1- Quelle expérience a bouleversé la vie de Pierrette Richer ? La mort de ses 5 enfants auquel s’ajoute l’abandon par son mari.
2- Comment son passé lui a-t-il servi à passer au travers de la souffrance ? Le souvenir de ses enfants l’amène à se tenir debout. Elle fait la promesse de vivre comme ses enfants l’ont toujours vue vivre, heureuse et contente.
3- Qu’a-t-elle fait concrètement pour retrouver un sens à son existence ? Elle décide de donner ce qu’elle a perdu, c’est-à-dire l’amour, celui qu’elle a donné à ses enfants et celui qu’elle a reçu d’eux. Concrètement, elle part en mission au Pérou pour aider les enfants malades.
4- Nomme une de ses grandes réalisations. Elle met sur pied la fondation Vasquez (Maria Vasquez première obstétricienne au Pérou) pour venir en aide aux malades. La fondation permet entre autres de payer le salaire du médecin Johny Peresez Elle traite une petite fille ébouillantée lorsqu’elle était jeune à Arequipa. Elle traite une petite fille abandonnée à un an et dont les vertèbres cervicales étaient toutes déplacées, prises dans un bloc. Elle avait de la difficulté à bouger, à respirer.
5- Identifie une valeur importante à ses yeux et illustre cette valeur par un exemple. Compassion vécue à travers le soin qu’elle porte aux enfants malades. Famille vécue à travers la mission qu’elle décide de vivre. Les enfants du Pérou deviennent en quelque sorte sa nouvelle famille. Générosité vécue avec la rupture de son confort quotidien.
6-Quel impact ses choix ont-ils eu sur la vie des autres ? sur sa vie ? Sa mission au Pérou permet de guérir beaucoup de gens et du même coup elle donne de la valeur, du sens à sa vie.
7-Donne une phrase importante de son témoignage. «Je vais vivre comme mes enfants m’ont toujours voulue, m’ont toujours vue vivre heureuse, contente puis toujours avec des nouveaux projets des choses à faire, des expéditions, des excursions et de voir les belles choses de la vie.» «En aidant ces personnes, cela me permet de donner de la valeur et un sens à ma vie.» «Je suis toujours une mère même si mes enfants sont morts. » «Si je suis venu au Pérou uniquement pour que cette petite fille-là soit bien, c’est déjà beaucoup.» Madame Vasquez : «La force de Pierrette est plus grande que sa douleur.» «Pour moi, l’âme de mes enfants est très présente avec moi. Je les sens; je sens leurs flammes tout le temps. Je les sens beaucoup, beaucoup. Je ne sens pas la mort quand je pense à mes enfants. C’est très très vivant. C’est ce qui m’a aidé à avancer, à expérimenter ma vie à moi… c’est une grande force.»