à une intensification respectueuse de l’environnement de la société.

62

63 Schéma 1 : la technique du Push/pull sur une parcelle
Herbe à éléphant (pull) Maïs Desmodium (push)

64 Tableau 1 : le Push/ Pull, exemple à suivre
Une agriculture intensive efficace économiquement Intensification sans chimie (sans engrais, pesticide ou herbicide) ni OGM. Augmentation de la production de maïs de 120% dans un délai de 3 à 5 ans. Production de lait multipliée par 3 grâce au fourrage constitué par le desmodium et l’herbe à éléphant.

65 Une agriculture intensive efficace économiquement
Une agriculture équitable Intensification sans chimie (sans engrais, pesticide ou herbicide) ni OGM. Augmentation de la production de maïs de 120% dans un délai de 3 à 5 ans. Production de lait multipliée par 3 grâce au fourrage constitué par le desmodium et l’herbe à éléphant. Technique bon marché et qui permet aux fermiers de rester indépendants (ce qui est moins le cas avec les pesticides ou les OGM car vous devez acheter des semences) Les agriculteurs disposent désormais de surplus qu’ils peuvent vendre sur les marchés. Leur niveau de vie augmente.

66 Une agriculture intensive efficace économiquement
Une agriculture équitable Une agriculture respectueuse de l’environnement Intensification sans chimie (sans engrais, pesticide ou herbicide) ni OGM. Augmentation de la production de maïs de 120% dans un délai de 3 à 5 ans. Production de lait multipliée par 3 grâce au fourrage constitué par le desmodium et l’herbe à éléphant. Technique bon marché et qui permet aux fermiers de rester indépendants (ce qui est moins le cas avec les pesticides ou les OGM car vous devez acheter des semences) Les agriculteurs disposent désormais de surplus qu’ils peuvent vendre sur les marchés. Leur niveau de vie augmente. Intensification sans chimie (sans engrais, pesticide ou herbicide). Le milieu n’est pas modifié et la terre ne s’épuise pas.

67 3. Pourquoi l’agriculture durable doit-elle se généraliser d’ici 2050
3. Pourquoi l’agriculture durable doit-elle se généraliser d’ici 2050 ? Module, entraînement à la composition 16) Répondre à la question posée en titre à l’aide de l’ensemble des éléments de ce chapitre. Pour cela hiérarchisez les informations en remplissant le tableau ci-dessous. Tableau 2 : Pourquoi l’agriculture durable doit-elle se généraliser d’ici 2050 ? Trois idées essentielles Démontrées chacune par 2 arguments Des exemples viennent prouver les arguments 1. 2. 3.

68 Trois idées essentielles
1. D’ici 2050, il faudra une agriculture encore plus productive et efficace 2. Cette performance passe par une agriculture respectueuse de l’environnement 3. Ce résultat passe aussi par le respect des producteurs et des agriculteurs

69 Trois idées essentielles
Démontrées chacune par 2 arguments 1. D’ici 2050, il faudra une agriculture encore plus productive et efficace - La population mondiale va augmenter de 34% - Mais il faudra en fait augmenter la production de 70% 2. Cette performance passe par une agriculture respectueuse de l’environnement - On ne pourra pas vraiment cultiver de nouvelles terres agricoles. - L’intensification en conformité avec l’agroécologie est la solution la plus simple et la plus efficace 3. Ce résultat passe aussi par le respect des producteurs et des agriculteurs - Il est très important de maintenir une agriculture familiale et locale dans les pays du Sud. - Pour maintenir et améliorer cette agriculture, trois principes sont nécessaires.

70 Trois idées essentielles
Démontrées chacune par 2 arguments Des exemples viennent prouver les arguments 1. D’ici 2050, il faudra une agriculture encore plus productive et efficace - La population mondiale va augmenter de 34% - Mais il faudra en fait augmenter la production de 70% -> les effets de la TD font que la population mondiale va passer de 7 à 9 milliards d’habitants -> Avec le développement et l’urbanisation, la population mondiale consommera de plus en plus de viande. = sachant que pour produire une calorie animale, il faut produire au minimum 4 calories végétales, la production mondiale devra bien augmenter de 70% d’ici 2050.

71 2. Cette performance passe par une agriculture respectueuse de l’environnement
- On ne pourra pas vraiment cultiver de nouvelles terres agricoles.   - L’intensification en conformité avec l’agroécologie est la solution la plus simple et la plus efficace -> Si en théorie, il y a des terres agricoles disponibles, il n’est pas raisonnable de les mettre en valeur. = parce qu’elles ont une grande valeur écologique. = parce qu’elles ne sont pas de très bonne qualité agronomique. = parce qu’elles sont éloignées des foyers de consommation. -> l’intensification sur des terres déjà cultivée permettrait de satisfaire 90% des nouveaux besoins. -> L’agroécologie est une intensification respectueuse de l’environnement. (ex: push/ pull).

72 3. Ce résultat passe aussi par le respect des producteurs et des agriculteurs
- Il est très important de maintenir une agriculture familiale et locale dans les pays du Sud.    - Pour maintenir et améliorer cette agriculture, trois principes sont nécessaires. -> Les principales marges de progression en termes d’intensification sont localisées dans les exploitations familiales des pays du Sud. = beaucoup de paysans pauvres cultivent de bonnes terres agricoles de façon trop extensive en Afrique ou en Asie. -> en améliorant leur situation on ferait « d’une pierre deux coups ». = la production alimentaire mondiale serait largement augmentée. = la sous-nutrition disparaîtrait des campagnes du Sud. -> la protection de leur terre contre l’urbanisation et les achats des FTN. -> la garantie de prix corrects en rééquilibrant le marché en faveur des producteurs. -> une aide technique et financière pour l’intensification (aide au développement).

73 Conclusion : . Il est théoriquement parfaitement possible de nourrir 9 milliards d’habitants d’ici 2050. PN . Le principal défi est de réussir à mieux répartir la production tout en généralisant l’agriculture durable. - Ces deux objectifs sont complètement liés. -> la généralisation de l‘intensification de l’agriculture familiale permettra aussi à des centaines de millions de paysans pauvres de manger à leur faim.


Télécharger ppt "CHAP. II. Nourrir les hommes"

Présentations similaires


Annonces Google