C'est quoi le HCR ? Afin de venir en aide aux Européens déplacés par la Seconde Guerre mondiale l’UNHCR, the United Nations High Commission for Refugees ou en français l'agence des Nations Unies pour les réfugiés a été établi au lendemain de ce conflit. La Convention des Nations Unies (convention de Genève) relative au statut des réfugiés, est le fondement juridique de l'aide aux réfugiés et principal statut régissant le travail du HCR. Le HCR n'agit pas seul. Lui et ses collaborateurs essayent de fournir au minimum : un toit où vivre, de la nourriture, de l'eau ou encore des soins médicaux à la suite de tout exode de réfugiés.

Pourquoi s'intéresse t 'il aux problèmes environnementaux ? ➢ L’UNHCR s’intéresse beaucoup à l’environnement car celui – ci a des conséquences directes sur le nombre de réfugiés émigrant (réfugiés climatiques) dans divers pays. De plus, l’UNHCR reconnaît que les camps, installations du même genre ou encore les activités humanitaires mises en place pour aider les migrants et/ou les réfugiés ont des conséquences directes sur l’environnement. Quelques exemples pour illustrer ces dires : ● Les réfugiés dépendent le plus souvent des ressources naturelles : donc les arbres sont coupés pour construire ou soutenir des abris de fortune, le bois est ramassé pour cuisiner ou pour se réchauffer et les fruits, les herbes, le gibier et les plantes sauvages servent à manger ou à se soigner.

L’UNHCR a donc développé une politique globale de gestion des questions environnementales avec des gouvernements et d'autres partenaires nationaux et internationaux.

Il y a de nombreux cas de catastrophes climatiques, des phénomènes climatiques brutaux que le UNHCR a étudié et dont les principaux concernés sont les migrants : Le cyclone survenu en 2008 à Nagis

Les inondations à Dabaab au Kenya

Sécheresse en province : nord de l’Afghanistan en 2006

Le HCR a choisi 4 principes pour gérer les catastrophes climatiques ? Intégration : garantir que les préoccupations environnementales comme l'aménagement du territoire ou l'assainissement, sont intégrées dans d'autres programmes et activités du HCR. Prévenir plutôt que guérir : Agir au plus tôt afin de minimiser d'éventuels problèmes à grande échelle et d'éviter des effets irréversibles Rentabilité : Avec des ressources limitées, le HCR doit toujours chercher à maximiser l'efficacité de ses programmes d'assistance. Participation locale : L'implication des communautés locales au développement et à la gestion d'activités environnementales est fondamental pour la gestion durable des ressources naturelles.

Quelles sont alors les limites de ces principes ? Quelques exemples : Les communautés locales ne veulent pas forcément accueillir les migrants. Le fait que le HCR porte assistance aux migrants dans certains cas cela peut engendrer une certaine forme de dépendance. Le HCR ne peut pas toujours agir et ainsi prévenir certains risques.

Un cas d'actualité : le camps de Dadaab Dadaab,est l'un des camps de réfugiés les plus vieux, les plus grands et les plus surpeuplés au monde. Il est constitué de trois camps de réfugiés : Ifo, Hagadera et Dagahaley qui ont été construits en 1991 pour accueillir réfugiés. Dans une contrée isolée située au nord-est du Kenya. Le conflit permanent, en Somalie a apporté un très grand nombre régulier de réfugiés durant toutes ces années dans le camps de Dadaab et a priori tout ceci n'est pas prêt de s'améliorer. Il y a peu de ressources dans ces camps surpeuplés et les réfugiés ainsi que les travailleurs humanitaires attendent avec inquiétude des terres supplémentaires car il n'y a pas assez de place pour établir de nouvelles tentes. Ce qui pousse les nouveaux arrivants à partager des abris déjà surpeuplés avec d'autres réfugiés.

Des célébrités participent aussi et aident le HCR : Angelina Jolie

CHICATE Cadélia & CAUMARTIN Anaïs Classe 203