L ’ASDEC, une méthode pour l ’analyse de la sécurité

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Transcription de la présentation:

L ’ASDEC, une méthode pour l ’analyse de la sécurité Présentation Jean-Paul Huard Directeur Général Adjoint POMAGALSKI SA 109, rue Aristide Bergès 38341 Voreppe - Cedex Page 1 OITAF / SAM 2000

L ’ASDEC, une méthode pour l ’analyse de la sécurité Mesdames, Messieurs, Je m’appelle J.P. Huard, je suis le Directeur Général Adjoint de POMA. Je supervise, entre autres fonctions, le développement et les réalisations d’appareils neufs. J’ai l’intention de vous parler maintenant d’un méthode d’analyse de la sécurité. Méthode dénommée ASDEC. Nous verrons plus loin pourquoi la dénommer ainsi. ../.. Page 2 OITAF / SAM 2000

L ’ASDEC, une méthode pour l ’analyse de la sécurité Cette présentation vient en complément à celle présentée par M. Brunet de POMA-OTIS, lors du dernier congrès de l’OITAF à San Francisco. Sa présentation avait d’ailleurs été reprise dans le magazine ISR de décembre 1999. D’autres exposés traitent aujourd’hui de l’analyse des risques, de l’évaluation de leur criticité et de la façon de traiter ces risques. Le problème est donc de les identifier, c’est en grande partie l’objet de mon exposé. Je vous invite désormais à découvrir le sommaire de mon exposé. . Page 3 OITAF / SAM 2000

L ’ASDEC, une méthode pour l ’analyse de la sécurité Sommaire Pourquoi présenter une méthode pour l’analyse de la sécurité Pourquoi présenter une méthode pour l’analyse de la sécurité L’AMDEC, une méthode de contrôle a posteriori L’ASDEC, une méthode d’investigation “préalable” Principe de l’ASDEC Exemples L’ASDEC, sa situation dans l’analyse globale de la sécurité Questions et réponses page 4 OITAF / SAM 2000

Pourquoi présenter une méthode pour l’analyse de la sécurité Normes et règlements Retour d ’expérience Méthodes internes d ’investigation Exposés lors de colloques et séminaires sur la SDF (sécurité de fonctionnement) Savoir-faire dans l ’entreprise « Etat de l ’Art » dans les transports ? Page 5 OITAF / SAM 2000

L ’ASDEC, une méthode pour l ’analyse de la sécurité Sommaire : Pourquoi présenter une méthode pour l’analyse de la sécurité L’AMDEC, une méthode de contrôle a posteriori L’ASDEC, une méthode d’investigation “préalable” Principe de l’ASDEC Exemples L’ASDEC, sa situation dans l’analyse globale de la sécurité Questions et réponses L’AMDEC, une méthode de contrôle a posteriori Page 6 OITAF / SAM 2000

Introduction aux pages 9 et 10 Les pages 9 et 10 traitent des avantages et inconvénients de la méthode AMDEC qui signifie Analyse des Modes de Défaillance de leurs Effets et de leur Criticité (à ne pas confondre avec la méthode ASDEC, objet de l’exposé). L’AMDEC est principalement une méthode de contrôle. Elle est bien adaptée pour aborder la sécurité sous l’angle des composants et de leur fonction. C’est pour cette raison que cette méthode a été tout naturellement adoptée, il y a une dizaine d’années lorsque les études de sécurité ont fait leur apparition dans notre Profession, car il s’agissait, dans un premier temps, de contrôler d’abord la conception telle qu’elle existait déjà. Par contre, elle est mal adaptée pour tenir compte des défaillances liées à l’environnement et aux défaillances humaines. Page 7 OITAF / SAM 2000

Introduction aux pages 9 et 10 (suite) C ’est pourquoi, en conclusion, l ’AMDEC est mal adaptée à l ’analyse de la sécurité, des interventions de montage ou d ’entretien. Pour ces interventions, en effet, il faut bien sûr penser à la défaillance des composants mais il faut encore davantage tenir compte des accidents induits par l ’environnement ou les défaillances humaines. Page 8 OITAF / SAM 2000

L ’AMDEC, une méthode de contrôle Bien adaptée pour aborder la sécurité sous l ’angle des composants et de leurs fonctions + - Mal adaptée pour répertorier et prendre en compte les situations critiques: associables à une fonction sans que celle-ci soit défaillante (par exemple : excès de freinage) induites par l ’environnement induites par erreur humaine - Incomplète si les fonctions du sous-ensemble analysé n ’ont pas été préalablement répertoriée Page 9 OITAF / SAM 2000

Conclusion sur l ’AMDEC Mal adaptée pour l ’analyse sécuritaire des interventions de montage et d ’entretien Page 10 OITAF / SAM 2000

L ’ASDEC, une méthode pour l ’analyse de la sécurité Sommaire : Pourquoi présenter une méthode pour l’analyse de la sécurité L’AMDEC, une méthode de contrôle a posteriori L’ASDEC, une méthode d’investigation “préalable” Principe de l’ASDEC Exemples L’ASDEC, sa situation dans l’analyse globale de la sécurité Questions et réponses L’ASDEC, une méthode d’investigation “préalable” Page 11 OITAF / SAM 2000

L ’ASDEC, une méthode d ’investigation « préalable » Analyse des Situations Dangereuses Et de leur Criticité L ’ASDEC permet d ’aborder le problème de la sécurité par l ’analyse des actions à effectuer: par les composants par les personnes qui doivent intervenir Page 12 OITAF / SAM 2000

L ’ASDEC, une méthode pour l ’analyse de la sécurité Sommaire : Pourquoi présenter une méthode pour l’analyse de la sécurité L’AMDEC, une méthode de contrôle a posteriori L’ASDEC, une méthode d’investigation “préalable” Principe de l’ASDEC Exemples L’ASDEC, sa situation dans l’analyse globale de la sécurité Questions et réponses Principe de l’ASDEC Page 13 OITAF / SAM 2000

Introduction à la page 15 suivante La page 15 suivante indique les aspects à examiner lors d ’une ASDEC. Chacun de ces aspects est examiné à travers un exemple après rappel, le cas échéant, de sa définition. Page 14 OITAF / SAM 2000

Aspects à analyser lors d ’une ASDEC Actions à mener ? Par qui, par quels moyens ? Situations dangereuses ou critiques associées ? Facteurs de danger ? Consignes à prévoir ? Page 15 OITAF / SAM 2000

Exemple d ’une action à mener Mise en place des voies principales des télésièges débrayables. Page 16 OITAF / SAM 2000

Aspects à examiner lors d ’une ASDEC Actions à mener ? Par qui, par quels moyens ? Situations dangereuses ou critiques associées ? Facteurs de danger ? Consignes à prévoir ? Page 17 OITAF / SAM 2000

Méthodes et moyens mis en oeuvre pour l ’exemple cité Mise en place effectuée à l ’aide d ’une grue permettant le levage complet du lanceur. Chaque lanceur doit être fixé par boulonnage aux potences déjà en place. Chaque lanceur est composé de deux modules pouvant être livrés séparément. Chaque module est stocké au sol avec des pieds stabilisateurs Page 18 OITAF / SAM 2000

Aspects à examiner lors d ’une ASDEC Actions à mener ? Par qui, par quels moyens ? Situations dangereuses ou critiques associées ? Facteurs de danger ? Consignes à prévoir ? Page 19 OITAF / SAM 2000

Rappel de la définition de « Situation dangereuse » Toute situation mettant en danger directement la santé ou la vie des personnes. par l’une des façons suivantes : écrasement, cisaillement, coupure, choc mécanique ou électrique, perforation, abrasion, rayonnement, explosion … (environ 25 types de blessures répertoriées) Page 20 OITAF / SAM 2000

Aspects à examiner lors d ’une ASDEC Actions à mener ? Par qui, par quels moyens ? Situations dangereuses ou critiques associées ? Facteurs de danger ? Consignes à prévoir ? Page 21 OITAF / SAM 2000

Rappel de la définition de « Facteur de danger » Tout événement non implicitement dangereux, mais pouvant aboutir à une situation dangereuse dans le cas d ’application étudié. perte, dysfonctionnement, mise en œuvre intempestive d ’une fonction du système ou de son environnement. Page 22 OITAF / SAM 2000

Types de facteurs de danger Défaillance des composants Effet de l ’environnement Comportement humain (usagers, public, agents d ’exploitation) Page 23 OITAF / SAM 2000

Aspects à examiner lors d ’une ASDEC Actions à mener ? Par qui, par quels moyens ? Situations dangereuses ou critiques associées ? Facteurs de danger ? Consignes à prévoir ? Page 24 OITAF / SAM 2000

Rappel de la définition de « Consignes » Il s ’agit de consignes précises visant à supprimer ou limiter les effets des facteurs de danger mis en évidence Par exemple au niveau: des moyens, de la méthode envisagée de la conception de la fabrication des moyens de transport et de stockage du montage de l ’exploitation de la maintenance de la formation, de la qualification du personnel Page 25 OITAF / SAM 2000

Exemple : «Mise en place des lanceurs de TSD» Situation dangereuse 1 Chute de personne en hauteur chargée de guider la mise en place Facteur de danger : mouvement intempestif de la grue Consigne préconisée : des « tulipes » de guidage sont soudées au niveau des deux appuis des lanceurs. La mise en place devient possible par guidage depuis le sol à l ’aide de cordes. Page 26 OITAF / SAM 2000

Exemple : Mise en place des lanceurs de TSD Situation dangereuse 2 Chute lors de l ’accès aux points d ’appui Facteur de danger : déstabilisation de l ’échelle permettant d ’accéder en hauteur. Consigne préconisée : Des points de fixation de l ’échelle seront prévus lors du coulage du fût en béton (inserts). Page 27 OITAF / SAM 2000

Exemple : Mise en place des lanceurs de TSD Situation dangereuse 3 Cisaillement (doigt, main,…) lors de la mise en place des boulons Facteur de danger : mouvement intempestif de la grue. Consigne préconisée : Tous les appuis sont dans le plan horizontal afin de permettre la mise en place des boulons alors que les lanceurs sont « posés ». Page 28 OITAF / SAM 2000

Exemple : Mise en place des lanceurs de TSD Situation dangereuse 4 Chute lors de la pose des boulons de serrage Facteur de danger : faux pas, givre. Consignes préconisées : EPI (Equipements de Protection Individuels) Vis bloquée en rotation (1 seule personne suffit pour le serrage de chaque boulon). Page 29 OITAF / SAM 2000

Exemple : Mise en place des lanceurs de TSD: Situation dangereuse 5 Affaissement ou mouvement de la structure partiellement installée Facteur de danger : Résistance insuffisante de la structure en général ou aux points d ’accrochage Consignes préconisées : La structure est moins sollicitée pendant le montage que pendant le fonctionnement de l ’appareil (=>  ça tient !) Les points d ’accrochage sont identifiés Page 30 OITAF / SAM 2000

Exemple : Mise en place des lanceurs de TSD Situation dangereuse 6 Affaissement ou mouvement de la structure partiellement installée Facteur de danger : Instabilité du lanceur lors de la manoeuvre Consignes préconisées : La toiture en partie supérieure du lanceur n ’est pas pré-montée de façon à permettre de positionner les points d ’accrochage à l ’aplomb du centre de gravité Page 31 OITAF / SAM 2000

Exemple : Mise en place des lanceurs de TSD Situation dangereuse 7 Affaissement ou mouvement de la structure partiellement installée Facteur de danger : Déversement latéral du lanceur sur ses appuis Consignes préconisées : assemblage boulonné dimensionné pour assurer la stabilité avant mise en place du contour et des traverses Page 32 OITAF / SAM 2000

Exemple : Mise en place des lanceurs de TSD Situation dangereuse 8 Chute d ’éléments du lanceur Facteur de danger : « Résidus » de prémontage Consignes préconisées : Personne sous la charge lors de sa manutention EPI Page 33 OITAF / SAM 2000

Introduction à la page 35 Le précédent exemple est un extrait d ’une analyse qui traitait d ’une opération de montage antérieure à la mise en route d ’un appareil. (l ’analyse globale se présente sous forme de tableaux de synthèse). Un deuxième exemple, « Cheminement de Sécurité » va maintenant vous être présenté. Il se situe au niveau des interventions postérieures à la mise en route. Malgré sa banalité apparente, la sécurité de cheminement serait à l ’origine d ’un grand nombre d ’accident. Page 34 OITAF / SAM 2000

2ème exemple d’ASDEC : « Cheminer en sécurité » Actions à mener : Cheminer en sécurité dans les mécaniques des gares pour accéder aux zones de contrôle Page 35 OITAF / SAM 2000

2ème exemple d’ASDEC : « Cheminer en sécurité » Méthodes et moyens mis en oeuvre : Platelage en caillebotis sur tout le pourtour interne des lanceurs Sous faces portantes page 36 OITAF / SAM 2000

2ème exemple : « Cheminer en sécurité dans les mécaniques des gares » Situation dangereuse n°1 Chute de personne (d ’une grande hauteur) 1er facteur de danger : défaillance du platelage Consignes préconisées : Montage positif des caillebotis Respect des longueurs de portée du caillebotis Page 37 OITAF / SAM 2000

2ème exemple : « Cheminer en sécurité dans les mécaniques des gares » Situation dangereuse n° 1 Chute de personne (d ’une grande hauteur) 2ème facteur de danger : absence de platelage Consigne préconisée : Redondance « sous faces » là où il est parfois nécessaire de relever le caillebotis pour effectuer la maintenance Page 38 OITAF / SAM 2000

2ème exemple : « Cheminer en sécurité dans les mécaniques des gares » Situation dangereuse n° 1 Chute de personne (d ’une grande hauteur) 3ème facteur de danger : platelage non délimité (en extérieur de gare) Consigne préconisée : Mise en place de garde-corps autour de la plate forme extérieure Page 39 OITAF / SAM 2000

2ème exemple : « Cheminer en sécurité dans les mécaniques des gares » Situation dangereuse n° 1 Chute de personne (d ’une grande hauteur) 4ème facteur de danger : rampe d ’accès ouverte Consignes préconisées: Positionnement de la trappe à l ’écart du cheminement traditionnel Chaînette amovible pour signalisation de la trappe Page 40 OITAF / SAM 2000

2ème exemple : « Cheminer en sécurité dans les mécaniques des gares » Situation dangereuse n° 2 Chute de personne (moyenne hauteur) sur sous-faces, mécaniques fixes (lorry, chassis, moteurs, …) ou en mouvement (poutres à pneus) 1er facteur de danger : zones de cheminement non délimitées Consigne préconisée: Garde-corps de part et d ’autre du caillebotis Page 41 OITAF / SAM 2000

2ème exemple : « Cheminer en sécurité dans les mécaniques des gares » Situation dangereuse n° 2 Chute de personne (moyenne hauteur) sur sous-faces, mécaniques fixes (lorry, chassis, moteurs, …) ou en mouvement (poutres à pneus) 2ème facteur de danger : Absence temporaire du caillebotis sur le cheminement prévu Consigne préconisée: Barrières délimitant les zones où les caillebotis sont relevés pour opération de maintenance Page 42 OITAF / SAM 2000

2ème exemple : « Cheminer en sécurité dans les mécaniques des gares » Situation dangereuse n° 3 Chute de hauteur d ’homme 1er facteur de danger : Cheminement glissant (glace,…) Consigne préconisée: Caillebotis antidérapant Page 43 OITAF / SAM 2000

2ème exemple : « Cheminer en sécurité dans les mécaniques des gares » Situation dangereuse n° 3 Chute de hauteur d ’homme 2ème facteur de danger : Entraves au sol Consigne préconisée: Structure plane et sans entrave sur tout le cheminement en caillebotis Page 44 OITAF / SAM 2000

2ème exemple : « Cheminer en sécurité dans les mécaniques des gares » Situation dangereuse n° 4 Choc sur structure 1er facteur de danger : Entrave du passage (hauteur d ’homme) Consigne préconisée: Elimination de toute entrave au passage sur 2m de hauteur et minimum 50cm de largeur, ceci sur tout le cheminement Page 45 OITAF / SAM 2000

L ’ASDEC, une méthode pour l ’analyse de la sécurité Sommaire : Pourquoi présenter une méthode pour l’analyse de la sécurité L’AMDEC, une méthode de contrôle a posteriori L’ASDEC, une méthode d’investigation “préalable” Principe de l’ASDEC Exemples L’ASDEC, sa situation dans l’analyse globale de la sécurité Questions et réponses L’ASDEC: sa situation dans l’analyse globale de la sécurité Page 46 OITAF / SAM 2000

L ’ASDEC, sa situation dans l ’analyse globale (Re) conception t AMDEC Consignes Page 47 OITAF / SAM 2000

L ’ASDEC, une méthode pour l ’analyse de la sécurité Sommaire : Pourquoi présenter une méthode pour l’analyse de la sécurité L’AMDEC, une méthode de contrôle a posteriori L’ASDEC, une méthode d’investigation “préalable” Principe de l’ASDEC Exemples L’ASDEC, sa situation dans l’analyse globale de la sécurité Questions et réponses Questions et réponses Page 48 OITAF / SAM 2000

L ’ASDEC, une méthode pour l ’analyse de la sécurité Conclusion J ’encourage tous les acteurs de la Profession à aborder la sécurité à travers cette méthode d ’analyse car cela institue une base de dialogue . Il est en effet plus facile de se mettre d ’accord sur une liste de situations dangereuses à prendre en compte et d ’établir conjointement entre les professions concernées celles à traiter en priorité en tenant compte : - de leur probabilité d ’occurrence, - de leur taux de gravité, - de leur « acceptabilité » .../... Page 49 OITAF / SAM 2000

L ’ASDEC, une méthode pour l ’analyse de la sécurité Par le dialogue entre professionnels, et en fonction des expériences de chacun, on saura trouver la meilleure façon de s ’en affranchir en sachant, bien évidemment, que tout ne se règle pas au niveau de la conception et qu ’à l ’inverse tout ne se règle pas par l ’adaptation des méthodes d ’intervention. Page 50 OITAF / SAM 2000

L ’ASDEC, une méthode pour l ’analyse de la sécurité Question : Existe-t-il une norme qui reprend précisément le thème de cet exposé ? Réponse : Il n ’existe pas à ma connaissance de norme donnant précisément le cadre d ’exécution d ’une étude complète de la sécurité. Il y a des normes « conseil » qui répertorient les différents aspects dont il faut tenir compte dans les études de sécurité. Page 51 OITAF / SAM 2000

L ’ASDEC, une méthode pour l ’analyse de la sécurité Je cite quelques documentations à toutes fins utiles : Norme EN 292 - Sécurité Machine. Military Standard 882-C - System Safety Programs Requirement. EN 50126 - Spécification et démonstration de la fiabilité, de la disponibilité, de la maintenabilité et de la sécurité (FDMS). Page 52 OITAF / SAM 2000

L ’ASDEC, une méthode pour l ’analyse de la sécurité Question : L ’analyse des situations dangereuses a-t-elle été la méthode retenue pour l ’élaboration des normes européennes ? Réponse : Oui, c ’est bien le cas. La particularité de cette méthode est d ’ailleurs de reprendre les termes « situations dangereuses » et « facteurs de danger », tels que définis dans la Norme Européenne. Page 53 OITAF / SAM 2000