Dans ce parc où les fleurs ouvrent leur calice,
Puis quand la mer gronde avec sanglots,
Dans l’Ile éloignée, l’enchantement des flots,
La nature projette ses délices.
Le soleil inonde d’espérance
Les corps nus alanguis sur la plage
Les baigneurs s’entraînent à la nage
Dans cette eau toujours en mouvance.
Au loin évoluent les petits voiliers,
Fragiles embarcations ballottées,
Leurs voiles au gré du vent, dépliées
Protègent, tels des boucliers.
Allongés sur le dos, entre sable et cailloux,
Contemplant le lapis d’azur chahuté,
On entend à l’infini, portés,
Les autans ivres de courroux.
Poème de Janine Loisel Création Claude St-Denis Mars 2009 Musique de Richard Clayderman