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20/03/2007Christophe Bulté - 1 La lecture électronique : techniques et acteurs.

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1 20/03/2007Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 1 La lecture électronique : techniques et acteurs

2 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 2 20/03/2007 Présentation Licence en Histoire & DES en Infodoc Archiviste aux A.G.R. Assistant en Faculté de Philosophie et Lettres de l’ULB Actuellement : Assistant à la Bibliothèque Électronique (nouvelles technologies, site web, mise à disposition de la documentation numérique) Formateur à la CFWB Christophe Bulté Bibliothèque électronique Avenue F. Roosevelt 50 - CP 180. Campus du Solbosch : Bâtiment A, AX2.143. 1050 Bruxelles 02/650.43.77 – 0476/59.23.06 cbulte@ulb.ac.be

3 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 3 20/03/2007 Programme de la formation: numérisation Définitions Aspects légaux Aspects « projet » Aspects techniques Types de fichiers de stockage

4 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 4 20/03/2007 Programme de la formation : les acteurs Entreprises Associations et particuliers Universités Bibliothèques publiques Editeurs Institutions gouvernementales

5 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 5 20/03/2007 Programme de la formation : utilisation Le choix Catalogage Aspects matériels Promotion Exemples d'utilisation

6 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 6 20/03/2007 Programme de la formation : offre commerciale Principales plateformes commerciales Description critique Comparaison Evaluation

7 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 7 20/03/2007 Programme de la formation : offre gratuite Les e-books gratuits Répertoires de textes Description critique

8 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 8 20/03/2007 La numérisation Définitions Aspects légaux Aspects « projet » Aspects techniques Types de fichiers de stockage

9 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 9 20/03/2007 Définitions Définition des concepts Implique des contraintes et des choix :  Techniques  Financiers  Documentaires

10 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 10 20/03/2007 Numérisation - Digitalisation La numérisation est le processus de conversion d'un objet réel (forme + information) en une suite de nombres permettant de représenter cet objet en informatique ou en électronique numérique (code + information). Il existe des contraintes à respecter pour obtenir une numérisation fidèle de la réalité que cela soit sur la forme ou le contenu. La conversion de données analogiques dans un système numérique est effectuée par divers capteurs et par des processus de traitement logiciel. Le processus est inversable.

11 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 11 20/03/2007 Objet numérique Objet non matériel, numérisé ou non, composé d’une suite de nombres codé selon un schéma variable en fonction d’une structure de fichier. Ce fichier doit être stocké sur une plateforme matérielle et logicielle. Pour accéder aux informations, un logiciel doit décoder l’objet. Un système matériel doit ensuite afficher le résultat décodé.

12 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 12 20/03/2007 E-book, livre électronique ou numérique, livrel Objets, réel ou virtuels tous différents mais ayant en commun d'être supports de communication écrite, il y a donc une confusion sémantique possible entre le matériel permettant la lecture d’un texte ou le texte numérique en tant que tel :  Ouvrage dont les informations ont été numérisées et sont disponibles en tant que fichier informatique.  Support électronique de ce texte numérisé, ce qui peut- être soit le support physique (CD, Carte, Disque), soit le support logique, virtuel c'est-à-dire le fichier contenant le texte ;  Différents appareils électroniques portables dont la spécialité est l'affichage de tels fichiers informatiques.

13 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 13 20/03/2007 Aspects légaux Le processus de numérisation est avant tout un processus technique. Les technologies dont nous disposons actuellement rendent toutes les formes de numérisation possibles sans aucune limite. Par contre, ce potentiel énorme est très étroitement encadré par des règles juridiques.

14 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 14 20/03/2007 Règles générales du droit d’auteur Directive 2001/29/CE de l’Union européenne. En Belgique, loi de 1994 amendée le 14 avril 2005. En Europe, un ouvrage reste sous droits 70 années après la mort de son auteur. Aux USA et Canada, la durée est de cinquante années. Distinction entre droit moral et droit patrimonial : la numérisation n’est concernée que par le droit patrimonial.

15 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 15 20/03/2007 Additions légales Prorogation totale de 14 ans et 272 jours pour les œuvres publiées avant le 31/12/1920 qui n'ont pas été rétrocédées au domaine public au 13/08/1941 (addition des deux guerres). La plupart des pays ajoutent des années en cas de mort héroïque (30 ans en France). En cas de collaboration, c’est la mort du dernier survivant qui entre en ligne de compte. En cas d’anonyme non identifiable, c’est la date de publication qui compte. Les œuvres posthumes publiées après le délai de 70 ans sont protégées 25 ans.

16 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 16 20/03/2007 Applications réelles Les illustrations originales peuvent poser problème. Quid des éditions scientifiques et augmentées ? Il existe une zone grise pour les œuvres dont l’exploitation commerciale est terminée. On peut numériser n’importe quel ouvrage encore sous droits à des fins de préservation du support. Les ouvrages qui ne sont plus en vente peuvent être mis à disposition sur un seul poste de consultation sans possibilité d’accès au réseau et sans possibilités de téléchargement. Trouver qui est le dépositaire des droits d’un auteur mort peut être une véritable enquête policière. En cas de besoin spécifique, il est toujours possible négocier avec l’auteur ou l’éditeur.

17 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 17 20/03/2007 Les droits appliqués aux bibliothèques (1) Pour les ouvrages numérisés par d’autres :  Les plateformes commerciales fixent des conditions d’utilisation strictes sous forme de contrats légaux.  Les alternatives gratuites ont aussi des licences d’utilisation sous forme de contrats moraux. Les condamnations pour non-respect sont lourdes dans les deux cas.

18 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 18 20/03/2007 Les droits appliqués aux bibliothèques (2) En cas de numérisation, il est important pour votre institution de se prémunir en définissant les conditions d’utilisation.  Exemple : http://digitheque.ulb.ac.be/fr/aspects-juridiques/index.html#c1528. http://digitheque.ulb.ac.be/fr/aspects-juridiques/index.html#c1528  Définition des droits d'auteur.  Limitation des responsabilités.  Localisation.  Conditions d’utilisation.  Buts poursuivis.  Citation.  Exemplaire de publication.  Droits de reproduction.

19 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 19 20/03/2007 Aspects « projet » La sélection des documents Capacité technique Contrôle de la qualité Autres considérations importantes

20 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 20 20/03/2007 La sélection des documents Outre les contraintes légales et techniques, les différents acteurs de la numérisation du savoir sont liés par des critères, variables en fonction des acteurs, de sélection des ressources qu’ils veulent numériser

21 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 21 20/03/2007 La sélection des documents (1) Attributs de document : le matériel se prête-t-il à la numérisation ? Le contenu informationnel peut-il être correctement saisi sous forme numérique? Le format et l'état de conservation constituent-ils un obstacle majeur? Quelle est la taille et la complexité, en termes de diversité des documents trouvés, de cette collection? Considérations de conservation : le matériel court-il un risque pendant l'opération de numérisation ? L'image numérique peut-elle subroger à la consultation des originaux, leur offrant ainsi une meilleure protection à la manipulation ? Est-il envisagé que la reproduction soit un moyen de remplacer les originaux ?

22 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 22 20/03/2007 La sélection des documents (2) Organisation et la documentation disponibles : le matériel est-il rangé dans un ordre structuré et cohérent ? Est-il paginé ou la disposition est-elle suggérée par d'autres moyens? Est-il complet ? Existe-t-il des informations structurées, descriptives ou de navigation du matériel, comme des enregistrements bibliographiques (notices, données) ou une aide à la recherche détaillée ? Utilisation finale : quels sont les types, niveaux et fréquences d'utilisation prévus ? Les exigences des utilisateurs ont-elles été clairement appréhendées ? La numérisation peut-elle répondre à ces utilisations ? Votre organisme peut-il proposer plusieurs types d'utilisations, tels que l'impression, la navigation et la revue détaillée ? Existe t’il des questions concernant la sécurité ou l'accessibilité devant être prises en compte.

23 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 23 20/03/2007 La sélection des documents (3) Création de la collection numérique : la possibilité de procurer des ressources numériques supplémentaires grâce à la numérisation de matériel constitue-t-elle une motivation supplémentaire (y compris pour les données et métadonnées)? Y a-t-il des possibilités de coopération inter-organisationnelle? Pour établir une cohérence thématique ou pour atteindre une "masse critique" ? Efforts accomplis deux fois: le matériel a-t-il déjà été numérisé par une autre source digne de confiance? Si oui, les fichiers numériques possèdent-ils les qualités, la documentation et la fonctionnalité suffisantes pour servir vos objectifs ? Quelles sont les conditions régissant l'utilisation et l'accès à ces fichiers ?

24 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 24 20/03/2007 Capacité technique Etendue d‘action de l‘organisme : l'organisme que vous représentez possède t-il l'infrastructure technique requise afin de gérer, livrer et conserver les données numérisées ? Les utilisateurs principaux possèdent-ils les outils informatiques et la connexion souhaitée pour se servir efficacement de ces données ? Aspect financier : Etes-vous en mesure de déterminer le coût total de l'acquisition d'images (sélection, préparation, capture, indexation, et contrôle de la qualité)? Le coût est- il justifié sur la base de bénéfices réels ou perçus dégagés par la numérisation ? Existe-t-il des fonds pour prendre en charge cette action ? Y a-t-il un engagement de l'organisme sur la gestion et la conservation actuelles de ces fichiers?

25 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 25 20/03/2007 Contrôle de la qualité C’est l'une des composantes intégrantes du traitement de l'image numérique, et a été conçu afin de s'assurer que les attentes concernant la qualité sont remplies. Il comprend les procédures et techniques destinées à vérifier la qualité, la précision et la cohérence des produits numériques. Elles peuvent être mises en oeuvre à différents stades :  Evaluation initiale par un sous-ensemble de documents qui est utilisé afin de vérifier la pertinence des décisions techniques prises durant la période d'étalonnage.  Evaluation continue par un même processus de vérification de la qualité utilisé pour confirmer que les décisions d'étalonnage.

26 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 26 20/03/2007 Autres considérations importantes Problèmes de personnel : choix d’un chef de projet, formation et motivation du personnel et problèmes d’externalisation. Prévoir les coûts et contraintes techniques à long- terme. Faire la promotion du projet.

27 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 27 20/03/2007 Aspects techniques Concepts-clés Contraintes des objets de départ Infrastructure technique et chaîne de numérisation Création d’image La gestion des fichiers La livraison

28 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 28 20/03/2007 Concepts-clés (1) Pixels : l'image numérique est mappée comme une grille de points (pixel). Résolution : capacité à distinguer les détails fins dans l'espace. La fréquence spatiale est un indicateur de la résolution (exprimée en pixels par pouces (dpi).

29 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 29 20/03/2007 Concepts-clés (2) Profondeur de bits : est définie par le nombre de bits utilisés pour représenter chaque pixel. Plus la profondeur de bit est élevée, plus grand sera le nombre de teintes.  Une image bitonale = 1 bit (0 pour le noir et 1 pour le blanc).  Une image en niveaux de gris est composée de pixels possédant plusieurs bits d'informations (de 2 à 8 bits). 8 bits permettant 256 teintes de gris.  Une image couleur est typiquement représentée par une profondeur de bit variant de 8 à 24 bits ou plus. Une image 24 bits offre 16,7 millions de valeurs de couleurs.

30 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 30 20/03/2007 Concepts-clés (3) La taille de fichier est calculée en multipliant la surface d'un document (hauteur x largeur) à numériser par la profondeur. Par exemple, si une image 24 bits est capturée avec un appareil numérique aux dimensions de 2048 par 3072, alors la taille du fichier est égale à (2048 x 3072 x 24)/8, soit 18.874.368 bytes.  1 byte = 8 bits ou octets  1 Kilo-octet (KB ou Ko) = 1024 bytes ou octets  1 Megaoctet (MB ou Mo) = 1024 KB (ou Ko)  1 Gigaoctet (GB ou Go) = 1024 MB  1 Teraoctet (TB ou To) = 1024 GB

31 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 31 20/03/2007 Concepts-clés (4) La compression est utilisée afin de réduire la taille de l'image pour le stockage, le traitement et le transfert via une formule mathématique basée sur les algorithmes. Les schémas de compression peuvent, de plus, être décrits comme destructifs ou non destructifs.

32 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 32 20/03/2007 Contraintes des objets de départ La capture numérique d'image doit prendre en considération les attributs des documents sources eux-mêmes : taille et présentation, niveau de détail, gamme de tons, et présence ou non de couleur. Tous les documents font partie d'une des cinq catégories suivantes, ce qui affectera leur numérisation.  Texte Imprimé/Dessin au Trait : image à contours distincts, sans variation de tonalité, tel qu'un livre contenant du texte et des graphismes au trait.  Manuscrits : images à contours distincts réalisées à la main ou mécaniquement, mais ne présentant pas les bords distincts typiques du procédé mécanisé, tel que lettre ou dessin au trait.

33 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 33 20/03/2007 Contraintes des objets de départ (2)  Demi-tons ou Simili : reproduction de travaux graphiques ou photos représentés par une grille de points ou lignes de taille variable et régulièrement espacés, en général inclinés selon un angle défini. Englobe également certains procédés artistiques, comme la gravure par exemple.  Tons Continus : documents tels que photographies, aquarelles et autres dessins au trait finement exécutés qui forment des changements subtils ou progressifs de tons.  Mixtes : documents contenant deux ou plusieurs des autres catégories.

34 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 34 20/03/2007 Infrastructure technique Ce sont les composantes rendant possible l'imagerie numérique. Le processus complet est parfois appelé chaîne de numérisation, suggérant une série d'étapes logiquement organisées. Dans la pratique, la chaîne de numérisation peut comporter des ramifications, opérations en boucle, et étapes récurrentes, mais pour des raisons de simplicité, nous la présenterons ici comme si elle était linéaire.

35 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 35 20/03/2007 La chaîne de numérisation La Création d'Image concerne la capture d'un document sous une forme numérique. Il peut exister une ou plusieurs étapes de traitement de l'image appliquées à l'image initiale, pouvant altérer, ajouter ou extraire des données ainsi que la création de métadonnées. La Gestion de Fichier se réfère à l'organisation, l'entreposage et la maintenance des images et métadonnées associées. La Livraison d'image comprend l'opération de livraison des images à l'utilisateur et englobe les réseaux, les appareils de présentation, et les imprimantes. Les ordinateurs et leurs interconnections au sein de réseaux font parties intégrantes de la chaîne de numérisation.

36 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 36 20/03/2007 La chaîne de numérisation

37 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 37 20/03/2007 Création d’image Critères de choix du scanner Types de scanner Etapes du processus de numérisation Le traitement de l’image

38 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 38 20/03/2007 Critères de choix du scanner Est-t-il compatible avec tous mes documents ? Peut-il produire la qualité nécessaire à mes besoins ? Peut-il s'adapter à mon calendrier de production et à mon budget de conversion ? Quels sont les types de contrats de maintenance disponibles ? Il faut gardez à l'esprit que la plupart des scanners ont été conçus pour de grands marchés et pas pour répondre aux besoins particuliers des bibliothèques

39 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 39 20/03/2007 Types de scanner (1) Le scanner à plat convient à de nombreuses utilisations, est facile à utiliser, et largement disponible. Ils utilisent la même technologie de base, dans laquelle un capteur lumineux et une source lumineuse, tous deux montés sur un bras mobile, balayent le document immobile placé sur une plaque en verre. Des manipulateurs de documents automatisés sont disponibles sur certains modèles pour augmenter le rythme de production tout en réduisant la fatigue de l'opérateur.

40 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 40 20/03/2007 Types de scanner (2) Le scanner vertical est une variante spécialisée du scanner à plat dans laquelle la source de lumière du scanner, le dispositif de capteurs et les optiques sont déplacés vers un ensemble d'appui sous lequel un volume relié peut être placé face vers le haut.

41 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 41 20/03/2007 Types de scanner (3) Les scanners à défilement utilisent la même technologie de base que les scanners à plat mais maximisent le débit, au dépens de la qualité, en général. Les documents doivent être de tailles égales et assez solides pour résister à une manipulation un peu rude, bien que les mécanismes de transport sur les modèles plus récents permettent de réduire l'effort. Que le transport soit effectué par rouleau, ceinture, tambour ou vide, le capteur et la source lumineuse restent immobiles tandis que le document est passé au- dessus.

42 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 42 20/03/2007 Types de scanner (4) Les scanners à tambour offrent la résolution la plus élevée, la numérisation la meilleure de tous les types de scanners, mais à un certain prix. En dehors de leur coût élevé, les scanners à tambour sont lents, non adaptés aux documents fragiles et exigent des compétences élevées de manipulation.

43 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 43 20/03/2007 Types de scanner (5) Les appareils photo numériques combinent un scanner avec les optiques de l'appareil afin de former un outil versatile pouvant produire des images de haute qualité. Bien qu'ils soient plus lents et plus difficiles à utiliser qu'un scanner à plat, les appareils numériques s'adaptent parfaitement à tous types de documents et d'objets. Les objets les plus délicats et fragiles peuvent être capturés en toute sécurité, bien que les besoins d'éclairage pour la prise de vues puissent impliquer des précautions concernant la protection de l'oeuvre à la lumière.

44 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 44 20/03/2007 Etapes du processus de numérisation Une ou plusieurs sources analogiques qui sont converties en signal électrique. Un filtre anticrènelage (anti-aliasing) qui supprime les fréquences supérieures non nécessaires. Un multiplexeur qui sert à sélectionner une source parmi plusieurs et qui la code. Un échantillonneur bloqueur ("Sample and Hold" ou S/H), qui garde la tension stable le temps du codage. Le convertisseur analogique-numérique proprement dit (Analog/Digital Converter ou ADC). Un codeur (ou modulateur).

45 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 45 20/03/2007 Le traitement de l’image (1) Toute une liste d'étapes opérationnelles suivent la numérisation. Il peut exister des modifications personnalisées appliquées seulement à certains fichiers, ou des traitements de l'image de masse automatisés de tous les fichiers (traitement par lot). Il peut exister des opérations menées en une seule fois, ou répétées selon les fréquences nécessaires.

46 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 46 20/03/2007 Le traitement de l’image (2) Edition, retouche, amélioration. Compression. Conversion de formats de fichiers. Redimensionnement. Création de métadonnées. ROC (Reconnaissance Optique des Caractères ou OCR)

47 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 47 20/03/2007 Fonctionnement OCR L’OCR est un processus qui peut être effectué par un opérateur humain, un système automatisé ou un mélange des deux. On part de l'image numérique réalisée par un scanner optique d'une page dont on veut récupérer le texte. L'image doit être assez contrastée pour que le programme discerne facilement les caractères. Certains logiciels comportent, en outre, une interface pour l'acquisition numérique de l'image. Le principe du programme est de lire le document et, grâce à des bibliothèques de formes, détecter les caractères afin d'en faire correspondre la forme au caractère attendu. Des dictionnaires permettent de récupérer certaines erreurs puisque le logiciel se basera alors sur des mots existants pour faire ses comparaisons. Certains logiciels vont même tenter de conserver l'enrichissement du texte (corps, graisse et police) ainsi que la mise en page, voire rebâtir les tableaux.

48 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 48 20/03/2007

49 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 49 20/03/2007 Résultats OCR Avec le système d’OCR le plus performant : FineReader Pro sur un document standard de 22 pages bien numérisé (250 dpi et optimisé) avec un opérateur humain spécialisé :  Processus technique : 6 min.  Processus de relecture : 32 min.  Nombre d’erreurs réelles : 27.

50 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 50 20/03/2007 La gestion des fichiers Suivre les mouvements Bases de données d’images Stockage

51 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 51 20/03/2007 La gestion des fichiers La gestion des fichiers est un ensemble d'étapes liées, conçues afin de s'assurer que les fichiers peuvent être immédiatement identifiés, organisés, extraits et conservés. 3 étapes :  Suivre les mouvements (examens des systèmes de fichiers de base).  Solutions de Bases de données et autres systèmes de gestion des images (logiciel spécifique afin d'organiser les fichiers images).  Stockage (appareils et médias).

52 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 52 20/03/2007 Suivre les mouvements Des décisions logiques concernant les fichiers et répertoires peuvent aider à réduire au minimum la confusion, en particulier pour les très grosses collections. A un certain degré, la nature du matériel numérisé suggérera un mode d'organisation. Utiliser un schéma de nommage de fichier compatible avec tous les systèmes d'exploitation et médias de stockage. Utiliser des extensions de fichiers standard. Se servir de logiciel de gestion de stockage pour gérer les grosses collections sur des disques durs physiques multiples. Prévoir des espaces de stockage conséquents.

53 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 53 20/03/2007 Bases de données d’images Il existe de nombreux produits (SGBD, SGBDi, SIGB) permettant de simplifier considérablement le processus de gestion de larges collections de fichiers d'images. Elles gardent une trace des fichiers, offrent des fonctions de recherche et de tri, fournissent une interface d'accès, supervisent le niveau et le type d'utilisation, et participent à la sécurité en contrôlant qui a accès à quoi.

54 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 54 20/03/2007 Stockage Les critères généraux à considérer lors du choix sont : la vitesse, la capacité, la fiabilité, la standardisation, les coûts. Parmi les technologies de stockage disponibles, il est généralement plus sûr de choisir une située au sommet de sa popularité et compatibilité. Les technologies trop pointues pourraient bien ne jamais acquérir la compatibilité avec les fabricants ou utilisateurs, laissant les premiers acquéreurs avec du matériel ou des médias non supportés et obsolètes.

55 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 55 20/03/2007 Livraison (1) La Livraison englobe les processus de délivrance des images numériques et fichiers auxiliaires aux utilisateurs. Les composantes principales sont les réseaux et les appareils d'affichage (principalement les moniteurs et imprimantes). A moins que les images numériques ne soient strictement destinées à un usage interne, certaines composantes de livraison se trouvent au-delà de votre contrôle.

56 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 56 20/03/2007 Livraison (2) La livraison réussie à une audience mixte d'utilisateurs internes et en ligne nécessite une planification soigneusement préparée à l'avance. Si les ressources le permettent, la meilleure approche est d'offrir de multiples versions des images, en profitant des capacités supérieures là où elles existent, mais également en supportant les connections à basse vitesse avec des images de qualité inférieure.

57 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 57 20/03/2007 Livraison (3) L'utilisation du web pour rendre des ressources accessibles à un large public soulève des questions de qualité de l'image, d'utilité et de livraison à l'utilisateur final. Les études utilisateurs ont conclu que les chercheurs attendent un accès rapide, une qualité acceptable et un affichage complet des objets numériques. Les organismes culturels se retrouvent confrontés à toute une série de problèmes techniques qui n'existent pas dans le monde analogique.

58 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 58 20/03/2007 Types de fichiers de stockage Généralités Original numérique enrichi Fichiers images Fichiers textes Fichiers livres Conservation numérique

59 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 59 20/03/2007 Généralités Les formats comprennent à la fois des bits d’informations et des en-têtes concernant la lecture et l' interprétation du fichier. Les formats de fichiers varient en termes de résolution, profondeur de bit, capacités de couleurs et support pour la compression et les métadonnées. Les formats de fichiers doivent être choisis en fonction des besoins et peuvent être différents entre usages internes et externes. Il doivent tenir compte des problèmes d‘affichage possibles en fonction des navigateurs et des systèmes de consultation.

60 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 60 20/03/2007 Les méta-données Elles décrivent différents attributs d'informations et leur donnent signification, contexte et organisation. Pour des raisons pratiques, les types et les fonctions de métadonnées peuvent être classés en trois catégories générales : descriptif, structurel et administratif. Ces catégories n'ont pas toujours de frontières parfaitement définies et se chevauchent parfois.

61 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 61 20/03/2007 Original numérique enrichi (1) Document dans lequel toutes les informations significatives contenues dans le document source sont présentes. Il existe à des fins de :  Conservation : l'image remplaçant l'original doit être assez riche pour réduire ou éliminer le besoin pour l'utilisateur de consulter l'original. Le remplacement doit satisfaire toutes les conditions légales de recherche requises. Il est plus aisé de conserver les fichiers numériques lorsqu'ils sont saisis de façon cohérente et qu'ils sont bien documentés.

62 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 62 20/03/2007 Original numérique enrichi (2)  Accessibilité : un original numérique doit être capable de supporter toute une gamme de besoins des usagers. L'original numérique doit être assez riche afin de s'adapter aux applications futures.  Coût : la création d'une image numérique de qualité peut être plus coûteuse à l'origine, mais elle restera plus économique que la création d'une image de qualité inférieure ne répondant pas aux exigences à long terme et nécessitant une nouvelle numérisation.

63 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 63 20/03/2007 2 types de livres électroniques Livres en format image : fac-similé qui respecte la mise en page de base qui peut être significative, utile pour les chercheurs, fichiers lourds. Livres en format texte : la mise en page peut-être différente mais avantages de la recherche sur le texte, annotations possibles, fichiers légers.

64 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 64 20/03/2007 Fichiers images – Conservation des originaux Tag(ged) Image File Format (TIFF) :  Format libre, normalisé ISO, gratuit, compression non destructive.  Très utilisé chez les graphistes et des maquettistes mais mal adapté au web.  Qualité parfaite, identique à l’original.  Poids des fichiers générés considérable.  17,7 mo image type.

65 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 65 20/03/2007 Fichiers images – Utilisation courante Joint Photographic Experts Group (Jpeg) :  Format propriétaire, non normalisé, payant, compression destructive.  Très utilisé pour les usages web.  Bonne qualité.  Poids des fichiers générés est acceptable.  2,95 mo image type.

66 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 66 20/03/2007 Fichiers textes Avantages :  Répandus universellement.  Facilement transformables.  Intégration possible de documents variés.  Les systèmes de protection et DRM peuvent être annulés. Désavantages :  Mal adaptés à la lecture.  Poids de fichier souvent importants.  Formes et mises en pages variables.  Modifiables.  Ne sont utiles que pour des documents océrisés.

67 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 67 20/03/2007 Fichiers textes – Usage universel.DOC existe depuis 1980. Utilisé par WordPerfect puis par Microsoft Format insaisissable et changeant en permanence de façon visible et invisible, usage limité gratuit. Ces changements n’affectent que la mise en page du document, l’information brute est toujours lisible. Peut intégrer du texte brut, des images, des éléments multimédias, des métadonnées non normalisées, des scripts. Les fichiers DOC ne constituent pas une norme industrielle  problème d'interopérabilité. Va être délaissé pour les formats OpenDocument et OpenXML par les institutions. Mauvaise gestion des méta-données. Pour un document type : 464 ko.type Alternative : rtf, odt.

68 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 68 20/03/2007 Fichiers textes – Diffusion universelle.html existe depuis 1989. Créé par la Fondation WWW. Format fixé, normalisé et gratuit. La mise en page et les informations sont séparées. Peut afficher du texte brut, des images, des éléments multimédias sans les intégrer. Totalement interopérable. Connaît une évolution vers l’xml. Gestion moyenne des méta-données. Pour un document type : 378 ko.type Alternative : xml.

69 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 69 20/03/2007 Fichiers livres Avantages :  Grand confort de lecture.  Mises en pages fixe mais adaptable.  Textes fixés.  Plugins disponibles.  Poids de fichiers optimisés.  Exemplaires personnels Désavantages :  Formats propriétaires.  Transformations quasiment impossibles.  Mal adaptés aux images.  Les systèmes de protection et DRM ne peuvent être annulés.

70 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 70 20/03/2007 Fichiers livres – Diffusion universelle.pdf existe depuis 1989. Créé par Adobe. Format propriétaire ouvert, non libre, payant et évolutif mais normalisé en partie. Retranscrit un document à l’identique, y compris en mode image. Les changements n’affectent pas l’information ni la mise en page mais peut affecter les métadonnées et les inserts. Peut intégrer du texte brut, des images, des éléments multimédias, des métadonnées normalisées, des scripts et des drm. Très interopérable. Standard web de fait. Pour un document type : 398 ko.type Alternative : Postcript.

71 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 71 20/03/2007

72 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 72 20/03/2007 Fichiers livres – Formats propriétaires (1).lit existe depuis 1996. Créé par Microsoft. Format propriétaire non ouvert, non libre, payant et non normalisé. Peut retranscrire un document à l’identique mais est adaptable aux désirs de l’utilisateur. Non modifiable et non exportable. Peut intégrer du texte brut, des images, des éléments multimédias, des métadonnées normalisées, des scripts et des drm. Interopérable. Pour un document type : 246 ko.type

73 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 73 20/03/2007

74 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 74 20/03/2007 Fichiers livres – Formats propriétaires (2).prc existe depuis 2000. Créé par Mobipocket. Format propriétaire non ouvert, non libre, gratuit et non normalisé. Peut retranscrire un document à l’identique mais est adaptable aux désirs de l’utilisateur. Non modifiable et non exportable. Peut intégrer du texte brut et des drm. Interopérable. Pour un document type : 221 ko.type

75 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 75 20/03/2007

76 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 76 20/03/2007 Fichiers livres – Formats propriétaires (3).pdb existe depuis 1995. Créé par Palm. Format propriétaire non ouvert, non libre, gratuit et non normalisé. Peut retranscrire un document à l’identique mais est adaptable aux désirs de l’utilisateur. Non modifiable et non exportable. Peut intégrer du texte brut et des drm. Interopérable. Pour un document type : 179 ko.type

77 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 77 20/03/2007

78 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 78 20/03/2007 Conservation numérique à long terme (1) L'objectif de la conservation numérique est de maintenir la capacité d'afficher, extraire et utiliser les collections numériques face à des infrastructures et des éléments technologiques et organisationnels. Cette démarche comprend :  la conservation physique des fichiers image et des métadonnées associées.  l'assurance d'une utilisation continue de la collection d'images numériques (interface utilisateur).  maintenir la sécurité de la collection.

79 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 79 20/03/2007 Conservation numérique à long terme (2) Cette démarche se fait par : Le soin continu : les bonnes pratiques au quotidien. Le rafraîchissement qui implique la copie du contenu d'un média de stockage vers un autre. La migration correspond au processus de transfert des informations numériques d'une plate-forme logicielle vers une autre. L‘émulation implique la création à nouveau de l'environnement technique requis pour visualiser et utiliser une collection numérique. La conservation de la technologie est basée sur la préservation de l'environnement technique supportant le système. L‘archéologie numérique comprend les procédures afin de récupérer le contenu à partir de médias endommagés.

80 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 80 20/03/2007 Les acteurs Entreprises Associations et particuliers Universités Bibliothèques publiques Editeurs Institutions gouvernementales

81 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 81 20/03/2007 Les acteurs La numérisation des ressources littéraires à commencé il y a maintenant plus de trente ans. Depuis 2004, la numérisation est devenu un enjeu économique et politique de masse. Les différents acteurs en présence ont des intérêts contradictoires et on peut parler d’une véritable guerre de la numérisation.

82 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 82 20/03/2007 Les entreprises Offrir une masse critique d’informations aux utilisateurs est une condition indispensable pour rendre un produit incontournable. C’est la raison principale pour laquelle les grandes entreprises de structuration de l’information sont maintenant les acteurs les plus importants de la numérisation.

83 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 83 20/03/2007 Google Livres Google Livres (ex. Google-Print) Objectif de plus de 20 millions d’ouvrages libres de droits ou non numérisés. Accord avec des centres universitaires ou scientifiques (Harvard, Stanford, Oxford, Princeton, Michigan, Virginie, Wisconsin-Madison, Californie, Texas-Austin, New York Public Library, Madrid, Barcelone, Bayerische Staatsbibliothek, Gent, Lausanne, Lyon?…). Contacts avec des éditeurs. Le texte est numérisé entièrement mais n’est pas forcément disponible en intégralité en lecture. Des liens sont faits vers des librairies et des bibliothèques possédant le livre.

84 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 84 20/03/2007 Live Search BooksLive Search Books (MSN Book Search) Objectif de plus de 20 millions d’ouvrages libres de droits. Accord avec des centres universitaires et scientifiques (European Archive, Internet Archive, National Archives, O'Reilly Media, Prelinger, la British Library, les universités de Cornell, Californie, Toronto) Les ouvrages des petits éditeurs peuvent être numérisés gratuitement et inclus pour peu qu’ils soient en langue anglaise. Le texte est numérisé entièrement mais n’est pas forcément disponible en intégralité en lecture. Des liens sont faits vers des librairies et des bibliothèques possédant le livre.

85 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 85 20/03/2007

86 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 86 20/03/2007 Associations et particuliers Depuis les années 70, des groupes d’individus scannent des ouvrages pour les mettre à disposition sur le Réseau. Ils peuvent le faire légalement (ouvrages libres de droit ou ouvrages personnels) ou illégalement. Ces initiatives sont extrêmement diverses tant techniquement que culturellement.

87 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 87 20/03/2007 Ebooks libres et gratuits Création d’un groupe Yahoo en 2002. « Nous aimons la lecture, la littérature, et nous avons un ordinateur et/ou un PDA. Conséquence logique : nous aimons bien disposer de textes à lire, sur notre PDA ou notre ordinateur... » Groupe de bénévoles décentralisé avec séparation des tâches composé de francophones. Livres disponibles dans de nombreux formats en téléchargement. Ce groupe est devenu un important lobby de pression.

88 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 88 20/03/2007 Dumaspere.com Numérisation progressive de l’intégralité des œuvres d’Alexandre Dumas Père. Travail important d’édition. Consultation online. Format html. Gratuité.

89 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 89 20/03/2007 Universités Les universités ont des besoins spécifiques. Démarche souvent patrimoniale et de mise en valeur des fonds. Problèmes de financement pour le personnel. Coopération et coordination entre institutions.

90 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 90 20/03/2007 Digithèque de l’ULB Projet né en 2005. 2 mi-temps pour les aspects techniques + bonnes volonté. Volonté patrimoniale claire. Stratégie de rayonnement. 35 monographies et 150 tirés-à-part, libres de droit. Collaboration interne et externe. Format pdf de « qualité ».

91 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 91 20/03/2007 Bibliothèques publiques Mise en avant des trésors et des raretés du fonds. Collaboration régionale et avec des associations culturelles. Problèmes techniques.

92 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 92 20/03/2007 Bibliothèque électronique de Lisieux Existe depuis 2002. Précurseur francophone. Plusieurs centaines de publications. Numérisation patrimoniales et régionales. Textes en ligne en version html, téléchargeables. Textes en majorité libres.

93 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 93 20/03/2007 Editeurs Les éditeurs ont manqué le tournant du numérique. Une stratégie de numérisation a vu le jour vers 2004 dans les pays anglo-saxons, les maisons francophones n’ont pas encore négocié le tournant. Stratégie financière déplorable. Manque de coordination avec les libraires.

94 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 94 20/03/2007 Exceptions belges Luc Pire : qui a numérisé des ouvrages dès 2002 (épuisés ou à faible rentabilité). Livres disponibles en plusieurs formats. Collaboration avec Google Books. Luc Pire Edition Complexe : initiative récente. Mise en ligne au format pdf imprimeur des ouvrages épuisés. Refus de collaboration avec les répertoires. Edition Complexe La question de la collaboration avec les librairies est posée.

95 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 95 20/03/2007 Institutions gouvernementales Encore plus que les éditeurs, les pouvoirs politiques européens ont entièrement manqué le tournant numérique. C’était un sujet trop technique et trop peu vendeur pour être mis en avant. C’est sous la pression du secteur privé que des initiatives ont été prises souvent à la hâte et sans concertation.

96 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 96 20/03/2007 La Bibliothèque numérique européenne (Europeana) (1) Octobre 2004 : Google présente son projet Google Print volet éditeurs à la foire du livre de Francfort. Décembre 2004 : annonce du projet Google Print for Libraries (4 américaines : celles de Harvard, de Stanford, de l'université du Michigan, et la bibliothèque publique de New York ; 1 anglaise : Oxford). Appel à la collaboration dans le monde entier. 22 janvier 2005 : Jean-Noël Jeanneney, Président de la BnF, réagit dans un article intitulé Quand Google défie l'Europe publié dans le journal Le Monde : « Voici que s’affirme le risque d’une domination écrasante de l’Amérique dans la définition de l’idée que les prochaines générations se feront du monde. »

97 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 97 20/03/2007 La Bibliothèque numérique européenne (Europeana) (2) 16 mars 2005 : Jacques Chirac soutient l'idée d’une bibliothèque numérique européenne. Fin avril 2005 : les bibliothèques nationales de 19 pays, puis 6 chefs d'État et de gouvernement européens appellent à une coopération de l'Europe pour la création d'une bibliothèque numérique européenne. Fin mai 2005 : les premières consultations sont possibles sur le site Google Print. 1er juillet 2005 : des associations dénoncent le projet de la BNE sur les aspects formats, logiciels et brevets.

98 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 98 20/03/2007 La Bibliothèque numérique européenne (Europeana) (3) 13 juillet 2005 : première réunion du comité de pilotage en vue de la création d’une bibliothèque numérique européenne. Août 2005 : Amazon lance la fonction « Chercher au cœur » sur son site français pour consulter en ligne une partie des livres proposés. 11 août 2005 : Google annonce la suspension de ses opérations de numérisation Google Print for Libraries jusque début novembre par suite de désaccord avec des éditeurs américains à propos de la numérisation des ouvrages des bibliothèques sans accord de leurs auteurs. 30 août 2005 : deuxième comité de pilotage.

99 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 99 20/03/2007 La Bibliothèque numérique européenne (Europeana) (4) Début septembre 2005 : des éditeurs français proposent leurs livres au programme Google Print for Publishers. 20 septembre 2005 : interview de Jean-Noël Jeanneney : il y traite de l'importance symbolique, politique et culturelle du projet, de sa durée (3 à 4 ans), de son coût (peut-être 300 à 400 millions d'euros à 25 états, pour 5 à 6 millions de livres européens). 30 septembre 2005 : la Commission européenne soutient les bibliothèques numériques européennes. 3 octobre 2005 : annonce par Yahoo! du lancement du projet de bibliothèque numérique OCA, Open Content Alliance.

100 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 100 20/03/2007 La Bibliothèque numérique européenne (Europeana) (5) 17 octobre 2005 : les versions de Google Print pour 8 pays européens sont en ligne (Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, France, Italie, Pays- Bas et Suisse). 17 octobre 2005 : tenue du troisième comité de pilotage. 25 octobre 2005 : annonce de Microsoft que son service MSN rejoint le projet de bibliothèque numérique OCA, Open Content Alliance. 31 octobre 2005 : Google annonce que la numérisation de livres reprend le 1er novembre après presque 3 mois de pause.

101 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 101 20/03/2007 La Bibliothèque numérique européenne (Europeana) (6) Fin octobre 2005 : des éditeurs allemands annoncent qu'ils souhaitent numériser eux aussi des livres, sans passer par le projet de Google ni la BNE. 3 novembre 2005 : Google ouvre sa bibliothèque Google Print avec des livres numérisés, du domaine public et issus du projet. 4 novembre 2005 : Microsoft et la British Library annoncent « un partenariat stratégique ». 5 décembre 2005 : le ministre de la culture présente au Sénat le budget de son ministère, avec l'annonce du montant du budget pour le comité de pilotage de la BNE (400 000 euros).

102 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 102 20/03/2007 La Bibliothèque numérique européenne (Europeana) (7) 10 janvier 2006 : Jean-Noël Jeanneney indique que le calendrier prévoit que « la BNE voie le jour d'ici la fin de l'année et trouve une vitesse de croisière en 2007 ». 11 janvier 2006 : Réunion du comité de pilotage. 2 mars 2006 : la British Library, a annoncé le 2 mars la mise en place dans Google Scholar. 24 mars 2006 : la BnF publie un communiqué de presse intitulé La francophonie à l'heure du numérique. Y est annoncé que 6 bibliothèques nationales se sont réunies le 28 février (Belgique, Canada, France, Luxembourg, Québec et Suisse). Elles ont décidé de mettre en place un réseau de bibliothèques numériques.

103 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 103 20/03/2007 La Bibliothèque numérique européenne (Europeana) (8) 27 mars 2006: la Commission européenne organise la première réunion du groupe d’experts de haut niveau. 11 avril 2006 : Microsoft a annoncé le lancement de son service de recherche Live Academic au sein de son site Live.com. fin juin 2006 : L'édition allemande retire sa plainte contre Google. 7 décembre 2006 : annonce du site Europeana et présentation d'une maquette. janvier 2007 : la BnF recrute pour Europeana. 23 au 27 mars 2007 : lancement public de la BNE.

104 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 104 20/03/2007 La Bibliothèque numérique européenne (Europeana) (9) 2 avril 2007 : Jean-Noël Jeanneney quitte son poste de président de la BnF, atteint par la limite. 13 novembre 2007 : conférence de presse de Bruno Racine, intitulée « Trois chantiers d'avenir ». Le volet « La BnF à l'ère numérique » concerne « collecter-conserver ; organiser ; diffuser », avec notamment le projet SPAR (Système de Préservation et d'Archivage Réparti), la numérisation, les 3 projets de bibliothèques numériques (Gallica, BnuE et RFBNN). Février 2008 : 1 million de livres à Michigan. Novembre 2008 : Lancement d’Europeana ?

105 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 105 20/03/2007 Bilan (1) Les initiatives privées ont numérisé 10 millions d’ouvrages depuis novembre 2005. Les associations du monde entier ont publié 4 millions de documents. Google et Microsoft ont déjà investi environ 60 millions de dollars dans leurs deux projets.

106 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 106 20/03/2007 Bilan (2) 4 millions d’euros ont déjà été investis dans le projet BNE. Réalisations pratiques : un site web, quelques newsletters et des états de l’art basés sur des banalités, une maquette qui reprend le contenu actuel de Gallica et des projets vagues. Aucune université européenne n’a encore été associée au projet BNE. Idem pour les associations. Seules la France et la Belgique comptent réellement encore investir dans Europeana. Les autres états se sont investis dans d’autres projets.

107 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 107 20/03/2007 Utilisation Le choix Catalogage Aspects matériels Promotion Exemples d'utilisation

108 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 108 20/03/2007 La question du choix La première phase de l’introduction du livre électronique passe par une réflexion interne sur la sélection des ouvrages : choix de titres isolés ou études de marché sur les plateformes gratuites ou payantes en fonction des besoins de la collection et de la stratégie de développement.

109 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 109 20/03/2007 Catalogage La question du catalogage des objets dématérialisés est quasiment une question philosophique. Il n’y a pas de solution idéale ni de normes à ce sujet. Chaque institution doit définir une politique en sachant que ce choix peut avoir des conséquences importantes en terme financier et d’investissements humains.

110 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 110 20/03/2007 Pas de catalogage On peut refuser l’insertion dans le catalogue d’objets dématérialisés et non pérennes. Dans ce cas, on peut faire la promotion de l’usage des ebooks via le site web de l’institution.  Avantages : préservation de l’intégrité du catalogue.  Désavantages : peu de visibilité des produits électroniques.

111 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 111 20/03/2007 Pas de catalogage mais création d’une interface Cette solution préserve le catalogue mais offre en parallèle une interface adaptée de recherche et de lecture.  Avantages : préservation de l’intégrité du catalogue, interface adaptée, intégration de tous les ebooks, visibilité.  Désavantages : très lourd en terme technique.

112 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 112 20/03/2007 Logiciel libre : GreenstoneGreenstone Logiciel libre recommandé par l’UNESCO pour la création de bibliothèque numérique. Gratuit. Utilisable en réseau et en monoposte. Interface publique et bibliothécaire. Exemple : Book of the past.Book of the past

113 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 113 20/03/2007 Catalogage des plateformes On peut ne cataloguer que les plateformes d’accès aux ebooks. 2 ème niveau de choix sur le catalogage de produits achetés ou de produits disponibles (gratuits ou pas).  Avantages : une certaine mise en avant des produits électroniques, facilité de gestion.  Désavantages : les lecteurs recherchent des titres, veille documentaire.

114 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 114 20/03/2007 Catalogage des titres achetés On peut cataloguer chacun des titres achetés comme s’il s’agissait d’exemplaires papiers.  Avantages : mise en avant importante des investissements, facilité pour l’utilisateur.  Désavantages : lourd en terme de personnel, suivis des titres disponibles via des plateformes, m.a.j. importante en cas de fin de contrat avec un fournisseur.

115 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 115 20/03/2007 Catalogage des titres gratuits Certaines bibliothèques choisissent de cataloguer des ressources externes gratuites.  Avantages : facilité pour l’utilisateur, le bibliothécaire est prescripteur.  Désavantages : très lourd en terme de personnel, suivis des titres, gestion des notices, risques d’obsolescence.

116 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 116 20/03/2007 Aspects matériels La principale difficulté de l’intégration des ebooks dans la bibliothèque repose en grande partie dans les modalités de fourniture des exemplaires aux usagers. La question du contrôle d’accès peut être posée.

117 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 117 20/03/2007 Consultation via le réseau La bibliothèque met à disposition ses collections d’ebooks via l’intranet (voire l’internet en cas de passerelle IP).  Avantages : diffusion optimale, mise en avant importante.  Désavantages : configuration technique difficile, immobilisation des postes de consultation, confort d’utilisation.

118 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 118 20/03/2007 Consultation via des PC dédiés Mise à disposition des ebooks via des ordinateurs particuliers.  Avantages : techniquement pratique, diffusion adaptée, facilité pour les usagers.  Désavantages : confort d’utilisation.

119 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 119 20/03/2007 Consultation par appareils dédiés La bibliothèque peut acquérir des lecteurs d’ebooks : machines propriétaires, tablet pc, PDA et les louer aux utilisateurs.  Avantages : grand confort de lecture, facilité de gestion et de contrôle.  Désavantages : prix, suivi technique.

120 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 120 20/03/2007 Système de prêt La bibliothèque peut mettre à disposition des utilisateurs les ebooks via des cd-rom gravés à la demande ou pas, permettre le téléchargement sur clés USB, sur les machines des usagers.  Avantages : grand confort pour l’utilisateur, facilité de gestion et de contrôle, démarche connue des bibliothécaires.  Désavantages : infrastructure technique.

121 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 121 20/03/2007 Promotion L’usage des livres électroniques dans la bibliothèque est un investissement important en temps ou en argent. Il convient donc de communiquer sur le sujet et de connaître le cœur de cible de la démarche.

122 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 122 20/03/2007 Usages et usagers (1) Problème culturel : le livre électronique n’est pas un objet familier  travail de formation. Certains types d’ouvrages sont intrinsèquement bien adaptés à la lecture électronique: presse, guides, dictionnaires, encyclopédies, manuels, ouvrages d’art. Certains usages sont naturels : consultation de masse, ouvrages rares et précieux.

123 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 123 20/03/2007 Usages et usagers (2) Certains usagers sont des cibles naturelles : voyageurs, malades, étudiants, mal ou non voyants, professionnels. Il faut donc axer la communication vers l’usager sur les options de lecture dite active ou d’usages très particuliers. Deux axes de développement : « screenagers » et « babyboomers ».

124 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 124 20/03/2007 Exemples d’utilisation Keris en Corée du Sud. Association des Bibliothèques publiques de Québec. NYPL Digital. NYPL Digital ACT en Australie. ACT en Australie Internet Public Library. Internet Public Library

125 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 125 20/03/2007 Programme de la formation : offre commerciale Principales plateformes commerciales Descriptions critiques Comparaison Evaluation

126 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 126 20/03/2007 Netlibrary Créé par l’OCLC en 1998. 130.000 livres issu de 500 éditeurs (littérature + scientifique) 90% d’ouvrages en anglais. Coût : achat de titres sélectionnés par les bibliothécaires (pdf) au prix papier + redevance annuelle pour accéder à la plateforme + licence d’accès. Possibilité d’achats limités dans le temps. La Bibliothèque fixe le temps de location d’un exemplaire. Collection d’Audiobooks, de disques, de vidéos. Impressions limitées à 50000 caractères. Intégration avec Worldcat. Connexion possible depuis l’extérieur.

127 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 127 20/03/2007 Ebrary Créé en 1999. 120.000 livres issus de 300 éditeurs (en majorité de la littérature scientifique). 90% d’ouvrages en anglais. Coût : achat par collection  pas de garantie de disponibilité. Possibilité d’achats limités dans le temps. Format pdf mais lisible uniquement via une interface propriétaire (windows, mac). Impression payante. Pas de système d’exemplaires.

128 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 128 20/03/2007 Questia Créé en 1998 à destination des particuliers. 70000 livres + 1,5 millions de documents. 100% d’ouvrages en anglais. Coût : achat par collection + titres. Possibilité d’achats individuels. Format xml. Intégration dans Google Books. Impression limitée en fonction des politiques d’éditeur. Accès illimité y compris en externe.

129 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 129 20/03/2007 Numilog Créé en 2002 à destination des particuliers. Environ 2000 livres en français + 13000 en anglais + 200 audio books. Orientation scientifique + généraliste. Coût : achat par exemplaires (75% du prix papier). Format pdf (pc) et prc (pda). Système de prêt. Accès extérieur via un ldap.

130 Audible Créé en 2004 en France avec France- Loisirs 16000 livres audios en anglais, espagnol et français (40000 aux USA). Paiement à la carte, abonnement, forfait. Format propriétaire mais portable. Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 130 20/03/2007

131 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 131 20/03/2007 Évaluation Produits chers : 10.000 euros. Qualité de documentation variable. Majorité de titres anglo-saxons. Systèmes de prêt peu commode. Peu de titres scientifiques récents. Interfaces d’interrogation et de consultation réussies. Avantage de l’interlocuteur unique.

132 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 132 20/03/2007 Programme de la formation : offre gratuite Les e-books gratuits Répertoires de textes Description critique

133 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 133 20/03/2007 Gallica Plus de 100000 ouvrages en mode image + 1250 en mode texte, 80000 images. Centré sur les langues classiques et le français. Numérisation thématique. Fichiers lourds en pdf générés à partir des tiff. Certains ouvrages de très mauvaise qualité. Système en refonte.

134 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 134 20/03/2007 ADPFADPF Culture france L'ADPF, association pour la diffusion de la pensée française, est l´opérateur du ministère des Affaires étrangères pour sa politique de promotion du livre et de l´écrit. Plusieurs centaines de livres (documents et essais). Aborde l’art contemporain en France, la BD, la philosophie, les voyage et le théâtre. Une majorité de textes sous droits. Format pdf éditeur.

135 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 135 20/03/2007 Projet Gutenberg Plus de 30000 monographies en mode texte depuis 1971. Ouvrages sous droit avec permission de l’auteur. 40 langues. Système de bénévolat. Collaboration avec des organisations. Jusqu’en 2004, on ne conservait que le texte sans apparat critique. Consultation en ligne + téléchargement.

136 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 136 20/03/2007 Logos libraryLogos library (Wordtheque) Créé par Logos, entreprise de traduction. 40000 ouvrages dans toutes les langues. Romans et essais libres ou sous droit. Consultation online + téléchargement en html.

137 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 137 20/03/2007 WikisourceWikisource - WikibooksWikibooks Créé un 2005 par la Fondation Wikimedia. Complément de Wikipedia. Modèle de travail collaboratif. Outil de travail intégré. 200000 textes dans cinquante langues. Les textes peuvent ne pas être complets. Intégration possible des images. Consultation online.

138 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 138 20/03/2007 Bibliotheca Classica Selecta Portail créé par l’UCL. Plusieurs centaines de traductions de textes latins et grecs + des revues + bibliographies. Livres sous droit et traductions anciennes océrisées. Édition scientifique de haute qualité. Format html peu aisé à télécharger.

139 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 139 20/03/2007 Bibliothèque Philosophique de Nice Plusieurs centaines de textes philosophiques libres de droit. Traduction et langue originale. Éditions scientifiques. Format rtf.

140 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 140 20/03/2007 Avalon Project Créé par l’Université de Yale dans les années 1980. Recueil de plusieurs milliers de textes servant à l’histoire du monde dans les domaines du droit et de la diplomatie. Traduction en anglais. Format html ou pdf.

141 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 141 20/03/2007 Ebooks libres et gratuits 800 titres centrés sur la littérature enfantine et populaire. Groupe de 200 bénévoles décentralisé avec séparation des tâches. Livres disponibles dans de nombreux formats en téléchargement (2 à 7) en consultation online. Conservation de l’apparat critique et des illustrations. Peuvent accéder à des demandes de numérisation.

142 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 142 20/03/2007 Babel Express Association visant à la promotion de la littérature européenne contemporaine. 1150 ebooks en langue originale et traduits. Ouvrages sous droit. Téléchargeable en pdf.

143 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 143 20/03/2007 La Bibliothèque électronique du Québec Créé un 2002 par un particulier qui travaille en solitaire. Magnifique travail d’édition. 750 textes francophones. Ouvrage libres de droit ou non. Une partie de littérature générale avec de nombreux textes rares + une partie québécoise. Conservation de l’apparat critique. Consultation online + téléchargement.

144 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 144 20/03/2007 In libro veritas 7500 textes en français. Editeur à la demande. Œuvres sous droit et libres. Sélection d’ouvrages jamais réédités depuis le XIXème siècle. Consultation online.

145 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 145 20/03/2007 Méditerranée Créé par un petit groupe d’enseignants. Plusieurs centaines de textes, romans, poèmes, articles en rapport avec la Méditerranée. Editions scientifiques. Lecture online en html.

146 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 146 20/03/2007 Bibliolib Environ 500 textes en français. Bibliothèque des auteurs libertaires et anarchistes. Réalisé par des bénévoles et les auteurs. Nombreux ouvrages sous droit en exclusivité.

147 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 147 20/03/2007 Poésie française 6500 poèmes français mis en ligne par un particulier. Format html.

148 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 148 20/03/2007 Remacle Créé par 7 professeurs de latin-grec. Plusieurs milliers d’œuvres latines et grecques en traduction et en langue originale. Site contenant un apparat critique, des dictionnaires et des dossiers scolaires. Consultation online de format html.

149 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 149 20/03/2007 Classiques des sciences sociales Association de bénévoles. Plus de 2600 textes en sciences sociales (histoire, sociologie, sciences politiques,…). Textes libres ou non. Éditions scientifiques. Disponibles en html, rtf et pdf.

150 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 150 20/03/2007 Digital book index Site créé pour sauvegarder la « mémoire » des ebooks. Près de 100000 textes dans 50 langues. Téléchargeable en pdf, html, lit et prc.

151 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 151 20/03/2007 Helene 2000 textes sous droit en français. Destiné à une publication en faveur de non- voyants. Ouvrages sous droit. Nécessité d’un code d’accès.

152 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 152 20/03/2007 AudiolivresAudiolivres Lecture sonore TéléramaLecture sonoreTélérama Plusieurs centaines de textes, lus automatiquement ou par des bénévoles. Textes sous droit. Accès avec code d’authentification.

153 Christophe Bulté - cbulte@ulb.ac.be 153 20/03/2007 Conclusions Nous vivons une révolution numérique dans les bibliothèques qui induit une incertitude dans l’évolution du métier. Contrairement aux auspices du début des années 2000, cela sera une révolution lente et continue. La lecture électronique va s’insérer peu à peu via dans les bibliothèques via des usages et des usagers particuliers. Nous devons prendre cette direction dès aujourd’hui pour familiariser nos usagers et les bibliothécaires aux technologies nécessaires. La numérisation et l’offre numérique sont des investissements lourds et importants mais qui ont des impacts positifs sur l’image de nos institutions et leur dynamisme.


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