Les lumières luttent contre l'esclavagisme La question de l'esclavage est un argument largement pris en considération au XVIIIème siècle, quand les philosophes des Lumières expriment leurs idées anti-esclavagistes dans leurs œuvres.
Montesquieu, par exemple, ( ) défend les Noirs dans son livre « De l'esprit des lois ». Il demande la fin de l'esclavage et donne les arguments utilisés par les pro-esclavagistes afin de montrer qu'ils sont grotesques. Dans le chapitre V du livre XV, il explique que: «Ceux dont il s'agit sont noirs depuis les pieds jusqu'à la tête; et ils ont le nez si écrasé, qu'il est presque impossible de les plaindre». Cette phrase ridicule était prononcée par les esclavagistes et Montesquieu l’utilise pour faire de l’ironie.
Voltaire aussi dénonce l'esclavage dans son œuvre « Candide ou l'optimisme » qui nous donne une image de la terrible vie que les esclaves sont obligés à vivre. Il croit alors dans l'égalité des peuples et dans la liberté. Extrait du chapitre XIXème de « Candide ou l'optimisme » de Voltaire: «Quand nous travaillons aux sucreries, et que la meule nous attrape le doigt, on nous coupe la main: quand nous voulons nous enfuir, on nous coupe la jambe: je me suis trouvé dans les deux cas. C'EST À CE PRIX QUE VOUS MANGEZ DU SUCRE EN EUROPE.»
Ces vers sont les vers d’ une chanson de Modena City Ramblers. Elle est appellée Ébène et raconte l'histoire d'une jeune fille africaine qui, dans son voyage pour la survie rencontre une seule perspective : la route. Une route de n'importe quelle ville italienne. Une route fermée et cependant pleine de voyageurs errants qui ont perdu leur chemin.
Ceci est la tragédie de millions de créatures qui sont victimes de la traite des êtres humains et de l’exploitation de la prostitution. La traite des personnes, de la marchandisation de l'homme et de la femme, la monétisation du corps et des relations humaines... CECI EST UNE LUTTE DONT ON DOIT PRENDRE CONSCIENCE.